Tests
100% Yoga des petits
En choisissant d’instruire mes enfants à la maison, je savais qu’il allait falloir que j’organise bien notre temps et surtout que je leur apprenne à se concentrer et à respecter les temps de travail. Pour le moment, ces temps de travail formel sont limités et ont lieu à la demande des enfants puisque nous pratiquons ce qu’on appelle le unschooling. Mais lorsque nous décidons de travailler, je veux que cela se fasse dans le calme et la concentration. Il n’est pas toujours facile d’avoir la double casquette de maman et d’enseignante, alors je compte généralement sur des moments de transition pour que Colombe (5 ans) et Petit O’ (3 ans) entre dans le travail calmement. Et jusque-là, la meilleure transition que j’ai trouvé, c’est le yoga. Et pour m’aider, j’ai une arme secrète, un joli livre de yoga pour les enfants : 100% Yoga des Petits des éditions Bayard Jeunesse !
100% Yoga des petits
Le livre 100% Yoga des petits proposent 45 postures de yoga expliquées et illustrées de manière à ce que les enfants puissent utiliser le livre seuls. Le livre s’adresse aux 3-7 ans, donc les visuels sont très explicites et la maîtrise de la lecture n’est clairement pas nécessaire. Les postures sont réparties en 7 chapitres ayant tous un but particulier :
- Rituels du matin
- Réveiller ses sens
- S’assouplir et se muscler
- Fortifier son dos
- Équilibre, seul ou à deux
- Calme et concentration
- Au moment du coucher
On trouve en début de livre quelques mots à destination des adultes, pour bien accompagner son enfant dans cette activité, et en fin de livre quatre textes pour accompagner la relaxation de son petit.
Enfin, le livre est accompagné d’un DVD dans lequel des élèves d’une école présentent quelques postures de yoga, guidés par leur professeur.
100% Yoga des petits se présente sous la forme d’un chevalet et peu ainsi être posé face à l’enfant qui pourra étudier les dessins pendant qu’il réalisera chaque étape de la position choisie.
Comment nous utilisons 100% Yoga des petits
J’aime utiliser ce livre afin d’apaiser l’ambiance avant nos temps de travail formel, mais finalement le livre nous accompagne parfois tout au long de la journée. Il m’arrive de proposer aux enfants un petit exercice des chapitres “Rituels du matin” ou “Réveiller ses sens” quand la préparation du matin est un peu trop agitée. J’utilise aussi des exercices des chapitres “S’assouplir et se muscler” ou “Fortifier son dos” en complément des exercices que les enfants ont appris en cours de gymnastique. Et bien-sûr, les exercices “Au moment du coucher” sont une bonne entrée dans la soirée.
Colombe et Petit O’ commencent à bien connaître le livre maintenant, et ils ont leurs préférences quant au choix des exercices. Ils prennent maintenant le livre spontanément et s’improvisent parfois de petites séances de Yoga seul ou tous les deux. Certains exercices leurs paraissent comme des jeux, tel que le “tableau magique” qu’ils aiment beaucoup. D’autres leur apportent l’apaisement dont ils ont parfois besoin.
Mon avis sur 100% Yoga des Petits
Je trouve ce livre très bien fait. Les postures sont bien expliquées et surtout très bien illustrées. Ainsi les enfants comprennent vite ce qu’ils doivent faire, même s’il n’y a pas d’adulte pour les guider.
J’aime particulièrement le format en chevalet qui laisse les mains libres.
Les postures sont simples d’exécution et motivantes pour les enfants. Le livre est donc devenu mon allier pour le retour au calme, et par période, nous nous en servons quotidiennement. J’aime aussi l’utiliser comme support pour nos activités motrices. Cet été, alors que la chaleur de Dubaï nous empêchait de mettre le nez dehors, il m’a permis quelques séances de sport doux pour faire redescendre la tension de mes petits fauves en cage !
C’est donc un très beau cadeau à faire (et à se faire, car soyons honnête, le retour au calme, on en profite aussi !) et un beau livre pour accompagner son enfant dans la connaissance de son corps.
Enfin, et ça n’est pas négligeable, j’ai apprécié son prix. Moins de 17€ pour un joli livre, aussi complet et bien fait, je trouve cela très raisonnable. En tous cas chez nous, il a été largement rentabilisé !
100% Yoga des Petits
Elisabeth Jouanne, Ilya Green
16,90€
Le Petit Chaperon Rouge, jeu de société pour les 4-7 ans
Si vous me connaissez un peu, vous savez sans doute que j’ai une passion pour les jeux de société ! Mon mari et moi pouvons passer des week-end entiers à jouer avec des amis ou à arpenter les allées des plus grands festivals de jeux (et ici). Et cette passion, bien évidemment, nous voulons la transmettre à nos enfants ! Ces derniers mois, nous n’avons pas découvert beaucoup de nouveautés car la gamme de jeux de société pour enfant n’est pas très riche à Dubaï (et les jeux présents sont souvent sans intérêt…). Mais lors de notre récent séjour en France, nous avons acheté plusieurs boîtes de jeux qui s’annoncent vraiment sympas (Eh non ! nous n’avons pas encore eu le temps de jouer à tout ce que nous avons acheté !) et dont je vous parlerai régulièrement ! Je vais donc de nouveau pouvoir participer au rendez-vous 1.2.3 jouez ! organisé par ma copine du blog Maman et Pipelette et je commence avec un jeu qui me faisait envie depuis des mois : Le Petit Chaperon Rouge des éditions Smart Games.
Le Petit Chaperon Rouge
Les Petit Chaperon Rouge est un jeu de réflexion et de logique qui s’adresse aux enfants de 4 à 7 ans.
Dans la boîte de jeu on trouve :
- une plateau de jeu
- 5 tuiles avec un segment de chemin
- 2 figurines (le Petit Chaperon Rouge et le loup)
- 3 sapins
- 1 maison
- 1 livret avec 48 défis
- une bande dessinée
Comme dans l’histoire, le petit Chaperon Rouge doit rejoindre la maison de sa mère-grand. Le but du jeu est donc de déterminer le chemin qu’il prendra pour arriver. Il existe 2 modes de jeu :
- un plus facile où le Petit Chaperon Rouge est seul
- un plus difficile où l’on doit également trouver le chemin que prend le loup (qui doit être plus court que celui du Petit Chaperon Rouge)
C’est un jeu solitaire et une fois que l’enfant connaît bien les règles, il peut jouer en toute autonomie. Il découvre les niveaux sur le livret défis et ne peut accéder à la solution que s’il tourne la page.
Notre avis sur le jeu
Le Petit Chaperon Rouge n’est pas le premier jeu Smart Games que nous avons puisque nous possédons également le magnifique “Jour et Nuit” que je vous ai présenté et dont nous ne nous sommes jamais lassés. Mais les défis de “Jour et Nuit” sont devenus un peu simple pour Colombe (5 ans) et je voulais lui proposer un nouveau jeu auquel elle pourrait jouer en autonomie.
Colombe prend plaisir à placer les pièces sur le plateau (en respectant bien la position de la cheminée de la maison, afin que toutes les portes soient au bon endroit !). Une fois les pièces en place, les défis lui donne matière à réfléchir, analyser, se projeter, afin de trouver la solution. Comme il n’existe qu’une seule solution par défi (donc aucune confusion possible), le jeu est auto-correctif.
J’apprécie cette possibilité d’autonomie. Comme vous le savez sans doute, j’instruis mes enfants à la maison, ce qui me demande beaucoup d’attention auprès de chaque enfant lorsqu’il aborde une toute nouvelle compétence. Et c’est généralement le moment où l’autre enfant vient me solliciter pour que je lui trouve une activité ! Alors ce genre de jeu de résolution de défi en autonomie me sauve la vie !
Petit O’ (3 ans) utilise aussi Le Petit Chaperon Rouge, bien qu’il n’ai pas encore les 4 ans conseillés sur la boîte. Pour le moment, il ne résout pas encore les défis, mais place les pièces sur le plateau en suivant le modèle. Cela développe déjà beaucoup de compétences visuelles et de repérage dans l’espace, et le prépare à jouer au jeu dans quelques mois.
Le petit plus dans la boîte de jeu
La boîte de jeu contient une bande dessinée du Petit Chaperon Rouge. Il s’agit d’une bande dessinée sans texte. Ainsi l’enfant découvre l’histoire au fil des images, il peut “lire” l’histoire seul et la réinventer en fonction des détails qu’il percevra différemment à chaque fois.
J’ai adoré ce petit plus ! En achetant le jeu, je n’avais pas pensé que nous n’avions pas l’histoire du Petit Chaperon Rouge à la maison, et que de ce fait je ne l’avais jamais vraiment racontée à mes enfants. Trouver cette bande dessinée m’a donc permis de palier à ce manque ! Et l’absence de texte permet une étude bien plus libre et enrichissante. Après avoir raconté (ma version de) l’histoire aux enfants, je les laisse maintenant me raconter la leur. L’exercice est idéal pour l’imagination, le langage et l’organisation de la pensée !
Les autres participations au rendez-vous 1,2,3… Jouez ce mois-ci
- La Nuit des fantômes chez Maman Pipelette
- Comment j’ai adopté un dragon chez Lucky Sophie
- Déblok chez Féelyli
- Conex chez L’esprit vient en jouant
Le Petit Chaperon Rouge aux éditions Smart Games
jeu de 4 à 7 ans
1 joueur
48 défis
prix : 24,99€
Connaissez-vous les jeux Smart Games ? Lequel est votre préféré ? N’hésitez pas à me laisser un commentaire car cela me fait toujours plaisir de vous lire !
Here we are – Chut les enfants lisent
Quoi de mieux pour commencer l’année que de vous présenter un livre apporté par le Père Noël et qui parle (notamment) de la nouvelle passion de ma belle Colombe : l’espace ! C’est lors de la lecture de conte de notre bibliothèque que nous avons découvert ce bel ouvrage, et comme il avait intéressé ma grande et que je le trouvais vraiment charmant, je n’ai pas pu résister à l’idée de le déposer sous le sapin ! C’est donc un beau livre poétique et plein de savoirs que je vous présente aujourd’hui : Here we are (et oui, c’est un livre en anglais ! Nous sommes en pays anglophone maintenant !)
Here We Are
Pour les non-anglophones, “Here we are” signifie “nous sommes ici“, comme le “vous être ici” que l’on trouve souvent noté d’une petite flèche rouge sur les plans. Le livre s’ouvre sur une carte de notre système solaire complétée de quelques explications que l’on dirait manuscrite. Les premiers mots du livre sont :
“Well, hello.
Welcome to this planet.
We call it Earth.”
Bien. Bonjour.
Bienvenue sur cette planète.
On l’appelle la Terre.
Suit alors toute une explication de ce qu’est la Terre, ce qui la compose, les êtres qui y vivent et comment elle s’organise. On découvre le relief, la répartition entre eau et terre et toute la diversité. Il y a bien sûr la diversité des lieux, des ambiances, des espèces.
Mais il y a aussi la diversité au sein de notre propre espèce humaine, et les différents modes de vie.
Pourquoi nous aimons Here We Are
Here We Are est une histoire simple : une présentation de notre monde. En abordant le livre comme un livre d’images, l’enfant peut développer son vocabulaire car les illustrations sont fournies en détails qui retranscrivent bien la diversité que l’on trouve sur notre planète. Il peut être lu également comme une belle histoire sur la diversité et l’immensité de notre univers. On y découvre que nous sommes nombreux sur Terre et que chaque personne est unique, mais que la différence est une richesse et qu’en l’abordant avec respect on ne se sentira jamais seul au monde.
C’est aussi un livre rempli d’humour caché dans les petits détails. Quelques petites blagues faisant référence aux subtilités de notre planète et de sa diversité sont éparpillées à travers le livre, ce qui encourage le dialogue entre le parent lecteur et l’enfant. J’apprécie beaucoup cette possiblité d’aller au-delà du livre et d’éveiller la curiosité des enfants !
La fin du livre est amenée avec beaucoup de poésie (mais je ne vous la révèlerai pas ! ).
Oliver Jeffers, Here We Are, Harper Collins, 2017
Le livre n’est encore disponible qu’en anglais, mais l’auteur ayant déjà connu le succès avec de précedents ouvrages (Perdu ? Retrouvé, Rébellion chez les crayons), ce titre devrait être traduit assez rapidement !
Edit : Le livre est maintenant disponible en français aux éditions du Kaléïdoscope ! Et si vous aimez l’univers de cet auteur, plein de poésie, de douceur et tourné vers la connaissance de l’espace, je vous présente aussi son tout premier livre : Comment attraper une étoile.
Ce billet est ma participation au rendez-vous “Chut les enfants lisent” organisé chaque mercredi par le blog “Devine qui vient bloguer ?“
Les dinosaures aux éditions Fleurus – Chut les enfants lisent
Depuis quelques temps, notre Petit O’ (presque 3 ans) s’est découvert une nouvelle passion. Il rugit, grogne, montre les gros et marche d’un pas lourd. Bref, il est devenu un dinosaure ! Il est très encouragé par la culture anglo-saxone présente ici, dans laquelle on trouve beaucoup d’histoire ou de chanson mettant en scène ces “monstres” préhistoriques ! J’ai profité de son intérêt pour sortir un livre reçu il y a quelques mois (oui, j’ai un peu de retard dans mes publications et il me reste pas mal d’articles à écrire sur des produits reçus quand j’étais en France, oui, je suis ce qu’on appelle une blogueuse en carton…) : Les dinosaures, aux éditions Fleurus.
Une histoire chronologique des dinosaures
Le livre nous emmène à la découverte des dinosaures. Il commence à notre époque dans un musée d’histoire naturel, puis il nous plonge à l’époque des dinosaures.
Les dinosaures sont présentés de manière chronologique, ce qui d’un point de vue pédagogique me paraît vraiment intéressant. En effet, on a tous des espèces de dinosaures en tête et on les imagine vivant tous ensemble dans un monde sauvage très lointain, mais finalement, ils ont parfois vécu à des époques très différentes !
Des personnages attachants
Les découvertes et les explications sont menées par de mignons petits personnages : des petits enfants auxquels le lecteur peut s’identifier facilement. À la manière d’une bande dessinée ces petits enfants se promènent dans les pages et posent des questions, font des remarques qui invitent le lecteur à en découvrir plus sur le sujet.
D’ailleurs, Petit O’ a rapidement eu envie de faire comme ces petits personnages et d’aller découvrir des dinosaures par lui-même. Nous sommes donc allés au Dubaï Mall (l’un des plus grand mall du monde) pour observer le véritable squelette de dinosaure de 155 M d’années exposé !
Une collection à l’excellent rapport qualité-prix
Cette collection compte plusieurs titres différents : La Terre, Les Animaux, Le corps, L’Espace… Chaque livre coûte 5,95 €, ce qui pour des livres aussi complets est vraiment très raisonnable !
Cet article est ma participation au rendez-vous “Chut les enfants lisent” su blog Devine qui vient bloguer ?
The Key to Dubai
Il y a 4 mois que nous vivons à Dubaï et nous avons encore énormément à découvrir ! Des lieux, mais aussi des pans entiers de la culture émiratie ! Cette culture est d’ailleurs très difficile à saisir car l’immersion est loin d’être totale. En effet, ici, les Émiratis ne composent que 10 ou 15% de la population. Nous sommes donc plus souvent confrontés à la culture indienne ou philippine, deux cultures très représentées ici. Alors pour tenter de mieux connaître la culture locale, dès nos premiers jours ici, j’ai acheté ce livre The Key to Dubai, unlocking the story of a city and its culture de Liliane van der Hoeven. Ce livre est très populaire ici, au point qu’on le trouve non seulement dans toutes les librairies, mais aussi dans les supermarchés et dans les boutiques de souvenirs !
The Key to Dubai
En français, le livre s’appellerait “Les clés de Dubaï, découvrir l’histoire d’une ville et sa culture”. Le projet est vaste et le livre y répond vraiment bien car il est très complet !
Une première partie présente Dubaï au sein des Émirats Arabes Unis : il y a 7 émirats, chacun portant le nom de sa plus grande ville (nous sommes donc ici dans l’émirat de Dubaï, celui d’à côté, le principal, étant celui d’Abu Dhabi). Le pays est jeune, il a été créée en 1971 et a énormément évolué depuis sa création. La religion officielle est l’Islam, la langue officielle est l’arabe (mais c’est l’anglais qui est parlé majoritairement), et la monnaie est le Dirham.
Cette partie continue avec une présentation de l’évolution de la ville de Dubaï, ses constructions et sa ligne d’horizon impressionnante ainsi que les nombreux points d’intérêts tous plus exceptionnels les uns que les autres !
Ensuite viennent des parties sur le désert qui compose tout l’arrière pays, sur la faune et la flore, la culture agricole et la vie des populations nomades.
Enfin, une partie est consacrée à la vie du vieux Dubaï, dans la creek qui a vu naitre la ville. Car avant d’être la mégalopole cosmopolite que l’on connaît, Dubaï était une petite cité de pêcheurs, notamment de pêcheurs de perles !
Une mine d’informations !
Ce livre est une véritable mine d’informations ! Grâce à lui, les enfants et moi avons déjà appris beaucoup sur la ville et sa culture ! Mais il est tellement riche que nous n’en avons pas encore fait le tour ! Je le laisse donc presque toujours à disposition sur notre table des saisons à côté de notre dromadaire et du drapeau du pays !
Ce livre ne semble pas avoir été traduit en français, en tous cas je ne l’ai pas trouvé. Mais il est trouvable facilement sur internet, vous n’aurez donc aucun problème à vous le faire livre en France ! Et si vous le souhaitez, une édition “The Key to Abu Dhabi” existe aussi. Je ne l’ai pas achetée car la plupart des pages sont exactement les mêmes que celle de l’édition de Dubaï.
Liliane Van der Hoeven, The Key to Dubai, Explorer, 2015
Cet article est notre participation au rendez-vous Voyageons Ludique sur le thème “Fais-nous visiter ta région” nos autres participations sont ici et ici.
Le grand guide des pédagogies alternatives
Au printemps dernier, Anne-Cécile Pigache, l’auteur de l’excellent blog Activités à la Maison a publié un livre en collaboration avec Madeleine Deny (auteur de nombreux livres sur l’éducation par le jeu) : Le grand guide des pédagogies alternatives. À travers son blog, j’avais déjà pu apprécier le sérieux avec lequel Anne-Cécile aborde l’instruction de ses 5 enfants. J’avais donc très envie de découvrir son livre ! Mais à ce moment-là j’étais en plein déménagement et n’avais pas vraiment de temps à consacrer au sujet. Le livre a tout de même trouvé une petite place dans nos bagages, et à notre arrivée à Dubaï, j’ai enfin commencé sa lecture ! Ce moment marquant le début de notre instruction en famille, c’était la lecture idéale !
Le grand guide des pédagogies alternatives
Le grand guide des pédagogies alternatives est divisé en 11 chapitres consacrés à chaque auteur/chef de file d’un mouvement pédagogique. Chaque chapitre s’ouvre sur une double page de biographie du pédagogue abordé, expliquant ses influences, son cheminement, ses grands principes et son impact.
Puis, chaque double page suivante présente une carte mentale dédiée à un grand principe pédagogique soutenu par le théoricien en question. En encart est consacré à un point particulier ou à des idées d’activités, et dans une colonne appelée “Cinq enfants et mon expérience“, Anne-Cécile Pigache nous livre une anecdote ou une mise en action de la pédagogie dans sa famille.
Une partie de chaque chapitre est ensuite consacrée au matériel et aux activités à proposer aux enfants.
Enfin, la dernière partie est un dialogue entre Madeleine Deny et Anne-Cécile Pigache abordant la pédogogie d’un œil d’expert et de maman. On y trouve également un rappel des points à retenir, ainsi que des références bibliographiques et internet pour en apprendre plus sur la pédagogie abordée.
À la fin du livre, on retrouve une chronologie de 2500 ans de pédagogie, et un tableau des activités par thème.
L’utilisation du grand guide des pédagogies alternatives
Le grand guide des pédagogies alternatives peut être lu d’un bout à l’autre, mais ça n’est pas son but. C’est ainsi que je l’ai abordé au départ. Je commençait l’instruction en famille avec mes enfants, et j’avais envie d’une vision d’ensemble des différentes pédagogies existantes afin de trouver le plus d’inspiration possible. Le guide étant passionnant, je n’ai pas eu de mal à le lire d’une traite.
Mais comme son nom l’indique, il s’agit d’un guide. Il est donc plutôt destiné à être abordé par thème (donc par pédagogie) afin d’y trouver des références et des idées d’activités. Maintenant que je l’ai lu entièrement, c’est ainsi que je m’en sers. J’approfondis ma connaissance d’une pédagogie donnée, ou alors je me réfère au tableau des activités par thème pour trouver des idées d’activités.
Mon avis
J’aime beaucoup l’idée d’avoir abordé le sujet selon 2 angles différents : celui de la spécialiste en éducation (Madeleine Deny) et celui de la mère de famille (Anne-Cécile Pigache, bien qu’en fait, étant enseignante, elle a également un œil expert sur la pédagogie !). Cette approche permet à la fois une démarche formelle, et une certaine proximité avec le lecteur et une grande authenticité. On sent que les auteurs maîtrise la théorie, mais qu’elles ont également mis ces théories en pratique. Il est évident qu’elles ont mis en pratique certaines pédagogie plus que d’autres, mais elles signalent toujours lorsqu’elles sont moins au fait de certaines pratique.
Ce guide est vraiment dense et il propose de très nombreuses idées d’approches de l’enseignement, mais aussi d’activités à proposer aux enfants. Tout y est toujours très bien expliqué et illustré et on n’a aucun mal à se projeter.
Personnellement j’ai approfondit mes connaissances sur des pédagogies qui me plaisent beaucoup (Steiner, Reggio, Freinet…). J’ai enfin compris pourquoi je n’accroche pas du tout à la pédagogie Montessori (trop strict, trop carré, moi j’aime la créativité, l’originalité et les détournements !). Et j’ai découvert de belles pédagogies que dont j’aimerais approfondir l’étude (Mason, Decroly…).
Ce guide est devenu et restera certainement longtemps un de mes essentiels dans mon approche de l’instruction de mes enfants. J’en conseille la lecture à tous les parents qui comme moi instruisent leurs enfants à la maison, ou qui sont tout simplement intéressés par le sujet. Et l’un des points positifs non négligeable du livre est son prix : 20€. Cela ne semble pas particulièrement bon marché pour un livre, mais il est si complet et a été écrit avec tant de rigueur et de sérieux qu’il est largement mérité !
Madeleine Deny, Anne-Cécile Pigache, Le grand guide des pédagogies alternatives, Eyrolles, 2017
Et si vous vous intéressez aux activités pour les enfants, je ne peux que vous conseiller la lecture du blog d’Anne-Cécile Pigache Activités à la Maison, qui présente les activités de ses 5 enfants âgés actuellement de 3 à 16 ans.
La petite chenille qui fait des trous -un grand classique pour apprendre l’anglais à nos petits !
Je vous ai déjà montré plusieurs activité autour du livre La petite chenille qui fait des trous d’Eric Carle : notre cycle de la chenille en feutrine, notre semainier inspiré du livre, notre observation des chenilles qui venaient manger nos plantations chaque été à Cannes, et même notre chenille peinte sur un sac ! Mais je ne vous ai jamais vraiment parlé du livre lui-même ! C’est un livre que nous lisons tous les jours ou presque depuis que Colombe a 18 mois (donc depuis 3 ans) ! Je le trouve extrêmement riche en apprentissages pour un jeune enfant et c’est sans doute la raison de son immense succès ! Son vocabulaire est simple, mais important, c’est pour cela qu’en arrivant à Dubaï, j’ai décidé d’acheter sa version anglaise, afin d’en faire un support vers le bilinguisme de mes enfants.
L’histoire de La Petite Chenille qui fait des trous
Un beau dimanche matin, une petite chenille affamée sort de son œuf. Elle part alors à la recherche de nourriture. Le premier jour, “elle croque dans une pomme. Elle y fait un trou”, et ainsi de suite pendant tous les jours de la semaine. Le dimanche suivant, elle n’a plus faim du tout et est prête à se blottir dans son cocon avant de devenir “un magnifique papillon” !
Ce livre explique le cycle du papillon. Mais il permet également à l’enfant d’apprendre le nom des jours de la semaine, le nom de 5 fruits et de nombreux aliments, et surtout il est un très bon support pour apprendre à dénombrer jusqu’à 5 !
The very hungry caterpillar
Tous ces apprentissages sont autant de vocabulaire que les enfants peuvent apprendre dans une langue étrangère (j’ai acheté la version originale en anglais car c’est la langue que mes enfants apprennent, mais le livre a été traduit dans tant de langues qu’on a vraiment le choix !). Mes enfants connaissant la version française par cœur, ils ont vite été capables de comprendre la version anglaise et d’associer la traduction des nouveaux mots qu’ils entendaient !
J’ai tout de même noté un détail qui m’a interpellée (et un peu déçue). Peut-être est-ce une question d’édition, mais dans le livre que j’ai en français le texte pour chaque jour est :
“elle croque dans une pomme. Elle y fait un trou”
Dans ma version anglaise, le texte est simplement :
“he ate through one apple”
La répétition du nombre de fruits et du nombre de trous a complètement disparue… Je trouve cela dommage car cela permet de répéter l’apprentissage. Dans la version française, les enfants et moi comptons les fruits, puis les trous, ce qui aide à mémoriser les chiffres.
Sinon l’ouvrage est sensiblement identique à sa traduction française. À part peut-être que le titre, The very hungry caterpillar signifie “la chenille qui a très faim”. Il n’y a plus du tout d’histoire de trou… D’ailleurs c’est peut-là la raison de la différence notée plus tôt !
Cette article est ma participation au rendez-vous “Chut les enfants lisent” du blog Devine qui vient bloguer ?
The artist who painted a blue horse
En arrivant à Dubaï, j’ai tout de suite cherché des livres pour aider mes enfants à apprendre l’anglais. Je me suis alors dirigée vers le rayon des classiques de la littérature enfantine et j’ai trouvé le bonheur : un rayon entier consacré à Eric Carle, l’auteur de La Petite Chenille qui fait des trous l’un de nos livres préférés ! Et j’ai découvert plein de pépite, comme The artist who painted a blue horse que je me suis empressée d’acheter !
The artist who painted a blue horse
Le narrateur du livre est un petit enfant qui se présente immédiatement comme un artiste qui peint.
Puis il nous présente ses oeuvres : des animaux aux couleurs originales. Il y a un cheval bleu (blue horse), un crocodile rouge (red crocodile) ou encore un âne à pois de toutes les couleurs (polka dotted donkey)…
Au-delà du vocabulaire, ce livre soutient l’idée que tous les enfants sont des artistes, et que les idées les plus farfellues sont souvent les meilleures sources créatives. J’apprécie beaucoup ce point de vue qui encourage l’originalité de nos enfants !
Le vocabulaire anglais appris dans The artist who painted a blue horse
Au fil des pages, on découvre une petite dizaine d’animaux tous peints dans une couleur différente. Les enfants apprennent donc une vingtaine de mots sans compter toute la partie narrative (quelques phrases seulement). Comme le livre est très court et rythmé, les enfants apprennent le vocabulaire un peu comme une comptine.
Colombe (4 ans 1/2) et Petit O’ (2 ans 1/2) récite d’ailleurs souvent le livre sans même l’avoir sous les yeux. Au départ, lorsque l’on voyait un des animaux du livre, il le nommait systématiquement avec la couleur associée dans le livre. Puis, ils ont dissocier les deux mots (couleur et animal) et on été capable de nommer chacun indépendamment.
Ce livre leur a énormément plu ! Nous l’avons lu plusieurs fois par jour au départ, et même souvent plusieurs fois d’affilée ! Il est suffisamment simple pour les avoir intéressés même s’il n’est pas dans une langue qu’ils comprenaient. Il est devenu la référence de leur apprentissage de l’anglais. Et d’ailleurs les premières semaines à Dubaï, lorsque Petit O’ nommait quelque chose en anglais (une voiture, un bus, une maison, une petite fille…) il le nommait toujours “blue horse”. Maintenant mes deux enfants connaissent plus de vocabulaire en anglais, mais ils aiment toujours beaucoup ce livre. D’ailleurs il nous a inspiré une jolie activité créative pour enrichir leur vocabulaire !
L’éveil musical d’après la pédagogie Montessori
La musique a une place très importante dans notre famille : Papa À Dada ! et moi l’avons tous deux étudiée lorsque nous étions enfants et nous souhaitons que nos enfants fassent de même. Colombe a eu la chance d’assister à un éveil musical chaque semaine depuis ses 2 ans et demi, et elle a beaucoup aimé. Mais notre déménagement a chamboulé notre rythme et nous n’avons pas ici les mêmes opportunités de cours que nous avions en France. Tout comme j’ai pris en main l’instruction générale de mes enfants, j’ai décidé de prendre en main leur instruction musicale (du moins pour le moment !). Le livre L’éveil Musical d’après la pédagogie Montessori dès la naissance me sert de base pour diriger nos activités.
L’éveil Musical d’après la pédagogie Montessori
Le coffret L’éveil musical d’après la pédagogie Montessori se compose d’un livre pour guider le parent dans les activités, de cartes de nomenclature des instruments, de cartes pour déterminer le type de musique, son intensité, le rythme, mais aussi si l’enfant l’apprécie ou non.
Le gros point positif de ce livre est de présenter des activités pour les enfants dès la naissance. Je trouve cela très intéressant car on sait à quel point l’éveil à la musique des tout-petits leur est bénéfique. La musique apaise, mais elle aide aussi à l’apprentissage du langage.
Les activités proposées développent de nombreuses compétences : l’écoute, la reproduction de sons, de rythmes, ou la manipulation et la construction d’instruments.
Les deux dernières parties du livre présentent des activités du langage et de l’écoute d’œuvres. Même si certaines sont difficiles pour les plus petits, ces activités comportent souvent plusieurs niveaux et sont adaptables selon l’âge et les intérêts de l’enfant. On peut par exemple se servir du CD d’écoute pour faire découvrir une œuvre à un tout-petit en créant juste un temps calme. Mais avec un plus grand on pourra ajouter les cartes pour définir le rythme, le type de musique et les instruments présents.
Ce que nous avons pensé de cet éveil musical
Je dois vous avouer qu’en tant que maman et “instructrice”, j’apprécie énormément ce coffret car il est très complet ! Il se compose du livre dont je viens de parler, et de cartes pour accompagner les activités. Il y a des cartes de nomenclatures des instruments qui permettent leur découverte, mais qui aide également l’enfant dans son apprentissage de la lecture.
Colombe (4 ans 1/2) et Petit O’ (2 ans 1/2) aiment beaucoup les petits jeux proposés. Certains sont plus physiques et correspondent bien à leur besoin de bouger. D’autres m’aident à les canaliser pour des moments plus calmes. Le jeu qu’ils préfèrent est sans doute celui du danseur et du musicien : l’un joue de la musique (un petit rythme tapé sur un Bilibo en marquant des silences) et l’autre danse en rythme. Même s’ils ont du mal à inverser les rôles (Colombe aime danser, Petit O’ beaucoup moins), cet exercice favorise l’écoute, la concentration et le travail d’équipe ! (je vous rassure, ce jeu ne se termine pas toujours dans le calme ! Mes enfants sont normaux !)
Le livre proposant des activités pour les enfants jusqu’à 12 ans, il aura sans doute une bonne longévité ici ! Et si c’est un bon outil de sensibilisation à la musique, je pense aussi qu’il est une très bonne base pour un apprentissage plus profond ensuite. Le livre amène l’enfant à s’intéresser à la musique et à aller la découvrir par lui-même (et en cela le livre respecte parfaitement la pédagogie Montessori) !
Lydie Maud, Brigitte Ekert (dir.), L’éveil musical d’après la pédagogie Montessori, Eyrolles
à partir de la naissance et jusqu’à 12 ans
prix : 24,90€
Cet article est ma participation au rendez-vous mensuel “À tout bout d’chant” du blog La Cour des Petits. Les autres participation du mois sont :
- 20 instruments de musique à fabriquer avec ses enfants chez La cour des petits
Calinours va à l’école – Chut les enfants lisent
Cette année, Colombe (4 ans 1/2) et Petit O’ (2 ans 1/2) n’iront pas à l’école. Cela ne les empêchera sans pas d’apprendre beaucoup de choses et d’arriver à peu près aux mêmes acquisitions que les autres enfants de leur tranche d’âge. Mais ces acquisitions se feront par des chemins détournés : des promenades, des observations, une vie sociale axée sur la diversité des âges (et des origines puisque nous vivons à Dubaï !)… Pour ce 2ème rendez-vous “Chut les enfants lisent” depuis la rentrée des classes, j’avais très envie de vous parler de ce livre qui parle de l’école… ou pas… Calinours va à l’école !
Calinours va à l’école
Calinours est un joli petit ourson blanc qui prends le chemin de l’école. Mais en traversant la forêt qui mène jusqu’à sa classe, il rencontre plusieurs animaux qui lui proposent de partager leurs activités. Il s’arrête donc pour faire de la peinture, de la pâte à modeler, et pour cueillir des fleurs… Et arrivé à l’école, la classe est fini et tous ses camarades sont rentrés chez eux. Il offre donc ses œuvres à sa maîtresse qu’il aime beaucoup et lui promet d’arriver le premier le lendemain !
Ce que nous en avons pensé
Nous avions reçu Calinours va à l’école alors que Colombe allait encore à l’école l’année dernière et il correspondait bien à sa façon de flâner avec son petit panier sur le chemin de la classe. Elle se reconnaissait donc beaucoup dans ce petit ours qui profitait tant de tout ce qu’il pouvait apprendre sur le chemin de l’école.
Cette année, Colombe et Olivier n’allant pas à l’école, je continue à leur lire le livre, mais j’insiste sur le fait que Petit Ours apprend beaucoup sur le chemin, et qu’au final il a autant appris que ses camarades en classe.
J’ai beaucoup aimé cette possibilité d’adapter la lecture de ce livre aux enfants qui vont à l’école comme à ceux qui pratiquent l’instruction en famille. Un bon moyen de se rappeler qu’on peut apprendre partout !
A. Broutin, F. Stehr, Calinours va à l’école, L’école des loisirs
dès 3 ans
à partir de 5€