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Mon premier trimestre de grossesse à Dubaï

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Pour une troisième grossesse, on connaît le suivi médical et on a déjà quelques habitudes. Mais si vous me connaissez, je préfère largement l’aventure aux habitudes, alors ce bébé, je l’ai fait à l’étranger ! Voici donc mon suivi médical pour ce premier trimestre de grossesse à Dubaï.

Mon premier trimestre de grossesse à Dubaï

Je suis enceinte : mais j’en parle à qui ?

En apprenant mes 2 premières grossesses (en France), j’étais allée voir mon médecin traitant ou ma sage-femme. Mais à Dubaï, je ne connais pas de sage-femme ni même de gynéco, et le seul médecin généraliste que j’avais consulté m’avait paru complètement nul (“Pendant une grossesse, Madame, on ne doit prendre absolument aucun médicament ! Pas même du paracétamol !”). Bref, j’étais un peu perdue…

Finalement, j’ai décidé d’aller voir un nouveau généraliste dans mon quartier. Je me suis dit qu’il m’aiguillerait. Immédiatement, il me propose de prendre rendez-vous avec la gynécologue du centre. A peine avais-je accepté qu’il me répond :

“C’est fait, vous avez rendez-vous dans 10 minutes.

Imaginez ma tête de française habituée à prendre mes rendez-vous médicaux un an à l’avance !

Quelques questions inhabituelles

En sortant de chez le généraliste, je vais donc directement rencontrer la gynécologue. Lorsque je lui dis que je venais pour un début de grossesse, elle commence à me poser toutes sortes de questions auxquelles je m’attendais plus ou moins :

  • Date des dernières règles
  • Date et mode d’accouchement pour mes 2 premiers
  • Date de mon mariage

Effectivement, aux Émirats Arabes Unis un homme et une femme n’ont pas le droit de vivre ensemble s’ils ne sont pas mariés (D’ailleurs Papa A Dada ! et moi nous sommes mariés pour venir vivre ici). Avoir un enfant hors mariage est tout aussi illégal : c’est passible d’amende, d’expulsion du pays et même de prison ! La loi est très stricte là-dessus, et la première chose à mettre dans son sac de maternité, c’est son acte de mariage !

Forcément, lorsque j’annonce à la gynécologue une date de mariage postérieure à celle de la naissance de mes 2 enfants, je vois à son visage que cela l’intrigue.

suivi du premier trimestre de grossesse à Dubaï

L’assurance médicale doit donner son approbation

Enfin, la gynécologue regarde mon dossier et me dit : “Très bien, vous avez une assurance médicale, ça facilitera les choses !”.

Je m’attends à ce qu’elle me prescrive un test sanguin pour confirmer la grossesse, complété d’une batterie de tests pour savoir si tout va bien comme on m’aurait fait en France. Elle ne me prescrit que le test de grossesse et me dit :

“J’envoie la demande à votre assurance. Leur réponse peut prendre entre 10 minutes et plusieurs heures, alors essayer de rester dans les parages pour revenir faire le test dans notre labo dès qu’on a leur approbation.”

L’assurance nous facilitera les choses en couvrant les frais, mais elle ne nous fera pas gagner notre temps !

Après une heure d’attente avec mes deux enfants dans la pizzeria à côté du centre médical, je reçois la réponse positive de l’assurance. Je vais donc faire ma prise de sang.

Quelques jours plus tard, la gynécologue me confirme ma grossesse. Elle me fait alors une première échographie (ce qui me surprend beaucoup) et me prend rendez-vous 2 semaines plus tard chez l’échographiste du centre pour enregistrer le cœur du fœtus. Sans cet enregistrement, nous ne pouvons pas prouver que la grossesse est viable, et nous n’obtiendrons pas l’autorisation de l’assurance pour poursuivre les tests.

Ces premiers rendez-vous m’ont donné le ton de la grossesse. Le suivi médical sera bon, mais chaque dépense sera comptée par l’assurance. On ne considère pas d’emblée que je porte la vie et on me demande de le prouver. Ma grossesse est une lourde dépense et on me le rappelle sans cesse. Le suivi médical sera bon, et le personnel est chaleureux comme souvent à Dubaï, mais il planera toujours au-dessus de moi ce côté financier extrêmement froid. Ce bébé n’est pas encore né qu’on me fait déjà comprendre que sa vie va coûter cher.

tarifs accouchements Dubaï
A Dubaï, tout le monde n’a pas d’assurance maladie alors certains hôpitaux proposent des “packages” et les tarifs sont clairement indiqués dès la salle d’attente.

Les échographies s’enchaînent

Dès mon deuxième rendez-vous, j’ai eu une échographie. Depuis, j’ai une échographie à chaque rendez-vous sans que ça ne pose problème à personne, alors qu’on doit attendre l’autorisation de l’assurance pour la moindre prise de sang !

Ce côté systématique de l’échographie me surprend ! Même si je sais que cela se fait parfois aussi en France.

Mais j’ai eu 2 échographies importantes, faites chez l’échographiste du centre médical et non chez par ma gynécologue (2 écho qui ont nécessité l’aval de l’assurance). La première, à 9sa pour enregistrer le cœur du fœtus. Et la deuxième à 12 sa, l’échographie liée au dépistage de la trisomie 21.

Le choix du médecin, de l’hôpital…

C’est un peu par hasard que j’ai trouvé ma gynécologue, mais le courant passe bien donc je n’ai pas de raison de changer. Si je décide de continuer mon suivit avec elle, c’est elle qui m’accouchera. Elle m’a même donné son numéro personnel afin de la contacter directement en cas de question ou d’urgence. Ici, le médecin suit ses patients de près.

Mais l’hôpital dans lequel elle pratique les accouchements est à l’autre bout de la ville (comme un très grand nombres d’hôpitaux à Dubaï, car il y a un quartier qui les regroupe, même s’il existe des hôpitaux éparpillés dans la ville). Cela me refroidit un peu, d’autant que nous avons 2 hôpitaux au bout de notre rue…

Et récemment, j’ai visité les urgences d’un hôpital plus proche de chez nous et dans lequel l’accueil était excellent. J’hésite donc entre suivre mon médecin, ou choisir selon l’hôpital…

suivi du premier trimestre de grossesse à Dubaï

Finalement le suivi du premier trimestre de grossesse à Dubaï est un peu le même qu’en France, sauf que…

Le fait que nous soyons couverts par des assurances privées changent beaucoup la manière d’aborder les soins.

Mis à part ce côté financier, le suivi du premier trimestre de grossesse à Dubaï est assez similaire à celui que j’avais vécu en France. Les tests sont les mêmes, sauf la toxoplasmose dont on ne parle absolument pas ici.

Il y a tout de même quelques différences. En France, on choisit son hôpital, mais on sait rarement qui va nous accoucher. Ici, je dois bien choisir mon gynécologue, car c’est lui qui m’accouchera. Cela signifie aussi que je dois suivre ce médecin dans l’hôpital dans lequel il pratique.

Enfin, la différence majeure, c’est qu’une grossesse ne dure pas autant de temps partout dans le monde ! Si si ! Je vous assure ! En France, on considère qu’une grossesse dure 41 semaines, et on peut parfois attendre jusqu’à 42 semaines avant un déclenchement. Ici (et dans de nombreux pays !!!) on considère qu’une grossesse dure 40 semaines. Et si parfois on attend plus d’une semaine pour le déclenchement, ma gynécologue m’assure qu’elle ne dépassera pas 41 semaines. Vous me direz : “La plupart des femmes accouchent avant le terme, alors ça n’a pas beaucoup d’importance !”… Eh bien pour moi qui ai toujours dépassé le terme (français), et qui en plus de cela, ai déjà eu une césarienne (donc déclenchement plus risqué), ça en a ! Affaire à suivre…

Je souhaite remercier Tiphaine, du blog Morue Family, une sage-femme hiralante, d’avoir rafraîchi ma mémoire sur le suivi de grossesse en France !

Les urgences de l’hôpital à Dubaï

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Les accidents font partie de la vie et peuvent arriver n’importe où et n’importe quand ! Jusque-là j’avais plutôt été épargnée puisque je n’ai jamais eu à fréquenter les urgences depuis que je suis maman. Mais voilà, hier mon Petit O’ a eu un accident dans un parc de Dubaï. Un accident plutôt banal, mais que j’ai eu envie de vous raconter, car le lieu, les gens, ont rendu cet accident bien plus supportable et parce qu’il marque notre première visite d’un hôpital à Dubaï.

Un accident au parc nous a assuré une petite visite des urgences d'un hôpital à Dubaï.
Ceci n’est pas la structure dans laquelle mon fils est tombé.

L’accident de Petit O’ dans un parc de Dubaï

Nous sommes en plein mois de janvier, le mois le plus doux à Dubaï (je vous rappelle qu’ici on souffre de la chaleur mais que le froid est un luxe !) alors avec une amie, nous décidons d’emmener nos enfants dans le parc qui se trouve près de chez elle.

Arrivés au parc, les enfants se précipitent sur les jeux et après 30 secondes nous entendons les hurlements de Petit O’. Il n’est pas du genre à pleurer pour rien, alors s’il hurle c’est qu’il a mal. Je ne suis pas plus inquiète que cela, mais je me presse d’aller vers lui. Il était grimpé dans une espèce de tunnel en cordage situé à près de 2m du sol, et était tombé à l’intérieur du cordage sur une barre de métal. J’ai du mal à le voir de loin, mais lorsque j’arrive assez près pour le distinguer, le stress monte.

Il a la moitié gauche du visage en sang, et surtout, il a l’œil plein de sang.

Je monte alors par le filet qui sert d’échelle, le prend dans les bras et malgré ses hurlements incessants et ses gesticulations, j’essaye de chercher la plaie. Elle est située au-dessus du sourcil, et les larmes lavant l’œil me permettent de voir que celui-ci n’est pas touché. Le stress redescend.

A Dubaï, l’assurance maladie, c’est le nerf de la guerre

Nous sommes les seuls au parc, mais à Dubaï, il y a toujours du personnel ! Un agent de l’entretien et un agent de sécurité accourent. L’agent d’entretien m’aide à descendre mon fils de la structure de jeux. Mon amie nettoie le visage plein de sang de mon fils et m’aide à le calmer.

L’agent de la sécurité me propose d’appeler une ambulance. La coupure de mon fils semble profonde, il faudra certainement des points.

Seulement voilà… Si en France, l’intervention des secours est prise en charge par la sécurité sociale, ici, nous avons une assurance privée. Je ne connais pas notre contrat par cœur, j’ignore totalement si un transport en ambulance sera couvert. Je regarde rapidement les tarifs des ambulances : 600 AED (125€) minimum. On peut se le permettre… mais est-ce que les autres soins seront couverts. Si en sortant de l’hôpital on nous tend une facture longue comme le bras, est-il vraiment nécessaire de rajouter des frais d’ambulance ?

Cela peut paraître bizarre d’avoir cette première pensée. Mais quand on dépend d’une assurance privée, c’est malheureusement la réalité à laquelle on est confronté. Si l’assurance ne couvre pas nos frais, la facture monte vite. Très vite.

Mon fils s’est plus ou moins calmé. Il est tout à fait cohérent, il peut marcher, il n’y a pas d’urgence vitale. Je décide de prendre un taxi.

Tout le personnel du parc pour nous aider !

Deux personnes responsables du parc arrivent. C’est un parc très récent et qui organise beaucoup d’événements depuis son ouverture. Alors ils veulent savoir où est arrivé l’accident et comment ça s’est passé. Après leur avoir brièvement montré, je leur dis que je vais prendre un taxi pour aller à l’hôpital.

L’une des responsables me propose de nous emmener en voiture. Je laisse donc ma fille à mon amie (merci encore !!!), prends mon fils dans les bras et me dirige vers le parking. Sur le chemin vers la voiture la responsable du parc offre une glace à mon fils. Et vous savez quoi ? Il semblerait que la glace au chocolat soit un calmant et anti douleur très puissant !

Nous arrivons au centre médical le plus proche, la responsable du parc me devance à l’entrée et elle explique rapidement la situation. Mon fils et moi sommes alors immédiatement conduits en salle de soins, sans même procéder à un enregistrement de nos papiers d’identité et de notre carte d’assurance.

Des cris et des hurlements…

Les infirmières nettoient la plaie. Pendant ce temps, Petit O’ hurle et se débat. Il me dit qu’il a mal et qu’il ne veut pas qu’on le touche. Les infirmières ont vraiment beaucoup de mal à le nettoyer et à lui poser un pansement. Mais dès que c’est fait et qu’on ne touche plus son visage, Petit O’ ne crie plus.

Les infirmières me préviennent que le médecin a beaucoup de patient et qu’il mettra sans doute du temps à venir. Petit O’ est allongé, il se repose et est très calme, donc tout va bien, nous pouvons attendre. Petit O’ s’endort.

Pendant que mon fils dort, une secrétaire vient me voir pour remplir son dossier. La première chose qu’elle me demande sont sa carte de résident et sa carte d’assurance. Les centres médicaux demandent systématiquement ces 2 cartes : ces centres sont majoritairement des centres privés, et comme tout le monde n’a pas d’assurance maladie à Dubaï et que toute les assurances ne se valent pas, les centres médicaux s’assurent qu’ils se feront payer.

Le médecin arrive finalement et regarde la plaie. Petit O’ se remet à hurler qu’il ne veut pas qu’on le touche, et il donne des coups dans tous les sens. Le médecin me dit alors qu’il va falloir des points, mais que mon fils est beaucoup trop agité : il va falloir l’endormir, mais pour cela je dois l’emmener à l’hôpital.

Aux urgences de l'hôpital à Dubaï

L’hôpital à Dubaï

Je récupère mes papiers et sors du centre médical. Il n’y a pas eu de soins, donc rien à payer.

Je prends un taxi direction un grand hôpital à Dubaï. Le chauffeur remarque que Petit O’ a un pansement sur le visage et commence à sympathiser avec lui. Le trajet se passe dans le calme.

En arrivant à l’hôpital, nous passons la procédure habituelle d’enregistrement de nos papiers d’identité et de notre carte d’assurance. Puis on nous prend en charge très rapidement. Il n’y a presque personne aux urgences.

Les lieux sont plutôt agréables (pour un hôpital). Dans les salles d’attentes, des écrans diffusent les informations, les sièges sont confortables, et des bouteilles d’eau sont mises à disposition. Il y a même une salle d’attente pour les enfants avec un décor coloré, des dessins animés et des jouets.

Petit O’ est installé dans une chambre joliment décorée : un ciel bleu, des nuages, des montagnes et quelques oiseaux. L’ambiance est apaisante. Le personnel est vraiment gentil. Ils se présentent tous en entrant dans la chambre et nous explique ce qui va se passer. Et pour chaque médicament injecté, on me demande mon consentement.

Petit O’ va être endormi et recousu. Une infirmière nous est dédiée : elle est présente pour assister le médecin et l’anesthésiste pendant toute la procédure, et reste dans la chambre pendant tout le temps d’observation post-op (soit une heure !). Le réveil est difficile pour mon Petit O’, je le vois dans ses yeux. Je lui demande si ça va, et il me fait non de la tête. Mon cœur de maman est en miettes. Après de longues minutes, il parvient enfin à articuler quelques mots : “Pourquoi tu as 4 yeux, 3 nez, 2 bouches ? Pourquoi tu tournes ?”. Mais petit à petit, il recouvre une vue normal, est moins étourdi et va mieux. Le lendemain matin, afin d’apaiser ses peurs, nous tournerons tout de même en dérisions cette image de maman difforme, par un dessin à la manière de Picasso.

Notre chambre à l'hôpital à Dubaï
Notre chambre à l’hôpital à Dubaï

La facture : la petite surprise en sortant !

Après 1 heure d’observation, Petit O’ va mieux et nous pouvons sortir de l’hôpital. C’est le passage obligé par la caisse et comme à chaque fois ce petit moment de stress : mon assurance prendra-t-elle tous les frais en charge ? Cette fois nous avons de la chance, notre assurance couvre les frais !

J’ai parlé avec quelques personnes depuis l’accident, et notamment une personne qui a eu l’occasion de prendre l’ambulance ici. L’ambulance n’avait pas accepté sa carte d’assurance, il lui a donc fallu avancer les frais. Une fois la facture réglée, elle a pu demander remboursement à son assurance… qui a refusé…

Pourquoi cet article ?

En conclusion de cet article sur notre visite à l’hôpital à Dubaï, j’aimerais préciser mes motivations. Je ne cherche pas à critiquer un modèle plus qu’un autre. Chaque modèle a ses avantages et ses inconvénients. Je souhaite juste montrer que les problématiques ne sont pas les mêmes partout. Si c’était la première fois que j’allais à l’hôpital à Dubaï, j’ai déjà fréquenté plusieurs centres médicaux et à chaque fois j’ai constaté que l’accueil était très attentionné et les soins globalement bons. En revanche, à chaque fois j’ai eu cette appréhension quant à la facture. J’en ai même déjà reçu d’assez salées (heureusement j’ai su avant les soins qu’ils n’allaient pas être couverts). Aux Émirats, les frais médicaux sont élevés, et cela reste une préoccupation pour beaucoup de gens.

L’été à Dubaï…

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J’ai bien failli appeler cet article “l’enfer”, tant l’été à Dubaï est redoutable ! Avant de venir vivre ici, je m’imaginais que l’été serait chaud, mais que les nuits seraient plus douces et nous permettraient de sortir. Je me disais aussi que même si nous devions rester enfermés, cela ne durerait que quelques semaines… Que nenni ! L’été à Dubaï est bien pire qu’on l’imagine ! (Peut-être serai-je moins dure si j’écrivais cet article en hiver, mais là nous sommes fin août, et j’ai hâte de pouvoir sortir !)

à dada à dos de chameau

L’été à Dubaï dure longtemps

Si dans certaines régions du monde, l’été consiste en 2 semaines de soleil à 25°, la réalité dubaïote est toute autre. Ici, l’été commence début juin où il fait déjà 30° au réveil et jusqu’à 40° dans la journée. Les températures atteignent leur pic en juillet-août où il fait souvent plus de 45° (et parfois plus de 50°) ! Les températures commencent à baisser fin septembre, mais ne rêvons pas, elles ne descendent pas en-dessous de 35° à cette période !

En sommes, l’été dure 4 mois complets !

L'été à Dubaï il fait très chaud

L’été à Dubaï est humide

La ville de Dubaï a été construite sur le désert (et pas à côté !), le climat y est donc très sec.

Eh bien non !

Le désert des Émirats Arabes Unis est un des rares endroits du monde où le désert touche la mer. Il est très sec, mais les courants d’air marins apportent certains jours énormément d’humidité. Ainsi, si l’on regarde les moyennes sur les mois de juillet-août, on trouve 50%. Mais dans la réalité, ces 50% sont répartis en jours très secs (moins de 10%) et en jours très humides (autour de 80% voir plus… et bien sûr ces jours là il ne s’agit pas de pluie !).

Les journées humides, il est difficile d’aller dehors car la température ressentie est bien plus élevée que la température réelle. Imaginez : il fait 48° mais le ressenti est plus important encore. Ces jours-là, mettre le nez dehors donne l’impression d’entrer dans un cuit vapeur. Vous prenez une claque d’air chaud et humide qui vous donne l’impression que vos yeux vont sortir de leur orbite….

Sympa, n’est-ce pas ?

Ibn Battuta mall à Dubaï
Non, ça n’est pas l’Egypte ! C’est bien Dubaï

“Il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que de mauvais vêtements”… ou pas…

J’aime bien cette expression, mais à Dubaï, elle ne se vérifie absolument pas !

C’est vrai qu’en Europe, quand il fait froid ou qu’il pleut, il suffit de s’habiller chaudement, de mettre de bonnes bottes et des combinaisons de pluie pour envoyer les enfants à l’extérieur.

Mais affronter des températures extrêmes est une toute autre histoire. Bien-sûr, nous nous équipons lorsque nous devons sortir en journée l’été : casquette avec protection pour la nuque, lunettes de soleil, et vêtements de coton qui couvre toute la peau. Malgré cet équipement, il n’est pas question d’aller jouer dehors. Car même les meilleurs vêtements ne peuvent pas refroidir le corps. Et quand il fait plus de 45°… les rares sorties consistent à aller à l’arrêt de bus climatisé le plus proche !

L’été à Dubaï on souffre plus de l’enfermement

A Dubaï, toutes les maisons ont la climatisation (mais pas forcément le chauffage) et toute la vie est organisée pour ne pas avoir à sortir : les centres commerciaux regorgent d’activités ludiques, et ils sont bien souvent reliés aux stations de métro par des couloirs climatisés qui évitent de sortir.

Nous ne souffrons donc pas vraiment de la chaleur, mais plutôt de l’enfermement. Lorsqu’on doit passer plusieurs semaines à la maison avec de jeunes enfants, le quotidien devient difficile. Comme je le disais, il y a beaucoup d’activités à faire dans les centres commerciaux, mais ce sont des lieux bruyants et dans la lumière artificielle. A la longue, cela devient plus épuisant qu’autre chose.

Une garderie/salle de jeux dans un centre commercial à Dubaï
Une garderie/salle de jeux dans un centre commercial

Et on souffre aussi de la solitude

C’est pour toutes ces raisons que la plupart des mamans quittent Dubaï avec leurs enfants pendant un à deux mois l’été. Mais alors, la solitude se fait grande pour les mamans qui n’ont pas la possibilité de voyager, ou pour celles qui partent moins longtemps que les copines. Au mois de juillet-août, Dubaï se vide de ses mamans et de ses enfants et l’ambiance est moins joyeuse.

Et les mamans ne sont pas les seules à souffrir de la solitude : il y a aussi les papas ! Nous sommes beaucoup de mamans à ne pas travailler à Dubaï et à pouvoir partir de longues semaines. Mais les papas ont rarement autant de vacances et ils s’absentent rarement plus de 2 ou 3 semaines. Ils sont donc nombreux à rester seuls l’été. Et c’est d’ailleurs devenu un “business” puisque certains restaurants proposent des réductions pour les papas qui viennent manger seuls !

Désert de Dubaï
Photo prise dans le désert (l’hiver)

Au final à Dubaï, c’est un peu l’été toute l’année !

Le véritable été à Dubaï dure 4 mois : 4 mois de chaleur extrême. Mais même en plein mois de janvier, le mois le plus froid de l’année, les températures ne descendent pas souvent sous les 20° (sauf la nuit, mais on reste autour de 10°).

Ici, on considère qu’en-dessous de 35° il fait plutôt doux. Alors l’été c’est un peu toute l’année ! Et heureusement, la plupart du temps on peut en profiter !

Dubaï sous les palmiers

Vous avez aussi l’expérience des températures extrêmes ? Venez nous raconter vos anecdotes en commentaire !

Maman Expat’ : Baguette et Epinette au Québec !

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C’est bientôt la rentrée, et après 2 mois de vacances en France (et sans mon PC !), je reprends le blog en main ! Mais histoire de garder un pied dans les vacances, je vais vous emmener très loin : au Québec ! Marion est devenue maman au Québec. Elle n’est pas blogueuse, mais partage son quotidien sur Instagram sur son compte Baguettes et Epinettes.

Mais trêve de bavardages, je laisse Marion nous emmener dans sa belle province !

1- Pour commencer, je te propose de te présenter !

Nous sommes une famille franco-canadienne.

Marion, moi, la maman, est française. Du Sud de la France précisément. Ce petit coin de pays, où il fait chaud et où les cigales chantent du Fernandel dès l’aube.

Dominic, le papa, est canadien. Enfin, que dis-je !! Québécois ! Il faut savoir ici que les Québécois sont très attachés à cette distinction. Le fait que la culture québécoise soit différente de celle de leurs acolytes des autres provinces du Canada, est perçu comme un patrimoine en perdition, qu’ils se donnent comme mandat de protéger et de défendre de l’inclusion de la culture anglaise nord-américaine. Il y a d’ailleurs beaucoup de québécois qui encore aujourd’hui, bien que la question de l’indépendance du Québec ne soit plus d’actualité, revendique encore cette idée.

Nous sommes mariés. Et de ce mariage sont nées trois petites poulettes. Camille, 4 ans, Alice 2 ans et Flavie 10 mois. Toutes nés ici, au Québec.

maman au Québec

2- Qu’est-ce qui vous a amenés dans ce pays ?

C’est sûrement la question que j’ai le plus souvent entendue depuis que je me suis expatriée. Pourquoi avoir quitté le soleil, la mer et la chaleur pour venir vivre au Québec?!

Eh bien honnêtement, mon but premier n’était pas du tout de venir y vivre.

A 20 ans, alors je m’apprêtais à commencer ma dernière année de master à l’université d’Aix-Marseille, une annonce sur le babillard du couloir du 3ème étage de mon département universitaire m’interpelle. Elle propose aux étudiants en licence de valider leur dernière année par une année d’échange à l’internationale.
De nature, j’ai toujours aimé les voyages. Et depuis que j’ai l’âge de voyager seule, aussitôt qu’une occasion se présente, je ne me faisais pas prier.

Immédiatement j’ai manifesté mon intérêt ! Mais les destinations proposées n’étaient qu’en Europe et ne m’intéressaient pas vraiment… J’ai donc proposé le Québec. Mes parents y étaient allés en visite 2 ans auparavant et avaient beaucoup apprécié. De plus, il n’y aurait pas la barrière de la langue, ce qui faciliterait mon apprentissage.

Et c’est comme cela qu’en août 2006, je décollais pour ce que je ne savais pas encore, mais que je qualifierais aujourd’hui, comme point de départ de ma nouvelle vie.

Pendant un an, j’ai découvert une culture, des habitants formidables, des paysages grandioses. J’y ai aussi rencontré mes amis, ma nouvelle famille, mon amoureux…

Et lorsque fut venue la fin de l’aventure, je ne pouvais pas me résoudre à rentrer. Entre moi et le Québec, l’histoire ne faisait que commencer!

Et c’est comme cela que 13 ans plus tard, j’y suis encore.

Nature québécoise

3- Décris-nous un peu ta vie ici.

Je suis une maman qui travaille. J’ai un emploi qui me plaît et qui me permet de concilier travail et famille. Mes horaires sont flexibles et aménageables au besoin.

Dominic aussi travaille, un peu plus durant l’été et le printemps, car il est biologiste aquatique et analyste en pollution lumineuse. Puisque durant l’hiver, les interventions en extérieurs et sur le terrain ne sont pas possibles, la majorité de ses sorties se font durant la période propice allant d’avril à novembre. Le laissant en horaire plus souple durant l’hiver.

Durant cette période de l’année, je suis plus souvent seule les soirs et quelquefois le Week-end, parfois même des semaines entières. Je ne vous cacherais pas que ce n’est pas facile d’être maman solo avec trois enfants en bas Âge… Surtout que nous n’avons pas d’aide. La famille de mon mari est loin (pas dans la même région) et nos amis bien qu’ils soient très serviables, ont déjà leurs enfants à s’occuper.

Malgré cela, nous nous sommes créé un fort réseau. De nombreux expat (majoritairement des Français) en font partie et nous nous soutenons et nous épaulons dans notre vie de famille et dans nos galères du quotidien. On les appelle notre famille de cœur.

4- Quel est le changement culturel qui t’a donné le plus de mal pour d’adapter à ta nouvelle vie ?

Sans grande surprise, le plus évident : le froid ! Et la durée de l’hiver. Il commence mi-décembre et se termine fin avril. Alors certains me diront qu’il faut apprécier l’hiver et pratiquer des sports hivernaux. Oui, mais moi je suis une enfant du sud, du soleil et de la chaleur. Je n’aime pas spécialement le ski ou les balades a -30 degrés. Et bien que l’on trouve toujours un moyen de profiter de ces mois de froid, même 13 ans plus tard j’ai beaucoup de difficultés à les apprécier.

Sinon, je soulignerais aussi la barrière de la langue. Au début, cela a été compliqué, car nous pensions que les Québécois parlent français. Mais non. Les Québécois parlent québécois. Ils ont leurs propres expressions, leur accent, leurs tournures de phrases, etc… Et ils en sont fiers! Je ne m’y étais pas du tout préparée, pensant à tort que je n’aurais pas a faire l’effort de m’ajuster de ce côté la…
Dans ce sens, on prend a cœur le fait nos enfants comprennent les deux langages puisque cela fait partie prenante de leur histoire et de notre famille. Ce double langage, parfois mélangé, utilisé bizarrement ou mal compris par les filles, soulève souvent bien des fautes didactiques ou de vocabulaires assez cocasses.

5- Et l’aspect culturel que tu adores dans ton pays d’adoption ?

J’aime tout. Sérieusement.

Mais ce que j’apprécie par-dessus tout est sûrement la bienveillance des uns envers les autres. Les gens sont foncièrement gentils. Comme dirait ma maman « Marion, tu vis dans le pays des Bisounours » lol.

L’inconnu ne fait pas peur. Et j’apprécie beaucoup ce climat où il fait bon vivre.

Nature québécoise

6- Quelle est la place de la mère et de l’enfant dans le pays dans lequel tu vis ?

J’ai porté et donné la vie à mes filles ici. En ce qui concerne la grossesse, le suivi gynécologique et l’accouchement sont presque en tout point similaire à la France. Nous avons la chance d’être couverts par le gouvernement pour ce qui concerne des soins de santé de la même façon que la sécurité sociale, contrairement à nos voisins les Américains.

De plus, l’avantage le plus considérable dans notre rôle de parent est le congé parental. Le Québec (et pas le Canada) offre aux parents la possibilité de prendre un congé parental de 52 semaines suivant la naissance de l’enfant. Ce congé est partageable entre les deux parents.

Je l’ai pris au complet à la naissance de chacune de mes filles. Et j’en ai profité! J’ai eu l’immense chance de pouvoir passer les premières années de leurs vies à leurs côtés. De plus en prenant une année de congé a la naissance de leurs enfants, les parents donnent la chance aux jeunes diplômés d’acquérir une expérience professionnelle d’une année à des postes qu’ils n’auraient peut-être pas la chance d’occuper si tôt dans leur parcours professionnel.

7- Comment se passe la scolarité de tes enfants ?

Vu leur jeune âge, mes filles ne vont pas encore à l’école. Ici, il n’y a qu’une seule année de maternelle, a 5 ans. La scolarité est donc obligatoire qu’à partir de 5 ans. D’ailleurs ma grande prendra le chemin de l’école en septembre prochain. Elle a vraiment hâte!
Il y a très peu d’écoles privées. Ce n’est pas vraiment dans les mœurs. Les enfants vont tous à l’école publique, celle qui dessert leur quartier. L’éducation jusqu’à l’université est gratuite. Cela peut paraître similaire à ce qui se fait en France, mais je trouve qu’il y a une grande différence dans le mode éducatif. L’apprentissage est moins « élitiste ». L’enfant est au centre de son éducation et l’apprentissage est plus axé sur l’oral, sur des ateliers et l’expérience sensorielle manuelle. Vous comprendrez que pour le moment je n’ai pas expérimenté moi-même le système de l’école. Mais c’est ce que j’ai entendu de par mes amis.

Pour le moment, étant donné que nous travaillons tous les deux, mes enfants sont en service de garde. Au Québec, deux choix s’offrent à nous. La nounou en milieu familial et les CPE (Centre de la petite enfance). Les CPE sont des centres, un peu comme des maternelles dans lesquels les enfants sont séparés en groupe d’âge de 6 mois à 5 ans. Il y a environ 8 à 10 enfants par groupe, supervisés par une éducatrice spécialisée. Ils ont des horaires et des plages d’ouverture assez large. Généralement de 7h à 18h.

De l’autre côté, il y a les garderies en milieu familial. Il s’agit de nounou qui garde des groupes de 6 enfants chez elle, tous âges confondus.

Que ce soit pour l’un ou pour l’autre des modes de garde, les tarifs sont les mêmes. Environ 9$ par jour et par enfants, avec repas et collation comprise.

Cependant les CPE sont bien souvent très difficiles d’accès puisque beaucoup de parents optent pour ce mode de garde. Les listes d’attentes sont longues et cela prend parfois plusieurs années avant d’avoir la chance d’y a voir une place.
Par exemple, Camille, ma grande, a fréquenté un milieu familial à son 1 an lors de mon retour au travail et y est resté jusqu’à ses 4 ans où nous avons eu une place en CPE.

Avant qu’ils entrent en maternelle, les enfants ne sont pas vraiment soumis à l’apprentissage de la lecture ou de l’écriture. En CPE par exemple, bien que très accès Montessori, l’enfant est libre de ses choix. Aucun apprentissage n’est obligatoire. Mes filles par exemple ne sont pas encore capables d’écrire leur nom ni de lire l’alphabet bien que la plus grande a 4,5 ans. Et c’est correct comme cela ! Certains penseront qu’elle est en retard par rapport à la France. C’est ce genre de réflexion que nous recevons parfois de la part de ma famille, mais pour nous cela ne s’applique pas. Elle fera comme les enfants ici. Elle ne sera ni en avance ni en retard par rapport à eux. Et comme les enfants français, elle apprendra à lire pendant sa première année scolaire…

En ce qui concerne nos horaires au quotidien, il faut savoir que les Québécois suivent la tendance nord-américaine en termes de repas. Généralement le souper se fait à 18h maximum. Il n’y a pas vraiment de goûter en après-midi. Nous commençons le travail de bonne heure. Mon mari et moi devons être au travail à 7h15-30. Nous déposons nos filles aux CPE généralement vers 7h00. Je finis vers 16h et je suis à la maison avec les enfants vers 16h40.

Cela nous laisse amplement le temps de donner les bains, préparer le repas, manger, jouer et profiter en famille.
Les enfants se couchent à 19h15.

Ce rythme est diffèrent de celui que j’aurai pu avoir en France, mais il a fini par me convenir. Je ne travaille pas le vendredi et tant que ma grande ne va pas à l’école, je profite de cette journée pour les garder et passer du temps de qualité avec elles.

maman au Québec

8 – En quoi cette expérience a-t-elle été enrichissante pour ta famille ? Et pour toi ?

Je pense que cette expérience nous a ouvert sur le monde, et nous a donné envie de tout voir, tout visiter, d’apprendre davantage sur les autres cultures et sur les merveilles que nous offre la terre.

maman au Québec

9- Si je viens passer quelques jours chez toi, qu’est-ce que tu m’emmènes visiter ?

Pleins de choses ! Je t’emmène dans les différents quartiers de Montréal, dans le coin historique de la ville de Québec, je t’emmène te balader dans les magnifiques montagnes que nous offre le Québec, je t’emmène dans une cabane à sucre, dans un chalet au bord d’un lac pour vivre l’expérience de « ma cabane au Canada ». Et pourquoi pas à la maison! ?

Caribou et ours

10- Et après ? Vous restez ? Vous rentrez dans votre pays d’origine ? Vous partez ailleurs ? Quels sont vos souhaits pour l’avenir ?

En 2011 après notre mariage, nous sommes partis 1 an en tour du monde en sac a dos avec mon mari. Nous avons visité pas loin de 15 pays. Et depuis, nous nous nourrissons le désir de recommencer. Mais cette fois en famille.

Depuis quelques années, nous planifions ce doux rêve. Et ce sera en 2021 nous partirons tous les 5. Mon mari et moi prendrons une année sabbatique et ferons l’école à la maison.

Également nous aimerions beaucoup durant les 10 prochaines vivre une vie d’expatrié, nous laissant porter par les contrats de travail que pourrait avoir mon homme. Je mettrais ma carrière entre parenthèses et ferais l’école à la maison.

Un immense merci à toi Marion de nous avoir fait voyager et de nous avoir tant appris sur ta vie de maman française au Québec !

Si vous avez aimé cette interview, n’hésitez pas à commenter et à la partager ! Et surtout, abonnez-vous à Baguettes et Epinettes, le compte instagram de Marion pour ne rien manquer de ses aventures !

Vous aimez ces récits de mamans expat’ ? Nous sommes déjà partis en Suisse, en Chine, au Japon, en Angleterre et en Allemagne !

Maman expat’ : Die Franzoesin en Allemagne

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Après le Japon, la Chine et l’Angleterre, nous partons de nouveau en voyage avec une maman expat’ qui nous présente sa vie dans son pays d’accueil ! Cette fois c’est l’Allemagne que nous allons découvrir ! Je suis Die Franzoesin depuis l’ouverture de mon blog il y a plus de 4 ans ! Son blog me rappelle mon année d’Erasmus à Hannovre ! Alors forcément quand j’ai ouvert ce rendez-vous, j’ai pensé à elle ! Je lui laisse maintenant la parole :

1- Pour commencer, je te propose de te présenter, de nous présenter ta famille, le pays d’où vous venez, et celui où vous vivez maintenant !

Bonjour ! Je m’appelle Alice, je suis française et j’habite en Allemagne – plus précisément au nord de la Westphalie, pas très loin de la frontière avec les Pays-Bas – depuis huit ans. Je suis la maman de deux petits garçons franco-allemands de deux et quatre ans.

Crocs France-Allemagne

2- Qu’est-ce qui vous a amenés dans ce pays ?

Le papa est allemand ! Je l’ai rencontré pendant mes vacances, en 2008, et après trois années de relation à distance et de fréquents trajets dans le Thalys il nous a fallu faire un choix pour enfin vivre ensemble. J’habitais alors à Paris et commençais à vouloir en partir : le rejoindre dans sa jolie ville m’a semblé être une belle opportunité ! J’ai toujours eu le goût du voyage, des langues et de l’étranger de toute façon. 

"Die franzoesin"

3- Décris-nous un peu ta vie ici

Je voulais absolument trouver un emploi avant de déménager et je crois que c’était une bonne décision : cela a clairement facilité mon intégration et accéléré mes progrès en langue allemande.

Les premiers mois n’ont pas été faciles malgré tout : mes amis me manquaient, m’exprimer toute la journée en allemand était très fatigant. Mais finalement les choses se sont mises en place progressivement. 

Bureau "Die franzoesin"

4- Quel est le changement culturel qui t’a donné le plus de mal pour d’adapter à ta nouvelle vie ?

La culture allemande est très proche de la notre. Ce qui me choque toujours un peu, c’est leur absence de tact, leur côté très direct. Je ne m’y suis pas encore habituée. 

Leur rapport à la nourriture et à l’argent est aussi différent. Pour faire court, ici, lorsqu’on fait ses courses en promotion chez Aldi, c’est un objet de fierté, l’occasion de montrer à quel point on est malin. En France mes amis sont plutôt fiers d’aller au marché acheter des produits frais et de saison, qu’ils cuisinent eux-mêmes… 

5- Et l’aspect culturel que tu adores dans ton pays d’adoption ?

J’aime l’apparence plus naturelle des femmes : depuis que j’habite ici il m’arrive souvent de sortir sans maquillage, mal épilée… Je ne porte plus de talons et j’ai décidé d’assumer mes cheveux blancs. Avant je voyais tout cela comme un défaut, une forme de négligence et de mauvais goût. C’est vrai que, lorsque je rentre en France, dans les beaux quartiers de Paris ou de la Côte d’Azur notamment, j’admire les belles tenues et les silhouettes qui les portent. Mais pour ce qui me concerne, j’ai gagné énormément de liberté dans mon rapport à la féminité. 

6- Quelle est la place de la mère et de l’enfant dans le pays dans lequel tu vis ?

Ici, et très particulièrement dans l’Allemagne de l’Ouest catholique où j’habite, ils ont une place presque sacrée. L’accouchement naturel est largement favorisé, l’allaitement aussi. La très grande majorité des femmes prennent au moins un an de congé parental après chaque naissance – il faut ajouter que ce congé est généreusement indemnisé. Il est totalement admis que les bébés partagent la chambre de leur parent au moins jusqu’à un an. Et tout ce qui fait l’éducation bienveillante en France est plutôt standard ici : absente de châtiments corporels comme la fessée, absence de punition…

Les petits de un à six ans sont pris en charge dans des jardins d’enfants. Les enfants ne sont scolarisés qu’après et toujours avec des horaires très aménagés : ils sortent au plus tard à 15 heures.

En tant que maman, j’aime énormément ce modèle et j’estime que c’est une chance de pouvoir en profiter. Je suis ravie d’avoir pu rester aussi longtemps auprès de mes bébés, et d’en profiter encore chaque jour dès 15 heures. 

Évidemment, comme on ne peut pas tout avoir, c’est en revanche un modèle très néfaste pour le travail féminin – ou en tout cas tout espoir de carrière. C’est sans doute la raison pour laquelle beaucoup de femmes ici choisissent encore de renoncer à la maternité.

Anniversaire allemand

7- Comment se passe la scolarité de tes enfants ?

Mes deux garçons vont dans un jardin d’enfants allemand. Le prix que nous payons est indexé sur nos revenus, plus tard l’école allemande sera gratuite. Pour favoriser leur apprentissage du français, en plus de notre relation évidemment, ils vont à un cours de français pour enfants bilingues une après-midi par semaine.

Il n’existe pas d’école française dans notre ville mais finalement ce n’est pas un trop grand regret. Je ne sais pas si j’aurais voulu qu’ils se considèrent comme expatriés dans leur pays. Et puis le système éducatif allemand, ses valeurs et son organisation, me conviennent vraiment bien pour le moment, peut-être même davantage que ce que je perçois du système français.

Sac de crèche

8 – En quoi cette expérience a-t-elle été enrichissante pour ta famille ? Et pour toi ?

Mes enfants sont parfaitement bilingues et je pense que c’est un beau cadeau pour leur avenir, pour leur manière d’appréhender la vie, en termes de tolérance et d’ouverture d’esprit par exemple. Mon aîné s’intéresse déjà beaucoup aux autres langues. 

Mon déménagement a changé toute la trajectoire de ma vie, je ne peux plus imaginer ce qu’elle aurait été sinon. D’ailleurs cette année, je vais franchir une nouvelle étape en ce sens en demandant la nationalité allemande.

9- Si je viens passer quelques jours chez toi, qu’est-ce que tu m’emmènes visiter ?

Je te propose une belle promenade en vélo : ici tous les déplacements peuvent se faire sans problème ainsi ! Nous pourrons découvrir notre très beau centre-ville – où Louis XIV a séjourné !, passer par le château où je travaille parfois et pousser jusqu’au bord du lac savourer une bière. 

10- Et après ? Vous restez ? Vous rentrez dans votre pays d’origine ? Vous partez ailleurs ? Quelles sont vos souhaits pour l’avenir ?

Nous souhaitons élever nos enfants dans notre région actuelle. J’y ai mon petit réseau désormais, des habitudes, des amis, et je n’ai pas envie de tout recommencer à zéro. Et puis c’est la région d’origine de mon mari et il y tient.

Parfois nous disons qu’à la retraite, nous irons nous installer en France mais c’est un rêve lointain. Je pense que ça dépendra de beaucoup de choses, notamment du lieu de vie que choisirons nos enfants. 

Merci mille fois à Die Franzoesin de s’être prêtée au jeu ! Si vous voulez en savoir plus sur la vie et la maternité en Allemagne, je vous conseille vivement d’aller faire un petit tour sur son blog ! Vous y trouverez des articles sur le bilinguisime, les modes d’accueil des enfants en Allemagne et aussi des comparatifs entre la France et l’Allemagne !

Paroles d’expat’ : Les Mamans Winneuses en Angleterre

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Je reviens avec une nouvelle présentation de maman expat ! Cette fois c’est Aurélie, du site participatif d’idées de sorties Les Mamans Winneuses qui nous parle de sa vie en Angleterre ! Je lui laisse donc la parole !

Les Mamans Winneuses- partage de sorties en famille !

1- Pour commencer, je te propose de te présenter !

Hello. Je suis Aurélie maman de 2 garcons Eliot et Charlie. Je suis française et je ne suis expatriée avec ma famille en Angleterre.

2- Qu’est-ce qui vous a amenés dans ce pays ?

Concrètement le travail de mon mari mais avant et surtout l’envie d’une expérience à l’international. J’aime le fait que mes enfants apprennent l’anglais. Ils parlent mieux que moi maintenant !

3- Décris-nous un peu ta vie ici.

Je travaillais à mon compte en France et j’ai continué ici. Ce qui change réside plus dans le quotidien et la culture. J’en apprend tous les jours. D’abord par la langue différente mais aussi par la façon de vivre, les habitudes.

4- Quel est le changement culturel qui t’a donné le plus de mal pour d’adapter à ta nouvelle vie ?

La nourriture ? Il a fallut que je m’adapte. Que je trouve des produits qui nous correspondent mais j’en ai aussi découvert que j’aime beaucoup. 

5- Et l’aspect culturel que tu adores dans ton pays d’adoption ?

Le côté business est, je trouve, bien plus facile. Les anglais aiment la créativité et considère cet art comme un vrai travail.

6- Quelle est la place de la mère et de l’enfant dans le pays dans lequel tu vis ?

Il n’y a pas grande différence avec la France de ce côté là.

7- Comment se passe la scolarité de tes enfants ?

Nous avons fait le choix d’inscrire nos enfants à l’école publique anglaise comme la plupart des enfants anglais. Malgré un début difficile (l’un de mes enfants n’avait pas de place à l’école du coup nous avons changé d’école) ça se passe super bien. Ici, il y a école tous les jours de la semaine jusqu’à 15h10. Tous les enfants restent à l’école pour la pause déjeuner. C’est soit la cantine, soit le lunch bag. L’école termine plus tard qu’en France, jusqu’à fin juillet. Ils n’ont qu’un mois de vacances d’été mais il y a 1 semaine en plus en juin.

8 – En quoi cette éxpérience a-t-elle été enrichissante pour ta famille ? Et pour toi ?

Je pars du principe que l’expatriation est une expérience enrichissante en soi. Ce n’est pas facile car on perd ses repères mais ça ouvre d’autres horizons. D’autres façons de penser, de se débrouiller.

9- Si je viens passer quelques jours chez toi, qu’est-ce que tu m’emmènes visiter ?

haha. Pleins de trucs. Londres évidemment, plus précisément le magasin Liberty. On ira prendre un breakfast au Bill’s, un cupcake chez Peggy Porshen. Et puis on ira à la mer ! Ben oui, c’est une île ? On boira une bière au pub.

10- Et après ? Vous restez ? Vous rentrez dans votre pays d’origine ? Vous partez ailleurs ? Quelles sont vos souhaits pour l’avenir ?

Si ça ne tenait qu’à moi on partirai encore plus loin ! Mais en réalité, on va revenir en France (peut être été 2020?) pour j’espère mieux repartir.

Merci Aurélie pour tes réponses !

Et si vous ne la connaissiez pas encore, allez-vite faire un tour si son compte Instagram qui est une explosion de couleurs et de créativité ! Et bien-sûr, allez faire un tour sur le site Les Mamans Winneuses pour trouver des idées de sorties en famille en France, et à l’étranger (il paraît même qu’il y a des idées de sorties à Dubaï !) !

Les abris-bus climatisés de Dubaï

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Je vous ai déjà parlé du métro de Dubaï : un métro magnifique et toujours propre. Mais je ne vous ai pas encore parlé du bus ! Et pourtant, il y a tout de même une particularité qu’il faut noter et qui est bien dubaïote : les abris-bus climatisés !

Les abris-bus climatisés de Dubaï

Chaque reportage télévisé (ou presque) sur Dubaï vous en parlera comme d’une des nombreuses extravagances que s’offre la ville : les abris-bus de Dubaï sont climatisés !

Abri-bus climatisé à Dubaï

Ces abris-bus n’ont rien d’exceptionnels à part qu’ils sont fermés et qu’il y fait frais. Vous y entrez par une porte automatique, il y a une rampe d’accès pour fauteuils roulants et des sièges pour s’asseoir à l’intérieur.

L’abri-bus climatisé est-il vraiment une extravagance ?

A Dubaï, il fait soit chaud, soit très chaud, soit une chaleur insupportable. Nous sommes actuellement au mois de janvier et nous venons de vivre sans doute les deux journées les plus froides de l’année : il a fait 18 et 19°. Dès le mois d’avril les températures atteindrons facilement 35° pour atteindre près de 50° en journée en août (et 40° la nuit) et ne redescendre à 35° que vers fin septembre (oui, quand on vit à Dubaï on trouve que 35° est une température douce et tout à fait supportable).

Abri-bus climatisé à Dubaï

Dans ces conditions, les abris-bus climatisés sont plus que nécessaires. Et quand on y pense, ils ne font vraiment pas partie du “luxe” de Dubaï, mais sont bien là pour le confort de la population. Vous imaginez-bien que les riches habitants de Dubaï ne prennent pas le bus. Ils ont des voitures, et même bien souvent des chauffeurs pour les conduire. Même les habitants aux revenus moyen peuvent s’offrir une voiture ou se payer un taxi (ils sont très nombreux et pas cher à Dubaï). Non, les gens qui prennent le bus sont généralement plutôt des travailleurs qui ont des petits salaires.

Abri-bus climatisé à Dubaï

Les bus ne passent généralement pas aussi fréquemment que le métro à Dubaï. Certaines lignes ne passent que 2 fois dans l’heure et certains arrêts sont situés sur le bord de grandes routes, sans possibilité de se mettre à l’ombre. Imaginez-vous attendre au bord d’une route très passante (avec les gaz d’échappement que cela implique), en plein soleil, par 48°. Cela m’est arrivé une fois, et j’avoue qu’après 3 ou 4 minutes, j’ai commencé à m’inquiéter et je me suis dit que si je restais là je risquais de faire un malaise

Alors finalement, ce qui dans nos médias européens est souvent présenté comme un luxe extravagant, est en fait plutôt une attention pour rendre moins pénible la vie de gens qui travaillent déjà suffisamment dur !


Maman Expat’ : La famille kangourou en Chine!

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Cette année, j’inaugure un nouveau rendez-vous dans lequel je vous présenterai chaque mois une maman qui a quitté son pays pour quelques mois, des années ou toute la vie. Des mamans qui vont nous parler du pays dans lequel elles vivent, nous partager cette culture et nous expliquer les différences avec leur pays d’origine. Pour cette grande première, c’est Loutarwen du blog La famille Kangourou en Chine qui a accepté de répondre à mes questions et de nous faire découvrir Shanghai où elle vit avec son mari et ses deux enfants (le deuxième étant né là-bas) depuis 4 ans. Mais trêve de bavardage, je lui laisse la parole !

Crédit photo : La Famille Kangourou en Chine

“Bonjour à tous,

Pour commencer, je voudrais très sincèrement remercier A dada et au dodo pour ce questionnaire aux mamans expats. Merci de m’avoir donné la chance de répondre!

Depuis que je suis expatriée, je vois bien à quel point il est différent de vivre dans un pays ou dans un autre, à quel point nos situations d’expatriés ne sont pas les mêmes et nos attentes d’ailleurs non plus. Je pense vraiment que de suivre plusieurs familles dans différents pays permet d’avoir une vision plus globale de ce que peut être l’expatriation.

1- Pour commencer, je te propose de te présenter, de nous présenter ta famille, le pays d’où vous venez, et celui où vous vivez maintenant !

Dans la famille Kangourou, on est quatre. Mais au départ de notre expatriation, il y a un peu plus de quatre ans maintenant, nous n’étions que trois. Papa Lou et moi nous sommes rencontrés au lycée. Ça a été un véritable coup de foudre et nous ne nous sommes plus jamais quitté. Je faisais des études d’histoire et lui une école d’ingénieur quand il m’a parlé expatriation pour la première fois. C’était juste inconcevable pour moi de quitter la France pour vivre dans un autre pays. Je trouvais ça tellement égoïste (pour le reste de la famille). Et pourtant…

Nous nous sommes installés à Paris en 2007. L’idée avait déjà fait du chemin dans ma tête. Dès début 2009, nous avons sérieusement pensé à nous expatrier en Asie. Papa Lou en a parlé à sa direction. Ils nous ont prévenu que les délais sont souvent long pour obtenir de tel poste et qu’il faudrait attendre plusieurs années.

Nous nous sommes mariés, et puis Little Miss Sunshine est née en décembre 2011. Notre projet a été mis un temps de côté. Mais en 2012, nous avons décidé de tout mettre en oeuvre pour que nous puissions partir au courant de l’année 2013.

Si vous voulez en savoir plus sur notre demande d’expatriation, notre état d’esprit à cette période et nos déconvenues, c’est par ici: “Expatriation : une expérience de longue haleine”

2- Qu’est-ce qui vous a amenés dans ce pays ?

LAsie est un continent qui nous a toujours énormément attiré tous les deux. Et c’est encore plus le cas depuis que nous vouons tous les deux une véritable passion au thé et au Japon.

Les choix d’expatriation étaient assez clairs pour nous en Asie: Corée du Sud, Kuala Lumpur, Singapour ou Shanghai. Je dois bien dire qu’à l’époque, Shanghai était le dernier de mes choix… Nous avons vécu quelques péripéties, notamment durant la dernière année d’attente avant le départ que vous pouvez retrouvez sur le blog.

Quand Papa Lou m’a donc annoncé un soir de janvier 2014, en rentrant d’un déplacement de Chine, que le bureau de Shanghai était très intéressé par son profil, je n’ai pas été surprise. Mais je n’ai pas été enchantée non plus.

Quand nous avons commencé à parler de notre projet de partir vivre en Chine autour de nous, à la famille ou aux voisins de quartier, nous avons été choqués par la manière dont notre expatriation en Chine a été perçue. Les gens nous ont regardé comme des « bêtes curieuses ». Je pense que tout le monde se disait qu’on ne pouvait pas tomber sur pire destination – ou peut être un pays en guerre. Nous avons vraiment une triste image de la Chine en France, véhiculé par les médias…

Mais nous étions ravis, nous allions pouvoir découvrir cette culture qui nous plaît tant de l’intérieur et cultiver notre passion pour le thé au contact même de ceux qui le font. Par contre, j’avais une très mauvaise image de Shanghai, surtout à cause de la pollution. Et c’est vraiment une des grandes craintes que nous avions à notre départ: vivre dans une grande ville polluée avec de jeunes enfants…

Crédit photo : La famille Kangourou en Chine

3- Décris-nous un peu ta vie ici (ce qui change d’avant, est-ce que tu travailles, as-tu de l’aide ?)

Je pense qu’on ne peut pas trouver un pays dont la culture est plus différente de la nôtre que la Chine. Leur manière de penser, leur façon de voir la vie, leurs langues, leurs coutumes, tout est radicalement différents. On se rend bien vite compte que c’est impossible de juger avec nos yeux emprunts de morale judéo-chrétienne. On doit se défaire de tous nos a-priori et ce n’est pas toujours facile. Beaucoup d’expats détestent la Chine et rentrent rapidement en France. Pour d’autres, c’est un véritable coup de foudre et ils y restent des années. C’est vraiment un pays où l’expatriation n’a rien de facile.

Nous vivons dans le centre-ville de Shanghai, dans une résidence chinoises composées de 6 grands bâtiments où environ 1000 familles vivent ensemble. Il y a très peu d’étrangers dans notre résidence. Nous avons longtemps été les seuls avec un autre Français, qui vit là depuis plus de 10 ans et que nous n’avons croisé que deux fois.

Nous vivons loin de la communauté française, que je préfère croiser de temps à autre par choix, plutôt que de vivre dans des résidences où tous les Français sont regroupés. Nous avions vraiment envie de faire de cette expatriation une plongée dans la culture chinoise…

Depuis avril 2015, nous avons embauché une sorte de gouvernante « Ayi » qui m’aide dans les tâches ménagères, les courses, la préparation des repas, mais qui peut aussi prendre soin des enfants occasionnellement. C’est grâce à elle que nous avons notre bain quotidien dans la culture et la gastronomie chinoise. Elle ne vit pas à la maison, mais est chez nous tous les jours du lundi au vendredi de 11h à 19h. Cette aide m’est précieuse. Quand on vit à quelques 10 000 km de sa famille, on est heureux de savoir qu’il y a des gens sur lesquels on peut compter! Beaucoup de familles d’expat compte les frais de l’Ayi parmi les frais pris en charge par l’entreprise, ce n’est pas le cas pour nous. Nous la payons l’équivalent de 900 euros par mois.

La Chine est un pays où il est extrêmement difficile de travailler en tant que femme d’expat. Il faut changer de visa – passer du visa familial au visa de travail – et les lois sont actuellement tellement rude en terme de visa de travail, que c’est quasiment impossible. Le pays est entrain de se refermer et nous le remarquons bien, il y a de moins en moins d’expats à Shanghai – même si la communauté reste importante.

Je n’ai pas travaillé les deux premières années de notre expatriation, j’ai fait un stage de reconversion pour être maîtresse de maternelle durant la troisième année et j’ai travaillé en tant que maîtresse d’une classe de tout-petits (TPS) durant notre quatrième année. Cette année, j’ai fait le choix de ne pas travailler pour m’occuper des enfants à leur retour de l’école , me consacrer à ma famille et à des projets plus personnel et de profiter encore de cette expatriation en reprenant le temps de découvrir la ville.

Si vous voulez plus d’informations sur ma reconversion, vous pouvez jeter un oeil sur mon blog: “Ma reconversion professionnelle” ou ou “Reconversion Professionnelle”

Crédit photo : La famille Kangourou en Chine

4- Quel est le changement culturel qui t’a donné le plus de mal pour t’adapter à ta nouvelle vie ?

Beaucoup de choses! Mais nous l’avons toujours pris dans le sens de la découverte et d’une nouvelle aventure…

Tout d’abord la langue. Le Chinois n’est pas une langue difficile à apprendre – il n’y a quasiment aucune grammaire, aucune conjugaison – mais les sonorités sont tellement éloignées des nôtres que parler et comprendre le Chinois est vraiment difficile. Aujourd’hui je comprend bien et je parle Chinois. Mais je viens seulement de me mettre à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture car je n’en ai pas ressenti le besoin auparavant.

Et puis certains comportements des Chinois: cracher par terre, ne pas savoir attendre son tour dans une file d’attente, s’adresser aux gens en criant sans un bonjour ni rien, jeter ses déchets au sol, être continuellement sous la surveillance de tous – tout le monde sait exactement ce que nous faisons et quand nous le faisons dans notre résidence, c’est flippant -, le poids de la société sur tout le monde,…

L’absence de lois claires pour se protéger soi et les autres, et cette sensation que tout s’achète. Nous avons vécu une expérience malheureuse dont nous avons mis beaucoup de temps à nous remettre suite à un petit accrochage de Papa Lou à vélo avec une vieille dame à pied.

Si vous voulez en savoir plus, c’est sur le blog: “Nos coup dur de fin d’année”

Le monde! Je pense que c’est impossible de s’imaginer ce que peut être le monde en Chine avant d’y avoir été coincé. Notre première expérience a été traumatisante. Durant la fête de la mi-automne 2014, nous avions décidé de monter tout en haut de la Perle d’Orient. Il n’y avait pas d’attente pour l’achat des billets, nous nous sommes donc dit qu’il n’y aurait pas trop de monde. Et quelle erreur! Nous avons dû patienter 4h dans une file d’attente oppressante, pour pouvoir monter. Nous étions des milliers, il y avait un bruit assourdissant, c’était horrible! Nous avons ensuite dû attendre 2h de plus pour redescendre. J’ai fait une crise d’angoisse quand les gens derrière nous ont commencé à pousser. Je tenais Little Miss Sunshine contre moi dans le porte-bébé en pleurant. On nous a finalement fait sortir de la file d’attente pour nous permettre de descendre plus rapidement…

Crédit photo : La famille Kangourou en Chine

5- Et l’aspect culturel que tu adores dans ton pays d’adoption ?

Au bout d’un peu plus de quatre ans d’expatriation, je suis toujours encore en proie à des chocs culturels, ou tout au moins à un dépaysement, quotidiens. Et c’est vraiment un des points forts de notre expatriation. Je n’ai jamais le temps de m’ennuyer!

La culture chinoise nous attirait déjà beaucoup avant de venir, donc de pouvoir y vivre, parler le Chinois, est une chance inouïe.

De plus, comme nous avons l’occasion de pas mal voyager, c’est une source de découverte énorme. La Chine est un pays absolument magnifique! Et les Chinois sont plutôt accueillant quand on se montre intéressé par leur culture.

Crédit photo : La famille Kangourou en Chine

6- Quelle est la place de la mère et de l’enfant dans le pays dans lequel tu vis ?

La société chinoise a été totalement disloquée par le communisme. Il y a vraiment un avant et un après.

Avec la loi sur l’enfant unique, dont l’application dans les villes comme Shanghai date des années 1984, la place de la mère et de l’enfant a été totalement bouleversée.

En parallèle, les familles ont été déracinées et séparées, pour aller travailler à un bout ou à l’autre bout de la Chine. Les maris et les femmes ne vivent pas ensemble tant qu’ils travaillent. Prenons l’exemple d’Ayi, elle travaille à Shanghai et son mari au Tibet, son fils vit dans le Sichuan où vivent également ses parents et ses frères et sœurs. Elle rentre une à deux fois par an dans le Sichuan pour voir sa famille, mais a passé quatre ans sans voir son mari. Ce n’est plus forcément le cas pour la nouvelle génération, mais c’est encore comme ça que vivent la plupart des Chinois.

Depuis la loi sur l’enfant unique et l’explosion des familles, il est donc entendu par tous que c’est à la belle-mère de prendre soin du bébé. Quand cette belle-mère est absente, elle peut être remplacée par la mère de la jeune accouchée, ou une Ayi que l’on va embaucher à plein temps durant 40 jours juste pour ça.

La mère elle-même n’a que peu à dire de l’éducation du bébé et de l’enfant. Les quarante premiers jours elle n’a pas le droit de se lever et n’a son bébé sur elle que pour téter. La mère est surprotégée et infantilisée. Tout comme son bébé. Ils ne cessent de répéter que c’est trop fatiguant pour une mère de s’occuper de son enfant, qu’il faut laisser ce soin à d’autres.

Les Chinois sont convaincus qu’une personne seule ne peut pas s’occuper d’un enfant. Il faut au moins deux personnes autour d’un enfant. Alors imaginez quand ils voient les mères étrangères se promener seuls avec deux ou trois enfants…

La place de la mère et de l’enfant est vraiment passionnante ici en Chine, d’autant que les mentalités ont radicalement évolué ces trente dernières années. Avant, les femmes avaient toutes trois ou quatre enfants et s’en occupaient elle-même. Elles avaient évidement l’aide des anciens et de leurs sœurs. Aujourd’hui, les mères sont persuadés de ne plus être capable…

Dans un même temps, cette aide de l’extérieur permet aux femmes de travailler et d’avoir leur propre vie à l’extérieur du cercle familial. Et ça reste sans conteste une aide précieuse quand on sait la fatigue qu’amène la naissance d’un enfant…

Vous pouvez en apprendre plus sur le sujet : “Expatriation ; suivi de grossesse

7- Comment se passe la scolarité de tes enfants ?

Ma fille est entrée en petite section de maternelle à Shanghai. Nous avions choisi une école internationale et elle a été dans la section franco-chinoise jusqu’à la fin de son CP. Elle a donc eu un double cursus durant toutes ces années: la moitié de la semaine en français, l’autre moitié en chinois. C’est également le cas de mon fils depuis deux ans – il est entré en TPS et est aujourd’hui en PS.

“Expatriation : l’école internationale”

Aujourd’hui, nous avons eu l’obligation d’inscrire ma fille au lycée français. Il n’y a dorénavant plus d’autre école qui enseigne le français à Shanghai après le CP.

Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, c’est sur le blog : “Changements de plan”

L’école est payante. D’autant plus que ce sont des écoles internationales. Pour le lycée français, il faut compter environ 15 000 euros par an. Le tarif est équivalent pour l’école maternelle internationale. Heureusement, les frais de scolarité des enfants sont pris en charge par l’entreprise de mon mari !

Mes deux enfants prennent le bus scolaire qui vient les chercher devant notre résidence. Pour le rythme, les enfants travaillent du lundi au vendredi de 9h à 16h pour la maternelle internationale. Pour l’école française, c’est de 8h à 15h30 les lundis, mardis et jeudis et de 8h à 12h30 les mercredis et vendredis. Ensuite, les enfants ont la possibilités de participer à des activités culturelles et sportives. Pour les vacances, ils ont le même nombre de jours de vacances qu’en France, réparti légèrement différemment pour couvrir également les vacances chinoises.

Dans les écoles chinoises, le rythme n’est pas le même. Les enfants n’ont que deux temps de vacances dans l’année, en dehors de quelques jours de congés: une semaine du 1er au 7 octobre puis environ un mois pour le Nouvel An chinois. Ensuite ils ont deux mois de vacances d’été comme nous. Les enfants travaillent principalement le matin et terminent au plus tard vers 15h, souvent vers 13 ou 14h. A Shanghai, il y a une carte scolaire très précise pour intégrer les écoles de quartier, et en même temps en payant cher et en connaissant les bonnes personnes, on peut aller quasiment dans n’importe quelle école…

8 – En quoi cette expérience a-t-elle été enrichissante pour ta famille ? Et pour toi ?

Cette expérience correspond exactement à ce dont nous avions envie en quittant la France : nous sommes dans la découverte et l’émerveillement constant. Nous avons appris une nouvelle langue, nous continuons à découvrir cette magnifique culture. Little Miss Sunshine a un niveau de Chinois quasi équivalent à un enfant chinois de son âge, Little Smiling Buddha est né en Chine et le Chinois est sa langue maternelle au même titre que le Français.

L’expatriation nous a appris à sortir de notre zone de confort, à nous frotter à l’inconnu. Parfois nous avons été mis à mal par nos expériences, mais nous en sommes toujours ressorti plus fort.

Nous avions déjà une relation de famille très fusionnelle avant de partir. Cette vie, juste nous quatre à l’autre bout du monde, aura encore renforcé cet aspect. Nous voulions passer du temps ensemble, profiter de la vie et de moment de bonheur ensemble et c’est ce que cette vie a réussi à nous offrir.

9- Si je viens passer quelques jours chez toi, qu’est-ce que tu m’emmènes visiter ?

Je t’invite à boire un thé dans les règles de l’art, chez moi ou chez des amis chinois qui tiennent une superbe petite maison de thé.

Je t’emmène en promenade dans la concession française, visiter ce quartier si particulier et les lilongs – habitats traditionnels de Shangai.

Si on a le temps, je t’emmène voir l’incroyable ancien abattoir de Shanghai que j’ai visité au mois d’octobre, et qui est fascinant.

Fin d’après midi, je t’emmène sur le Bund pour observer la fameuse vue de Shanghai. Juste avant la tombée de la nuit pour profiter de la vue de jour et de nuit…

Je t’emmène dîner dans un restaurant sympathique avec une vue magnifique sur le Bund.

 10- Et après ? Vous restez ? Vous rentrez dans votre pays d’origine ? Vous partez ailleurs ? Quelles sont vos souhaits pour l’avenir ?

C’est là où encore une fois l’expatriation nous sort de notre zone de confort… Aucune idée!

Nous étions partis pour cinq ans. Nous terminerons nos cinq ans en mai 2019. Nous avons envie de rester encore quelques années ici, en Chine.

Si ce n’est pas possible, nous en saurons plus au début de l’année prochaine, nous n’avons pas envie de rentrer en France. Nous rechercherions certainement une expatriation dans un autre pays, soit toujours l’Asie, soit l’Europe du Nord.

Mais absolument rien n’est fixé! Seul l’avenir sait ce qu’il nous réserve!”

Merci encore à Loutarwen d’avoir répondu à mes questions et de nous avoir fait découvrir tant de choses sur la vie en Chine ! Pour suivre ses aventures, c’est sur son blog La famille Kangourou en Chine. N’oubliez pas non plus d’aller vous abonner à son compte instagram !

Retrouver sa voiture sur le parking d’un centre commercial à Dubaï

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C’est bien connu, Dubaï aime le gigantisme ! Ses centres commerciaux sont si grands qu’ils comptent des centaines de magasins (plus d’un millier pour Dubai Mall, le plus grand centre commercial du monde), et Mall of the Emirates abrite même une piste de ski !

Votre première préoccupation en entrant dans un centre commercial si grand sera sans doute de trouver un plan afin de ne pas vous perdre (après un an et demi à Dubai, je me perds encore dans Dubai Mall !). Mais vous avez aussi intérêt à bien vous souvenir de la place de parking sur laquelle vous avez garé votre voiture ! En effet, Dubai Mall comporte plus de 9000 places de parking (et bientôt 5000 de plus !) et Mall of the Emirates en compte 7200 ! Alors si vous ne vous rappelez pas où vous avez garé votre voiture, vous risquez fort de vous retrouver à airer pendant des heures dans la fournaise d’un parking dubaïote ! Je ne parle pas d’expérience ici, mais certains se reconnaîtront ! Car oui, l’été la température peut atteindre 50° (et baisse rarement sous les 20° l’hiver) et ajoutez à cela la chaleur des moteurs de voitures, vous obtenez une chaleur digne de l’enfer !

 

Park assist system mall of the Emirates
“Vous ne savez pas où est votre voiture ?”

Mais heureusement, Dubaï pense à tout !

Mall of the Emirates et Dubai Mall sont tous deux équipés du système “Park assist” pour vous aider à retrouver votre voiture.

 

Park assist sytem mall of the emirates
“Trouvez votre voiture, voyez exactement où vous l’avez garée”

Des écrans tactiles sont présents aux entrées des parkings. Il vous suffit d’entrer votre numéro de plaque d’immatriculation et en quelques secondes, l’ordinateur vous montrera votre voiture ! Vous aurez aussi la possibilité de la localiser sur un plan ET de localiser votre propre position pour déterminer votre itinéraire !

 

Entrer votre plaque d'immatriculation pour retrouver votre voiture

En quelques seconde le système vous montre votre voiture

Retrouver votre voiture sur le parking du mall

Je trouve ce système vraiment pratique. Même si j’ai pour habitude de prendre en photo le numéro de la place de parking lorsque nous arrivons au centre commercial, le “park assist” permet de tracer l’itinéraire à prendre, et surtout d’indiquer la porte la plus proche de la voiture ! Car quand il fait chaud, vous allez tout faire pour limiter vos déplacement en extérieur !

Alors n’oubliez pas votre numéro de plaque d’immatriculation ou notez-la quelque part, cela pourrait vous éviter des heures de marche la prochaine fois que vous oublierez où vous êtes garé !

La Fabrique à Histoires de Lunii

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Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un des meilleurs investissements que j’ai fait pour mes enfants : La Fabrique à Histoires de Lunii ! Je l’ai achetée il y a quelques mois déjà et plus le temps passe, plus nous nous en servons. Alors avec l’approche des fêtes de Noël, je me suis dit que cela pourrait faire une chouette idée de cadeau !

 

La Fabrique à Histoire de Lunii

La Fabrique à Histoires de Lunii

La Fabrique à Histoires de Lunii est une petite radio destinée aux enfants : elle permet de leur faire écouter des histoires, sans écran et sans ondes !

Son fonctionnement est très simple et même assez intuitif. L’enfant l’allume en tournant la molette sur le côté qui règle le volume. La Fabrique à Histoires propose alors à l’enfant de choisir son histoire, le lieux où elle se déroulera, son héros, le personnage qu’il va rencontrer, et un objet. L’enfant choisit toutes ces options en tournant la molette sur le devant de l’appareil et en appuyant sur le bouton “OK”. La Fabrique à Histoire est conseillée à partir de 3 ans, mais j’ai vu des enfants plus jeunes réussir à l’utiliser avec facilité !

 

Choisir le lieu de l'histoire

L’enfant peut alors écouter son histoire tranquillement et lorsqu’elle sera terminée, il pourra en choisir une autre ! Ou bien choisir la même parce que vous verrez, les premiers temps ils voudront écouter toujours les mêmes !

 

Manipuler la Fabrique à Histoires de Lunii

Les histoires de la Fabrique à Histoire

A l’achat, la Fabrique à Histoires contient déjà le pack des “Histoires de Suzanne et Gaston” soit 48 histoires.

 

Les histoires de Suzanne et Gaston

Pour ajouter des histoires, il faut télécharger l’application Luniistore sur son ordinateur. On y trouve tout le catalogue d’histoires disponibles, les différents packs allant de 2,90 € à 19,90€. Le prix reste tout à fait raisonnable puisque les packs les plus chers contiennent plusieurs dizaines d’histoires (soit plusieurs heures d’écoute en tout !). Les choix sont très variés : des histoires de cirque, de dinosaures, les aventures de Mickey et ses amis, les vies de personnages historiques (en collaboration avec les éditions “Quelle Histoire” dont je vous ai déjà parlé ici et ici), des méditations pour enfants (en collaboration avec Petit Bambou), les histoires des “Monsieur, Madame”… Et certains packs d’histoires existent dans plusieurs langues (8 langues sont représentées).

Pour utiliser le Luniistore, il faut se créer un compte. On peut alors télécharger les histoires et les installer sur la Fabrique à Histoires qui peut contenir jusqu’à 40 heures d’écoute. Et si vous avez téléchargé plus de packs d’histoires que votre Fabrique à Histoires ne peut contenir, il suffit de les conserver sur votre compte Luniistore et de les mettre ou retirer de votre appareil au gré des envies !

L’application Luniistore permet également de résoudre les différents bugs qui peuvent survenir dans le système de la Fabrique à Histoires. Il est arrivé que la nôtre présente un message d’erreur. Il nous a alors suffit de la brancher à l’ordinateur pour la connecter au LuniiStore qui a résolu le problème en quelques minutes. Et même si je n’ai jamais eu de problème nécessitant de contacter le SAV, je sais grâce à des amies qui les ont contactés, qu’ils sont très efficaces et réactifs !

Notre Avis sur la Fabrique à Histoires de Lunii

Vous l’aurez compris, nous avons été conquis par cette petite boîte à Histoires !

Nous l’avons reçu alors que nous partions en vacances et ses histoires ont bien occupé les enfants pendant les trajets. Maintenant, nos enfants les enfants l’écoutent à la moindre occasion : pour un temps calme à la maison, lorsqu’ils n’ont pas envie de dormir le soir ou pour patienter chez le médecin par exemple !

Colombe (5 ans 1/2) et Petit O’ (4 ans) connaissent maintenant certaines histoires par cœur. Lorsque les batteries de la Fabrique à Histoires a besoin d’être rechargée, chacun leur tour, ils récitent une des histoires pour amuser l’autre. Cette petite “radio” développe donc leur mémoire, même si c’est un effet que je n’aurais pas suspecté !

Les histoires sont toutes très bien écrites et le vocabulaire est riche. J’apprécie particulièrement ce point : nous vivons aux Émirats Arabes Unis où les 2 langues principales sont l’arabe et l’anglais, et mon mari et moi avons à cœur d’apprendre à nos enfants à parler correctement le français. Depuis que Colombe et Petit O’ écoutent leurs histoires, nous avons remarqué qu’ils avaient enrichi leur vocabulaire et qu’ils utilisent le passé simple lorsqu’ils relatent un événement. En tant qu’expatriés, la Fabrique à Histoire est devenu un outil d’apprentissage du français pour nos enfants !

 

La Fabrique à Histoires de Lunii

 

La Fabrique à Histoires de Lunii ne nous quitte plus, elle est devenu l’objet préféré de tous les membres de la famille ! Et vous, vous la connaissez ? Est-ce que vous aimeriez que je vous parle de tous les packs d’histoires que nous connaissons déjà ?