apprendre l’anglais
Here we are – Chut les enfants lisent
Quoi de mieux pour commencer l’année que de vous présenter un livre apporté par le Père Noël et qui parle (notamment) de la nouvelle passion de ma belle Colombe : l’espace ! C’est lors de la lecture de conte de notre bibliothèque que nous avons découvert ce bel ouvrage, et comme il avait intéressé ma grande et que je le trouvais vraiment charmant, je n’ai pas pu résister à l’idée de le déposer sous le sapin ! C’est donc un beau livre poétique et plein de savoirs que je vous présente aujourd’hui : Here we are (et oui, c’est un livre en anglais ! Nous sommes en pays anglophone maintenant !)
Here We Are
Pour les non-anglophones, “Here we are” signifie “nous sommes ici“, comme le “vous être ici” que l’on trouve souvent noté d’une petite flèche rouge sur les plans. Le livre s’ouvre sur une carte de notre système solaire complétée de quelques explications que l’on dirait manuscrite. Les premiers mots du livre sont :
“Well, hello.
Welcome to this planet.
We call it Earth.”
Bien. Bonjour.
Bienvenue sur cette planète.
On l’appelle la Terre.
Suit alors toute une explication de ce qu’est la Terre, ce qui la compose, les êtres qui y vivent et comment elle s’organise. On découvre le relief, la répartition entre eau et terre et toute la diversité. Il y a bien sûr la diversité des lieux, des ambiances, des espèces.
Mais il y a aussi la diversité au sein de notre propre espèce humaine, et les différents modes de vie.
Pourquoi nous aimons Here We Are
Here We Are est une histoire simple : une présentation de notre monde. En abordant le livre comme un livre d’images, l’enfant peut développer son vocabulaire car les illustrations sont fournies en détails qui retranscrivent bien la diversité que l’on trouve sur notre planète. Il peut être lu également comme une belle histoire sur la diversité et l’immensité de notre univers. On y découvre que nous sommes nombreux sur Terre et que chaque personne est unique, mais que la différence est une richesse et qu’en l’abordant avec respect on ne se sentira jamais seul au monde.
C’est aussi un livre rempli d’humour caché dans les petits détails. Quelques petites blagues faisant référence aux subtilités de notre planète et de sa diversité sont éparpillées à travers le livre, ce qui encourage le dialogue entre le parent lecteur et l’enfant. J’apprécie beaucoup cette possiblité d’aller au-delà du livre et d’éveiller la curiosité des enfants !
La fin du livre est amenée avec beaucoup de poésie (mais je ne vous la révèlerai pas ! ).
Oliver Jeffers, Here We Are, Harper Collins, 2017
Le livre n’est encore disponible qu’en anglais, mais l’auteur ayant déjà connu le succès avec de précedents ouvrages (Perdu ? Retrouvé, Rébellion chez les crayons), ce titre devrait être traduit assez rapidement !
Edit : Le livre est maintenant disponible en français aux éditions du Kaléïdoscope ! Et si vous aimez l’univers de cet auteur, plein de poésie, de douceur et tourné vers la connaissance de l’espace, je vous présente aussi son tout premier livre : Comment attraper une étoile.
Ce billet est ma participation au rendez-vous “Chut les enfants lisent” organisé chaque mercredi par le blog “Devine qui vient bloguer ?“
La petite chenille qui fait des trous -un grand classique pour apprendre l’anglais à nos petits !
Je vous ai déjà montré plusieurs activité autour du livre La petite chenille qui fait des trous d’Eric Carle : notre cycle de la chenille en feutrine, notre semainier inspiré du livre, notre observation des chenilles qui venaient manger nos plantations chaque été à Cannes, et même notre chenille peinte sur un sac ! Mais je ne vous ai jamais vraiment parlé du livre lui-même ! C’est un livre que nous lisons tous les jours ou presque depuis que Colombe a 18 mois (donc depuis 3 ans) ! Je le trouve extrêmement riche en apprentissages pour un jeune enfant et c’est sans doute la raison de son immense succès ! Son vocabulaire est simple, mais important, c’est pour cela qu’en arrivant à Dubaï, j’ai décidé d’acheter sa version anglaise, afin d’en faire un support vers le bilinguisme de mes enfants.
L’histoire de La Petite Chenille qui fait des trous
Un beau dimanche matin, une petite chenille affamée sort de son œuf. Elle part alors à la recherche de nourriture. Le premier jour, “elle croque dans une pomme. Elle y fait un trou”, et ainsi de suite pendant tous les jours de la semaine. Le dimanche suivant, elle n’a plus faim du tout et est prête à se blottir dans son cocon avant de devenir “un magnifique papillon” !
Ce livre explique le cycle du papillon. Mais il permet également à l’enfant d’apprendre le nom des jours de la semaine, le nom de 5 fruits et de nombreux aliments, et surtout il est un très bon support pour apprendre à dénombrer jusqu’à 5 !
The very hungry caterpillar
Tous ces apprentissages sont autant de vocabulaire que les enfants peuvent apprendre dans une langue étrangère (j’ai acheté la version originale en anglais car c’est la langue que mes enfants apprennent, mais le livre a été traduit dans tant de langues qu’on a vraiment le choix !). Mes enfants connaissant la version française par cœur, ils ont vite été capables de comprendre la version anglaise et d’associer la traduction des nouveaux mots qu’ils entendaient !
J’ai tout de même noté un détail qui m’a interpellée (et un peu déçue). Peut-être est-ce une question d’édition, mais dans le livre que j’ai en français le texte pour chaque jour est :
“elle croque dans une pomme. Elle y fait un trou”
Dans ma version anglaise, le texte est simplement :
“he ate through one apple”
La répétition du nombre de fruits et du nombre de trous a complètement disparue… Je trouve cela dommage car cela permet de répéter l’apprentissage. Dans la version française, les enfants et moi comptons les fruits, puis les trous, ce qui aide à mémoriser les chiffres.
Sinon l’ouvrage est sensiblement identique à sa traduction française. À part peut-être que le titre, The very hungry caterpillar signifie “la chenille qui a très faim”. Il n’y a plus du tout d’histoire de trou… D’ailleurs c’est peut-là la raison de la différence notée plus tôt !
Cette article est ma participation au rendez-vous “Chut les enfants lisent” du blog Devine qui vient bloguer ?
The artist who painted a blue horse
En arrivant à Dubaï, j’ai tout de suite cherché des livres pour aider mes enfants à apprendre l’anglais. Je me suis alors dirigée vers le rayon des classiques de la littérature enfantine et j’ai trouvé le bonheur : un rayon entier consacré à Eric Carle, l’auteur de La Petite Chenille qui fait des trous l’un de nos livres préférés ! Et j’ai découvert plein de pépite, comme The artist who painted a blue horse que je me suis empressée d’acheter !
The artist who painted a blue horse
Le narrateur du livre est un petit enfant qui se présente immédiatement comme un artiste qui peint.
Puis il nous présente ses oeuvres : des animaux aux couleurs originales. Il y a un cheval bleu (blue horse), un crocodile rouge (red crocodile) ou encore un âne à pois de toutes les couleurs (polka dotted donkey)…
Au-delà du vocabulaire, ce livre soutient l’idée que tous les enfants sont des artistes, et que les idées les plus farfellues sont souvent les meilleures sources créatives. J’apprécie beaucoup ce point de vue qui encourage l’originalité de nos enfants !
Le vocabulaire anglais appris dans The artist who painted a blue horse
Au fil des pages, on découvre une petite dizaine d’animaux tous peints dans une couleur différente. Les enfants apprennent donc une vingtaine de mots sans compter toute la partie narrative (quelques phrases seulement). Comme le livre est très court et rythmé, les enfants apprennent le vocabulaire un peu comme une comptine.
Colombe (4 ans 1/2) et Petit O’ (2 ans 1/2) récite d’ailleurs souvent le livre sans même l’avoir sous les yeux. Au départ, lorsque l’on voyait un des animaux du livre, il le nommait systématiquement avec la couleur associée dans le livre. Puis, ils ont dissocier les deux mots (couleur et animal) et on été capable de nommer chacun indépendamment.
Ce livre leur a énormément plu ! Nous l’avons lu plusieurs fois par jour au départ, et même souvent plusieurs fois d’affilée ! Il est suffisamment simple pour les avoir intéressés même s’il n’est pas dans une langue qu’ils comprenaient. Il est devenu la référence de leur apprentissage de l’anglais. Et d’ailleurs les premières semaines à Dubaï, lorsque Petit O’ nommait quelque chose en anglais (une voiture, un bus, une maison, une petite fille…) il le nommait toujours “blue horse”. Maintenant mes deux enfants connaissent plus de vocabulaire en anglais, mais ils aiment toujours beaucoup ce livre. D’ailleurs il nous a inspiré une jolie activité créative pour enrichir leur vocabulaire !