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La tasse d’apprentissage miracle et le verre paille Munchkin – Test produit

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Apprendre à boire proprement, ne pas renverser d’eau partout, pouvoir laisser un verre d’eau à la portée des enfants quand il fait chaud l’été sans craindre la casse, ou encore pouvoir donner à boire aux enfants en voiture… Je ne sais pas vous, mais ici ce sont des préoccupations de mon quotidien (je vous rassure je dors quand même la nuit). Je pourrais me contenter de faire boire les enfants dans un biberon, mais à 3 ans, je pense que Colombe a largement passé l’âge, quant à Petit O’ qui a 17 mois, je préfère lui donner l’habitude de boire au verre dans la journée. Les verres Munchkin sont alors tombés à pic ! La tasse d’apprentissage miracle pour Petit O’ et le verre paille pour Colombe.

Le verre paille et la tasse d'apprentissage miracle Munchkin

La tasse d’apprentissage miracle Munchkin

La tasse d'apprentissage miracle Munchkin

Miracle ? Le terme est un peu fort, mais on s’en approche ! Avec un jeune enfant, on préfère souvent utiliser un verre fermer afin de ne pas transformer sa salle à manger en piscine à chaque fois que l’enfant boit. Mais si l’on choisi souvent de des tasses à bec, celles-ci peuvent déformer les dents de l’enfant, et elle ne leur apprennent pas à placer leur bouche pour boire correctement au verre. La tasse d’apprentissage Munchkin, comme son nom l’indique a bien cette fonction de transition entre le biberon et le verre. Entièrement fermé, elle évite les éclaboussures, et l’enfant doit poser sa bouche et faire pression sur la valve pour laisser passer l’eau. L’enfant peut placer sa bouche partout sur le bord de la tasse, comme avec un verre normal.

Dessus de la tasse d'apprentissage Munchkin

La tasse miracle 360 entièrement démontable et prête à être lavée

J’apprécie particulièrement le fait que cette tasse est entièrement démontable. Je me suis débarrassée de toutes les tasses à bec des enfants car elles étaient souvent impossible à nettoyer correctement. La tasse d’apprentissage Munchkin n’a pas ce problème puisque toutes les parties se retirent (facilement pour un adulte, mais c’est impossible pour un enfant) et passent au lave vaisselle.

Aujourd’hui, nous ne passerions plus de cette tasse : Petit O’ boit avec à chaque repas, nous la plaçons également près de son lit afin qu’il puisse boire la nuit, et enfin elle est notre alliée en voiture ! Il a appris à bien placer sa bouche pour boire, et le personnel de la crèche a même été impressionné par sa capacité à boire dans un verre quand il était encore tout petit.

Boire en voiture avec la tasse d'apprentissage Munchkin

Le seul point négatif que je relèverai concerne le transport. Si le verre tombe dans le sac et qu’il n’a plus la tête en haut, il va doucement se vider et mouiller toutes les affaires.

Le verre paille Munchkin

À 3 ans, Colombe sait bien boire au verre et n’a plus besoin d’une tasse d’apprentissage. Mais j’ai encore un peu peur de laisser un verre à sa disposition la journée ou la nuit, alors en dehors des repas, je la laisse boire avec le verre paille Munchkin.

Le verre paille Munchkin

Comme nous vivons dans le Sud et qu’il fait très chaud l’été, je préfère laisser l’eau à portée des enfants afin qu’ils s’hydratent correctement. Comme ce verre est en plastique, je ne crains pas que Colombe le casse, et avec son système de paille, là encore je ne risque pas les éclaboussures quand l’enfant prend le verre !

Le verre se démonte aussi entièrement, ce qui permet un nettoyage efficace.

munchkin_verre_paille_demonte

Si Colombe ne boit pas avec à table (parce qu’elle boit dans un vrai verre), ce verre paille l’accompagne la journée, mais aussi la nuit !

Comme la tasse d’apprentissage, le seul bémol est pour le transport : il faut transporter le verre bien droit sinon, il se videra et inondera le sac…

Voilà donc les deux alliés avec lesquels nous nous préparons à affronter les grosses chaleurs et qui m’évitent de nombreux réveils nocturnes !

Merci à Munchkin pour l’envoi de ces produits (le verre paille m’a été envoyé en test et la tasse d’apprentissage m’a été offerte au spot des E-fluent Mums 4)

Si vous voulez découvrir d’autres produits Munchkin, je vous avais parlé de la Chenille de bain !

Kestumdis : l’imagier des animaux, et le carnet de bord du bébé signeur

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Je vous ai déjà parlé de Kestumdis, ce bel imagier de langue des signes pour bébé. Sa réception a été pour nous l’occasion de commencer à signer avec Petit O’ et je vous avais promis de vous parler de l’avancée des progrès ! Chose promise, chose due, et ce sera l’occasion pour moi de vous parler de deux autres livres “Kestumdis” : l’imagier des animaux, et le carnet de bord du bébé signeur.

Couverture du Carnet de bord du bébé signeur de Kestumdis

Le carnet de bord du bébé signeur est un petit cahier (20 pages) dans lequel on peut noter au fil des mois les souvenirs de la vie du bébé signeur. Après une page de présentation classique (photo du bébé, prénom, date de naissance, qui a eu l’idée de signe), on trouve plusieurs pages sur lesquelles ont est amenés à expliquer comme se passe l’aventure à la maison ou chez nounou (à la crèche), quels sont les signes les plus utilisés par le bébé… Puis, vient une fiche mois par mois pour noter les progrès de Bébé, et ceux pendant ses 3 premières années ! Enfin, et je crois que c’est la partie que je préfère, on trouve une fiche nommée “évolution des signes-sons-mots” ou l’on note la date de la première occurrence d’un signe, le son que le bébé y associait et enfin la date où Bébé a su prononcer le mot (ou quelque chose de très ressemblant) et où en toute logique il a arrêté de le signer. C’est la partie que j’aime le plus car en se tenant à une certaine régularité pour la remplir, on peut observer une réelle évolution et on constate à quel point les signes n’entravent pas le langage si on les associe toujours à un son.

Carnet de bord du bébé signeur : les débuts

quelques anecdotes sur l'apprentissage de la langue des signes par bébé

J’aime beaucoup ce carnet qui nous suivra jusqu’à ce que Petit O’ cesse de signer et qui laissera un beau souvenir de ce moment. Très fin et de petit format, il tient parfaitement dans le range document de l’album de naissance de mon bébé. C’est donc là qu’il restera ! Les albums de naissance ne contiennent jamais de partie “bébé signeur” (du moins je n’en ai jamais vu), alors notre carnet de bord est un bon complément ! Pensez-y pour les idées de cadeaux de naissance !

Notre carnet de bord du bébé signeur Kestumdis a trouvé sa place dans l'album de naissance de mon bébé

L'imagier "Mon p'tit vocabulaire, le monde animal" de Kestumdis

L’imagier des animaux est fait sur le même modèle que l’imagier du quotidien dont je parlais dans mon premier article : d’un côté, une image figurant le mot, de l’autre le mot est écrit en haut, une illustration d’enfant signant ce mot se trouve sur la gauche, et sur la droite on peut lire une explication du geste à faire, renforcée par un gros plan de ce geste. L’explication m’a toujours parue très claire, je n’ai donc jamais eu de mal à comprendre le signe que je devais faire. La grosse différence entre ces deux imagiers réside dans le fait que l’image figurant le mot est ici une vraie photo de l’animal présenté. Ainsi il n’y a aucun doute quant à l’animal représenté (quoi, ça ne vous est jamais arrivé de voir un dessin et de ne pas reconnaître ce qu’il représentait ?).

Illustration en photo dans l'imagier du monde animal de Kestumdis

Comment faire le signe du chat

Petit O’ a plutôt utilisé cet imagier pour regarder les animaux et entendre leur nom ou leur cri, que pour apprendre à signer leur nom. En fait, face à son manque d’intérêt quand au fait de signer les noms des animaux, je n’ai pas trop insisté. Petit O’ est un grand amoureux des animaux et devient tout fou quand il en voit, même en photo. Il préfère donc regarder l’imagier en criant des grands “yayi !” (expression utilisée à chaque fois qu’il voit un animal), des “chachat” ou “waf waf” ! En somme, l’imagier participe à son acquisition du langage, mais a priori cela se fera sans passer par le signe.
Pour Colombe (3 ans) c’est différent. Elle connaît certains signe du quotidien car elle nous voit les faire avec son frère et qu’elle les répète avec nous, mais elle ne les a jamais fait spontanément (puisque de toutes manières elle parle). Mais associer un signe à un animal l’a beaucoup intéressée. Je ne sais si c’était pour elle un jeu de mime, mais elle a souvent demander à apprendre de nouveaux signes. Elle aime donc signer le nom des animaux dans ses jeux d’imitation, et lorsque je la gronde elle détourne très souvent la conversation avec cette phrase qui me donne à chaque fois envie de rire aux éclats : “Regarde maman, je fais la vache !” accompagné bien-sûr du signe adéquat !

Colombe fait le signe de la vache

Grâce à notre carnet, je suis en mesure de vous raconter la suite de notre aventure ! C’est à 13 mois que Petit O’ a fait son premier signe : nous venions de lire l’imagier du quotidien juste avant l’heure de la sieste, et Petit O’ a spontanément signer “dodo”. Vous imaginez à quel point j’étais fière ! J’étais surprise aussi qu’il réclame son lit, mais finalement je me dis qu’il l’avait certainement réclamé souvent sans que je ne comprenne. Pendant une période de plusieurs semaines, il a signé “dodo” lorsqu’il voulait se coucher, ce qui m’a permis de mieux cerner son rythme (j’avais tendance à le coucher un peu trop tard l’après-midi) et à l’adapter. Maintenant il est devenu rare qu’il signe “dodo”, je pense qu’il en ressent moins le besoin depuis que j’ai changé ses horaires de coucher.

Le deuxième mot qu’il a su signer est gâteau. Le signe était 2 coup sur la joue, il a commencé par faire ses coups sur ma joue au lieu de la sienne, ce qui me faisait bien rire ! Finalement il a bien maîtrisé le geste et en a usé et abusé à chaque goûter. Il y associant d’abord le son “gaga”, puis “taga”. Et finalement aujourd’hui il ne l’utilise plus. A-t-il appris à dire gâteau ? Est-ce que je comprends trop bien son “taga” pour qu’il n’ait plus besoin de signer ? Pas du tout, non ! Simplement depuis quelque temps, Monsieur préfère le pain ! (Bon en fait c’est depuis que je fais systématiquement le pain moi-même alors ça me satisfait pleinement !)

Enfin, le mot qui perdure et qui est utilisé encore et encore, eh bien c’est… “encore” ! Petit O’ (16 mois) n’arrive pas à prononcer de son qui ressemble suffisamment pour qu’on reconnaisse ce mot, alors il signe. En grand gourmand, il signe surtout au moment des repas. Quand on lui donne à manger, il signe “encore” entre chaque cuillère ! Et quand il mange seul et qu’il a fini son assiette, il ne prend pas toujours le temps de poser sa fourchette pour signer !

Petit O' signe "encore" avec sa fourchette
Désolée pour la qualité de cette photo prise sur le vif !

Au quotidien, nous n’utilisons pas beaucoup de signes, j’avais essayé d’en introduire plus que ceux que nous utilisons réellement, mais soit Petit O’ a réussi à prononcer le mot et a abandonné le signe, soit j’ai arrêté de signer car cela ne m’était pas utile. Je reste pourtant convaincue des avantages de la langue des signes avec Bébé. J’ai parlé de l’exemple du rythme de sommeil que j’ai réussi à mieux comprendre grâce au signe. Au quotidien pour les repas c’est bon aussi de savoir si Petit O’ veut manger plus ou non. Je compte bien continuer à signer dans les situations où ça nous est utile, sans me forcer à introduire des signes dont nous n’avons pas réellement besoin. Et pour ceux qui se posent encore cette éternelle question : j’ai pu constaté que le signe n’a pas retarder l’acquisition du langage chez Petit O’, mais qu’il l’a accompagnée. J’ai même parfois l’impression qu’il lui a donner envie de parler car beaucoup de mot lui sont venus alors que nous travaillions le signe (toujours en prononçant le mot). Et bien qu’étant un bébé signeur à la maison, Petit O’ est considéré à la crèche comme un enfant très bavard et que l’on comprend plutôt bien malgré ses 16 mois ! Alors si vous avez envie de découvrir la langue des signes pour bébé, n’hésitez pas à aller faire un tour sur la boutique du bébé signeur et à chercher des ateliers près de chez vous (pour info, Nathalie, la fondatrice de Kestumdis organise des ateliers sur Toulouse !)

Merci à Nathalie pour l’envoi de l’imagier et du carnet de bord, et pour nous avoir embarqué dans cette super aventure qu’est celle du bébé signeur où parents et bébé se comprennent tellement plus facilement !

Cet article est ma participation à “Chut les enfants lisent”, le rendez-vous du blog Devine qui vient bloguer ?

Timeline Cannes & Cinéma – 1,2,3 Jouez

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En plein Festival de Cannes, je ne pouvais pas vous présenter un autre jeu que “Timeline Cannes et Cinéma” pour le rendez-vous 1,2,3 jouez organisé tous les 15 du mois par Le blog d’une maman Pipelette.

Boîte en métal de "Timeline Cannes et Cinéma"

Le jeu n’est pas sortie à l’occasion du Festival du Film qui vient de débuter, mais pour les 30 ans du Festival du Jeu en février dernier (vous savez, je vous en ai parlé ici). Le thème était tout trouvé car la ville de Cannes est intimement liée au cinéma. En amoureuse des jeux de société, amatrice de cinéma et cannoise, je ne pouvais pas passer à côté de ce jeu.

Timeline_cannes_contenu

Dans une jolie boîte en métal pratique pour le transport, on trouve 110 cartes correspondant à des films primés à Cannes. Les cartes sont éditées en double avec une différence : une moitié est en français, l’autre en anglais. Et c’est un point que je critiquerai un peu. D’abord parce que cela réduit le nombre de cartes pour jouer, et que concrètement la moitié du jeu ne nous sert pas. Ensuite, parce que tant qu’à faire, les titres auraient pu être dans la langue originale du film. Pour une partie plus longue, on peut tout de même réunir les cartes avec celle d’un autre Timeline (le “Musique et Cinéma” s’y prête bien). Concernant les cartes, toujours, je les trouve un peu petites, et surtout certains éléments sont difficile à lire. Le nom du réalisateur par exemple est écrit si petit qu’on le distingue à peine.

Timelinecannes_cinema_cartes

J’arrête mes critiques. Les illustrations de Pierô sont vraiment très jolie.

timeline_cannes_partie

Le principe du jeu est simple et identique pour toutes les versions de Timeline : chaque joueur a 4 cartes dans les mains (ou plus pour une partie plus longue). Les joueurs posent leurs cartes devant eux sans jamais les retourner, afin de ne pas laisser apparaître la face “date”. On place une carte au centre face “date” visible. À tour de rôle les joueurs placent leurs cartes dans l’ordre chronologique. S’ils y parviennent, ils ne prennent pas de nouvelle carte. S’ils échouent, ils piochent une carte. Le premier joueur qui place sa dernière carte remporte la partie.

Le jeu est intéressant mais pas toujours facile ! L’âge minimum indiqué est de 8 ans, ce qui sur le principe est tout à fait possible car les règles sont simples. Mais à moins d’un enfant vraiment passionné par le cinéma et qui connaîtrait (au moins de nom) des films très déconseillés pour son âge, je ne crois pas que cette version soit vraiment adaptée aux enfants. En revanche, elle plaira aux adolescents et adultes cinéphiles. Nos parties nous ont permis de nous remémoré des films vus il y a longtemps, nous ont donné envie d’en voir ou d’en revoir d’autres. En somme, c’est un bon moment de jeu qui nous amène à en savoir plus sur l’univers du Cinéma de Cannes.

Timeline Cannes & Cinéma
De 2 à 8 joueurs à partir de 8ans.
Durée moyenne de la partie : 15 minutes
Prix conseillé : 15€

Le Petit Poucet de Charles Perrault, illustré par Gustave Doré

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Le Petit Poucet, tout le monde connaît cette histoire ! Mais connaissez-vous le conte original écrit par Charles Perrault à la fin du XVIIème siècle ? Saviez-vous que c’est avec les illustrations de Gustave Doré en 1861 qu’est né le format d’album pour enfant que l’on connaît aujourd’hui ? À l’époque, Gustave Doré a illustré plusieurs conte de Charles Perrault, mais s’il s’est contenté d’une ou deux pages illustratives pour chaque conte, il en a réalisé 11 pour le Petit Poucet. C’est dont le conte original accompagné de ces 11 illustrations que les éditions MicMac viennent de rééditer.

Couverture du Petit Poucet de Charles Perrault illustré par Gustave Doré

Lorsque je l’ai reçu à la maison, j’ai été séduite par sa qualité. C’est un grand (28 x 34 cm) et beau livre, le papier est épais et n’est pas glacé, ce qui lui donne un air de livre ancien. Le grain du papier est vraiment agréable à toucher et à voir. Ça n’a l’air de rien, mais c’est une somme de détails comme celui-ci qui nous plonge dans une autre époque !

Le Petit Poucet : détail, le grain du papier

Ce livre est tellement beaucoup que Papa À Dada ! s’est plongé dedans dès qu’il l’a aperçu, alors qu’il ignore généralement les livres et objets que je garde de côté pour en parler sur le blog. Il a passé de longues minutes à observer les dessins, toucher le papier et à apprécier l’histoire. J’ai d’ailleurs fait de même, et cela m’a rappelé à quel point cette histoire est dure, mais aussi comme elle comporte beaucoup de vocabulaire que ma Colombe (3 ans) ne maîtrise pas encore. J’avais donc une certaine appréhension avant de lui proposer cette histoire. Mais finalement, j’ai été rassurée dès la première lecture ! Le livre est long. Nous nous contentons donc de ne lire qu’une ou deux pages à chaque fois et je prends bien le temps d’expliquer le vocabulaire à Colombe. En effet, les enfants d’aujourd’hui sont abreuvés d’histoires sur le quotidien, la nature, le respect… Mais ils sont parfois bien loin de savoir ce qu’est un bûcheron, la famine ou un ogre !

Le bûcheron et sa femme sont inquiets et décide d'abandonner leurs enfants

Nous prenons donc notre temps pour lire ce livre, mais il fascine ma Colombe. Chaque planche est réalisé avec une finesse et un soucis du détail incroyable. Les couleurs sont très appuyées, tantôt sombres lorsque les personnages sont dans la forêt, ou plus chatoyantes quand ils sont près du feu ou au grand air. Nous aimons lire chaque page et nous arrêter sur l’image qui l’accompagne pour relever chaque détail. Sur l’image ci-dessus (c’est celle qui intrique le plus ma Colombe) nous aimons observer l’air inquiet de la bûcheronne, la maigreur des animaux, et le Petit Poucet qui s’est caché pour espionner la conversation de ces parents. C’est une image bien intrigante pour une petite fille de 2016 qui vit dans l’opulence !

Pendant que l'ogre dort, le Petit Poucet lui vole ses bottes

Certaines images occupent une double page et sont accompagnée d’une citation calligraphiée. Vous l’aurez compris, ce livre est un régal à lire, mais aussi juste à regarder. Ses illustrations me font penser aux images d’Épinal que j’observais pendant des heures lorsque j’étais enfant. Comme à l’époque (mais cette fois accompagnée de ma fille), je tente de saisir le moindre détail de l’image et je pars dans mes pensées…

Le Petit Poucet : titre

Le Petit Poucet est disponible aux éditions Mic Mac pour 12,95€ ce qui n’est vraiment pas cher par rapport à sa très belle qualité ! Je vous conseil vivement de vous le procurer même si votre enfant est petit comme ma Colombe. En expliquant bien le vocabulaire et en ne se forçant pas à tout lire d’un coup, on passe un beau moment de partage et d’observation !

Ce billet est ma participation à “Chut les enfants lisent”, le rendez-vous littéraire du blog Devine qui vient bloguer.

Nos couches lavables pour la nuit

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Hier je vous parlais de nos couches lavables dans un long article (ici) mais je ne vous ai parlé que des couches que nous utilisions pendant la journée. En effet, il existe des couches lavables pour la nuit, plus absorbantes et avec un “effet au sec” qui empêche les irritations de la peau. Je n’ai pas utilisé ce système dès la naissance de ma fille il y a 3 ans, (par facilité j’avais opté pour des couches jetables écologiques pour la nuit), mais cela fait plus de 18 mois que je les utilise alors là encore j’ai pas mal de recul.

Nos couches lavables pour la nuit :

J’utilise donc des couches Dodo Bambou de chez Lulunature (en orange sur la photo). Elles ont une face en bambou et coton, et l’autre face en polaire qui donne l’effet au sec. Ses nombreux boutons pressions permettent d’adapter la couche à la taille de l’enfant, de 5 à 15 kg. Pour plus d’absorption, je place un insert (vendu avec la couche) à l’intérieur. Je mets également un voile de protection pour recueillir les selles, et par dessus je mets une culotte de protection Popolini.

Couche lavable pour la nuit

La couche est très facile à mettre (encore une fois, Petit Ourson nous sert de modèle !).

Petit Ourson en couche lavable pour la nuit

Et une fois la culotte de protection placée, c’est vrai qu’elle fait un gros popotin, mais la nuit on dort alors ça ne se voit pas ! (comment ça la nuit on dort ? Vos enfants ne font pas leurs nuit ?! … Les miens non plus je vous rassure !)

Petit Ourson en couche lavable pour la nuit avec culotte de protection

Nos couches lavables pour la nuit au quotidien :

Je suis très contente de ces couches. J’en ai 5, ce qui me permet généralement d’en avoir toujours une propre. Pour être sûre de ne pas manquer, il m’arrive de les laver avec le linge de la famille si la poubelle à couche n’est pas suffisamment remplie pour faire une machine. Je les trouve un peu longue à sécher, mais je suis habituée aux langes qui sèchent en un rien de temps, donc je suis certainement difficile. Du point de vue du confort, je n’ai rien à redire. Ma fille a la peau sensible et porter une couche lavable pendant une dizaine d’heures ne l’a jamais irritée, grâce au voile polaire de la couche qui laisse la peau au sec. L’enfant n’étant pas dans l’humidité, on ne peut pas non plus déplorer de réveil par la faute des couches.

Le système a donc fait ses preuves et nous convient parfaitement. Il nous arrive encore de mettre des couches jetables pour la nuit lorsque je suis en retard dans les lessives, mais jamais parce que cela serait plus pratique. Chaque couche coûte une vingtaine d’euros, j’ai donc dépensé 100 € qui ont vite été rentabilisés.

Et chez vous, les enfants sont en couches lavables ? N’hésitez pas à me donner votre point de vue ou à me poser des questions en commentaire !

Nos couches lavables

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Après 3 ans d’utilisation, je reviens (enfin !) sur mon expérience des couches lavables. Et je parle bien de mon expérience car je suis bien loin d’être une experte !

C’est pendant ma première grossesse que j’ai décidé d’utiliser des couches lavables : respectueuses de l’environnement, elles sont aussi exemptes de tous les produits nocifs que l’on peut trouver dans les couches jetables (et qui ne sont pas mentionnés dans la liste des composants de ces couches puisque l’affichage de cette liste n’est pas une obligation, comme c’est pratique !), elles sont aussi économiques sur le long terme et on prétend même que les enfants seraient propres plus tôt grâce à elles !

Mon ventre s’arrondissant, j’ai commencé à me renseigner et mon principal outil a été l’excellent livre Les couches lavables, ça change tout de Christelle Beneytout aux éditions La Plage. Dans un tout petit format et pour seulement 5€, ce livre aborde l’essentiel de ce que l’on doit savoir sur les couches lavables. Je m’en sers encore régulièrement, notamment pour la recette du décrassage (fait de retirer les résidus de lessives et de calcaire accumulés au fil des lavages). Pour aller plus loin, certains sites sont vraiment bien faits. Celui que j’ai consulté à mes débuts n’existe plus, mais j’ai trouvé celui-ci qui semble très complet : Les couches lavables.

Après m’être longtemps renseignée sur les différents systèmes existants, j’ai choisi celui avec lequel j’allais commencer selon deux critères : la rapidité de séchage des couches une fois lavées, car j’avais peu de place pour étendre mon linge, et le prix d’achat car je ne me voyais pas dépenser trop sans savoir si les couches lavables me conviendraient vraiment. J’ai donc décidé d’acheter des langes.

J’ai acheté une quarantaine de langes de 80 x 80 cm ainsi que 5 culottes de protection Popolini, une boîte de 100 feuilles de protections, et 2 attaches pour lange “Snappi”. Le tout m’a coûté une centaine d’euros (je ne vous mets pas le détail car les prix ont sans doute changé et j’avais pris le temps d’un long comparatif afin d’arriver au meilleur prix). Grâce à un bon entretien, les culottes de protection sont toujours en très bon état, mais il a fallu que j’en achète 10 de plus lorsque Colombe a grandi. Mon stock actuel compte donc 5 culottes taille S, 5 en taille M et 5 en taille L (très peu utilisé puisque Colombe a été propre avant ses 2 ans). J’ai également racheté des boîtes de feuilles de protections puisqu’on les met à la poubelle avec les selles, mais comme on peut les laver plusieurs fois sans qu’elles ne s’abîment, je n’ai pas eu à en racheter trop souvent. Enfin, une des attaches pour lange s’est cassée après 2 ans et demi de bon et loyaux service (ce qui pour moins de 3 Euros reste un bon rapport qualité/prix), j’en ai racheté 3 afin d’en avoir en stock. Enfin, beaucoup de mes langes se sont abîmés par ma faute (un peu paresseuse, je les ai passés plusieurs fois au sèche linge). 40 langes étant bien plus qu’il n’en fallait pour un seul enfant, j’ai pu jeter les plus troués sans avoir besoin d’en racheter de nouveaux.

Matériel nécessaire pour un change :

Matériel nécessaire pour utiliser un lange comme couche

Sur la photo vous pouvez voir un voile de protection pour retenir les selles et une attache pour lange en haut, une culotte de protection et un lange plié en bas.

Plier un lange pour en faire une couche :

Avant d’être utilisé comme couche, le lange doit être plié d’une manière qui lui permet d’épouser la morphologie de l’enfant. J’effectue ce pliage avant de ranger mes langes près de la table à langer, ils sont donc prêt à l’utilisation à chaque change. Voici donc comment plier un lange :

Plier le lange en deux. Je place toujours l’étiquette sur le côté droit, ainsi une fois le pliage terminé elle se retrouve dans la partie qui absorbe l’urine et ne risque pas de gratter l’enfant.

lange plié en deux

Attraper le coin en bas à gauche (uniquement sur l’épaisseur du dessus) et la place en bas à droite afin de former un triangle.

Former un triangle avec la partie supérieure.

Retourner le lange en veillant à ne pas défaire le pliage.

lange retourné

Plier la partie qui fait un rectangle deux fois. On peut placer un insert absorbant à l’intérieur du pli.

on peut placer un insert absorbant dans le pli

lange plié, prêt à être mis

Pour stocker le lange, je plie les bords vers le centre et plie le rectangle en deux.

Mettre le lange sur le bébé :

Sur le lange préalablement plié, on pose un voile de protection qui permettra de récupérer les selles.

Lange prêt à mettre comme couche avec un voile protecteur

On pose alors bébé sur le lange (ici c’est Petit Ourson qui sert de modèle !).

Mettre un lange comme couche sur un bébé

On rabat la partie centrale du lange sur le bébé.

Plier la partie centrale du lange sur le bébé.

Rabattre les côtés du lange pour le fermer (vous ajusterez la taille du lange en refermant le pli sous les fesses).

Rabattre le plis sous les fesses pour ajuster la taille du lange

mettre_lange_couche_etape_4

Fermer le lange à l’aide de l’attache pour lange puis mettez la culotte de protection par-dessus afin de garantir l’imperméabilité !

Lange fermé à l'aide d'une attache pour lange

Lange et culotte de protection sur bébé

Petit Ourson est vraiment petit alors la couche paraît grosse sur lui, comme elle le serait sur un nouveau né. Mais plus l’enfant grandit et moins la couche lui fait de grosses fesses. Elle n’entrave pas non plus les mouvements de l’enfant. Mes deux enfants ont toujours porté des langes et aucun n’a eu de retard moteur notable, ils ne semblaient pas non plus gênés. Ce système n’est pas le plus absorbant qui existe, il faut donc changer les couches souvent (par période, j’ai pu changer les couches toutes les heures, mais c’était pour que mes enfants aient constamment une couche sèche). Cela paraît contraignant, mais il y a un avantage : l’enfant ressent immédiatement lorsqu’il fait pipi et bien souvent les enfants en couches lavables sont propres très tôt. Pour Colombe c’était tout juste avant 2 ans, pour Petit O’, on verra bien…

Les parents qui ne connaissent pas les couches lavables sont souvent rebutés par le fait de devoir nettoyer après les selles, ou de subir de fortes odeurs à cause des couches qui attendent d’être lavées. En réalité je trouve qu’on est bien moins confronté aux selles et aux odeurs qu’avec des couches jetables. Pour les selles, on les recueille dans le voile de protection et on les jette dans les toilettes, ainsi pas d’odeur et on n’a pas à mettre les mains dedans ! C’est ce que l’on voit sur la photo ci-dessous (oui, Petit Ourson fait caca des petites perles de couleur !). Quant au stockage avant le lavage, il suffit de rincer les couches à l’eau avant de les mettre dans une poubelle en plastique fermée (dans laquelle on peut ajouter un peu d’huiles essentielles) et on ne subit aucune odeur. J’ai pu faire une comparaison avec les couches jetables très récemment puisque j’en ai utilisé pendant une semaine complète : une seule couche jetable remplie de selles sent beaucoup plus fort que 2 jours de couches lavables qui attendent de passer en machine !

on recueille les selles grâce au voile de protection qu'on jette ensuite dans les toilettes

Ce système nous a toujours convenu. Il est parfois critiqué car il est plus long à mettre sur l’enfant que des couches préformées, et c’est vrai que ça a parfois été du sport pour les mettre sur mon fils, mais jamais rien d’insurmontable. J’utilise ces couches même en balade à condition qu’on ne parte pas plus de deux heures, et sans oublier de prendre un petit sac de transport étanche en plus des langes propres ! En revanche l’absorption est trop limitée pour un usage la nuit. J’ai donc longtemps utilisé des couches jetables écologiques, jusqu’au jour où j’ai décidé d’investir dans un système pour la nuit. Mais ça… je vous le raconterai bientôt !

Et chez vous, les enfants sont en couches lavables ? N’hésitez pas à me donner votre point de vue ou à me poser des questions en commentaire !

Alice au pays des merveilles, le livre pop up – Chut les enfants lisent

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Depuis quelques années, il y a dans ma bibliothèque, une petite perle que j’aimerais vous faire découvrir. J’ai longtemps hésité à vous la présenter car comme beaucoup de perles, elle est rare et de ce fait, vaut assez cher. Ce livre n’est plus édité, mais peut-être que certains d’entre vous le trouveront au hasard d’un vide-grenier… Ou peut-être qu’en découvrant mon article, l’éditeur sera pris d’une furieuse envie de rééditer ce livre ! Ce livre n’est autre que Alice au pays des Merveilles, le livre pop up des éditions Seuil Jeunesse.

Couverture d'Alice au pays des merveilles, livre pop up

L’histoire commence dans le jardin où Alice court après le lapin qu’elle vient d’apercevoir.

jardin_alice_pays_merveilles_pop_up

Sur le côté de la page, on trouve un petit dépliant fermé par une languette sur laquelle est inscrit : “Ouvre-moi”. Alors en mettant son oeil contre le petit trou, on voit Alice tomber vers le pays des merveilles !

Alice tombe vers le pay des merveilles.

Des détails comme celui-ci, il y en a tout le long du livre, au fil des décors plus beaux les uns que les autres.

Alice, le Cahpelier Fou et le Lièvre de Mars prennent le thé

Alice attaquée par les cartes

Ces décors de papier sont tellement jolis que j’ai gardé ce livre exposé dans mon salon pendant très longtemps, changeant de scène au gré de mon humeur. Aujourd’hui, même si les textes sont un peu trop longs pour ma fille, nous regardons ce livre ensemble et revivons l’histoire à travers les nombreuses surprises qu’offre ce livre.

Robert Sabuda, Alice au pays des merveilles, Seuil Jeunesse, 2004

Ce billet est ma participation au rendez-vous Chut les enfants lisent du blog Devine qui vient bloguer ?

Un Bilibo ? Qu’est-ce que c’est et à quoi ça sert ?

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Coucou ! Vous me reconnaissez ? Mais si ! Regardez bien, sous le Bilibo c’est moi ! Eh non, ça n’est pas ma tête dans la vraie vie, même si ce Bilibo est devenu un peu mon signe de reconnaissance sur la blogosphère ! Je vous l’accorde, c’est un objet hors du commun. Sur cette photo, il a pour fonction principale de me permettre de bloguer dans l’anonymat, mais il suscite aussi beaucoup de questions de votre part, alors aujourd’hui il est temps pour moi de vous répondre !

Maman A Dada et son Bilibo rose

Un bilibo ? Qu’est-ce que c’est ?

Alors en général on me demande plutôt : “C’est quoi ce truc ?” ou “C’est quoi cette espèce de carapace de tortue ?”.

Le Bilibo est donc une coque de plastique de couleur, formant une demi-sphère aux bords en forme de vagues et percée de 2 trous. Et pour compléter la définition on peut ajouter qu’il s’agit d’un jouet (mais si vous avez envie de dire que c’est une corbeille à fruit, personne ne vous en empêche).

Oui, mais à quoi ça sert un bilibo ?

De corbeille à fruit ? Eh bien oui ! Voilà, un bilibo, ça sert à tout. Du moins ça sert à tout ce que l’on veut. C’est un jouet dont la simplicité offre une multitude de possibilités, limitée uniquement par notre imagination. L’imagination des enfants étant débordante, rendez-vous compte de ce que cela peut donner !

Ce jeu étant destiné à des enfants de 2 à 8 ans, j’ai donc choisi deux petits testeurs dans cette tranche d’âge, Gros Nounours et Petit Ourson, et je leur ai demandé de bien vouloir vous montrer quelques-unes des utilisations possibles de leur Bilibo !

Gros nounours et Petit Ourson présentent leur bilibo

Le Bilibo est avant tout un objet de motricité. Sa forme sphérique lui donne la possibilité de devenir balancelle ou toupie, et c’est ainsi que Petit Ourson, bien installé dans sa coque peut se laisser bercer tranquillement ou au contraire tourner sur lui-même et faire le fou-fou !

Petit Ourson bien installé dans son Bilibo

Petit Ourson jouant à la toupie dans son Bilibo

Pour les plus grands, il permet de travailler son équilibre : il suffit de mettre ses pieds à l’intérieur et de se lâcher ! Attention, l’exercice n’est pas facile ! Et pour les experts, on peut même s’amuser à faire la toupie debout. Mais attention ! Il faut bien dégager l’espace autour sinon Patatra ! Une fois retourné, le Bilibo peut aussi servir de petite marche très pratique pour aller piquer en douce les jolies choses que Maman avait mises en sécurité au-dessus de la commode !

Gors Nounours en équilibre debout dans le Bilibo

Gros Nounours, debout sur un Bilibo essaye d'attraper des objets en hauteur

Il peut aussi se transformer en élément de construction. Quand on joue au petit train, il devient montagne, on en pose 2 l’un sur l’autre et ils deviennent sculpture, ou alors en formant une sphère ils se font Yin et Yang !

Deux Bilibos faisant office de montagnes sous lesquelles passe un petit train en bois

Deux Bilibos posés l'un sur l'autre

Une sphère formée par deux Bilibos, ressemblant étrangement au Yin au au Yang

Le bilibo est aussi un incroyable accessoire pour jouer à cache-cache ! Petit Ourson et Gros Nounours se trouvent sur cette photo, saurez-vous les trouver ?

cache_cache_sous_bilibo

C’est aussi un récipient très utile. Le soir venu si on n’a pas trop envie de ranger ses jouets, hop ! Tout dans le Bilibo, on fait un grand sourire et Maman n’y verra que du feu ! Et pour peu qu’on y accroche sa corde à sauter, on peut faire semblant de promener Petit Ourson comme dans un traîneau !

bilibo_rangement_jouets

bilibo_traineau

Pour les mélomanes, avec deux baguettes, il se fait batterie et accompagne les plus beaux morceaux de musique !

ours_musique_bilibo

Il sert aussi de bac sensoriel, de piscine pour figurines et de berceau pour poupée, de skate park pour petites voitures, de fauteuil pour lire, de chapeau, de luge, de pot à crayon, de déguisement, de pousseur pour apprendre à marcher ou encore de corbeille à fruits ! Voilà, le Bilibo est très résistant et peut être utilisé dans l’eau, dans la neige, dans le sable, et si vous avez vraiment beaucoup d’argent vous pouvez payer une sortie dans l’espace à votre bambin et voir si le Bilibo tient le coup. Ou sinon, avec 2 antennes, il se transforme en casque de cosmonaute ! Gros Nounours a adoré et contrairement au voyage dans l’espace je n’ai pas eu le droit à “Quand est-ce qu’on arrive ?” toutes les deux minutes !

Gros Nounours déguisé en cosmonaute avec son Bilibo sur la tête

Ce jouet est devenu un de nos indispensables car il sert à tout et à tout ce que l’on veut. Même après une année d’utilisation, je suis encore étonnée par ce que les enfants peuvent imaginer avec. En grandissant, les enfants ne s’en lassent pas car ils lui trouvent de nouvelles fonctions adaptés à leurs besoins et aux acquisitions du moment. En somme comme je vous le disais, la seule limite de ce jeu est l’imagination !

Le Bilibo existe dans de nombreuses couleurs et il coûte moins de 30€. Vous pouvez par exemple le trouver sur Hoptoys la super boutique qui propose des “solutions pour enfants exceptionnels” !

C’est un jouet créé par Moluk Design, une société Suisse qui a imaginé une gamme de jeux originaux, au magnifique design épuré, qui sont compatibles entre eux, et qui font tous énormément appel à l’imagination des enfants ! Je vous invite vivement à aller découvrir cette société pour laquelle j’ai eu un véritable coup de cœur !

Le Jeu aux Mille Titres (+concours)

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Il y a quelques jours en vous racontant ma visite au Festival International des Jeux de Cannes, je vous avais promis de vous reparler de mon plus gros coup de cœur : Le Jeu aux Mille Titres. Ce jeux des éditions Oya était en compétition pour l’As d’Or dans la catégorie “Enfant”, je l’ai donc découvert lors de la cérémonie de remise des prix. Lorsque les membres du jury en ont parlé, ils avaient l’air de s’être si bien amusés avec qu’ils m’ont donnée l’envie d’y jouer aussi ! C’est donc le premier jeu que je suis allée découvrir, et le premier que j’ai acheté !

jeu_aux_mille_titres_fillette

Mais pourquoi ça s’appelle “Le Jeu aux Milles Titres” et pas “La fillette sous les drapeaux” comme on le voit sur la photo ? Ce jeu a été édité à 4830 exemplaires. Chaque boîte est unique et numérotée : chaque dessin représente un personnage du jeu situé à un endroit du plateau et c’est la combinaison des deux qui donne son titre à la boîte. Cela donne au jeu les noms les plus drôles comme les plus poétiques !

amoureuse_sur_le_parvis

le_peintre_face_a_son_destin

Mais avec tout ça, je ne vous ai pas encore expliquer en quoi consiste ce jeu ! À première vue il s’agit d’un Memory : on place des tuiles représentant des personnages face cachée à des endroits déterminés à l’avance sur le plateau, et il faut ensuite retourner deux tuiles dans le but de retrouver un couple. Ci-dessous, j’ai trouvé le balayeur et la balayeuse.

jeu_mille_titre_plateau

Mais ! Ça n’est pas tout à fait ça… En fait le jeu est bien plus riche qu’un Memory, et les éditeurs le qualifient de jeu de “souvenir” et non de jeu de “mémoire”.
Lorsqu’un joueur retourne une tuile, il doit énoncer le personnage qu’il voit et le lieu sur lequel il se trouve. Cette association d’idées aide à se souvenir de la place des personnages car on s’invente une petite histoire. Par exemple, mon balayeur est chez le fleuriste car un grand coup de vent a fait tomber les pétales de toutes les fleurs et la boutique avait besoin d’un bon coup de ménage ! Si l’énonciation de cette histoire n’est pas demandée dans la règle originale, elle anime tellement le jeu qu’elle devient vite une tradition ! Et cette “fabrique à histoires” comme l’appellent ses éditeurs, offre plusieurs niveaux de jeux, permettant les récits les plus fantasques et les sous-entendus en tous genres. Ainsi, j’ai expliqué un jour à mon mari que le papa était chez le fleuriste car il offre un bouquet à sa femme chaque semaine… La grand-mère monte au 7ème ciel dans l’avion… et j’en passe.

papa_fleuriste

grand_mere_avion

pompier_toit

vampire_ambulance

Le jeu est indiqué à partir de 5 ans, mais en l’adaptant un peu, on peut sans problème jouer avec un enfant plus jeune s’il maîtrise bien le langage. Nous y avons joué plusieurs fois avec Colombe (3 ans) : nous avons retiré certaines tuiles pour que le jeu ne soit pas trop long et parce qu’il y a certains personnages qu’elle ne connaît pas à son âge (le vampire, l’avocat… l’association de ces deux personnages dans cette parenthèse est purement fortuite !). Les histoires sont alors très terre à terre : la reine va à la poste pour envoyer une lettre, ou ici, la factrice est sur le skate board pour distribuer le courrier plus vite !

factrice_skate_board

Le jeu est avant tout un bon exercice de vocabulaire : le plateau représentant une petite ville et tous les lieux qu’on y trouve généralement (boucherie, école, dentiste, route, poste…) il permet aux plus petits d’apprendre ces lieux et leur fonction. Il offre aussi une leçon de grammaire puisqu’il aide à apprendre les prépositions locatives (vous savez, “on va au café”, et “chez le coiffeur” !). Enfin il est une invitation à la discussion : on crée des histoires, mais on peut aussi raconter sa propre histoire. Lorsque les enfants ne vont pas bien, il est parfois plus facile de les faire parler à travers le jeu. Le plateau présentant de nombreux lieux que fréquentent les enfants (l’école, le parc…) on peut essayer de passer par une petite mise en scène afin de comprendre ce qui ne va pas.

Voilà donc pourquoi ce jeu est mon coup de cœur : il a une règle du jeu officielle, mais il est tellement riche en possibilités qu’on peut facilement l’adapter selon les situations et les besoins. C’est un jeu qui peut réunir parents et enfants sans que personne ne trouve le temps long : si en tant qu’adulte on se plaît à raconter des histoires à nos enfants, c’est un véritable émerveillement lorsque les rôles s’inversent !

Le Jeu aux mille Titres, Oya
Auteur : PampukDesign : Inti Ansa
2 à 6 joueurs à partir de 5 ans.
Prix conseillé : 30€

Et j’ai tellement aimé ce jeu que j’ai décidé d’en faire gagner une boîte à l’un ou l’une d’entre vous : “La Factrice sur le Toboggan”.

Boîte du Jeu aux mille titres "La fatrice sur le toboggan"

Pour jouer c’est très simple, vous avez vu des photos de plusieurs personnages sur des lieux différents dans cet article, alors en commentaire, indiquez que vous tentez votre chance et racontez-moi l’histoire d’un de ces personnages ! N’hésitez pas à être drôle ou poétique, c’est aussi le but de ce jeu !

Vous pouvez également aimer la page Facebook du blog (ici) et partager le concours sur les réseaux sociaux, cela ne vous apportera pas de chance supplémentaire, mais cela me fera toujours plaisir !

Vous avez jusqu’au 24 avril 0h00 pour jouer.

Le gagnant sera désigné par tirage au sort dans les jours qui suivront et sera indiqué en édit de ce post. Il aura ensuite 72h pour me contacter via à contact@adadaetaudodo.com .
Jeu réservé à la France Métropolitaine.
Une seule participation par foyer.

Concours terminé ! Le tirage au sort par des mains innocente a déterminé la gagnante et c’est :

tirage_au_sort_mille_titres

gagnant_mille_titres

Bravo à toi Reb ! Je te laisse me contacter pour m’envoyer tes coordonnées afin que je t’envoie le jeu au plus vite !

Cet article est ma participation au rendez-vous “1, 2, 3 jouez” de Maman & Pipelette.

Nos découvertes au Festival International des Jeux de Cannes 2016

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Il y a environ un mois a eu lieu le Festival International des Jeux de Cannes. Ce rendez-vous autour des jeux de société est devenu un incontournable pour notre famille, je vous en avais d’ailleurs déjà parlé l’année dernière, et cette année en plus du salon, j’ai eu la chance d’assister à la soirée de remise de l’As d’Or.

Mon week-end a donc débuté le jeudi soir, dans le fameux Palais des Festival où j’ai assisté à la remise des prix par les excellents Marcus (et ici) et Monsieur Phal. Ce fut l’occasion pour moi de découvrir un peu plus les jeux en compétition. Et je ne suis pas déçue ! À chaque présentation, j’avais envie de tester le jeu au plus vite ! Je n’avais pas fait de pronostiques pour l’As d’Or, alors je ne risquais pas de me tromper ! Celui-ci a été attribué à Maître Renard pour la catégorie “Enfant”, à Pandemic Legacy pour la catégorie “Expert”, et à Mysterium pour le Jeu de l’Année.

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Après cette cérémonie de remise des prix, nous avions la possibilité de découvrir les jeux en compétition, ainsi que d’autres jeux. J’ai sauté sur l’occasion pour découvrir les jeux qui étaient en lice dans la catégorie “Enfant”. J’ai d’abord découvert l’As d’Or, Maître Renard, et j’ai eu la chance de me faire expliquer les règles du jeu par son auteur lui-même, Frédéric Vuagnat ! Jouant sur la reconnaissance de formes par le toucher, ce jeu invite à se mettre à la place de personnes souffrant de cécité. Et je vous assure que ça n’est pas facile du tout (ça c’est ma manière de vous dire que j’ai lamentablement perdu la partie que j’ai faite !), mais on s’amuse vraiment ! Je vous recommande vraiment ce jeu ! D’ailleurs il n’a pas eu l’As d’Or pour rien !

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Puis j’ai découvert un de mes coups de cœur personnel sur ce salon : Le Jeu aux Mille Titres. A priori, il s’agit d’un memory, mais c’est en fait bien plus que cela. Patience, je vous en parle bientôt ! Et sinon pourquoi mille titres ? Chaque boite de jeu est unique et le titre qu’elle porte est en rapport avec l’illustration.

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Enfin j’ai découvert Animal Mystère, un jeu Haba dans lequel il faut reconnaître des animaux grâce aux gestes que les autres joueurs traces sur votre dos. Bref un concept très original pour découvrir les animaux et leur mode de déplacement, mais aussi les concepts de grand, petit, lourd, léger…

animal_mystere

Après cet intermède, une grande partie de Time Line spécial Festival de Cannes était organisée. Je n’y ai pas participé, et suis sagement rentrée à la maison pour être en forme pour les 3 jours que salon qui m’attendaient. Mais en partant j’ai tout de même fait un petit coucou au Playmobil : eh oui, le Festival International des Jeux a aussi sa montée des marches !

montee_marches_playmobil

Les jours suivants, avec Papa À Dada ! et les enfants, nous avons bravé la pluie et les services de sécurité (oui parce qu’avec Vigipirate, les mesures sont devenues très strictes… frôlant l’absurde… Mais le service d’organisation du Festival a su réagir pour redonner un peu de sens au règlement (en gros autoriser les parents à entrer avec un sac à langer pour les enfants !) ).

marche_cannes_playmobil_2016

Durant ces 3 jours de salon, nous avons fait de belles découvertes, notamment à l’espace enfant ! Depuis l’année dernière, le Festival International des jeux de Cannes dédie un espace de 4000 m2 aux enfants. De quoi passer des heures à jouer !

Tout d’abord, le stand V-Tech est devenu notre lieu de détente ! L’accueil y était chaleureux et de nombreux jouets étaient mis à la disposition des enfants ! Je crois que nous y sommes passés chaque jour qu’a duré le Festival ! Nous avons ainsi découvert les tablettes et jouets électroniques qui ont beaucoup plu à Colombe. Les nouveaux Tut-tut Marins qui sont faits sur le modèle des collections de Tut-tut bolides ou de Tut-tut animo, mais qui vont dans l’eau ! Nous avons vu aussi de tout nouveaux Tut-tut Copains bien sympas ! Et j’ai découvert ce super camion transporteur de voitures Tut tut Bolide : Colombe ayant une passion pour “les camions avec des voitures dessus”, je rêve de ce modèle pour compléter notre collection !

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tut_tut_marin

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Le stand de Bioviva nous a aussi accueillis chaleureusement. Je connaissais surtout le jeu familial auquel j’avais joué lorsque j’étais plus jeune. J’ai donc découvert les nouvelles gammes de jeux  conçus et fabriqués en France, dans le respect de la nature et de la santé : les encres par exemple ne sont pas toxiques. Bébé peu mâchouiller les cartes du jeu du grand frère sans risque à part s’attirer les foudres du grand frère ! La gamme est déjà large et s’élargit constamment : des jeux d’associations d’inspiration Montessori, des coffrets d’activités thématiques, et les jeux “Défis Nature” jouables dès 3 ans pour certains et déclinés dans de nombreuses versions.

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J’ai eu un autre gros coup de cœur pour la marque Oxos Games : un jeu de pavage constitué de deux types de losanges et 11 couleurs pour créer de jolies mosaïques. C’est un jeu qui développe à la fois la créativité, la motricité fine, la représentation dans l’espace et de nombreuses autres facultés. Au-delà du jeu, Oxos Games est une histoire de valeurs puisque des pièces aux boîtes qui les contiennent, tout est fabriqué en France, mais aussi une histoire de partage. Les fiches, les designs sont créés par des étudiants en design, le concept est développé en partenariat avec un doctorant en sciences de l’éducation, et certaines étapes de la fabrications se font dans des Centres d’aide par le travail. Bref, il y a une belle histoire derrière ce jeu !

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Pendant les moments de pauses, les enfants ont joué plusieurs fois aux Smart Max et Colombe a pu faire de belles constructions.

smartmax

J’ai découvert les jeux de cartes Cat’s Family, des jeux pédagogiques qui vont de la maternelle au collège. Il existe de nombreux jeux pour apprendre la lecture, la grammaire, la conjugaison, les mathématiques ou l’anglais, et chaque jeu de carte contient plusieurs règles différentes adaptées au niveau de l’enfant.

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Côté jeux de cartes encore, il y avait aussi Tam Tam où il faut associer une image et un mot écrit (un nombre et une opération) : un petit exercice de lecture, de calcul ou d’apprentissage des langues. Ces cartes sont déclinées en plusieurs modèles, dont de beaux jeux princesses, contes et pirates.

Tamtam

Tamtam_princesses_pirates

Pour continuer sur le thème des jeux de cartes, j’ai découvert ce super porte-cartes chez Djeco : idéal pour aider les petites mains à tenir leurs cartes pendant les parties !

porte_cartes_djeco

Et toujours chez Djeco, je suis tombée en admiration devant le château Arty Toys, ses chevaliers et ses princesses ! Ces jolies figurines et leurs accesoires ont un design très doux et de belles couleurs pour des heures de jeux !

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Enfin j’ai découvert la première box du jeu de société nommée “Le coffre à jouer“. Pour 37 € vous recevez chaque mois un jeu de société récent (ainsi même les accros aux jeux ont peu de risque de recevoir un jeu qu’ils ont déjà), des produits artisanaux et un petit magazine présentant la box ainsi que l’actualité du monde ludique. Le plus de cette box ? Elle s’adapte à l’âge de son destinataire et est disponible à partir de 4 ans !

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Après 3 jours à arpenter les allées du salon en portant les enfants sur le dos, faisant tout de même des pauses régulières pour jouer un peu, nous étions vraiment épuisés mais très heureux de notre week-end. Comme chaque année nous espérions 2 choses avec impatience : rentrer à la maison pour se reposer et… que l’édition de l’année prochaine arrive le plus vite possible !

Salon international des Jeux de Cannes – 26-27-28 février 2016

Et parce que chacun fait ses propres découvertes, allez voir celle de mon amie Maman & Pipelette !