J'avais une combinaison qui trainait dans mon armoire. Le genre d'habit pas pratique qu'on s'achète…
Pourquoi je suis devenue écolo
Cet article pourrait s’appeler “Comment je suis devenue parano”, parce qu’en fait d’écologie, c’est plus à notre santé que je pense. Mais comme nous semblons être un peu liés à la planète sur laquelle nous vivons (tiens donc ?) ma méfiance semble avoir des effets positifs pour l’environnement (bon, je ne vais pas changer le monde toute seule, hein on est d’accord) ! Au fil des ans, mon mode de consommation est devenu de plus en plus sain et respectueux de la nature, alors aujourd’hui je vous raconte pourquoi je suis devenue écolo !
Il y a quelques années de cela, Papa à Dada ! et moi voulions un enfant. Mais la nature ne semblait pas d’accord avec ce choix et mon ventre restait désespérément vide…
Bien entendu, nous avons consulté des médecins, fait toute une batterie de tests, mais aucun problème n’a pu être identifié. Pour reprendre les mots d’un médecin qui commentait l’absurdité de la situation : “Tout va bien, rien ne fonctionne !”
On nous a donc proposé de suivre un traitement médical.
Nous avons refusé.
Les médecins ne cessaient de répéter que tout allait bien, mais voulaient nous soigner quand même. Comme ils ne savaient pas ce qui clochait, ils n’avaient rien à réparer, alors ils nous proposaient simplement une (sur-)stimulation.
J’avais l’impression de me retrouver dans l’univers des Shadoks tellement je trouvais absurde de soigner quelqu’un à qui l’on affirme qu’il va bien ! Je voyais ces petits médecins qui pompaient, pompaient… et j’ai refusé de pomper avec eux.
Et étonnamment, les médecins ont eu l’air plutôt contents de notre choix. En tous cas, ils l’ont complètement respecté.
De mon côté ce choix a été très difficile à faire et à assumer. J’ai entendu des critiques qui m’accusaient de ne rien faire pour “régler” la situation. Si je refusais les traitements c’est que je ne désirais pas vraiment avoir un enfant ! En moi-même je mourais. Ce désir d’enfant me tuait. Ces accusations me tuaient. Et ce choix que je devais assumer sans pour autant savoir quelle direction prendre me tuait !
Mais dans mon entourage j’ai vu des femmes souffrir de graves problèmes de santé suite à des stimulations hormonales dans le but d’avoir un enfant. Je ne critiquerai jamais leur choix car elles ont fait ce quelles ont pu en leur âme et conscience, mais après avoir vu les dégâts que cela avait causé chez elles, je ne pouvais pas foncer tête baissée.
Je gardais une petite porte ouverte au traitement médical. Mais ça n’était pas le moment. Il fallait absolument que j’essaye autre chose avant. Je restais persuadée que je n’avais pas tout essayé et que si la nature s’opposait à cette maternité, c’est qu’elle avait ses raisons. Mais ces raisons étaient tellement difficiles à comprendre…
Quelques mois se sont encore écoulés… Parfois nous n’y pensions (presque) plus, parfois nous y pensions (“trop” comme auraient dit certains… Ah comme les gens aiment vous faire culpabiliser dans ces moments-là !).
Et un jour, sur un coup de tête j’ai exposé une théorie à Papa à Dada ! (bon, d’accord il n’était pas encore papa, mais qu’importe !) :
On nous parle souvent de perturbateurs endocriniens qui se trouvent dans notre alimentation et dans les produits que nous utilisons au quotidien. Dans les média on découvrait régulièrement la dangerosité de certains additifs utilisés pendant des années par l’industrie agroalimentaire. Et lorsque ces additifs étaient retirés, on entendait de nouvelles critiques par rapport aux produits qui les remplaçaient qui étaient parfois suspectés d’être plus dangereux encore… On nous parlait beaucoup de produits cancérigènes, mais également de produits provoquant l’infertilité…
Et si c’était ça notre réponse ? Et si notre dernière chance se trouvait dans la lutte contre tous ces produits dont on nous gavait jour après jour ?
Nous avons donc décidé de lire attentivement toutes les étiquettes des produits que nous allions acheter et de laisser de côté tous les produits contenant des ingrédients “suspects”. Et qu’entendions-nous par suspect ? Faute de connaissances suffisantes en chimie, nous avons tout simplement décidé d’éliminer tout ingrédient commençant par E- suivi d’un chiffre. Ces ingrédients sont les principaux incriminés, même si certains ingrédients naturels ont également une dénomination E-. Nous étions conscient de nous priver d’aliments sains par excès de zèle, mais nous préférions être méfiants. Nous décidions également d’éliminer tous les ingrédients aux noms qui faisaient plus penser à un laboratoire de chimie qu’à une cuisine.
Nous avons également éliminé certains aliments dont la production est trop gourmandes en eau (maïs – et là quand même la motivation n’était qu’écologique, comme quoi je ne pense pas qu’à moi !) ou bien trop souvent liées aux OGM (maïs, soja).
Nous n’avons pourtant pas commencé à manger bio car à l’époque l’offre était moins importante qu’aujourd’hui, et nous avions du mal à en trouver là où nous habitions. Les seules boutiques qui en commercialisaient étaient hors de prix et nous ne pouvions pas nous le permettre. Nous avons tout de même fait une exception pour le lait et les œufs, ayant lu dans l’excellent livre Ces aliments qui nous soignent qu’ils perdaient leurs propriétés (du moins celles que leur reconnaît la médecine traditionnelle chinoise) lorsqu’ils n’étaient pas bio. En ce qui concerne les fruits et légumes, nous nous sommes attachés à respecter les saisons et à acheter local, car nous pensions qu’un légume cultivé hors saison et venu de loin devait avoir été nourri de pesticides, d’engrais et de conservateurs. Dans tous les cas, nous avons cessé d’acheter des fruits ou légumes venant d’Espagne. Ils sont très présents sur le marché et ne sont pas chers, mais leur production est un carnage écologique et le pays s’assèche pour répondre aux ambitions démesurées de son agriculture. De plus, les normes espagnoles sont bien différentes des nôtres alors même si le bio espagnol est moins cher, il est aussi… moins bio !
Nous avons également réduit notre consommation de produits contenant du gluten. J’ai d’abord essayé d’éliminer le gluten de notre alimentation. Ayant lu dans Soigner l’infertilité par les médecines douces que la maladie cœliaque était souvent cause d’infertilité, je voulais explorer cette possibilité. Mais avec tous les changements que nous opérions, cela s’est avéré bien difficile. Nous avons tout de même beaucoup diminué notre consommation.
Nous n’oublierons jamais notre premier passage au supermarché après avoir pris cette décision. Nous avons passé presque 20 minutes au rayon boulangerie avant de trouver un pain de mie ne contenant aucun autre ingrédient que de la farine, de l’eau, de la levure et du sel ! Mais on a trouvé ! Et après avoir passé 2 fois plus de temps qu’à notre habitude au supermarché, notre caddie était environ 4 fois moins rempli ! Ce changement de mode de vie a immédiatement entraîné une baisse des dépenses ! Mais on se demandait quand même ce qu’on allait manger… Heureusement, nous avions un super primeur chez qui nous avons fait le plein de fruits et de légumes !
Côté beauté, il fallait également opérer un changement car on sait à quel point les produits cosmétiques sont parfois remplis de cochonneries ! Mais là j’étais complètement perdue. Autant pour l’alimentation, il suffisait de consommer le moins de produits industriels possible et de faire soi-même le plus de choses, autant je ne me sentais pas les compétences pour faire moi-même mes cosmétiques, et je ne me voyais pas arrêter de me laver (ça vous rassure, hein ! Mon histoire ne se termine pas dans une yourte sans eau courante au fond d’un bois) ! J’ai tout de même décidé de me passer de ce qui ne m’était pas indispensable : je ne me maquillais plus que lorsque cela était vraiment nécessaire (certaines circonstances au travail, ou aux mariages…), j’ai jeté tous mes vernis à ongle (et je me suis retrouvé bien embêtée à chaque fois que j’ai filé mes collants après !), j’ai arrêté l’après-shampoing (un shampoing ça suffit non ?), j’ai remplacé mon déodorant par une pierre d’alun naturelle (et les gens ne m’ont pas fuient pour autant !) et j’ai commencé à me laver avec un savon en pain au lieu d’un gel douche (ayant la réputation de contenir plus de cochonneries). Mais de ce point de vue, je n’avais que très peu de connaissances (bon, ok, c’est encore le cas) alors je faisais au mieux.
Environ 4 mois se sont écoulés. 4 mois durant lesquels j’ai perdu quelques kilos alors que pourtant je me faisais plaisir en mangeant des gâteaux ou du chocolat. 4 mois durant lesquels j’ai eu l’impression d’avoir une énergie dingue ! Et à la fin de ces 4 mois, j’ai eu “du retard”… Je n’avais pas du tout envie de faire de test de grossesse. J’en avais fait tellement qui m’avaient rendue malheureuse. Et je n’avais pas envie d’y croire non plus, parce que je n’avais pas envie d’être déçue. Et de toutes façons j’allais être déçue alors il ne fallait pas que je fasse ce test. Mais les jours passaient et il a bien fallu que je le fasse. Et… Je n’ai pas été déçue. Surprise, émue, incrédule, heureuse, oui, mais pas déçue !
Si aujourd’hui je vous explique pourquoi je suis devenue écolo, ça n’est pas parce que je pense détenir la solution miracle pour tomber enceinte. Non, il n’existe pas de solution miracle. Il existe des problèmes différents, et certains n’ont pas de solution malheureusement. Je ne cherche pas non plus à culpabiliser les personnes qui ne seraient pas sensibles à la composition de ce qu’ils consomment ou ceux qui aimeraient changer de mode de consommation, mais qui n’y parviennent pas. Chacun fait comme il peut avec ses moyens, du mieux qu’il peut et en son âme et conscience.
Si j’écris cet article c’est parce qu’on ma demandé d’expliquer mon mode de consommation actuel, mais je ne m’imaginais pas le faire sans avoir expliqué mes motivations. Alors voilà mes motivations. Certains pourront bien dire que mon infertilité n’étaient que psychologique et que mon truc de pseudo bobo-écolo n’a pas pu avoir d’effet sur mon corps mais qu’il m’a juste fait prendre confiance en moi… Ils diront bien ce qu’ils voudront, mais je parie très cher qu’ils n’ont jamais vécu personnellement ce problème d’infertilité (hein, parce que le “c’est psychologique” qu’on te balance en pleine tronche pour te faire culpabiliser encore plus, je pourrai faire tout un article dessus !) ! Je reste persuadé que ces quelques changement dans mon mode de consommation on opéré un changement dans mon corps et dans celui de mon mari qui nous a permis de devenir parents, et cela sans passer par des traitements douloureux et difficiles à vivre.
Est-ce que cela marchera avec tout le monde ? Je suis persuadée que non, puisque chaque infertilité a ses propres causes. Mais est-ce que cela vaut le coup d’essayer ? Certainement. Au moins parce que faire attention à ce que l’on consomme ne peut être que bénéfique pour la santé en général.
Aujourd’hui mon mode de consommation a évolué et il fera l’objet d’un autre article, mais il est devenu plus stricte encore (et plus sain !). Cela peut paraître beaucoup, ou faire peur, mais en réalité il a changé petit à petit. Au fur et à mesure, un effort devenait une habitude et rendait possible un nouvel effort. Ma motivation est ma santé et celle de ma famille, et si je ne faiblis pas c’est que j’ai toujours une pensée en tête : sans une consommation saine, je ne serai peut-être pas devenue mère *!
*et ce blog n’aurait jamais vu le jour ! On peut finir sur une note d’humour quand même !
21/04/2016 à 10:55
Merci pour cet article !! Je crois que c’est moi qui le réclamais 🙂 . J’ai trouvé votre chemin tres intéressant et courageux et j’ai tres hâte de lire la suite !!
21/04/2016 à 11:02
Eh oui, c’est bien toi qui le réclamait ! Ou plutôt, il était en moi depuis des mois, c’était aussi un sujet sur lequel on nous posait énormément de question dans la “vraie vie”, et tu as été l’élément déclencheur pour que j’en parle ici ! Alors merci à toi car j’ai aimé en parler, et je prends autant de plaisir à écrire la suite !
21/04/2016 à 11:39
Ton article décrit très bien comment et pourquoi vous avez finalement tenté de changer vos habitudes de consommation et il me parle beaucoup. D’être d’abord face à un ou plusieurs obstacles et dont on ne connaît pas la raison de son (ses) existences, douter, se lancer dans des lectures ou autres pour chercher à comprendre, redouter d’en parler car il y a toujours des personnes culpabilisatrices, puis se relancer dans la recherche de solutions et parfois, on ne regrette pas, ça marche.. Je voulais aussi, à plusieurs reprises partager mon essai, un peu à l’aveugle mais concluant, de changements d’habitudes alimentaires, même si la raison qui me motivait était un peu différente de celle que tu décris (mais finalement se ressemblent sur certains points, et se rejoignent), mais ce sont encore des souvenirs trop présents dont je n’ai pas le recul nécessaire. ? Toujours un plaisir de lire tes articles.
21/04/2016 à 11:57
Merci pour ton commentaire. Cet article a été difficile à écrire car même si nous avons des enfants maintenant, notre période d’infertilité inexpliquée reste douloureuse à évoquer. Peut être qu’avec le temps et plus de recul tu parviendras à aborder ton parcours avec d’autres personnes plus facilement. Pour nous, il a fallu du temps (notre changement de vie a commencé il y a plus de 3 ans !). En tous cas tu décris bien le parcours de recherche et d’essais !
21/04/2016 à 11:41
Je reposte mon commentaire aussi ici pour suivre le fils de discussion
J’adore ton article, j’ai toujours été un peu écolo sur les bords (c’est quand même les études que j’ai choisi de suivre) et j’ai une mère parano sur les étiquettes, donc je suis une fille docile : je ne prends que des produits valider par ma mère XD (bon, maintenant, je commence à lire les étiquettes aussi et à me tourner vers le bio et les contenants les moins polluants, même si je ne suis pas aussi extrême que vous sur les E-.trucmuche).
Par contre, c’est dans la salle de bain et les produits ménagers que j’ai fait un grand tri avec l’arrivé de FeuFolet. Je veux le préserver au maximum des composants néfastes qu’on trouve dans certains produits.
J’ai hâte d’en savoir plus sur votre mode de consommation actuel 😉
21/04/2016 à 11:58
Hihi ! Bah du coup je reposte ma première réponse !
Je pense qu’on est très influencé par le mode de vie de nos parents. Mes parents ont toujours fait attention à leur alimentation alors cela m’a sensibilisée. Et dans ce changement de vie, nous n’avons pas été seuls car mes parents ont aussi commencé à être plus vigilants aussi. Du coup nous nous échangeons nos astuces !
Je prépare un nouvel article dans lequel je vais expliquer notre mode de consommation actuel, il devrait te plaire car je me retrouve dans ce que tu me dis !
21/04/2016 à 11:56
Ton article est très intéressant et me conforte dans mes choix de vie récents. Bises
21/04/2016 à 11:59
Merci ! Je suis contente que cela t’apporte un peu de soutien. Au moment où l’on commence à changer ses habitudes, je sais qu’on peut se poser beaucoup de questions.
21/04/2016 à 12:08
Depuis quelques temps quand je vois ce qu’on mange je me dis que c’est vraiment de la merde et je fais de plus en plus attention .
Mon mode de consommation est en pleine évolution et petit à petit je deviens une adepte du fait maison .
L’infertilité je ne connais pas vraiment même si j’ai mis très longtemps à chaque fois pour tombé enceinte . (14 mois-7 mois et 18 mois ) . J’ai eu des doutes à de nombreuses reprises . Et si c’était lié !
En tout cas merci pour ton beau témoignage !
21/04/2016 à 12:30
Je crois que tu résumes bien ce qu’on pense, on mange de la merde ! Tu as raison de revenir au fait maison. C’est ce que je fais en majorité, même si cela demande des efforts et que ça n’est pas toujours facile ! Mais comme je le dis dans l’article, il faut faire les efforts un par un, et lorsqu’un effort est devenu une habitude, on peut introduire quelque chose de nouveau !
21/04/2016 à 17:01
J’ai pas vraiment eu cette révélation, et on continue à consommer des tonnes de trucs sans regarder les étiquettes (enfin, si, pour regarder, parfois, s’il n’y a pas de présure, de gélatine ou de viande cachée… chacun son truc, hein :p).
On a conçu sans trop de difficultés (8 mois quand même, mais ça paraît ridicule à côté d’autres parcours), donc on ne s’est pas posé la question. Après, c’est vrai qu’il y a une augmentation de l’infertilité depuis quelques (dizaines d’)années et que ce n’est pas spécialement étonnant vu nos modes de vie de plus en plus fous…
Si j’arrive pas à faire mon deuxième, allez, moi aussi j’élimine tous les E… 😉 (bon, ça va, on consomme quand même beaucoup de produits simples et de choses qu’on fait nous-mêmes – là encore, quand t’es végétarien, tu es forcément obligé d’être un peu inventif !)
21/04/2016 à 17:20
C’est sûr qu’en étant végétarien on mange plus sainement ! D’abord en ne consommant pas les médicaments qu’on donne aux animaux. Nous mangeons d’ailleurs peu de viande pour cette raison à la maison (mais là je m’avance sur le prochain article en disant ça !). Et comme tu dis on doit faire beaucoup de chose soi-même, et c’est le meilleur moyen d’éliminer les cochonneries.
Tous les E ne sont pas à éliminer, et j’en avais déjà bien conscience lorsque j’ai pris la décision de les retirer de notre alimentation. Mais lorsqu’on nomme un ingrédient naturel E-quelque chose, j’ai un peu l’impression qu’on se moque de nous et qu’on veut nous embrouiller… alors j’ai décidé de m’en passer et de n’acheter que des produits aux étiquettes “claires” (ou relativement…).
Après il n’y a pas que les problèmes d’infertilité qui pourraient être causés par notre alimentation. D’ailleurs ce lien n’est pas clairement évoqué par les scientifiques (ou alors timidement), c’est juste une supposition que j’ai faite… En revanche, on sait très bien que certains ingrédients fréquemment utilisés par l’industrie agroalimentaire sont la causes de nombreux cancers… (ne prends pas ça pour une tentative de moralisation ! ça n’est qu’une constatation, tu sembles avoir une alimentation tout fait respectable !)
21/04/2016 à 20:29
Un beau témoignage, très bien écrit… et qui reflète bien les soucis de la société actuelle. Productivité, rentabilité et argent, le tout au détriment de la santé!
A la maison on essaie de faire attention. Bien sûr, on est loin d’être des modèles mais je cuisine beaucoup, même si souvent ce sont des choses simples, on évite les cochonneries genre barres chocolatées et compagnie, les plats tout faits, les sodas… Mais on ne se prive pas pour autant! Je suis très pâtisseries! On va de plus en plus chez le primeur pour acheter des légumes de saison et du coin. Et j’ai la chance d’avoir mon potager et mon jardin. Pas de quoi vivre de notre potager mais de belles récoltes tout de même, le tout on ne peut plus bio. Et avec un goût incomparable!!! Depuis que je mange les haricots de mon jardin, impossible d’en manger en boîte, idem pour les tomates.
Autre constat chez mes petits élèves: ils sont de moins en moins attentifs, de plus en plus agités, sans doute la faute à tous ces additifs, colorants et au sucre qu’ils ingurgitent et jouent sur leur cerveau!
J’attends tes prochains articles avec impatience…
Bise
21/04/2016 à 21:21
Merci.
Je pense que de plus en plus de gens font l’effort de faire eux-mêmes car c’est encore comme cela qu’on peut être sûr de ce que l’on mange. Malheureusement comme tu le constates dans ta classe, il reste encore du travail à faire, et en attendant, les enfants en payent le prix fort… Obésité, mais aussi la face cachée de notre alimentation : l’hyperactivité et les troubles du comportement sont de plus en plus fréquents…
Bisous^^
21/04/2016 à 21:58
Psychologique ! Je trouve ça pas très fin de dire ça ! Tu veux un enfant mais ton subconscient, il a trop envie de t’embêter ! N’importe quoi ! Les gens se rendent pas compte du mal qu’ils peuvent faire parfois. Bon, passons ! Je suis très épatée par ce virage que tu as pris afin d’atteindre ton but ! Bravo à toi et à papa à dodo !
22/04/2016 à 10:28
Si tu savais ce que les gens sont prêts à dire juste pour dire quelque chose. Alors que parfois se taire ça suffit…
Notre virage s’est fait sur une impulsion, un ras le bol, un besoin d’agir. Même si on ne pouvait pas savoir si cela allait porter ses fruits, la motivation était forte et ça nous a aidé à tenir !
21/04/2016 à 22:46
Très bel article dans lequel je me retrouve un peu! Nous avons fait le choix de la stimulation, et elle a fonctionné du 1er coup! C’est au moment de ma grossesse puis avec l’arrivée de la Miss que ma fibre ecolo s’est développée! Aujourd’hui 5 nouvelles stim et toujours rien pour bb2 alors on fait une pause et je compte bien mettre plus de sain dans nos vie, la sdb est mon dernier chantier! Je nous souhaite une aussi belle réussite que la votre et je guette tes prochains articles sur le sujet! ?
22/04/2016 à 10:30
Je crois que malheureusement nous sommes très nombreuses à avoir eu ce parcours…
La salle de bain est pour moi le poste le plus difficile à assainir ! Ça n’est que l’année dernière que nous avons vraiment trouvé des solutions pour nous passer des produits les plus nocifs… Mais j’expliquerai tout bientôt.
22/04/2016 à 13:30
J’ai juste envie de dire absolument bien écrit et émouvant! Moi aussi je me met au “plus sain” depuis quelques temps et oui cela demande des efforts mais fait un bien fou il faut le reconnaître! bravo
22/04/2016 à 15:02
Merci !
Il faut faire les efforts au fur et à mesure et se laisser le temps, sinon on risque de se décourager. Mais au final on se sent mieux et ensuite c’est manger des produits avec plein d’additifs qui devient compliqué !
22/04/2016 à 15:02
Merci pour ce beau témoignage! Pas toujours évident l’entourage n’est ce pas? Les gens ont toujours l’impression de mieux savoir que les autres sans forcément avoir vécu le problème. Je trouve ton approche intéressante et intelligente, commencer par le plus simple et ce sur quoi tu peux influer avant de passer par des traitements lourds et pas forcément efficaces. Peut-être que tu es tombée enceinte grâce à ce changement de consommation ou peut-être pas, mais je pense que de toute façon tu as forcement amélioré ta qualité de vie en changeant tes habitudes. Nous aussi à la maison nous tendons vers une vie plus saine et plus écologique par tâtonnement, des essais fructueux ou pas, mais petit à petit nous avons changé certains de nos comportements.
22/04/2016 à 16:07
Comme tu le dis, au moins,nous avons amélioré notre qualité de vie. Et au moment de notre changement de consommation nous gardions cette idée en tête.
Il faut tâtonner effectivement, et petit à petit on prend des habitudes meilleures.
22/04/2016 à 17:11
tu m’as beaucoup émue avec ton témoignage, et nous avons la même vision des choses. moi aussi j’ai hâte de lire la suite je t’embrasse bien fort
22/04/2016 à 18:05
Merci !
Je me doutais bien qu’on voyait les choses de la même manière ! 😉
23/04/2016 à 14:31
Très beau témoignage, bravo pour ce parcours et ce mode de vie. J’essaie aussi mais de mon côté j’ai plus de mal à convaincre monsieur…hum hum. C’est dur de changer les vieilles habitudes!
En tout cas tes 2 trésors sont là pour montrer à tous les idiots que tu as croisé (pardon…) que tu as eu raison!
24/04/2016 à 08:38
Merci ! C’est sûr qu’on ne peut pas vraiment changer si notre conjoint n’y est pas prêt. Un conseil, fais les choses petit à petit…
Quant aux idiots… Certains sont prêts à me dire : “Bah tu vois c’était psychologique” en voyant mes 2 petits bouts…
24/04/2016 à 15:20
Je ne suis pas vraiment une “écolo” mais j’essaie de faire attention à ce que je consomme et aux produits que j’utilise (cosmétiques ou ménagers) depuis que je suis enceinte… Tous les interdits que l’on pose aux femmes enceintes m’ont mis la puce à l’oreille… Pourquoi ce qui n’est pas bon pour une femme enceinte ou un bébé le serait pour un enfant plus grand ou un adulte? J’ai donc lu plus attentivement les emballages, découvert les huiles éssentielles et l’homéopathie, créé un petit potager dans le jardin, planté quelques arbres fruitiers et choisi des produits ménagers plus naturels!
24/04/2016 à 17:57
C’est souvent la grossesse qui fait prendre conscience de ce qu’on avale au quotidien. Je ne me considère pas vraiment comme écolo en fait, mais faire attention à notre santé m’a fait passer par des démarches qui finalement on un réel impact sur l’écologie !
Les huiles essentielles et l’homéopathie c’est déjà un sacré pas de franchi ! Et le potager ! J’aimerais bien pouvoir m’en faire un, mais sur ma terrasse je ne peux pas faire pousser plus que nos herbes aromatiques ! 😉
26/04/2016 à 19:51
Quel joli témoignage !
Je n’ai pas eu ces galères pour avoir mes enfants… mais ma meilleure amie est un peu dans ton cas en ce moment, donc ton texte me touche.
Ici, nous consommons bio, de saison, et local le plus possible, et en vrac quand les produits sont disponibles. Et tous nos produits d’entretien, de beauté, etc. sont bio également. Tout est quasi fait maison… à part les goûters des enfants, plus par flemme que par incapacité ^^… Ah oui, et nous sommes aussi végétariens à très forte tendance végétalienne… pour le côté écologique, éthique, etc. (et aussi parce que je n’aime pas vraiment la viande lol).
Bonne soirée !
27/04/2016 à 08:45
J’espère que ta meilleure amie parviendra rapidement à avoir son bébé.
Vous avez effectivement déjà franchi de grands caps, c’est super ! Et cela me fait tellement plaisir en lisant les commentaires de cet article de constater qu’on est nombreux à avoir un soucis de qualité et d’éthique dans nos choix de consommation. Quelles que soient nos motivations, manger sainement n’aura que des effets positifs !
17/06/2016 à 09:29
[…] mon article « Pourquoi je suis devenue écolo » je vous ai parlé de ce qui m’avait motivée à changer mon mode de […]
06/11/2016 à 10:24
[…] fait partie de mes priorités ! (si vous l’ignoriez, la séance de rattrapage se trouve ici et ici). Alors lorsque les éditions Terre Vivante m’ont présenté le Calendrier 2017 des […]
28/09/2018 à 08:01
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