été

L’été à Dubaï…

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J’ai bien failli appeler cet article “l’enfer”, tant l’été à Dubaï est redoutable ! Avant de venir vivre ici, je m’imaginais que l’été serait chaud, mais que les nuits seraient plus douces et nous permettraient de sortir. Je me disais aussi que même si nous devions rester enfermés, cela ne durerait que quelques semaines… Que nenni ! L’été à Dubaï est bien pire qu’on l’imagine ! (Peut-être serai-je moins dure si j’écrivais cet article en hiver, mais là nous sommes fin août, et j’ai hâte de pouvoir sortir !)

à dada à dos de chameau

L’été à Dubaï dure longtemps

Si dans certaines régions du monde, l’été consiste en 2 semaines de soleil à 25°, la réalité dubaïote est toute autre. Ici, l’été commence début juin où il fait déjà 30° au réveil et jusqu’à 40° dans la journée. Les températures atteignent leur pic en juillet-août où il fait souvent plus de 45° (et parfois plus de 50°) ! Les températures commencent à baisser fin septembre, mais ne rêvons pas, elles ne descendent pas en-dessous de 35° à cette période !

En sommes, l’été dure 4 mois complets !

L'été à Dubaï il fait très chaud

L’été à Dubaï est humide

La ville de Dubaï a été construite sur le désert (et pas à côté !), le climat y est donc très sec.

Eh bien non !

Le désert des Émirats Arabes Unis est un des rares endroits du monde où le désert touche la mer. Il est très sec, mais les courants d’air marins apportent certains jours énormément d’humidité. Ainsi, si l’on regarde les moyennes sur les mois de juillet-août, on trouve 50%. Mais dans la réalité, ces 50% sont répartis en jours très secs (moins de 10%) et en jours très humides (autour de 80% voir plus… et bien sûr ces jours là il ne s’agit pas de pluie !).

Les journées humides, il est difficile d’aller dehors car la température ressentie est bien plus élevée que la température réelle. Imaginez : il fait 48° mais le ressenti est plus important encore. Ces jours-là, mettre le nez dehors donne l’impression d’entrer dans un cuit vapeur. Vous prenez une claque d’air chaud et humide qui vous donne l’impression que vos yeux vont sortir de leur orbite….

Sympa, n’est-ce pas ?

Ibn Battuta mall à Dubaï
Non, ça n’est pas l’Egypte ! C’est bien Dubaï

“Il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que de mauvais vêtements”… ou pas…

J’aime bien cette expression, mais à Dubaï, elle ne se vérifie absolument pas !

C’est vrai qu’en Europe, quand il fait froid ou qu’il pleut, il suffit de s’habiller chaudement, de mettre de bonnes bottes et des combinaisons de pluie pour envoyer les enfants à l’extérieur.

Mais affronter des températures extrêmes est une toute autre histoire. Bien-sûr, nous nous équipons lorsque nous devons sortir en journée l’été : casquette avec protection pour la nuque, lunettes de soleil, et vêtements de coton qui couvre toute la peau. Malgré cet équipement, il n’est pas question d’aller jouer dehors. Car même les meilleurs vêtements ne peuvent pas refroidir le corps. Et quand il fait plus de 45°… les rares sorties consistent à aller à l’arrêt de bus climatisé le plus proche !

L’été à Dubaï on souffre plus de l’enfermement

A Dubaï, toutes les maisons ont la climatisation (mais pas forcément le chauffage) et toute la vie est organisée pour ne pas avoir à sortir : les centres commerciaux regorgent d’activités ludiques, et ils sont bien souvent reliés aux stations de métro par des couloirs climatisés qui évitent de sortir.

Nous ne souffrons donc pas vraiment de la chaleur, mais plutôt de l’enfermement. Lorsqu’on doit passer plusieurs semaines à la maison avec de jeunes enfants, le quotidien devient difficile. Comme je le disais, il y a beaucoup d’activités à faire dans les centres commerciaux, mais ce sont des lieux bruyants et dans la lumière artificielle. A la longue, cela devient plus épuisant qu’autre chose.

Une garderie/salle de jeux dans un centre commercial à Dubaï
Une garderie/salle de jeux dans un centre commercial

Et on souffre aussi de la solitude

C’est pour toutes ces raisons que la plupart des mamans quittent Dubaï avec leurs enfants pendant un à deux mois l’été. Mais alors, la solitude se fait grande pour les mamans qui n’ont pas la possibilité de voyager, ou pour celles qui partent moins longtemps que les copines. Au mois de juillet-août, Dubaï se vide de ses mamans et de ses enfants et l’ambiance est moins joyeuse.

Et les mamans ne sont pas les seules à souffrir de la solitude : il y a aussi les papas ! Nous sommes beaucoup de mamans à ne pas travailler à Dubaï et à pouvoir partir de longues semaines. Mais les papas ont rarement autant de vacances et ils s’absentent rarement plus de 2 ou 3 semaines. Ils sont donc nombreux à rester seuls l’été. Et c’est d’ailleurs devenu un “business” puisque certains restaurants proposent des réductions pour les papas qui viennent manger seuls !

Désert de Dubaï
Photo prise dans le désert (l’hiver)

Au final à Dubaï, c’est un peu l’été toute l’année !

Le véritable été à Dubaï dure 4 mois : 4 mois de chaleur extrême. Mais même en plein mois de janvier, le mois le plus froid de l’année, les températures ne descendent pas souvent sous les 20° (sauf la nuit, mais on reste autour de 10°).

Ici, on considère qu’en-dessous de 35° il fait plutôt doux. Alors l’été c’est un peu toute l’année ! Et heureusement, la plupart du temps on peut en profiter !

Dubaï sous les palmiers

Vous avez aussi l’expérience des températures extrêmes ? Venez nous raconter vos anecdotes en commentaire !

Nos indispensables pour un pique-nic zéro déchet

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Dans la famille A Dada ! cela fait déjà plusieurs années que nous essayons de consommer de manière raisonnée, tant pour notre santé que pour l’environnement. Cela passe naturellement par la réduction de nos déchets, et comme nous mangeons assez souvent dehors, nous nous sommes équipés pour que nos sorties se fassent en mode zéro déchet !

Nos accessoires pour un pique-nic zéro déchet

Nos boîtes à goûter biodégradables !

Nos boîtes à goûter sont sans doute l’élément le plus en accord avec le terme de “zéro déchet” puisque lorsque nous ne les utiliserons plus, nous pourrons les mettre au compost ! En effet, j’ai récemment acheté deux boîtes de la marque Beatrix New York, en fibre de riz. Je les ai choisies justement pour leur matériaux : nous ne mangeons jamais dans du plastique, ce qui élimine de nos possibilités la plupart des boîtes à goûter du marché.

Ces boîtes sont solides, d’une taille tout à fait raisonnable pour le repas ou le goûter d’un jeune enfant et elles ne fuient pas. Elles sont munies d’un petit séparateur pour les aliments et d’un élastique pour garantir leur fermeture. Je les trouve un peu difficile à ouvrir par de petits enfants, mais à l’usage ça n’est pas un gros problème puisque mes enfants ont toujours la possibilité de demander à un adulte de les aider.

Nos boîtes à goûter Beatrix en fibre de riz

Nos boîtes à goûter Beatrix en fibre de riz

Nos gourdes en inox

L’indispensable de nos sorties, c’est incontestablement la gourde en inox ! Il fait très chaud à Dubaï (20 degrés l’hiver, jusqu’à 50 en été !) alors nous avons toujours de l’eau avec nous. Là encore je ne suis pas favorable à l’utilisation du plastique alors j’ai acheté des gourdes en inox. Malheureusement, les gourdes que j’ai achetées l’année dernière ne se révèlent pas d’une très grande qualité et elles commencent à fuire. Je me suis donc remise en quête d’une marque de gourde en inox (disponible à Dubaï)…

Gourde en inox

Nos gourdes de compotes réutilisables

Voilà où mon principe de “pas de plastique” atteint ses limites ! Mais il faut bien avouer que les gourdes de compotes sont super pratiques ! En revanche je ne suis pas vraiment fan des déchets que cela génère (puisque la plupart des centres de recyclage ne recycle pas ces gourdes de compote). Alors les gourdes réutilisables Squiz sont LA solution. Elles sont en plastique, certes, mais elles sont réutilisables en moyenne une cinquantaine de fois (ce nombre varie en fonction de la manière dont on va entretenir la gourde) et sont fabriqués avec des matériaux non toxiques. On peut y mettre compote, soupe, purée, smoothies… ce qui permet de varier les plaisirs !

Nos squiz gourdes

Des couverts de voyages

Il faut être honnête, nous mangeons plus souvent au restaurant que nous ne faisons de pique-nic. Il faut dire qu’à Dubaï, manger au restaurant n’est pas toujours plus cher que de préparer son repas soi-même. L’offre est très étendue. On trouve bien-sûr les géants du fast-food, mais aussi des enseignes qui proposent des repas bien plus équilibrés pour un prix correct. Mais entre les barquettes jetables et les couverts en plastique utilisés dans toutes ces enseignes, on se rend vite compte que le prix à payer est celui des déchets générés.

C’est pour cela que nous avons acheté des petits couverts de voyage et que nous refusons les couverts jetables qu’on nous propose. Chaque enfant a sa petite boîte avec une cuillère, une fourchette et une paire de baquettes (auxquels nous avons ajouté un couteau). Et nous utilisons ces petits couverts également lorsque nous allons dans des restaurants plus classiques, qui malheureusement ne proposent que rarement des couverts adaptés aux mains des petits !

Nos couverts de voyage

Nos sacs à sandwichs faits maison !

Il me restait encore un point (et pas des moindres !) à améliorer au niveau de notre production de déchets : l’utilisation du papier aluminium pour emballer nos sandwichs ! Je n’utilise du papier alu que pour cela (je ne cuisine pas avec et ne m’en sers pas pour protéger les aliments dans le frigo). Mais je n’avais rien pour le remplacer lors de nos sorties. Alors motivée par le Go Green Challenge de mon amie Maman Boucle d’Or et son Petit Ours, je me suis décidée à coudre des sacs à sandwichs.

J’ai encore pas mal de tissu imperméable que j’avais acheté pour fabriquer les couches lavables de mes enfants (et ici) alors j’ai décidé de m’en servir pour fabriquer de petits sacs pour transporter nos sandwichs. Nos petits sacs rectangulaires fermés par un scratch peuvent maintenant accueillir nos sandwichs, mais aussi des petits gâteaux, des chips, des morceaux de fruits… tout ce qu’on voudra bien y mettre. Pour le moment j’en ai cousu 2 petits (surtout destinés aux enfants), mais comme il me reste du tissu, je vais en coudre de plus grands pour toute la famille !

Nos sacs à sandwichs

 

Et maintenant on fait quoi ?

Le prochain point pour réduire nos déchets sera d’éliminer les pailles en plastique. Nous n’en utilisons absolument pas à la maison, mais on nous en distribue lorsqu’on mange à l’extérieur. Nous avons acheté des pailles en inox rétractables (et donc super pratiques à emporter partout) lors d’une campagne participative mais elles nous ne les recevrons que dans quelques mois… En attendant, je pense que je vais aller nous en acheter en bambou.

Il faudrait aussi que je pense à prendre systématiquement une petite serviette en tissu pour pouvoir refuser celle en papier qu’on nous distribue.

Et vous, où en êtes vous dans la réduction de vos déchets ? Quelles sont vos astuces pour produire moins de déchets quand vous manger à l’extérieur ? J’adore vous lire et échanger avec vous, venez me donner vos idées en commentaires !

Et si cet article vous a plu, n’oubliez pas de le partager !

Notre arbre des saisons- DIY

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À 4 ans 1/2 Colombe connaît bien le nom des saisons et elle sait les associer à des événements particuliers. Par exemple elle a bien compris qu’en hiver il y a parfois de la neige (oui même si nous vivions à Cannes, elle est persuadée qu’en hiver on voit toujours de la neige) et que c’est d’ailleurs ce qui décide la Père Noël à passer dans les maisons ! Elle aussi très bien qu’en automne les arbres perdent leurs feuilles, qu’on peut jouer dedans, les ramasser, en faire de beaux bouquets ou de jolies créations. Mais voilà, nous vivons à Dubaï et je ne suis pas certaine que les saisons soient très marquées… Ne voulant pas que ma Colombe perde ses acquis, j’ai décidé de mettre en place une table des saisons à la maison, et l’élément principal pour marquer la période de l’année ne pouvait être autre qu’un arbre des saisons !

Qu’est-ce qu’un arbre des saisons

Un arbre des saisons est tout simplement un arbre représenté sur 4 faces, chacune présentant l’une des 4 saisons de l’année.

La réalisation de notre arbre des saisons

Colombe maîtrisant assez bien le sujet, je lui ai seulement donnés 4 feuilles blanches sur lesquelles j’avais dessiné les contours d’un arbre. Je lui ai alors demandé de représenté un arbre à chaque saison. Elle a eu besoin d’un peu d’aide pour ne pas s’emmêler les pinceaux et éviter de dessiner 2 fois la même saison, mais elle est parvenue seule à déterminer quels détails marqueraient chaque moment de l’année.

un arbre et 4 saisons différentes

J’ai laissé Colombe complètement libre de son dessin car je voulais qu’il soit vraiment comme elle le voulait (et non comme je l’imaginais ou comme je l’aurais vu sur Pinterest !). Je voulais qu’elle soit complètement impliqué dans la réalisation de cet arbre afin de lui donner l’envie d’en parler avec son petit frère une fois qu’il serait terminé.

J’ai écrit le nom de chaque saison puisque Colombe commence à s’intéresser à la lecture. En bas à gauche en français, en bas à droite en anglais qui est la langue la plus parlée ici à Dubaï.

Une fois les quatre dessins terminés, je les ai pliés en deux sur la longueur et les ai collés ensemble dans l’ordre des saisons de manière à ce qu’il forme un panneau à 4 faces que l’on pourrait tourner.

L’utilisation de l’arbre des saisons

J’ai placé notre arbre des saisons sur notre table des saisons et j’essaye de le remettre face “été” apparente lorsque je passe devant. Mais il arrive que Colombe et Petit O’ (2 ans 1/2) passe devant et déplace l’arbre afin de le regarder. Colombe aime montrer à son petit frère que chaque face correspond à une saison et qu’il s’agit du même arbre à différents moments de l’année. Et c’est pour ce genre d’explications que je voulais que l’arbre ne soit pas parfait, mais bien à l’image de ma fille. Elle a su suffisamment se l’approprier pour avoir envie d’en parler à son petit frère. D’un côté elle consolide ses acquis en les répétant, de l’autre, son frère apprend sans doute bien plus que si je lui avais expliqué moi-même le principe des saisons (parce que “Maman c’est sans doute très intéressant, mais quand est-ce qu’on mange ?“).

l'arbre du printemps

 

l'arbre de l'été

l'arbre de l'automne

Notre table des saisons est change très souvent mais j’aimerais que cet arbre en soit un des points forts. Pour le moment nous avons un immense soleil qui nous rappelle la chaleur qu’il fait à Dubaï (où nous vivons actuellement), un livre qui présente la ville de Dubaï aux enfants (puisque nous découvrons notre nouvelle ville depuis le début de l’été), et un petit livre sur une journée à la plage (non pas que nous ne fréquentions la plage par les 45 qu’il fait ici, mais je rêve d’une sortie en bord de mer !)

Notre table de l'été à Dubaï

Pizza à la pêche ! Nos recettes pour recevoir

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Ici on adore la pizza et on en mange très souvent, surtout depuis que j’ai acheté une machine à pain ! J’essaye souvent de nouvelles recettes et pour faire plaisir à mes grands gourmands, j’ai décidé d’essayer une recette sucrée ! Inspirée par les fruits d’été, j’ai jeté mon dévolu sur des pêches bien juteuses !

Les Ingrédients de la pizza à la pêche :

  • une pâte à pizza (on peut la faire soit-même ou en acheté une toute prête)
  • du mascarpone (un pot de 250g suffit et vous n’utiliserez pas tout)
  • deux belles pêches
  • deux cuillères à soupe de sucre
  • un trait de vinaigre balsamique

La recette de la pizza à la pêche :

Étalez la pâte à pizza sur le plan de travail. Recouvrez la pâte avec du mascarpone : on sert beaucoup de pizza avec une base crème fraîche, j’ai récemment remplacé la crème fraîche pour du mascarpone et j’ai constaté que mes pizzas étaient moins sèches et beaucoup plus onctueuses. Coupez les pêches en quartiers et répartissez-les sur la pâte. Saupoudrez le tout avec le sucre et mettez à four chaud entre 20 et 30 minutes. Sortez du four et versez un trait de vinaigre balsamique pour donner une pointe d’acidité !

Pizza à la pêche

C’est prêt ! Vous pouvez servir et régaler vos invités !

Nos recettes pour recevoir

Cette recette est ma première participation au rendez-vous “Nos recettes pour recevoir” de Féelyli.

Le cycle du papillon – jouet en feutrine

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Je vous ai parlé de mes mésaventures avec les chenilles, et si vous me suivez sur Instagram vous savez sans doute que le sujet est devenu une obsession (mais je trouve plusieurs chenilles sur mes plantes chaque jour, mon basilic a rendu l’âme et ma menthe s’apprête à être dévorée à son tour). J’en tire mon parti en observant un peu la vie des chenilles avec mes enfants, mais je ne suis pas maso au point de les laisser terminer leur cycle sur mes plants. Alors pour expliqué le cycle du papillon aux enfants, j’ai ressorti l’excellent La Chenille qui fait des trous d’Eric Carle. J’avais aussi très envie d’objets représentant ce cycle que les enfants pouvaient manipuler, et j’ai d’abord pensé à ces reproductions en plastique très réalistes que Maman Nougatine avait présentées. Finalement, je suis tombée en admiration devant la réalisation de Cendrilène du blog Chez Kids Story qui a réalisé le cycle du papillon en feutrine sur le modèle de La Chenille qui fait des trous. Cette reproduction allait dans la continuité du livre que nous avons lu et relu (oui, je le connais par cœur !), et comme j’adore fabriquer des jouets pour mes enfants, elle était aussi une bonne occasion de me faire plaisir.

Je vous montre donc aujourd’hui ma version du cycle du papillon inspirée de l’œuvre d’Eric Carle. N’y cherchez pas une grande originalité par rapport à la version de Cendrilène car j’avoue avoir beaucoup copié tant ses petits jouets m’avaient séduite ! Les différences résident essentiellement dans le matériel : je n’avais pas de pompons à disposition pour faire la chenille et le corps du papillon, alors j’ai fait de simples tubes de tissu rouge et vert, serrés par des morceaux de fil de laine par endroits. Quant aux couleurs, là encore elles peuvent être un peu différentes de celles choisies par Cendrilène car j’ai fait avec la feutrine que j’avais à ma disposition à la maison.

Le cycle du papillon en feutrine

un petit oeuf repose sur une feuille

La chenille qui fait des trous

La chenille dans son cocon

Le cocon s'accroche sous la feuille

La chenille est devenue un superbe papillon !

Le cycle du papillon façon Eric Carle

Pour que les enfants puissent jouer, j’ai accroché au mur un morceau de bois flotté ramassé à la plage et j’ai fixé deux morceaux de velcro double place. C’est que j’ai trouvé chez Castorama (on le trouve souvent près des caisses et il existe en plusieurs couleurs). Il se découpe à la main (enfin avec pas mal de force quand même) et est repositionnable à souhait !

id-scratch

Les enfants adorent jouer avec ce cycle du papillon. Ils rejouent l’histoire qu’ils connaissent si bien, s’amusent à faire avancer la chenille à la manière des chenilles que nous avons observées sur notre terrasse, et font virevolter le papillon à travers notre appartement ! Cette reproduction est vraiment une réussite pour nous et je suis heureuse de m’être mise au travail !

Je tiens évidemment à remercier Cendrilène pour cette magnifique idée, et si vous ne connaissez pas encore son blog, alors allez la découvrir car vous verrez qu’elle fait toujours un travail magnifique !

Activité nature : observer les chenilles

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Comme chaque été, les chenilles ont envahi mes plantes ! Chaque année je tente tout mon possible pour les chasser par des moyens naturels, et chaque année j’échoue. Ou plutôt, je me retrouve à prendre les chenilles une par une et à les retirer de mes plantes… C’est assez long et fastidieux, mais depuis l’année dernière j’en profite pour faire découvrir les chenilles à ma Colombe.

Nous avons commencé par observer ces petites bêtes. Colombe a remarqué qu’elles n’avaient pas de pattes tout le long de leur corps ou même qu’elles n’étaient pas toutes pareil. Même si toutes les chenilles qui élisent domicile sur notre terrasse sont vertes, certaines ont de longs poils, alors que d’autres ont un corps bien lisse. Elle a aussi remarqué que les chenilles pouvaient parfaitement tenir la tête en bas ! Colombe a également remarqué que les chenilles ne mangent pas n’importe quoi : l’année dernière elles avaient beaucoup apprécié mes géraniums citronnés, alors qu’elles n’ont pas touché à mon papyrus ! Mais ce qu’elles aiment par dessus-tout, c’est mon basilic et ma menthe (et comment je me fais mon mojito mon thé à la menthe moi maintenant ? !)

Chenille velue

Chenille verte

Chenille à l'envers

Suite à ces observations, j’ai acheté l’excellent livre d’Eric Carle La Chenille qui fait des trous. Dès la première lecture, Colombe (2 ans 1/2 à l’époque) a adoré ce livre et elle m’a demandé de le lire tous les jours, plusieurs fois par jour, et même parfois plusieurs fois de suite ! Aujourd’hui, à 3 ans 1/2, Colombe réclame ce livre bien moins souvent, mais elle aime toujours le lire. D’ailleurs elle le connaît par choeur ! Petit O’ (19 mois) commence à l’apprécier aussi !

Ce livre présente le cycle d’évolution de la chenille en suivant les jours de la semaine. Il peut être un support pour la reconnaissance des couleurs et permet aussi à l’enfant d’apprendre à compter et à dénombrer. Bref, ce livre est une mine d’or pour les apprentissages !

La Chenille qui fait des trous

La chenille qui fait de trous : début

La Chenille qui fait des trous : repas

Même si j’aimerais que notre observation des chenilles ne dure pas trop (eh oui, car tant qu’on peut les observer c’est qu’elles détruisent mes plantes !), nous aimons beaucoup lire l’histoire de la chenille et je parie que vous allez encore en entendre parler !

Cet article est ma participation au rendez-vous L’enfant et la Nature du blog 1 maman 2 filles

Notre bac sensoriel “Le monde de Némo”

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À la maison, nous adorons regarder “Le monde de Némo” ! Colombe apprécie l’aventure de Dory et Marin, et elle aime découvrir les espèces marines. Petit O’ aime regarder les poissons dans un océan plein de couleur. Et moi, j’aime cette belle histoire pleine d’humour. Très récemment, les enfants ont reçu ces petits poissons Dory et Marin qui nage quand on les plonge dans l’eau ! Ce sont des “Robo Fish” de Splash Toys. Je n’ai donc pas pu résister à l’idée de leur faire un bac sensoriel “Le monde de Némo” pour rejouer l’épopée de ces deux poissons si attachant !

Robo Fish Marin et Dory

Robo Fish Marin et Dory dans l'eau

Pour créer ce bac sensoriel “Le monde de Némo”, je me suis inspirée de plusieurs scène du film et j’ai recréé quelques éléments :

  • L’anémone dans laquelle vivent Marin et Némo : 3 ballons de baudruche verts remplis de haricots secs (pour les lester) auxquels j’ai accroché du bolduc.
  • Les méduses qui piquent Marin et Dory : 5 ballons de baudruche roses et blancs très peu gonflés.
  • Les tortues qui font traverser l’océan à Marin et Dory : quelques morceau de mousse colorée découpés en forme de tortues.
  • Le courant qui emporte nos deux héros lorsqu’ils quittent les tortues (ou celui qu’ils suivent avec les tortues) : un grand chausse-pied.
  • Sydney, où ils retrouvent Némo : une assiette en carton découpée pour symboliser l’Opéra !
  • Et bien sûr pour l’océan : de l’eau avec une pointe de colorant bleu ainsi que des coquillages et des morceaux de verre poli ramassés sur la plage.

Bac sensoriel "Le monde de Némo"

Colombe et Olivier adore voir leurs poissons s’animer quand on les plonge dans l’eau et ils se sont beaucoup amuser à les faire nager dans leur nouveau bac !

Marin dans son anémone

Marin dans son anémone

Marin explore les fonds marins

Marin sur le toboggan/courant

Marin remonte le courant

Marin semblait apprécier son anémone puisqu’il y retournait régulièrement ! Mais il est aussi parti explorer les fonds marins avec Colombe qui lui présentait des coquillages. Enfin, il s’est amusé comme un petit fou à descendre le courant/toboggan et a même essayé de le remonter !

Dory prisonnière des méduses

bac_sensoriel_dory_cache_tortue

Dory, elle, a été un peu plus intrépide ! Elle est allée rejoindre les méduses plusieurs fois, malgré les recommandations de Colombe. Colombe a eu beau crier : “Non Dory, ne vas pas dans les méduses !”, Dory n’en faisait qu’à sa tête et y retournait à chaque fois. C’est sans doute dû à son problème de perte de mémoire immédiate !

Heureusement, elle s’est beaucoup plue aussi à jouer sur les tortues. Comme dans le film, Dory se couchait sur une tortue et se laissait portée par celle-ci. Mais très vite, un battement de nageoire la replongeait dans l’eau, et elle continuait son exploration en solo !

Vous l’aurez compris, ce bac sensoriel “Le monde de Némo” a énormément plu aux petits, notamment à Colombe (3 ans 1/2) qui a rejoué toute l’aventure ! Petit O’ (18 mois) était plutôt dans l’exploration de l’eau et des éléments du décor que dans le jeu, mais il rigolait beaucoup en voyant ses petits poissons en plastique s’animer ! Le jeu a donc duré longtemps, très longtemps, le temps pour nos aventuriers d’atteindre Sydney !

bac_sensoriel_opera_sydney

Poncho de bain Lilycorne

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Nous avons longtemps attendu l’été cette année, mais il est enfin là et nous commençons à profiter de la piscine et de la plage ! Et cette année, il y a un accessoire qui va nous accompagner à chacune de nos baignades : notre poncho de bain Lilycorne.

Lilycorne est une créatrice française qui réalise des accessoires personnalisés pour adultes et enfants, mais son produit phare est le poncho. Nous nous sommes rencontrées (virtuellement) il y a quelques mois par l’intermédiaire d’autres blogs et quand elle m’a demandée si j’étais intéressée par ses ponchos ma réponse fut : “Oui, mais je vis sur la Côte D’Azur et un poncho en polaire au mois de mai c’est juste impensable, là on prépare les affaires pour aller à la plage !”. C’est alors qu’elle m’a dit : “Eh bien je peux faire mon premier poncho de bain !”.

J’ai pu tout choisir : la couleur des tissus et du biais, mais aussi les motifs (qu’elle peut dessiner pour l’occasion) et la forme du poncho. J’ai choisi un poncho ouvert (pour que les enfants puissent facilement le mettre seuls) qu’on peut fermer par des pressions, avec une capuche “lutin” (parce que je trouve ça tellement mignon). Je le voulais bleu car c’est une couleur que j’adore et qui va très bien tant à une fille qu’à un garçon. Et pour les motifs, j’ai voulais des dessins qui rappelaient les origamis japonais. Et voilà le résultat !

Poncho Lilycorne Origami : devant

Poncho Lilycorne Origami : dos

Je suis vraiment très heureuse du rendu, mais il faut dire qu’il n’y avait pas vraiment de surprise car à chaque étape de l’élaboration du poncho, Lilycorne me contactait pour me faire des propositions et valider mes choix. J’ai beaucoup apprécié son attention et son désir de satisfaire mes envies ! Elle m’envoyait régulièrement des photos des tissus ou des motifs, ainsi j’étais sûre qu’on se comprenait bien !

Depuis quelques semaines donc, notre poncho de bain Origami nous accompagne à la plage comme à la piscine. Il a été fait à la taille de ma fille de 3 ans, mais mon fils de 18 mois peut aussi le mettre aisément (il est juste plus long pour lui), et tous deux pourront le porter plusieurs années. La longueur couvrira un peu moins les jambes, mais ils pourront toujours l’accrocher autour de leur coup et avec les épaules et la tête au sec. Et comme le poncho est très large, une fois assis, ils pourront s’emmitoufler dedans pour se sécher !

Les ponchos fermés sont disponibles à partir de 60€ et les ponchos ouverts (avec des pressions) sont disponibles à partir de 65€. Le prix est tout à fait raisonnable pour un vêtement entièrement personnalisable, qui durera plusieurs années et surtout qui est fabriqué à la main et en France !

Notre première sortie à la piscine de l'année avec le poncho de bain Lilycorne.

Notre première sortie à la piscine de l'année avec le poncho de bain Lilycorne

Poncho de bain Lilycorne à la piscine
Une fois assise, Colombe est complètement recouverte par le poncho de bain. Idéal pour se sécher et ne pas attraper froid !

 

Poncho de bain Lilycorne à la mer
À la mer en fin de journée, le poncho est super pour se couvrir tout en prenant son goûter !

 

Poncho de bain Lilycorne à la mer
Le poncho de bain va même à Petit O’ !

Ce poncho est très pratique et il est une belle idée de cadeau pour une naissance ou l’anniversaire d’un petit bout ! Grâce à la personnalisation on peut imaginer un modèle unique qui fera vraiment plaisir ! Et les ponchos peuvent être adaptés à de nombreuses situations : poncho polaire pour l’hiver, poncho de portage pour les parents porteurs, poncho de pluie ! Lilycorne réalise également des “Bav’au chaud” et des bandanas et des sacs, bref chacun peut y trouver son bonheur !

Poncho polaire flocons

Poncho polaire flocons

Poncho de pluie éléphant

bav au chaud

sac hiboux femme recto verso
Sac hiboux Lilycorne

Retrouvez toutes les créations Lilycorne sur le site, sur A little Market, et sur Facebook !

Je remercie Lily pour sa patience et l’attention avec laquelle elle a conçu et réalisé ce poncho ! Elle a su écouter mes attentes et a travaillé en collaboration avec moi !

 Par soucis de transparence, je vous informe que j’ai pu bénéficier d’une remise lors de l’achat du poncho en échange de cet article.

Bombes à eau increvables ! (et adaptées aux tout-petits)

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L’été n’est pas terminé (si si je vous promets, même si ici les températures ont bien chuté!) et il est encore temps de s’amuser en faisant des batailles de bombes à eau ! Ici c’est un plaisir de jouer à s’arroser et à s’éclabousser. C’est le loisir le plus rafraîchissant que nous ayons trouvé pour lutter contre les grosses chaleurs ! Mais les ballons de baudruche remplis d’eau font parfois un peu mal en éclatant sur la peau d’un petit comme Colombe (30 mois). Pour bien s’amuser il faut beaucoup de ballons et beaucoup de temps pour les préparer, et encore plus pour tout nettoyer ensuite… Et c’est sans parler du prix d’achat des ballons qui ne sont pas très chers en soient, mais qui le deviennent vite si l’on veut faire des batailles d’eau régulièrement. Alors j’ai trouvé une solution qui ravira tout le monde. Pas chères, elles ne font pas mal et on peut les utiliser autant qu’on veut : les bombes à eau increvables en éponge !

Nos bombes à eau increvables en éponge

Le matériel nécessaire :

  • 2 éponges par bombe à eau
  • un élastique pour chaque bombe (ici on récupère les élastiques en caoutchouc des bottes de légumes)

Fabrication de bombes à eau increvables en éponge

 

La réalisation :

Coupez simplement chaque éponge en trois sur la longueur et attacher 6 morceaux en leur milieu avec un élastique. On peut mélanger les morceaux d’éponges pour faire des bombes à eau plus colorées !

Fabrication de bombes à eau increvables en éponge

Nos bombes à eau increvables en éponge

Ici nous utilisons nos bombes à eau increvables très régulièrement, dans le jardin en les remplissant d’eau avec un seau, mais aussi avec des jets d’eau (ici sur la coulée verte à Nice) :

Jouer avec une bombe à eau en éponge auprès d'une fontaine

Bombe à eau increvable

Nous avons aussi joué avec les bombes à eau increvables à la plage, mais elles ramassaient beaucoup de sable et ça n’était pas très agréable. Par contre sur une plage de galets, pas de soucis !

Nos bombes à eau increvable à la plage

 

Et tout simplement, nous avons joué (plus calmement) avec nos bombes à eau dans notre petite piscine comme ici :

Bébé joue avec des bombes à eau increvables !

Petit O’ (7 mois) joue aussi avec ces bombes à eau, même si pour lui le but n’est pas de les lancer. Il découvre cette texture inhabituelle et bien que je m’attendais à ce qu’il les mette à la bouche, il n’en fait rien du tout. Je crois qu’il est déjà suffisamment intéressé par le fait qu’elles l’arrosent quand il les serre dans ses mains.

Si ce jouet convient aux tout-petits, il peut aussi amuser les adultes ! Mais il faut dire que dans la famille À Dada nous avons su garder une âme d’enfant !

Même les adultes jouent avec ces bombes à eau !

 

Alors, ça vous tente de terminer l’été par de mémorables batailles d’eau ?

Un gâteau Château sable pour un petit goût d’été !

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chateausable

 

Bonjour à tous !

Mais on fait des châteaux de sable chez les À Dada ?

Eh oui ! Ici l’été rime avec plage, mer et châteaux de sable ! Mais comme nous sommes de grands gourmands, nos châteaux sont comestibles ! Si si, je vous le promets !

Alors vous voulez la recette ? Allez, comme je suis sympa je partage !

Ingrédients (pour un grand seau soit 8 personnes) :

  • 1kg de mascarpone
  • 150g de sucre roux
  • 6 œufs
  • un paquet de petits-beurre
  • 3 pêches bien mûres
  • 300g de compote de cerise
  • un grand seau de plage comme récipient, une pelle et un râteau pour la déco

Recette :

Dans un grand saladier mélangez les jaunes d’œufs et le sucre, puis incorporez le mascarpone.

Faites monter vos blancs en neige et incorporez-les délicatement dans le mélange.

Coupez les pêches en petits morceaux.

À l’aide d’un mixeur, réduisez les petits-beurre en poudre. C’est ainsi que vous obtiendrez votre “sable”.

Versez une couche de “sable” dans le fond du moule puis une couche d’appareil au mascarpone, une couche de compote, une couche de fruit. Alternez ainsi les couches jusqu’en haut du seau, et terminez par une belle couche de “sable”.

Laissez au frigo pendant une nuit et servez !

 

Ici la recette a eu beaucoup de succès ! Notamment auprès de Colombe qui était très étonnée de voir qu’on mangeait le sable ! 2 ans et demi à lui répéter de ne pas manger le sable à la plage et maintenant je lui en sers à table ? Je joue avec le feu ! Après le dessert, elle a même demandé à aller à la mer ! Euh non chéri, c’est-à-dire qu’il est 22h là on va plutôt aller retrouver le marchand de sable !

 

Alors ce petit goût d’été ça vous tente ?