À Dada à dos de chameau

Mon premier trimestre de grossesse à Dubaï

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Pour une troisième grossesse, on connaît le suivi médical et on a déjà quelques habitudes. Mais si vous me connaissez, je préfère largement l’aventure aux habitudes, alors ce bébé, je l’ai fait à l’étranger ! Voici donc mon suivi médical pour ce premier trimestre de grossesse à Dubaï.

Mon premier trimestre de grossesse à Dubaï

Je suis enceinte : mais j’en parle à qui ?

En apprenant mes 2 premières grossesses (en France), j’étais allée voir mon médecin traitant ou ma sage-femme. Mais à Dubaï, je ne connais pas de sage-femme ni même de gynéco, et le seul médecin généraliste que j’avais consulté m’avait paru complètement nul (“Pendant une grossesse, Madame, on ne doit prendre absolument aucun médicament ! Pas même du paracétamol !”). Bref, j’étais un peu perdue…

Finalement, j’ai décidé d’aller voir un nouveau généraliste dans mon quartier. Je me suis dit qu’il m’aiguillerait. Immédiatement, il me propose de prendre rendez-vous avec la gynécologue du centre. A peine avais-je accepté qu’il me répond :

“C’est fait, vous avez rendez-vous dans 10 minutes.

Imaginez ma tête de française habituée à prendre mes rendez-vous médicaux un an à l’avance !

Quelques questions inhabituelles

En sortant de chez le généraliste, je vais donc directement rencontrer la gynécologue. Lorsque je lui dis que je venais pour un début de grossesse, elle commence à me poser toutes sortes de questions auxquelles je m’attendais plus ou moins :

  • Date des dernières règles
  • Date et mode d’accouchement pour mes 2 premiers
  • Date de mon mariage

Effectivement, aux Émirats Arabes Unis un homme et une femme n’ont pas le droit de vivre ensemble s’ils ne sont pas mariés (D’ailleurs Papa A Dada ! et moi nous sommes mariés pour venir vivre ici). Avoir un enfant hors mariage est tout aussi illégal : c’est passible d’amende, d’expulsion du pays et même de prison ! La loi est très stricte là-dessus, et la première chose à mettre dans son sac de maternité, c’est son acte de mariage !

Forcément, lorsque j’annonce à la gynécologue une date de mariage postérieure à celle de la naissance de mes 2 enfants, je vois à son visage que cela l’intrigue.

suivi du premier trimestre de grossesse à Dubaï

L’assurance médicale doit donner son approbation

Enfin, la gynécologue regarde mon dossier et me dit : “Très bien, vous avez une assurance médicale, ça facilitera les choses !”.

Je m’attends à ce qu’elle me prescrive un test sanguin pour confirmer la grossesse, complété d’une batterie de tests pour savoir si tout va bien comme on m’aurait fait en France. Elle ne me prescrit que le test de grossesse et me dit :

“J’envoie la demande à votre assurance. Leur réponse peut prendre entre 10 minutes et plusieurs heures, alors essayer de rester dans les parages pour revenir faire le test dans notre labo dès qu’on a leur approbation.”

L’assurance nous facilitera les choses en couvrant les frais, mais elle ne nous fera pas gagner notre temps !

Après une heure d’attente avec mes deux enfants dans la pizzeria à côté du centre médical, je reçois la réponse positive de l’assurance. Je vais donc faire ma prise de sang.

Quelques jours plus tard, la gynécologue me confirme ma grossesse. Elle me fait alors une première échographie (ce qui me surprend beaucoup) et me prend rendez-vous 2 semaines plus tard chez l’échographiste du centre pour enregistrer le cœur du fœtus. Sans cet enregistrement, nous ne pouvons pas prouver que la grossesse est viable, et nous n’obtiendrons pas l’autorisation de l’assurance pour poursuivre les tests.

Ces premiers rendez-vous m’ont donné le ton de la grossesse. Le suivi médical sera bon, mais chaque dépense sera comptée par l’assurance. On ne considère pas d’emblée que je porte la vie et on me demande de le prouver. Ma grossesse est une lourde dépense et on me le rappelle sans cesse. Le suivi médical sera bon, et le personnel est chaleureux comme souvent à Dubaï, mais il planera toujours au-dessus de moi ce côté financier extrêmement froid. Ce bébé n’est pas encore né qu’on me fait déjà comprendre que sa vie va coûter cher.

tarifs accouchements Dubaï
A Dubaï, tout le monde n’a pas d’assurance maladie alors certains hôpitaux proposent des “packages” et les tarifs sont clairement indiqués dès la salle d’attente.

Les échographies s’enchaînent

Dès mon deuxième rendez-vous, j’ai eu une échographie. Depuis, j’ai une échographie à chaque rendez-vous sans que ça ne pose problème à personne, alors qu’on doit attendre l’autorisation de l’assurance pour la moindre prise de sang !

Ce côté systématique de l’échographie me surprend ! Même si je sais que cela se fait parfois aussi en France.

Mais j’ai eu 2 échographies importantes, faites chez l’échographiste du centre médical et non chez par ma gynécologue (2 écho qui ont nécessité l’aval de l’assurance). La première, à 9sa pour enregistrer le cœur du fœtus. Et la deuxième à 12 sa, l’échographie liée au dépistage de la trisomie 21.

Le choix du médecin, de l’hôpital…

C’est un peu par hasard que j’ai trouvé ma gynécologue, mais le courant passe bien donc je n’ai pas de raison de changer. Si je décide de continuer mon suivit avec elle, c’est elle qui m’accouchera. Elle m’a même donné son numéro personnel afin de la contacter directement en cas de question ou d’urgence. Ici, le médecin suit ses patients de près.

Mais l’hôpital dans lequel elle pratique les accouchements est à l’autre bout de la ville (comme un très grand nombres d’hôpitaux à Dubaï, car il y a un quartier qui les regroupe, même s’il existe des hôpitaux éparpillés dans la ville). Cela me refroidit un peu, d’autant que nous avons 2 hôpitaux au bout de notre rue…

Et récemment, j’ai visité les urgences d’un hôpital plus proche de chez nous et dans lequel l’accueil était excellent. J’hésite donc entre suivre mon médecin, ou choisir selon l’hôpital…

suivi du premier trimestre de grossesse à Dubaï

Finalement le suivi du premier trimestre de grossesse à Dubaï est un peu le même qu’en France, sauf que…

Le fait que nous soyons couverts par des assurances privées changent beaucoup la manière d’aborder les soins.

Mis à part ce côté financier, le suivi du premier trimestre de grossesse à Dubaï est assez similaire à celui que j’avais vécu en France. Les tests sont les mêmes, sauf la toxoplasmose dont on ne parle absolument pas ici.

Il y a tout de même quelques différences. En France, on choisit son hôpital, mais on sait rarement qui va nous accoucher. Ici, je dois bien choisir mon gynécologue, car c’est lui qui m’accouchera. Cela signifie aussi que je dois suivre ce médecin dans l’hôpital dans lequel il pratique.

Enfin, la différence majeure, c’est qu’une grossesse ne dure pas autant de temps partout dans le monde ! Si si ! Je vous assure ! En France, on considère qu’une grossesse dure 41 semaines, et on peut parfois attendre jusqu’à 42 semaines avant un déclenchement. Ici (et dans de nombreux pays !!!) on considère qu’une grossesse dure 40 semaines. Et si parfois on attend plus d’une semaine pour le déclenchement, ma gynécologue m’assure qu’elle ne dépassera pas 41 semaines. Vous me direz : “La plupart des femmes accouchent avant le terme, alors ça n’a pas beaucoup d’importance !”… Eh bien pour moi qui ai toujours dépassé le terme (français), et qui en plus de cela, ai déjà eu une césarienne (donc déclenchement plus risqué), ça en a ! Affaire à suivre…

Je souhaite remercier Tiphaine, du blog Morue Family, une sage-femme hiralante, d’avoir rafraîchi ma mémoire sur le suivi de grossesse en France !

Les urgences de l’hôpital à Dubaï

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Les accidents font partie de la vie et peuvent arriver n’importe où et n’importe quand ! Jusque-là j’avais plutôt été épargnée puisque je n’ai jamais eu à fréquenter les urgences depuis que je suis maman. Mais voilà, hier mon Petit O’ a eu un accident dans un parc de Dubaï. Un accident plutôt banal, mais que j’ai eu envie de vous raconter, car le lieu, les gens, ont rendu cet accident bien plus supportable et parce qu’il marque notre première visite d’un hôpital à Dubaï.

Un accident au parc nous a assuré une petite visite des urgences d'un hôpital à Dubaï.
Ceci n’est pas la structure dans laquelle mon fils est tombé.

L’accident de Petit O’ dans un parc de Dubaï

Nous sommes en plein mois de janvier, le mois le plus doux à Dubaï (je vous rappelle qu’ici on souffre de la chaleur mais que le froid est un luxe !) alors avec une amie, nous décidons d’emmener nos enfants dans le parc qui se trouve près de chez elle.

Arrivés au parc, les enfants se précipitent sur les jeux et après 30 secondes nous entendons les hurlements de Petit O’. Il n’est pas du genre à pleurer pour rien, alors s’il hurle c’est qu’il a mal. Je ne suis pas plus inquiète que cela, mais je me presse d’aller vers lui. Il était grimpé dans une espèce de tunnel en cordage situé à près de 2m du sol, et était tombé à l’intérieur du cordage sur une barre de métal. J’ai du mal à le voir de loin, mais lorsque j’arrive assez près pour le distinguer, le stress monte.

Il a la moitié gauche du visage en sang, et surtout, il a l’œil plein de sang.

Je monte alors par le filet qui sert d’échelle, le prend dans les bras et malgré ses hurlements incessants et ses gesticulations, j’essaye de chercher la plaie. Elle est située au-dessus du sourcil, et les larmes lavant l’œil me permettent de voir que celui-ci n’est pas touché. Le stress redescend.

A Dubaï, l’assurance maladie, c’est le nerf de la guerre

Nous sommes les seuls au parc, mais à Dubaï, il y a toujours du personnel ! Un agent de l’entretien et un agent de sécurité accourent. L’agent d’entretien m’aide à descendre mon fils de la structure de jeux. Mon amie nettoie le visage plein de sang de mon fils et m’aide à le calmer.

L’agent de la sécurité me propose d’appeler une ambulance. La coupure de mon fils semble profonde, il faudra certainement des points.

Seulement voilà… Si en France, l’intervention des secours est prise en charge par la sécurité sociale, ici, nous avons une assurance privée. Je ne connais pas notre contrat par cœur, j’ignore totalement si un transport en ambulance sera couvert. Je regarde rapidement les tarifs des ambulances : 600 AED (125€) minimum. On peut se le permettre… mais est-ce que les autres soins seront couverts. Si en sortant de l’hôpital on nous tend une facture longue comme le bras, est-il vraiment nécessaire de rajouter des frais d’ambulance ?

Cela peut paraître bizarre d’avoir cette première pensée. Mais quand on dépend d’une assurance privée, c’est malheureusement la réalité à laquelle on est confronté. Si l’assurance ne couvre pas nos frais, la facture monte vite. Très vite.

Mon fils s’est plus ou moins calmé. Il est tout à fait cohérent, il peut marcher, il n’y a pas d’urgence vitale. Je décide de prendre un taxi.

Tout le personnel du parc pour nous aider !

Deux personnes responsables du parc arrivent. C’est un parc très récent et qui organise beaucoup d’événements depuis son ouverture. Alors ils veulent savoir où est arrivé l’accident et comment ça s’est passé. Après leur avoir brièvement montré, je leur dis que je vais prendre un taxi pour aller à l’hôpital.

L’une des responsables me propose de nous emmener en voiture. Je laisse donc ma fille à mon amie (merci encore !!!), prends mon fils dans les bras et me dirige vers le parking. Sur le chemin vers la voiture la responsable du parc offre une glace à mon fils. Et vous savez quoi ? Il semblerait que la glace au chocolat soit un calmant et anti douleur très puissant !

Nous arrivons au centre médical le plus proche, la responsable du parc me devance à l’entrée et elle explique rapidement la situation. Mon fils et moi sommes alors immédiatement conduits en salle de soins, sans même procéder à un enregistrement de nos papiers d’identité et de notre carte d’assurance.

Des cris et des hurlements…

Les infirmières nettoient la plaie. Pendant ce temps, Petit O’ hurle et se débat. Il me dit qu’il a mal et qu’il ne veut pas qu’on le touche. Les infirmières ont vraiment beaucoup de mal à le nettoyer et à lui poser un pansement. Mais dès que c’est fait et qu’on ne touche plus son visage, Petit O’ ne crie plus.

Les infirmières me préviennent que le médecin a beaucoup de patient et qu’il mettra sans doute du temps à venir. Petit O’ est allongé, il se repose et est très calme, donc tout va bien, nous pouvons attendre. Petit O’ s’endort.

Pendant que mon fils dort, une secrétaire vient me voir pour remplir son dossier. La première chose qu’elle me demande sont sa carte de résident et sa carte d’assurance. Les centres médicaux demandent systématiquement ces 2 cartes : ces centres sont majoritairement des centres privés, et comme tout le monde n’a pas d’assurance maladie à Dubaï et que toute les assurances ne se valent pas, les centres médicaux s’assurent qu’ils se feront payer.

Le médecin arrive finalement et regarde la plaie. Petit O’ se remet à hurler qu’il ne veut pas qu’on le touche, et il donne des coups dans tous les sens. Le médecin me dit alors qu’il va falloir des points, mais que mon fils est beaucoup trop agité : il va falloir l’endormir, mais pour cela je dois l’emmener à l’hôpital.

Aux urgences de l'hôpital à Dubaï

L’hôpital à Dubaï

Je récupère mes papiers et sors du centre médical. Il n’y a pas eu de soins, donc rien à payer.

Je prends un taxi direction un grand hôpital à Dubaï. Le chauffeur remarque que Petit O’ a un pansement sur le visage et commence à sympathiser avec lui. Le trajet se passe dans le calme.

En arrivant à l’hôpital, nous passons la procédure habituelle d’enregistrement de nos papiers d’identité et de notre carte d’assurance. Puis on nous prend en charge très rapidement. Il n’y a presque personne aux urgences.

Les lieux sont plutôt agréables (pour un hôpital). Dans les salles d’attentes, des écrans diffusent les informations, les sièges sont confortables, et des bouteilles d’eau sont mises à disposition. Il y a même une salle d’attente pour les enfants avec un décor coloré, des dessins animés et des jouets.

Petit O’ est installé dans une chambre joliment décorée : un ciel bleu, des nuages, des montagnes et quelques oiseaux. L’ambiance est apaisante. Le personnel est vraiment gentil. Ils se présentent tous en entrant dans la chambre et nous explique ce qui va se passer. Et pour chaque médicament injecté, on me demande mon consentement.

Petit O’ va être endormi et recousu. Une infirmière nous est dédiée : elle est présente pour assister le médecin et l’anesthésiste pendant toute la procédure, et reste dans la chambre pendant tout le temps d’observation post-op (soit une heure !). Le réveil est difficile pour mon Petit O’, je le vois dans ses yeux. Je lui demande si ça va, et il me fait non de la tête. Mon cœur de maman est en miettes. Après de longues minutes, il parvient enfin à articuler quelques mots : “Pourquoi tu as 4 yeux, 3 nez, 2 bouches ? Pourquoi tu tournes ?”. Mais petit à petit, il recouvre une vue normal, est moins étourdi et va mieux. Le lendemain matin, afin d’apaiser ses peurs, nous tournerons tout de même en dérisions cette image de maman difforme, par un dessin à la manière de Picasso.

Notre chambre à l'hôpital à Dubaï
Notre chambre à l’hôpital à Dubaï

La facture : la petite surprise en sortant !

Après 1 heure d’observation, Petit O’ va mieux et nous pouvons sortir de l’hôpital. C’est le passage obligé par la caisse et comme à chaque fois ce petit moment de stress : mon assurance prendra-t-elle tous les frais en charge ? Cette fois nous avons de la chance, notre assurance couvre les frais !

J’ai parlé avec quelques personnes depuis l’accident, et notamment une personne qui a eu l’occasion de prendre l’ambulance ici. L’ambulance n’avait pas accepté sa carte d’assurance, il lui a donc fallu avancer les frais. Une fois la facture réglée, elle a pu demander remboursement à son assurance… qui a refusé…

Pourquoi cet article ?

En conclusion de cet article sur notre visite à l’hôpital à Dubaï, j’aimerais préciser mes motivations. Je ne cherche pas à critiquer un modèle plus qu’un autre. Chaque modèle a ses avantages et ses inconvénients. Je souhaite juste montrer que les problématiques ne sont pas les mêmes partout. Si c’était la première fois que j’allais à l’hôpital à Dubaï, j’ai déjà fréquenté plusieurs centres médicaux et à chaque fois j’ai constaté que l’accueil était très attentionné et les soins globalement bons. En revanche, à chaque fois j’ai eu cette appréhension quant à la facture. J’en ai même déjà reçu d’assez salées (heureusement j’ai su avant les soins qu’ils n’allaient pas être couverts). Aux Émirats, les frais médicaux sont élevés, et cela reste une préoccupation pour beaucoup de gens.

L’Aquarium de Dubai Mall

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Lorsqu’on se promène dans Dubai Mall, il est impossible de rater l’aquarium et sa vitre gigantesque (la 2ème plus grande au monde, elle supporte jusqu’à 10 millions de litres d’eau) ! J’emmène régulièrement mes enfants l’admirer de l’extérieur où l’on peut déjà voir les raies, les requins et les plongeurs qui se risquent auprès d’eux. Mais pour une fois, nous avons décidé d’entrer dans le tunnel de l’aquarium de Dubai Mall et de visiter son zoo sous-marin ! Je vous emmène avec nous !

Aquarium de Dubai Mall

La visite de l’Aquarium de Dubai Mall

Une fois les guichets d’entrée passés, nous avons longé la grande vitre de l’aquarium. Cette grande vitre qu’on voit habituellement derrière des barrières, nous avons enfin pu nous en approcher et la toucher ! Mes enfants ont pris un grand plaisir à observer les animaux, et là où beaucoup passent sans s’arrêter, nous avons profité du spectacle pendant de longues minutes ! Colombe (6 ans) semble même s’être fait un copain puisque ce mérou ne la quittait plus des yeux !

Aquarium de Dubai Mall
mérou

Puis, en contournant la vitre, nous sommes arrivés à l’entrée du tunnel sous-marin où nous nous retrouvons à marcher sous l’eau, survolés par les requins et avec des poissons exotiques comme compagnons de route.

Aquarium de Dubai Mall
Requins
Aquarium de Dubai Mall

L’ambiance est complètement hors du temps.Nous étions émerveillés ! Et là encore nous avons passé un long moment à admirer les fonds marins comme si nous marchions auprès des poissons. Mais l’attraction qui a le plus impressionné mes enfants est sans nul doute ces deux plongeurs qui nettoyaient l’aquarium !

Aquarium de Dubai Mall
Dans le tunnel

Une fois le tunnel traversé, nous sortons de l’espace de visite pour nous retrouver dans le centre commercial. Nous montons au 2ème étage visiter le zoo sous-marin (underwater zoo).

Le zoo sous-marin de l’aquarium de Dubai Mall

Au 2ème étage du centre commercial, au-dessus du tunnel, nous entrons dans le zoo sous-marin (underwater zoo). Cette grande pièce aménagée comme une jungle comporte de nombreux bassins et des serres, ainsi que des oiseaux en (semi) liberté. Les chouettes ont un espace de vol limité par des filets (et heureusement vu que l’une d’entre elles a réussi à attraper la robe de ma fille qui a eu une belle frayeur !). Les perroquets, eux, sont libres de leurs mouvements et il est bien spécifié qu’on ne leur a pas coupé les plumes.

Aquarium de Dubai Mall
Aquarium de Dubai Mall

Sur l’un des côtés du zoo sous-marin se trouve un sol transparent. De là on peut observer les bassins de soin et cages dans lesquelles les plus courageux plongent avec les requins. Là encore, cette partie du spectacle a fasciné mes enfants !

Aquarium de Dubai Mall

La visite de l’espace des animaux nocturnes nous a permis d’observer les caméléons de très près.

Nous sommes ensuite retourné dans l’espace de visite des aquariums pour observer des espèces toutes plus colorées les unes que les autres. Et nous avons fini la visite par un petit coucou aux manchots (qui sautaient dans l’eau et faisaient la course beaucoup trop vite pour que j’ai une photo correcte !).

Aquarium de Dubai Mall
Aquarium de Dubai Mall
grenouilles

Détails pratiques et avis

L’aquarium de Dubai Mall a beaucoup plu à mes enfants. Ça n’est pas l’aquarium le plus chouette que j’ai visité mais le passage dans le tunnel sous-marin reste très impressionnant !

L’aquarium propose différentes activités. Vous pouvez faire la visite simple comme nous l’avons fait, ou ajouter la visite des locaux de soin des animaux. Les plus valeureux d’entre-vous choisirons peut-être de plonger dans le grand aquarium pour rencontrer les requins !

Les prix dépendent beaucoup de ce que vous choisissez et il y a des promotions constamment. Les sites de réservation de billets en ligne, vous proposeront des offres pour un très bon prix. Et vous pouvez également aller voir les offres directement sur le site de l’aquarium de Dubai Mall.

Accessible en métro ou en voiture (garez-vous dans le parking du centre commercial et n’oubliez pas l’astuce pour ne perdre ni sa voiture, ni ses enfants !).

Aquarium de Dubai Mall

La ville fantôme d’Al Madam

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Le désert est bien mystérieux, et si l’on ose s’y aventurer, on peut y faire des découvertes incroyables ! C’est le cas de la ville fantôme d’Al Madam, abandonnée et en partie ensevelie, ce village offre une ambiance très particulière et le spectacle fascinant de la nature qui reprend ses droits.

La ville fantôme d'Al Madam
Al Madam Ghost town
Al Madam Ghost town

Pourquoi Al Madam a été abandonnée ?

La ville d’Al Madam est située dans l’émirat de Sharjah, à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Dubaï, près de la frontière avec le Sultanat d’Oman. La ville existe toujours bel et bien, mais à sa limite se trouve le hameau enseveli communément appelé “Al Madam Ghost Town” (ville fantôme d’Al Madam).

L’histoire de ce hameau, et pourquoi il a été abandonné, n’est pas très claire. La ville aurait connu une expansion dans les années 70 ou 80 grâce au trafic généré par les échanges avec le Sultanat d’Oman. Mais ce trafic ayant connu une baisse, ces habitations auraient été abandonnées.

Al Madam Ghost town

Une autre version prétend que les personnes vivant là auraient été chassées par des Djinns, les génies du désert qui seraient d’ailleurs toujours présents sur le site. Ainsi, certains parlent d’une ambiance glaciale sur le site et d’apparitions étranges. Qu’on y croie ou non, cette version apporte un côté mystérieux et attirant.

Al Madam Ghost town

Visiter le village fantôme d’Al Madam

Al Madam Ghost Town est assez facile à trouver puisqu’un chemin y mène directement depuis la route principale. Mais comme le chemin est en partie enseveli, et si vous voulez garer votre voiture dans le village (et éviter une longue marche), il faut rouler en 4×4. Mais je vous rassure, le chemin est facile à emprunter, pas besoin d’être un pro de la conduite sur les dunes.

Al Madam Ghost town

Le village (ou plutôt hameau vu sa taille !) est composé de quelques maisons alignées le long d’une grande rue, et d’une mosquée au bout. Les portes et fenêtres des bâtiments ont complètement disparu, laissant un accès libre à la visite. On peut ainsi entrer dans les maisons, accéder à leurs “jardins”, mais le sable a tellement envahi le lieu, qu’il faut parfois grimper pour accéder à l’intérieur des bâtiments.

Al Madam Ghost town

On se retrouve à toucher le plafond à l’intérieur des maisons ou à passer d’une maison à l’autre en grimpant sur une dune formée par-dessus le mur de séparation des deux habitations. Cela fait de la visite une véritable aventure pour les enfants et les parents !

Al Madam Ghost town
Al Madam Ghost town
Al Madam Ghost town

Le lieu est impressionnant, magique et très excitant. Mais lors de la visite, aucun de nous n’a senti de présence maligne ou d’ondes négatives. Alors, que les raisons de l’abandon de Al Madam Ghost Town soient économiques ou surnaturelles, elles n’ont pas empêché à notre visite d’avoir un petit goût d’aventure !

Infos pratiques

Al Madam Ghost Town se trouve sur la route E44. Pour y aller, utilisez Waze plutôt que Google Maps.

La visite est gratuite, libre et peut se faire de jour comme de nuit (prévoyez tout de même les lampes-torches !)

N’oubliez pas de prendre de l’eau car vous n’en trouverez pas sur place ! Et bien évidemment, veillez à reprendre tous vos déchets avec vous… le ramassage des ordures ne passe pas par là et par endroits malheureusement ça se voit !

Al Madam Ghost town
Al Madam Ghost town
Al Madam Ghost town
Al Madam Ghost town


Al Ain Zoo

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Pendant les vacances de Noël, nous sommes partis passer quelques jours à Al Ain, une “petite ville” de l’émirat d’Abu Dhabi à la frontière avec le Sultanat d’Oman. Nous y avons visité la magnifique oasis classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, et le zoo, célèbre dans tout le pays.

Le Zoo d’Al Ain et ses animaux

Le zoo d’Al Ain est assez grand et il faut prévoir une bonne journée pour avoir le temps de le visiter entièrement tranquillement.

Il y a 4000 animaux de 200 espèces différentes. Je sais que les zoo et l’enfermement des animaux est beaucoup critiqué, mais le zoo de Al Ain participe à des programmes de protection d’animaux et a notamment permis de réintroduire l’oryx dans le désert des Émirats Arabes Unis, alors qu’il en avait disparu.

La plupart des espèces sont adaptées à un climat chaud comme celui des Émirats Arabes Unis. On peut voir une galerie de fauves, des girafes que l’on peut nourrir, des hippopotames, des crocodiles…

Enfin, la volière présente des animaux de différentes parties du monde, mais qui semblent tous supporter de fortes températures.

C’est pourtant dans la volière que j’ai eu la seule “mauvaise” surprise du zoo. La dernière pièce est un espace de “vie” pour des manchots. Les pauvres n’ont pas accès à la lumière du jour et l’environnement dans lequel ils vivent n’est qu’un décor peint.

Les jardins du zoo d’Al Ain

La raison pour laquelle je pense qu’il faut une petite journée pour faire le zoo d’Al Ain tranquillement, est que ces jardins sont vraiment bien aménagés.

D’un côté, les jardins présentent de nombreuses espèces végétales typiques des climats des Émirats Arabes Unis (oui, “des climats” puisqu’une partie est désertique, l’autre montagneuse,les sols ne sont pas les mêmes et les températures non plus !).

A chaque fois, les plantes sont accompagnées de panneaux explicatifs ou de jeux sur le lieu d’origine des plantes mais aussi sur leurs bienfaits quand il s’agit de plantes comestibles ou utilisées en pharmacopée.

Une oasis à petite échelle a été reconstituée dans le zoo, évoquant la magnifique oasis d’Al Aïn. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de la visiter, cela peut être un bon aperçu, intéressant d’un point de vu pédagogique.

Dans cet espace sont surtout présenteés des palmiers et différentes espèces de dattes, le fruit le plus important dans le pays.

“Pour nous le dattier est et a toujours été l’arbre de vie”

De l’autre côté du zoo on trouve plusieurs espaces de jeux gratuits ou payants (châteaux gonflables) pour les enfants. Il y a beaucoup de parcs pour les enfants aux Émirats Arabes Unis. Même si l’on pourrait croire que dans un lieu où l’on marche autant que dans un zoo, les enfants n’ont pas forcément besoin de se défouler, en réalité, quelques minutes de jeu libre leur fait beaucoup de bien !

Sheikh Zayed Desert Learning Centre

Au cœur du zoo se trouve le “Sheikh Zayed Desert Learning Centre”, un centre de présentation de la vie dans le désert, qui tient son nom du fondateur du pays.

Sheikh Zayed Desert Learning Centre

Le bâtiment est magnifique. De l’extérieur, il présente des courbes assez jolies, mais de l’intérieur il est vraiment incroyable et donne parfois l’impression d’escalader les dunes du désert !

L’exposition est présentée sur plusieurs niveaux associés à un thème : la formation du lieu, la vie animale, la vie traditionnelle aux Émirats et enfin les défis écologiques à surmonter.

La vie dans le désert

Chaque espace met en scène le savoir avec des animaux empaillés, des présentations de roches, des vidéos, des jeux interactifs. L’espace est vraiment propice à l’apprentissage, et on pourrait y passer des heures (adulte ou enfant !) tant il y a à découvrir !

apprendre le mouvement des plaques techtoniques
Pour un avenir écoresponsable

Questions pratique et notre avis

J’ai vraiment beaucoup aimé cette visite du zoo d’Al Aïn. J’ai trouvé que tout était présenté de manière claire et pédagogique. Les explications sont claires et les petits jeux sont aussi intéressants pour les adultes que pour les enfants.

Le Sheikh Zayed Desert Learning Centre vaut le déplacement à lui tout seul tant il est riche en informations et en découvertes ! Et j’ai particulièrement aimé la dernière partie sur les actions à mettre en place pour l’avenir. Cette partie de l’exposition est faite avec grande honnêteté et avoue que le pays (et ses habitants) pollue beaucoup. Mais on y voit aussi les mesures qui sont mises en place (et croyez-moi, il y en a beaucoup ! Je vous ferai sans doute quelques articles là-dessus) et les gestes qui peuvent aider à réduire notre pollution individuellement.

Enfin, même si le zoo est très fréquenté, à aucun moment je n’ai eu l’impression d’être oppressée par la foule : les allées sont grandes et on a tout l’espace pour circuler.

Les options pour prendre son repas sont tout de même un peu limité. Il n’y a qu’une seule cafétéria servant de vrais repas, le restes n’étant que des petites échoppes vendant des sandwichs. Mais on peut aussi apporter son propre repas et faire un pique-nique dans l’un des jardins.

Le prix est vraiment très abordable :

30aed pour les adultes (environ 8€) et 10aed pour les enfants (2,50€)
Il y a aussi la possibilité de faire un mini-safari (pour environs 25€ par personne).
Pour toutes informations complémentaires je vous recommande la visite du site internet du zoo.

Les abris-bus climatisés de Dubaï

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Je vous ai déjà parlé du métro de Dubaï : un métro magnifique et toujours propre. Mais je ne vous ai pas encore parlé du bus ! Et pourtant, il y a tout de même une particularité qu’il faut noter et qui est bien dubaïote : les abris-bus climatisés !

Les abris-bus climatisés de Dubaï

Chaque reportage télévisé (ou presque) sur Dubaï vous en parlera comme d’une des nombreuses extravagances que s’offre la ville : les abris-bus de Dubaï sont climatisés !

Abri-bus climatisé à Dubaï

Ces abris-bus n’ont rien d’exceptionnels à part qu’ils sont fermés et qu’il y fait frais. Vous y entrez par une porte automatique, il y a une rampe d’accès pour fauteuils roulants et des sièges pour s’asseoir à l’intérieur.

L’abri-bus climatisé est-il vraiment une extravagance ?

A Dubaï, il fait soit chaud, soit très chaud, soit une chaleur insupportable. Nous sommes actuellement au mois de janvier et nous venons de vivre sans doute les deux journées les plus froides de l’année : il a fait 18 et 19°. Dès le mois d’avril les températures atteindrons facilement 35° pour atteindre près de 50° en journée en août (et 40° la nuit) et ne redescendre à 35° que vers fin septembre (oui, quand on vit à Dubaï on trouve que 35° est une température douce et tout à fait supportable).

Abri-bus climatisé à Dubaï

Dans ces conditions, les abris-bus climatisés sont plus que nécessaires. Et quand on y pense, ils ne font vraiment pas partie du “luxe” de Dubaï, mais sont bien là pour le confort de la population. Vous imaginez-bien que les riches habitants de Dubaï ne prennent pas le bus. Ils ont des voitures, et même bien souvent des chauffeurs pour les conduire. Même les habitants aux revenus moyen peuvent s’offrir une voiture ou se payer un taxi (ils sont très nombreux et pas cher à Dubaï). Non, les gens qui prennent le bus sont généralement plutôt des travailleurs qui ont des petits salaires.

Abri-bus climatisé à Dubaï

Les bus ne passent généralement pas aussi fréquemment que le métro à Dubaï. Certaines lignes ne passent que 2 fois dans l’heure et certains arrêts sont situés sur le bord de grandes routes, sans possibilité de se mettre à l’ombre. Imaginez-vous attendre au bord d’une route très passante (avec les gaz d’échappement que cela implique), en plein soleil, par 48°. Cela m’est arrivé une fois, et j’avoue qu’après 3 ou 4 minutes, j’ai commencé à m’inquiéter et je me suis dit que si je restais là je risquais de faire un malaise

Alors finalement, ce qui dans nos médias européens est souvent présenté comme un luxe extravagant, est en fait plutôt une attention pour rendre moins pénible la vie de gens qui travaillent déjà suffisamment dur !


Retrouver son enfant dans le plus grand centre commercial du monde

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La semaine dernière je vous ai parlé d’une astuce pour retrouver votre voiture dans le plus grand centre commercial du monde, mais il n’y a pas que notre voiture que l’on risque de perdre dans un espace si grand ! Nos enfants aussi peuvent vite nous échapper, et chercher un petit de moins d’un mètre dans les 800 000 m² de Dubai Mall revient à chercher une aiguille dans une botte de foin ! Mais heureusement, le centre commercial a une solution !

A chaque entrée du centre commercial se trouve une borne qui délivre des bracelets d’identification. Leur utilisation est simple : vous rentrez le prénom de l’enfant, le prénom de l’adulte responsable, et son numéro de téléphone.

Bracelet d'identification dubai mall

Un bracelet autocollant sort alors avec toutes ces informations inscrites, ainsi qu’un QR code.

Bracelet d'identification dubai mall

 

L’idée est plutôt simple, mais je la trouve sympa. S’il est vrai que lorsque je voyage mes enfants portent toujours une étiquette avec ces informations sur eux. Mais comme nous vivons à Dubaï, je ne leur mets plus d’étiquettes lorsqu’on s’y promène. Et pourtant je sais que si mon Petit O’ se perd, pris dans la panique il ne fera que hurler et ne sera pas capable de dire son propre prénom.

 

Et vous, vous faites porter des bracelets d’identification à vos enfants ? Que pensez-vous de cette initiative de Dubai Mall ?

Retrouver sa voiture sur le parking d’un centre commercial à Dubaï

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C’est bien connu, Dubaï aime le gigantisme ! Ses centres commerciaux sont si grands qu’ils comptent des centaines de magasins (plus d’un millier pour Dubai Mall, le plus grand centre commercial du monde), et Mall of the Emirates abrite même une piste de ski !

Votre première préoccupation en entrant dans un centre commercial si grand sera sans doute de trouver un plan afin de ne pas vous perdre (après un an et demi à Dubai, je me perds encore dans Dubai Mall !). Mais vous avez aussi intérêt à bien vous souvenir de la place de parking sur laquelle vous avez garé votre voiture ! En effet, Dubai Mall comporte plus de 9000 places de parking (et bientôt 5000 de plus !) et Mall of the Emirates en compte 7200 ! Alors si vous ne vous rappelez pas où vous avez garé votre voiture, vous risquez fort de vous retrouver à airer pendant des heures dans la fournaise d’un parking dubaïote ! Je ne parle pas d’expérience ici, mais certains se reconnaîtront ! Car oui, l’été la température peut atteindre 50° (et baisse rarement sous les 20° l’hiver) et ajoutez à cela la chaleur des moteurs de voitures, vous obtenez une chaleur digne de l’enfer !

 

Park assist system mall of the Emirates
“Vous ne savez pas où est votre voiture ?”

Mais heureusement, Dubaï pense à tout !

Mall of the Emirates et Dubai Mall sont tous deux équipés du système “Park assist” pour vous aider à retrouver votre voiture.

 

Park assist sytem mall of the emirates
“Trouvez votre voiture, voyez exactement où vous l’avez garée”

Des écrans tactiles sont présents aux entrées des parkings. Il vous suffit d’entrer votre numéro de plaque d’immatriculation et en quelques secondes, l’ordinateur vous montrera votre voiture ! Vous aurez aussi la possibilité de la localiser sur un plan ET de localiser votre propre position pour déterminer votre itinéraire !

 

Entrer votre plaque d'immatriculation pour retrouver votre voiture

En quelques seconde le système vous montre votre voiture

Retrouver votre voiture sur le parking du mall

Je trouve ce système vraiment pratique. Même si j’ai pour habitude de prendre en photo le numéro de la place de parking lorsque nous arrivons au centre commercial, le “park assist” permet de tracer l’itinéraire à prendre, et surtout d’indiquer la porte la plus proche de la voiture ! Car quand il fait chaud, vous allez tout faire pour limiter vos déplacement en extérieur !

Alors n’oubliez pas votre numéro de plaque d’immatriculation ou notez-la quelque part, cela pourrait vous éviter des heures de marche la prochaine fois que vous oublierez où vous êtes garé !

Le Ramadan à Dubaï

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Je viens de vivre mon premier mois de Ramadan ici, et Dubaï étant en pays musulman, la vie quotidienne est grandement changée pendant ce mois. Je me suis donc dit que j’allais partager avec vous, ce qui change à Dubaï pendant ce mois si particulier.

Ce qu’il faut faire ou non pendant le mois de Ramadan

Le mois de Ramadan, est le mois béni pour les musulmans, qui à cette occasion jeûnent du lever des premières lueurs de l’aube (merci Extraodinaire Maman Pivert pour la précision !) au coucher du soleil. C’est aussi pour eux un mois de partage et de gratitude, et pour que tout se passe dans les meilleures conditions, une règle à respecter : ne pas manger ni boire en public. La règle est claire et tout contrevenant risque une amende ! D’ailleurs si vous achetez de la nourriture à emporter, il se peut qu’on vous l’emballe dans un sachet fermé par un autocollant rappelant la règle (mais cette pratique n’est pas généralisée).

 

Recommandations pendant le Ramadan à Dubaï

Les enfants, personnes âgées, malades ou femmes enceintes sont soumis à plus de souplesse. Même s’il est préférable que ces catégories de personnes mangent uniquement dans les lieux dédiés, elles peuvent boire en public, et éventuellement manger (assez discrètement tout de même) Une personne âgée pourra manger un morceau de fruit pour lutter contre l’hypoglycémie par exemple. Bref, il est interdit de boire ou manger en public, mais les gens font preuve de bon sens.

 

Et on fait comment pour manger la journée pendant le Ramadan à Dubaï ?

Je vous rassure, on trouve tout de même de quoi manger à Dubaï pendant le Ramadan. Pour les non-musulmans, certains restaurants restent ouverts et proposent leurs plats à emporter. D’autres permettent de manger sur place : ils cachent leur devanture par des paravents, des rideaux ou recouvrent leurs fenêtres d’autocollants qui obstruent la vue. Et le fait de proposer la restauration sur place est une vraie publicité pendant ce mois où l’offre est restreinte !

Café proposant de la restauration à emporter.

 

Restaurant caché pour des paravents la journée

 

Restaurant ouvert toute la journée et à l'abri de la vue

Dans la plupart des centres commerciaux, le food court (lieu regroupant de nombreux comptoirs de restaurants fast food et des tables pour s’installer) sont ouverts mais leur entrée est cachée par des paravents. Cela permet de manger normalement lorsqu’on passe la journée au centre commercial. Et comme les tables sont mises en commun et n’appartiennent à aucun restaurant particulièrement, on peut aussi apporter son propre repas fait à la maison !

 

Le mois de Ramadan est une période de partage à Dubaï

On parle beaucoup de la restriction de nourriture pendant le Ramadan, mais les moments où l’on mange prennent beaucoup d’importance. Ainsi, la plupart des restaurants organisent des buffets à volonté pour l’Iftar (repas du soir qui rompt le jeûne vers 19h) et pour le Suhour (dernier repas de la nuit avant le lever du soleil vers 3h du matin). C’est l’occasion de se réunir entre amis musulmans ou non (et en famille) pour partager un bon repas. Pour être honnête avec vous, j’avoue tout, j’ai testé quelques Iftar, mais je n’ai jamais eu le courage de me lever pour le Suhour !

Certaines associations de quartier et certaines mosquées organisent aussi des repas d’Iftar : chacun, musulman ou non, vient avec un plat et partage son repas avec les autres.

Pour les personnes qui ne veulent pas sortir ni cuisiner pour l’Iftar, on trouve des “Iftar Box” dans les supermarchés. Elles sont composées d’un repas complet avec dessert, ainsi que des dattes pour rompre le jeûne. Et leur prix est très raisonnable : moins de 5 € pour celles de la photo ci-dessous.

Mais il y a a Dubaï de nombreux travailleurs pauvres, et afin que tous les musulmans puissent rompre le jeûne comme il se doit, des frigos sont installés directement dans les rues de Dubaï. On les trouve à des points clés : près des mosquées ou aux abords des chantiers de constructions. N’importe qui, musulman ou non, y apporte de la nourriture, et c’est à ces frigos qu’on voit que la générosité n’est pas une question de culture ou de religion : elle est universelle. Les élèves des écoles et des crèches vont les remplir à tour de rôle, et lorsqu’un frigo semble vide, il suffit que quelqu’un le signal sur les réseaux sociaux et des âmes charitables le remplissent de nouveau.

De même les collectes de dons fleurissent : les points de dons des associations se multiplient dans les centres commerciaux. On peut y faire des dons d’argent, de vêtements ou de jouets.

Le mois de Ramadan est une période festive à Dubaï

Bien entendu, le mois du Ramadan est festif à Dubaï qui se pare de jolies décorations. Les centres commerciaux s’illuminent de lunes et d’étoiles brillantes.

Décoration de Mall of The Emirates pour le Ramadan.

Les enseignes affichent de jolis posters souhaitant un joyeux Ramadan (Ramadan Kareem). Certaines étaient très classiques, mais j’en ai repéré quelques unes qui m’ont fait sourire !

 

Ramadan Kareem par Hello Kitty

Ramadan Kareem par Lego

Une tempête de sable à Dubaï – À Dada à dos de chameau !

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Je vous ai déjà parlé de la poussière envahissante à Dubaï, mais je n’ai jamais parlé des tempêtes de sables ! Parce que si nous avons tant de poussière dans nos appartement et nos balcons, c’est qu’elle vient bien de quelque part. Et lorsque le vent souffle vraiment, il emporte avec lui le désert entier pour le déverser dans la ville !

Une tempête de sable à Dubaï

Une tempête de sable se reconnaît par un brouillard tellement épais qu’on ne distingue pas les grattes ciels à 500 m !

Dubaï sous la tempête de sable

 

Le sol (et les murs, les balcons, les voitures, et tout ce qui se trouve dehors) est recouvert de sable. S’il s’agit généralement d’une fine couche de poussière qui est sans cesse balayée par le vent. Mais par endroit, on trouve des amoncellements de sable. Et bien évidemment, on déplace ce sable avec nous dans tous les lieux dans lesquels nous rentrons. Pour tout dire, même les couloirs du métro de Dubaï, habituellement d’une propreté irréprochable, se retrouve recouvert d’une fine couche de poussière.

Et on fait quoi pendant une tempête de sable ?

L’idéal est de rester chez soi. Mais voilà, quand le brouillard dure plusieurs jours, on ne peut pas s’arrêter de vivre !

Avec les enfants, je limite les déplacements à l’essentiel, et j’annule toute activité qui nécessite d’être dehors. Et pour l’habillement, nous nous adaptons aux allures de film post-apocalyptique qui règnent dehors, en arborant masques antiparticules et lunettes de soleil.

sortir pendant une tempête de sable

Malgré les protections, de fines particules de sable parviennent à nous atteindre. On a l’impression d’en avoir partout : dans le nez, les oreilles, la gorge, les yeux… On finit par avoir le cuir chevelu gratte et la peau qui tiraille. Bref, sortir par vent de sable est une vraie joie !