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Une tempête de sable à Dubaï – À Dada à dos de chameau !

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Je vous ai déjà parlé de la poussière envahissante à Dubaï, mais je n’ai jamais parlé des tempêtes de sables ! Parce que si nous avons tant de poussière dans nos appartement et nos balcons, c’est qu’elle vient bien de quelque part. Et lorsque le vent souffle vraiment, il emporte avec lui le désert entier pour le déverser dans la ville !

Une tempête de sable à Dubaï

Une tempête de sable se reconnaît par un brouillard tellement épais qu’on ne distingue pas les grattes ciels à 500 m !

Dubaï sous la tempête de sable

 

Le sol (et les murs, les balcons, les voitures, et tout ce qui se trouve dehors) est recouvert de sable. S’il s’agit généralement d’une fine couche de poussière qui est sans cesse balayée par le vent. Mais par endroit, on trouve des amoncellements de sable. Et bien évidemment, on déplace ce sable avec nous dans tous les lieux dans lesquels nous rentrons. Pour tout dire, même les couloirs du métro de Dubaï, habituellement d’une propreté irréprochable, se retrouve recouvert d’une fine couche de poussière.

Et on fait quoi pendant une tempête de sable ?

L’idéal est de rester chez soi. Mais voilà, quand le brouillard dure plusieurs jours, on ne peut pas s’arrêter de vivre !

Avec les enfants, je limite les déplacements à l’essentiel, et j’annule toute activité qui nécessite d’être dehors. Et pour l’habillement, nous nous adaptons aux allures de film post-apocalyptique qui règnent dehors, en arborant masques antiparticules et lunettes de soleil.

sortir pendant une tempête de sable

Malgré les protections, de fines particules de sable parviennent à nous atteindre. On a l’impression d’en avoir partout : dans le nez, les oreilles, la gorge, les yeux… On finit par avoir le cuir chevelu gratte et la peau qui tiraille. Bref, sortir par vent de sable est une vraie joie !

Douce France – À Travers leurs yeux d’enfants…

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Ce mois-ci, j’ai choisi le thème de notre rendez-vous À travers leurs yeux d’enfants… par rapport à notre propre expérience. Après 9 mois d’expatriation à Dubaï, nous sommes retournés en France pour la première fois et j’avais envie de connaître le regard que mes enfants portent sur leur pays d’origine. Voilà pourquoi le thème était “Douce France“.

Notre interprétation de Douce France

Colombe a avant tout remarqué les drapeaux français accrochés aux bâtiments officiels. Malheureusement, nous ne les avons pas pris en photo, n’ayant pas toujours le temps de nous arrêter, ou n’ayant pas l’appareil photo à portée de main.

Mais le séjour nous a donné l’occasion de faire quelques photos de détails qui ont marqués mes petits expat’ maintenant plus habitués à la vie dans le désert qu’à la vie dans la campagne normande ! Il y a eu :

Le salon de Grand-mère éclairé par une jolie lumière…

 

Nuages gris

Nuages gris au-dessus de Rouen

De gros nuages gris au-dessus de Rouen (mais pas de pluie !)…

 

coccinelle dans l'herbe

Des petites bêtes, de l’herbe bien verte et de jolies fleurs…

 

averse et ciel bleu

Une averse et un ciel bleu en même temps…

 

La tour des archives de Rouen… Colombe s’est longuement demandé si elle était aussi grande que la Burj Khalifa ! Mais finalement, non. Elle en est presque sûre !

 

les enfants jardinent
photo prise par Maman !

Et surtout pendant notre séjour en France, Colombe (5 ans) et Petit O’ (3 ans) ont profité de la nature et du jardin ! Je leur ai acheté une combinaison anti-pluie et des bottes qui leur ont permis de sortir qu’importe la météo. Et ils étaient ravis ! Ils ont sauté dans les flaques, se sont roulés dans l’herbe et ont joué avec la terre. De longues heures de jeux qui leur ont permis de prendre un bon bol d’air !

Vos interprétations de “Douce France”

Chez Extraordinaire maman Pivert, Petit Poussin a eu une idée qui me séduit beaucoup !

Chez Mon joli petit Bureau, Emmy qui est une enfant expat aussi a choisi un joli symbole français !

Chez Rêves de Fripouille, les enfants nous emmènent dans faire de belles promenades et nous montre leur vision de la douceur de vivre à la française ! Et même maman s’est prêtée au jeu !

J’en profite pour m’excuser auprès de toutes les mamans qui ont eu la chanson “Douce France” dans la tête (et dont je fais partie) ce mois-ci. Mais finalement c’est plutôt une jolie chanson, non ?

 

Le prochain rendez-vous

Pour le rendez-vous du 20 mai, j’ai de nouveau demandé à un enfant de choisir ! Ce sont donc les enfants de Claire du blog Rêve de Fripouilles qui ont décidé du thème : les insectes ! Avec l’arrivée des beaux jours ils vont revenir, et j’espère que cela va inspirer nos photographes en herbe !

Les toilettes à Dubaï – À Dada à Dos de chameau !

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Parmi les questions qu’on m’a posées sur Dubaï, figurait “À quoi ressemblent les toilettes à Dubaï ?“. Assouvir ses besoins naturels est vital, alors il est tout à fait normal qu’en voyageant, on se demande sur quoi on va s’assoir. D’autant qu’en matière de toilettes la diversité est immense ! Il y a presque autant de modèles de toilettes que de cultures dans le monde. Car oui, aller au toilette est culturel (alors n’allez pas dire que ce blog n’est plus ce qu’il était et qu’il s’abaisse à des sujets bassement primaires -et racoleurs, avouez-le secrètement ça vous intéresse ) ! Mais entrons dans le vif du sujet (si vous me passez l’expression).

À quoi ressemblent les toilettes à Dubaï ?

Dubaï possède le plus grand centre commercial du monde, la plus haute tour du monde et la plus grande roue du monde, mais au risque de vous décevoir, les toilettes à Dubaï n’ont pas grand chose d’exceptionnel. On est bien loin des toilettes chauffantes et autonettoyantes du Japon (quoique dans certains lieux bien garder, on trouve ce genre de toilettes à Dubaï). Mais malgré leur simplicité, elles ont tout de même leur petite originalité : elles sont munies d’une douche ! Bon, ok, on va plutôt parler de douchette, ou “shattaf“.

Cette douchette se trouve sur absolument toutes les toilettes que j’ai pu croiser à Dubaï. Et cela tient à une raison simple : avant d’entammer l’une des 5 prières quotidiennes, les musulmans doivent faire leurs ablutions afin de nettoyer tout leur corps. Vous comprenez donc aisément à quoi sert le shattaf !

Toilettes à Dubaï
L’écriteau au-dessus du débideur de papier toilette interdit de se doucher dans les toilettes.

 

Alors la présence de cette douchette sur les toilettes à Dubaï n’est sans doute qu’un détail, mais il m’a permis d’observer quelques comportements qu’on ne verrait pas en Europe :

  • Il se peut qu’en entrant dans des toilettes publiques vous trouviez le siège complètement trempé. Soit une personne y a fait ses ablutions avant votre passage, soit la femme de ménage a nettoyé les toilettes aux grandes eaux. En tous cas, rassurez-vous, elles sont propres !
  • À la plage, alors que la douche est parfois payante, certains profitent des toilettes pour se laver gratuitement. Et malgré le panneau d’interdition, ça doit être assez fréquent vu la tête de la femme de ménage lorsqu’elle constate que les toilettes ont été inondées.
  • Enfin si vous réservez une chambre dans un hôtel des Emirats et que vous regardez la liste des équipements, vous remarquerez sans doute qu’on vous prévient qu’il y aura du papier toilette ! Alors pour nous, ça paraît bizarre de le préciser, mais finalement, beaucoup de gens ici se nettoient à l’eau (ce qui d’ailleurs est plutôt plus propre !).

La propreté des toilettes à Dubaï

Bon, ok, elles n’ont rien de bien exceptionnel ces toilettes mais on peut constater une chose : elles sont propres ! Cela m’a particulièrement frappée lorsque je suis arrivée. Dans les centres commerciaux, les toilettes sont généralement (pour ne pas dire toujours) impécables. D’ailleurs bien souvent il y a une femme de ménage qui ne quitte pas les lieux, et d’ailleurs il arrive souvent qu’elle nettoie les toilettes spécialement avant le passage d’un enfant (le genre de petites attentions envers les enfants qui sont très fréquentes ici). Bref, ici les toilettes les plus sales que j’ai trouvées seraient considérées de “passables” en France.

Toilettes à Dubaï
Toilettes avec chasse d’eau automatique.

Enfin, dans les centres commerciaux, les toilettes ont généralement des chasses d’eau automatiques. Cela n’est pas très original et on en trouve en France aussi, mais cela a tout de même bien surpris ma fille les premières fois. En effet à 4 ans 1/2, elle n’était pas suffisamment grande pour bloquer le faiseau qui permet le déclenchement de la chasse d’eau et celle-ci se mettait souvent en route alors que ma fille était encore assise. Cela lui a vallu beaucoup de frayeurs au début !

Je dois aussi avouer que les toilettes publiques sont nombreuses à Dubaï (et gratuites). Il y en a dans les centres commerciaux bien-sûr, mais aussi dans les stations de métro, dans les parcs et parfois même dans certains immeubles qui bordent les promenades touristiques.

 

Voilà, j’espère avoir rassuré les voyageurs parurésiques et apopathophobes (respectivement ceux qui ont peur des toilettes publiques et ceux qui ont la phobie d’aller à la selle, vous voyez, on apprend des choses, je vous avais dit que cet article serait culturel !), les toilettes à Dubaï sont très accueillantes (enfin suffisamment pour ce qu’on y fait).

J’aime vous lire, n’hésitez pas à réagir en commentaire ! Avez-vous déjà rencontré des toilettes insolites au cours de vos voyages ?

 

Roule Galette ! – À travers leurs yeux d’enfants…

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Et voilà le rendez-vous À travers leurs yeux d’enfants… qui revient déjà ! Non, je n’ai pas décidé de rendre le rendez-vous plus fréquent, mais imaginez-vous que ce mois-ci, je vous livre notre participation à temps ! Et comme le mois dernier j’étais très très en retard, il ne s’est écoulé que 12 jours entre les deux articles ! Le thème de ce mois de janvier était très simple et de saison : ” Roule Galette !”

Notre interprétation de Roule Galette !

La photo des enfants n’a rien de particulier ce mois-ci. Chacun a pris en photo sa part de galette, un peu dans l’urgence car, en grands gourmands, c’est juste avant de manger la première bouchée que nous nous sommes rappelés que nous avions prévu de prendre la galette en photo !

Galette des rois
“Roule Galette !” par Petit O’ (3 ans)

 

galette des rois
“Roule Galette !” par Colombe, 4 ans 1/2

 

Mais notre galette des rois était un peu particulière cette année. Fin octobre, je m’étais persuadée que je n’en trouverais pas ici à Dubaï. Même si je ne mangerais pas de galette toute l’année, un mois de janvier sans galette m’aurait rendue triste. Mais courant novembre, mon supermarché a rempli tout un rayon de galettes, et en les voyant j’ai eu envie de pleurer ! (oui le mal du pays toussa toussa… rien d’anormal et rien d’alarmant, si vous avez vécu longtemps loin de chez vous, vous savez de quoi je parle).

Et notre histoire de la galette ne s’est pas tout à fait arrêté là puisque Petit O’, Colombe et moi avons décidé de partager cette tradition avec leurs professeurs de gym. Nous leur avons donc apporté une galette des rois en guise de cadeau de fin d’année. Je leur ai expliqué la tradition et je leur ai expliqué qu’il fallait faire très attention à leurs dents en la mangeant (on ne sait jamais !). Lorsque nous sommes retournés au club de gym début janvier, la première chose que nous ait dit Miss G., la professeur de gym de Colombe et Petit O’ était : “J’ai eu la fève !!!”.

Elle avait été très heureuse que l’on partage notre tradition avec elle et elle a décidé de l’adopter ! Ainsi, chaque année, Miss G. mangera une galette des rois à Dubaï ou aux Philippines (son pays d’origine). Alors si dans quelques années vous entendez parler d’une tradition aux Philippines, de gâteau contenant une fève et ressemblant étrangement à notre galette à la frangipane… C’est peut être nous qui aurons fait voyager cette coutume française !

 

Vos interprétations de “Roule Galette”

Chez Maman Fatiguée et fatigante, les enfants ont pris en photo la bonne galette des rois qui ne roule pas !

Chez Mon joli Petit Bureau, Ethan immortalise un beau moment de pâtisserie.

Chez Extraordinaire Maman Pivert, Petit Poussin, pas très inspiré a pourtant réussi à prendre plusieurs photos !

Chez Rêves de Fripouilles, les enfants se ont réellement fait rouler la galette !

Le prochain rendez-vous

Pour le rendez-vous du mois prochain, fixé le 20 février, j’ai décidé de laisser la possibilité à un photographe en herbe de choisir le thème. Petit Poussin, le fils de Maman Pivert étant sans doute le plus assidu et souvent le plus motivé de nos petits artistes, je lui ai proposé de choisir le premier. Il a donc choisi un thème plutôt orginal : “avoir une peur bleue !“. J’espère que tous les autres petits photographes seront inspirés !

Tout plaquer et partir vivre à l’autre bout du monde avec 30kg de bagages (en famille ^^)

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“Chéri ! On me propose un travail à Dubaï, ça te dit qu’on aille y vivre ?”
“Oui !!!! ”

Passé la surprise et l’excitation, il a fallu organiser cette expatriation, préparer bon nombre de papiers, faire les bilans médicaux et surtout… préparer le déménagement !

Certains expatriés sont envoyés dans un pays étranger par leur entreprise, et dans ce cas, l’entreprise en question prend généralement en charge le déménagement. Ça n’était pas notre cas.  Nous avons donc évalué les différentes possibilités et étant donné le prix élevé d’un transfert par conteneur (plusieurs milliers d’euros), et les risques que cela entraîne (le conteneur peut notamment rester bloquer plusieurs semaines/mois à la douane et les affaires peuvent s’abîmer à causes des conditions climatiques), nous avons pris une décision radicale. Nous allions déménager avec pour seules affaires les bagages autorisés dans l’avion !

Nous avions droit à 30 kg de bagages par personne en soute, et 7 kg par personne en cabine. Pour une famille de 4, cela représente donc 148 kg d’affaires personnelles et pas un gramme de plus ! Et vous savez quoi ? Le défi a été relevé haut la main !
Mais pas sans effort !

Ranger, vendre, donner, jeter, bref désencombrer efficacement !

L’année dernière nous vivions à Cannes, dans un joli petit appartement que nous adorions, mais que nous avions aussi beaucoup rempli, qui était devenu difficile à ranger et qui ne nous mettait plus autant en joie qu’avant (certains commencent à voir où je veux en venir avec cet article !). Il était plus que temps de faire du tri, et nous avions 3 mois pour organiser notre départ !

Au départ, la situation me paraissait insurmontable, mais sachant que je n’avais pas le choix, j’ai dû trouver une solution. J’avais entendu parler du livre La magie du rangement de Mari Kondo, et je savais qu’elle avait aidé beaucoup de personnes à faire le tri et ranger leur permettait d’entrer dans une nouvelle période de leur vie. Cette méthode me semblait convenir idéalement à notre situation !

Après lecture du livre, j’ai suivi la méthode, peut-être pas à la lettre (c’est sûr j’ai fait quelques transgressions), mais tout de même assez scrupuleusement.

Procéder par type d’objets comme dans la méthode KonMari

Le plus simple a été le tri des vêtements et textiles. Tout ce qui ne me mettait plus en joie, ce qui ne m’allait pas et ce qui était trop chaud pour que je ne m’en serve à Dubaï partait à la collecte de textile de ma ville. Mais voilà ma première transgression : j’ai gardé une petite valise de vêtement plus chaud chez mes parents qui m’attendra à chaque retour en France. Pourtant, la méthode précise bien qu’il ne faut pas vider chez soi pour encombrer chez les autres, mais ma situation rend les choses plus compliquées. Mon mari a effectué le même tri dans ses affaires. Enfin, je n’ai gardé que les habits d’été des enfants car étant encore jeunes et en pleine croissance, leurs habits de l’hiver dernier ne leur iront sans doute plus lorsqu’on retournera en France.

Contrairement à ma première impression, j’ai également réussi à me séparer facilement de toute la puériculture. Au départ, 2 choses me paraissaient  difficiles à surmonter : l’attachement sentimental aux objets avec lesquels j’avais couvé mes bébés, et le temps et la logistique nécessaires à la vente d’autant d’objets. Finalement, ma cousine est tombée enceinte de son premier enfant. Je lui ai donc proposé de tout lui donner, ce qu’elle a accepté avec plaisir. Cela lui a rendu service et lui a fait faire des économies, et moi, j’ai été débarrassée, mais en même temps, je sais que toutes ces affaires servent à un bébé qui est cher à mon cœur !

Les livres pour adultes ont été facile à trier. Depuis plusieurs années maintenant mon mari et moi utilisons une liseuse. Nous qui étions si attachés à l’objet livre, au point d’en avoir des centaines, nous étions parvenus à nous détacher. Nous avons donc gardé quelques livres rares qu’on ne trouvera pas sur liseuse, et qui parfois ne sont même plus édités, et nous les avons entreposés chez des proches (ok, encore une transgression). Nous avons vendu le reste de nos livres sur “Gibert Jeunes” et “Momox”. La vente est facile et rapide grâce aux applications mobiles, cela nous a rapporté un peu d’argent pour aider à notre déménagement ! (on parle tout de même de la vente de plus de 400 livres !)

Les livres de mes enfants ainsi que leurs jouets ont été plus difficiles à trier. J’ai choisi une trentaine de livres auxquels mes enfants étaient très attachés, ou qui me semblaient importants pour leurs apprentissages (notre expatriation a aussi signé le début de l’école à la maison), et je les ai mis dans la valise. J’ai gardé d’autres livres de côté afin de pouvoir les retrouver lors de nos séjours en France. Et nous nous sommes séparés d’une partie des livres que nous avons vendu ou tout simplement donné à la crèche. J’ai procédé de la même manière pour les jouets et n’en ai gardé qu’une petite partie. J’ai privilégié les jouets de qualité que les enfants pourront utiliser pendant longtemps. Ce choix n’était pas le plus pratique puisque je me suis retrouvée avec beaucoup de jouets en bois, qui ont largement augmenté le poids des bagages !

Quant à l’équipement de notre appartement, nous avons vendu ou donné tout ce que nous pouvions. Je ne suis restée attachée qu’à une table et un fauteuil que mes parents gardent chez eux.

Mettre sa vie dans des valises

Les valises se sont remplies et organisées au fur et à mesure que le tri se faisait. Mais il faut être honnête, jusqu’à la dernière minute j’ai retiré et ajouté des choses. Donc jusqu’à la dernière minute j’ai pesé consciencieusement nos affaires.

Dans ces valises, il y avait nos vêtements, évidemment. Pliés de manière à ce qu’ils soient tous placés à la verticale pour être trouvés au premier coup d’œil comme expliqué dans le livre de Mari Kondo. Il y avait également tous les jouets des enfants, ainsi que leurs livres. Mon mari et moi avons également pris quelques livres, nos liseuses, tablettes et ordinateurs portables. J’y ai ajouté mes bijoux, quelques affaires à la valeur sentimentales (notamment des souvenirs de notre mariage), et des médicaments et des produits de beauté (seulement ceux qui m’étaient vraiment nécessaires et que je n’étais pas sûre de trouver sur place).

Bien sûr, nous ne sommes pas partis avec tout ce qui nous était nécessaire sur place. Il a fallu racheter tous les meubles (mais les gens vont et viennent à Dubaï alors le marché de l’occasion est très dynamique et fourni), ainsi que toute la vaisselle et une partie du linge de maison. Mais nous avions l’essentiel !

Valises devant la carte du monde

 

Aujourd’hui, nous avons un appartement meublé et équipé plus intelligemment et de manière plus fonctionnelle qu’avant. Nous avons passé plusieurs mois à faire ce tri radical et à ranger nos affaires dans nos valises, il était hors de question que nous rachetions n’importe quoi juste par envie et sans réfléchir à l’utilité ! Et finalement, même si nous nous refusons beaucoup de petits plaisirs de l’instant en n’achetant pas tout ce qui nous fait envie dans les magasins, cela nous offre une vie plus simple et un environnement plus facile à maintenir en ordre !

Notre expatriation nous a permis d’opérer un changement de vie certain en nous offrant une nouvelle culture, un nouveau climat, une nouvelle langue… Mais aussi et avant toute chose : une nouvelle manière de vivre, de consommer et de ranger !

Et vous, avez-vous lu le livre de Mari Kondo ou entamé le tri qu’elle préconise ? Seriez-vous intéressés par un article sur les rangements mis en place dans notre nouvel appartement et sur notre manière de vivre selon cette méthode au quotidien ? Racontez-moi votre expérience et posez-moi vos questions en commentaire !

À Dubaï on parle anglais ! – À Dada à Dos de Chameau !

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Voilà une question qui m’a été posée lorsque je suis arrivée à Dubaï : mais quelle langue parle-t-on à Dubaï ?

Dubaï est située aux Émirats Arabes Unis, pays dont la langue officielle est l’arabe. Mais ça n’est pourtant pas la langue la plus communément parlée à ici. La ville est peuplée à près de 85 % d’étrangers, et son activité principale est sans doute le tourisme. Alors pour des questions pratiques, l’anglais a été adopté pour le quotidien.

À Dubaï, il est donc d’usage de se parler en anglais. Dans les magasins, personne ne s’adressera à vous en arabe (d’ailleurs la plupart des vendeurs dans les magasins ne parlent pas arabes, ces postes n’étant généralement pas occupés par des locaux). En tous cas, moi qui suis blonde, à la peau claire, on ne me parle jamais en arabe, après, si vous avez le teint plutôt mâte, il se peut qu’on vous aborde en arabe. Mais pas d’inquiétude, vous pouvez répondre en anglais car à peu près tout le monde le parle.

Le meilleur moyen de se rendre compte de l’étendu de l’anglais ici est certainement d’aller dans une librairie. Les livres qu’on y trouve sont majoritairement en anglais ! Généralement un rayon est consacré aux livres en arabe, mais guère plus. Quant aux livres dans une autre langue, il faudra trouver une librairie spécialisée !

En revanche, les affichages sont systématiquement dans les deux langues, et bien sûr, l’arabe apparaît en premier ! Les panneaux de signalisation, mais aussi les affichages pour énumérer les règles à respecter dans un lieu.  Quant aux affiches publicitaires dans les rues, elles sont souvent placardées 2 fois : une fois en anglais, une fois en arabe !

panneau bilingue à Dubaï

panneau bilingue à Dubaï

panneau bilingue à Dubaï

L’arabe utilisant un alphabet que je ne déchiffre pas, il ne m’est pas possible de l’apprendre grâce aux affichages. Et comme je l’ai expliqué plus haut, tout le monde parle anglais (langue que je parlais déjà avant de venir ici), je n’ai donc jamais l’occasion d’apprendre l’arabe. Sauf peut-être…

…dans les métro ! Les annonces vocales sont toujours diffusées en arabe, puis en anglais. Voilà pourquoi les deux seules choses que je sais dire en arabe sont :

“Les portes s’ouvrent”

et

“Les portes se ferment” !

 

Dubaï et le décalage horaire… mais pas que ! À Dada à Dos de chameau !

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Il y a une semaine, la France passait à l’heure d’hiver ! J’ai alors vu sur les réseaux sociaux les messages des personnes qui étaient heureux de dormir une heure de plus, des parents frustrés que leurs enfants se fichent bien de ce changements, et des gens qui étaient perdu et ne savait plus si à 2h il serait 1h, 3h ou 19h45 ! Ici à Dubaï, on ne change pas d’heure mais cela ne nous empêche pas d’être décalés !

Il y a bien-sûr le décalage horaire : 2h en été, 3 h en hiver ! En été, j’avais juste l’impression d’être un peu en avance, mais maintenant je me sens complètement décalée ! Lorsque je prépare le repas à 12h, je me rends compte que mes copines en France finissent à peine leur petit déjeuner ! Quand j’appelle ma famille en fin d’après-midi, je me rends compte que je les coupe en plein milieu de leurs activités de l’après-midi ! Bref, je sens beaucoup plus le décalage depuis une semaine !

Mais la différence de rythme entre la France et les Émirats ne réside pas que dans le décalage horaire. Il y a une grande différence qui décale TOUT ! Comme dans la plupart des pays musulmans, le week-end a lieu le vendredi et samedi. Le vendredi étant le jour consacré à la pratique religieuse, il est tout à fait normal que ce jour ne soit pas travaillé. Et ce décalage n’est pas pour nous déplaire car il est finalement plutôt bon pour le moral :

  • le jeudi soir et le vendredi, alors qu’en France nous entendons les gens dire qu’il faut encore travailler une journée, nous sommes déjà en week-end.
  • le dimanche, alors que notre semaine reprend, nous avons encore un pied dans le week-end grâce aux photos de vide-grenier ou de sorties en famille postées par les amis sur les réseaux sociaux.
  • le lundi, alors qu’en France tout le monde se souhaite un bon début de semaine ou que certains se plaignent qu’ils n’ont pas le courage d’aller au bureau, nous nous disons que le plus dur est fait puisque nous avons déjà passé la première journée de la semaine !

Mais ce décalage a aussi des inconvénients :

  • je suis perdue absolument toute la semaine ! Pas la peine de me demander quel jour on est, je ne sais pas !
  • mon calendrier fait commencé la semaine le lundi… donc le premier jour de MA semaine se trouve à la fin de la ligne précédente… régulièrement je me trompe en notant les rendez-vous !
  • mon téléphone permet de régler un réveil uniquement pendant les jours de semaine, mais il se base sur la semaine en Europe ! J’ai donc souvent été réveillée à 7h le vendredi matin parce que j’avais oublié d’éteindre le réveil !

 

Home Sweet home – À Travers leurs yeux d’enfants

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Le thème de mon rendez-vous À travers leurs yeux d’enfants était “Home sweet home – Qu’on est bien chez soi !” ce mois-ci. C’est un thème que j’ai choisi pour qu’il soit en lien avec le thème du rendez-vous Voyageons Ludique organisé par le blog Pa’man ! C’est une longue histoire… Le thème de ce dernier rendez-vous étant “Fais nous découvrir ta région”, Colombe, Petit O’ et moi vous emmenons à la découverte de notre nouveau home sweet home, Dubaï !

 

Notre nouveau Home sweet home

Pour vous montrer notre nouveau “Home sweet home” Colombe (4 ans 1/2) et Petit O’ (presque 3 ans) et moi, sommes partis en promenade dans le quartier de Dubai Marina. C’est un quartier très récent qui borde la mer. Nous nous sommes particulièrement attardé entre la plage et une résidence appelée JBR (Jumeirah Beach Redisence), dont les murs sont magnifiquement décorés !

Street art

Street art

Street art

Street art

Street art

Street art

Street art

Les enfants ont également voulu montrer des éléments du paysage qu’ils aiment particulièrement. Il y a donc les belles tours de la Marina : La Cayan Tower, tour qui tourne sur elle-même sur 90°; et la Princesse Tower, celle qui semble surmontée d’une courronne.

Tours de Dubaï

Il y a aussi la Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde ! Elle est tellement grande, qu’il est difficile de la prendre en photo !

Burj Khalifa

Les enfants ont pris en photo Dubai Marina Mall et ses belles illuminations la nuit. Nous sommes passés devant en tram en rentrant de notre reportage photo à JBR, la photo n’est donc pas de très bonne qualité.

DUbai Marina Mall

Bien-sûr il y a aussi les magnifiques stations de métro de Dubaï : elles sont toutes identiques et toutes dorées !

Station de métro à Dubaï

Enfin, Colombe a tenu à prendre en photo différents dromadaires croisés lors de nos promenades.

dromadaire

Dromadaire

Il y aurait eu tant d’autres choses à vous montrer de cette ville que nous découvrons encore ! Mais il fallait faire des choix !

 

Votre Home Sweet home

Chez Extraordinaire Maman Pivert, Petit Poussin nous fait découvrir un home sweet home féérique ! (et à vrai dire j’aimerais aussi que ça soit mon home sweet home !)

Chez Ma vie de Maman Louve, Petite Louve et Louveteau nous montrent leur endroit préféré dans leur maison : leur cabane !

Chez Pa’man c’est une longue histoire… Coquinou nous montre ce qu’il préfère chez lui, et je ne suis pas surprise de son choix !

Notre prochain rendez-vous

Le prochain rendez-vous aura pour thème “Jouer sur le mot !” et j’avoue être très impatiente de voir l’interprétation des enfants !!!

 

The Key to Dubai

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Il y a 4 mois que nous vivons à Dubaï et nous avons encore énormément à découvrir ! Des lieux, mais aussi des pans entiers de la culture émiratie ! Cette culture est d’ailleurs très difficile à saisir car l’immersion est loin d’être totale. En effet, ici, les Émiratis ne composent que 10 ou 15% de la population. Nous sommes donc plus souvent confrontés à la culture indienne ou philippine, deux cultures très représentées ici. Alors pour tenter de mieux connaître la culture locale, dès nos premiers jours ici, j’ai acheté ce livre The Key to Dubai, unlocking the story of a city and its culture de Liliane van der Hoeven. Ce livre est très populaire ici, au point qu’on le trouve non seulement dans toutes les librairies, mais aussi dans les supermarchés et dans les boutiques de souvenirs !

The key to Dubai

The Key to Dubai

En français, le livre s’appellerait “Les clés de Dubaï, découvrir l’histoire d’une ville et sa culture”. Le projet est vaste et le livre y répond vraiment bien car il est très complet !

Une première partie présente Dubaï au sein des Émirats Arabes Unis : il y a 7 émirats, chacun portant le nom de sa plus grande ville (nous sommes donc ici dans l’émirat de Dubaï, celui d’à côté, le principal, étant celui d’Abu Dhabi). Le pays est jeune, il a été créée en 1971 et a énormément évolué depuis sa création. La religion officielle est l’Islam, la langue officielle est l’arabe (mais c’est l’anglais qui est parlé majoritairement), et la monnaie est le Dirham.

The key to Dubai : United Arab Emirates

Habit traditionnel de Dubaï

Cette partie continue avec une présentation de l’évolution de la ville de Dubaï, ses constructions et sa ligne d’horizon impressionnante ainsi que les nombreux points d’intérêts tous plus exceptionnels les uns que les autres !

Dubai, la burj khalifa

Ensuite viennent des parties sur le désert qui compose tout l’arrière pays, sur la faune et la flore, la culture agricole et la vie des populations nomades.

La vie dans le désert à Dubaï

Enfin, une partie est consacrée à la vie du vieux Dubaï, dans la creek qui a vu naitre la ville. Car avant d’être la mégalopole cosmopolite que l’on connaît, Dubaï était une petite cité de pêcheurs, notamment de pêcheurs de perles !

 

Une mine d’informations !

Ce livre est une véritable mine d’informations ! Grâce à lui, les enfants et moi avons déjà appris beaucoup sur la ville et sa culture ! Mais il est tellement riche que nous n’en avons pas encore fait le tour ! Je le laisse donc presque toujours à disposition sur notre table des saisons à côté de notre dromadaire et du drapeau du pays !

The key to Dubai : découvrir les Emirats Arabes Unis

Ce livre ne semble pas avoir été traduit en français, en tous cas je ne l’ai pas trouvé. Mais il est trouvable facilement sur internet, vous n’aurez donc aucun problème à vous le faire livre en France ! Et si vous le souhaitez, une édition “The Key to Abu Dhabi” existe aussi. Je ne l’ai pas achetée car la plupart des pages sont exactement les mêmes que celle de l’édition de Dubaï.

 

Liliane Van der Hoeven, The Key to Dubai, Explorer, 2015

 

Cet article est notre participation au rendez-vous Voyageons Ludique sur le thème “Fais-nous visiter ta région” nos autres participations sont ici et ici.

Notre cahier des pays – Les Émirats Arabes Unis et la France

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Il y a quelques mois, deux gros changements ont eu lieu dans notre vie de famille. Nous avons quitté la France, notre pays d’origine, pour nous installer à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, et nous avons déscolarisé nos enfants, prenant la décision de faire leur instruction en famille. Mon projet pédagogique pour Colombe (4 ans et demi) et Petit O’ (2 ans 1/2) est donc naturellement impacté par notre quotidien de famille expatriée (surtout dans une ville cosmopolite comme Dubaï). Ainsi je pense qu’il est normal que mes enfants soient sensibilisés très tôt à la géographie. Car finalement, leur famille vit en France, et eux vivent aux Émirats entourés de petits copains originaires de tous les pays du monde ! La connaissance du monde fait partie de leur quotidien.

C’est en lisant l’excellent Grand Guide des pédagogies alternatives, j’ai été attirée par l’idée issue de la pédagogie Freinet de tenir un cahier ou journal en famille. J’ai donc décidé de commencer un cahier des pays dans lequel nous allons consacrer une double page à chaque pays dans lequel nous avons vécu, ou que nous avons visité, mais aussi aux pays d’où sont originaires nos bons amis. L’utilisation de ce cahier des pays est complété par le grand planisphère que nous avons accroché dans le salon à la hauteur des enfants. Ainsi, Colombe et Petit O’ sont capables de placer tous les pays qui se trouvent dans ce cahier.

C’est donc tout naturellement que nous avons réalisé les pages des Émirats Arabes Unis et de la France !

Cahier de géographie, présentation des Emirats Arabes Unis

Cahier de géographie, présentation de la France

Pour chaque pays : nous dessinons son drapeau et cherchons la signification du choix des couleurs. Nous collons une petite carte (décalquée sur notre planisphère, ainsi les proportions sont les mêmes. N’ayant pas acheté de papier calque lorsque j’en ai trouvé, j’ai fini par décalqué les pays avec du papiers cuisson !). Nous indiquons la langue du pays, sa capitale, la monnaie utilisée et ce qui nous y rattache.

Attention, ce cahier des pays n’a pas pour but à terme de référencer tous les pays du monde ! Nous y ajouterons les pays que nous aurons visités, ou dont nous aurons fréquenté des ressortissants suffisamment pour qu’ils nous familiarisent un peu avec leur culture. Nous y mettrons les pays d’origine des gens qui nous sont importants. Et lorsque les enfants grandiront, s’ils se passionnent pour la culture d’un pays, il rentrera également dans le cahier. Mais le but de ce cahier est vraiment de faire naître la curiosité de mes enfants pour les autres, les autres pays, les autres cultures. De les amener à se demander d’où viennent les gens qui les entourent, et de se rendre compte que nous avons tous un ou même plusieurs pays, langues, monnaies, drapeaux qui symbolisent notre appartenance à un groupe !

Cet article est ma participation au rendez-vous Voyageons Ludique sur le thème “Fais-nous découvrir ta région”. Nous vous avons donc naturellement fait découvrir les Émirats Arabes Unis et la France, les 2 pays (ou région du monde !) auxquels Colombe et Petit O’ peuvent se rattacher !