Bébé

Test produit : Caterpillar Spillers, le jouet de bain de Munchkin

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Il y a quelques jours, j’ai eu la chance de recevoir en test ce joli jouet de bain de la marque Munchkin : le Caterpillar Spillers.

caterpillar_spillers_Munchkin

Il s’agit d’un jouet composé de 7 gobelets que l’on peut ranger les uns dans les autres, empiler pour construire une tour, ou accrocher les uns à la suite des autres. Nous avons tout de suite été séduits par cette chenille aux couleurs de l’arc-en-ciel (hihi, vous connaissez notre amour pour les arc-en-ciel !) et dès que les enfants l’ont vu, ils ont voulu aller jouer avec dans le bain.

caterpillar_spillers_empilé

caterpillar_spillers_tour

caterpillar_spillers_chenille

Nous avons tout de même attendu quelques heures (parce qu’on a reçu le colis en milieu de journée) mais en fin d’après-midi, Colombe et Petit O’ n’avaient absolument pas oublié ce jouet qu’ils venaient de recevoir ! J’ai donc mis mes deux petits dans le bain et les ai laissés jouer avec ces jolis récipients colorés. Ils se sont alors donnés à cœur joie : remplir, verser, regarder l’eau s’écouler, accrocher les différentes parties entre elles et faire voyager la chenille à travers le bain, le jeu a duré de longues minutes !

caterpillar_spillers_verser

caterpillar_spillers_verse

caterpillar_spiller_tete

J’ai aimé :

  • Ce jouet, composé de gobelets, est très facile à laver, ce qui est une qualité primordiale pour un jouet de bain. En effet, à force de rester posés dans l’humidité, les bactéries se développent rapidement sur les jouets de bain, il faut donc les laver très régulièrement, autant que cela se fasse facilement !
  • Les couleurs chatoyante, la petite tête de chenille rigolote et l’aspect extérieur global très attirant pour les enfants.
  • Chaque gobelet est percé de manière différente, et l’eau s’en écoule à chaque fois avec un débit différent. Les enfants passent alors un long moment à observer et comparer la manière dont l’eau s’écoule.
  • Le petit moulin à eau situé dans le plus petit gobelet. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai remarqué que les enfants avaient une passion pour les moulins à eau.  Ils pourraient les regarder tourner pendant des heures. C’est donc un très bon point que ce jouet en ait un !

J’aime moins :

  • Le système d’accroche entre les gobelets est un peu difficile par endroit, et je trouve qu’il se défait un peu facilement. Cela n’enlève pas grand chose à la qualité du jouet, mais ce détail a un peu énervé Colombe alors qu’elle essayait de reconstituer elle-même la chenille, alors je le mentionne.

Globalement cette petite chenille de bain est un très bon jouet. À la maison elle est totalement adoptée, tant par les enfants qui ne s’en lassent pas et la réclament à chaque bain, que par moi pour son côté pratique (facile à nettoyer, mais aussi utile quand on cherche un récipient pour rincer les enfants !). Elle nous promet à chaque fois de longs moment de jeu.

Et vous, sa petite tête rigolote ne vous donne pas envie d’aller jouer à remplir, vider, verser… ?

Signer avec bébé grâce à Kestumdis – Chut les enfants lisent

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Depuis quelques semaines, il se passe une chose étrange dans notre famille. Papa À Dada ! Colombe et moi nous sommes mis à parler en faisant de drôles de gestes.  Quant à Petit O’, il ne parle toujours pas, mais s’est mis à faire de grands jetés de bras dans tous les sens et surtout, il est bien attentif aux gestes de ses parents, et son regard s’illumine lorsqu’il en reconnaît certains. Non, nous ne nous sommes pas pris de passion pour la pantomime ! Nous avons tout simplement décidé de signer avec Bébé !

Eh oui, il y a quelques semaines, nous avons eu la chance de recevoir ce très joli imagier qui nous a permis cette découverte de la langue des signes avec Bébé.

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Mon P’tit Vocabulaire, Le Quotidien est un bel imagier qui présente 37 mots du quotidien de Bébé, les signes associés et une explication de ces signes afin que les parents apprennent à les faire correctement. Il se présente sous forme de fiches reliées entre elles par un joli ruban. J’aime ce format original et solide qui permet au bébé de feuilleter l’imagier tout seul sans crainte qu’il ne l’abîme. Les illustrations sont simples, les couleurs sont très jolies et globalement cette imagier donne envie d’être feuilleté ! On sent qu’il a été conçu pour plaire tant à l’enfant qu’aux parents, et surtout on sent l’expérience de la maman qui se cache derrière cette réalisation.

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La première fiche présente la langue des signes avec bébé comme “un truc tout simple que vous pratiquez déjà sans le savoir !”. Et c’est vrai ! Qui n’a jamais fait “coucou” à son enfant pour lui dire au revoir ? Signer avec bébé répond au même principe, mais s’applique à beaucoup plus de situations. S’il nous est plutôt naturel de faire “coucou”, ou même “bravo” pour féliciter, on n’associe pas facilement de geste à certains mots comme “jouer” ou “musique”. La langue des signes pour bébé reprend donc les signes de la LSF (Langue des Signes Française) afin que Bébé les associe à un mot et soit ensuite capable de faire comprendre ses besoins. L’enfant ne prend pas de retard sur le langage puisque l’adulte prononce chacun des mots qu’il signe, en revanche, il pourra exprimer ses besoins avant même d’avoir la capacité physique de parler. Et honnêtement, cela peut éviter de nombreuses crises, car on s’est tous déjà retrouvé démuni face à un bébé qui pleure sans parvenir à comprendre ce qu’il veut. Si les signes sont bien ceux de la LSF, il ne s’agit pas du tout d’apprendre cette langue avec son enfant puisque la grammaire et la syntaxe ne sont jamais évoquées. Lorsque l’enfant aura acquis la parole, il sera bien plus précis avec ses mots et abandonnera spontanément les signes.

Les autres fiches présentant les 37 mots et leur signe associé se présentent ainsi : d’un côté, une illustration du mot, de l’autre le mot est écrit en haut, une illustration d’enfant signant ce mot se trouve sur la gauche, et sur la droite on peut lire une explication du geste à faire, renforcée par un gros plan de ce geste. L’explication m’a toujours parue très claire, je n’ai donc jamais eu de mal à comprendre le signe que je devais faire.

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La dernière fiche explique comment signer la comptine “Petit Escargot”. Les explications sont très claires, là encore, mais surtout le recto de la fiche présente le texte et la partition de musique. c’est un détail bien souvent oublié, mais quand on ne connaît pas l’air d’une comptine, on est bien embêté s’il n’y a pas de partition ! Bon, je vous l’accorde, tout le monde connaît “Petit Escargot”… quoique, non, on n’est pas obligé !

Lorsque nous avons reçu notre Mon P’tit Vocabulaire, Le Quotidien, je dois vous avouer ne pas avoir eu le temps de le feuilleter tant il a attiré ma Colombe ! Dès que je l’ai sorti de son enveloppe, Colombe s’est précipitée dessus et m’a dit : “C’est pour moi ! Je veux faire ça !”. Je l’ai donc laissée le regarder tranquillement. L’imagier ne lui était pas destiné, mais puisqu’elle s’y intéressait je me suis dit que c’était l’occasion pour qu’elle s’implique avec nous dans cette aventure. Elle a commencé à me poser quelques questions. Je lui ai expliqué que puisque Petit O’ était encore trop petit pour parler, mais qu’on aimerait bien comprendre ce qu’il veut, on allait commencer à faire des gestes en parlant et que lorsque Petit O’ aura lui-même appris ces gestes, on arrivera mieux à le comprendre. Nous avons donc commencé à apprendre quelques signes toutes les deux. À presque 3 ans, reproduire les signes n’a pas été compliqué pour Colombe, mais elle a eu plus de mal à s’en souvenir. Pourtant le soir au moment du repas, elle a tenu à montrer quelques signes à son papa et lui a expliquer le concept de cet imagier. Kestumdis était entré dans la famille !

J’ai commencer à lire Mon P’tit Vocabulaire très régulièrement avec Petit O’, afin de nous entraîner à signer, mais aussi tout simplement parce que c’est un bel imagier ! C’est aussi un moment complice entre Petit O’ et moi (ou avec sa sœur quand elle lui fait la “lecture”) et qui donne parfois lieu à de gros fous rires. Le dernier en date : je signais le mot “gâteau” en tapant 2 fois sur ma mâchoire avec ma main. J’ai ensuite dit à Petit O’ : “À toi, tu le fais, tu signes gâteau ?”. Et Petit O’ en toute logique m’a mis de bons coups sur la joue avec sa petite main !

Après avoir bien lu l’imagier et m’être imprégnée des signes qui me paraissaient vraiment utiles dans notre quotidien, je me suis mise à signer en parlant. J’avoue que ça n’est pas encore un réflexe et il m’arrive d’oublier, surtout quand nous ne sommes pas à la maison. Mais chez nous, dans les gestes du quotidien, j’ai réussi à intégrer quelques signes. Petit O’ fait parfois de grands gestes essayant de m’imiter, mais ça n’est jamais très précis et surtout, il le fait toujours par imitation et ne signe pas encore spontanément pour se faire comprendre. Mais j’ai remarqué qu’il réagissait plus clairement aux signes que je fais qu’à mes paroles. Si je lui propose un gâteau, il me dit généralement “non” (parce qu’en fait il ne sait pas prononcer “oui”, alors il dit toujours “non”). Mais si je lui propose tout en signant le mot “gâteau”, il se met à sourire et me répond “Gaga !” (eh oui, il répond à mes signes par des mots, comme quoi ça n’entraîne pas de retard de langage !). Signer nous aide donc déjà dans la compréhension de notre petit bonhomme !

Je n’ai pas encore beaucoup de recul et je ne sais pas si mon petit garçon signera avant de parler (mais quelque chose me dit qu’il aime bien nos petites “chorégraphies” et qu’à force de nous imiter il va certainement y parvenir). Mais mon expérience m’a convaincue de l’utilité de signer avec Bébé. Je vais peut être essayer de participer à des ateliers, et pour un futur bébé (non, rien à l’horizon encore !) je sais que je commencerai à signer plus tôt !

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Pour lire un témoignage qui a plus de recul que le mien, je vous invite à découvrir celui de mon amie du blog L’Esprit vient en Jouant, qui décrit son témoignage avec humour et tendresse !

Et si vous êtes intéressés par cet imagier, allez vite découvrir La Boutique du Bébé Signeur. Vous y trouverez aussi d’autres articles comme un imagier du Monde Animal ou un carnet de bord du bébé signeur pour noter tous les progrès de son petit et garder un beau souvenir de cette période ! N’hésitez pas à aller faire un tour sur le site Kestumdis où vous trouverez de nombreuses informations sur le concept et ses avantages, des témoignages de parents “signeurs” ainsi que les dates et lieux des prochains ateliers organisés par Nathalie, qui est à l’origine de Kestumdis.

Je tiens à remercier Nathalie qui nous a offert Mon P’tit Vocabulaire, Le Quotidien, qui aura été pour nous une belle introduction à la langue des signes avec bébé, et qui marque sans nul doute le début d’une belle aventure !

Cet article participe au rendez-vous “Chut les enfants lisent” organisé par Yolina de Devine qui vient bloguer ?

âge de Petit O' quand nous avons commencé à signer : 11 mois 
âge de Petit O' aujourd'hui : 13 mois

Bac sensoriel de Noël

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J’avais envie de proposer à Colombe (2 ans 1/2) et Olivier (11 mois) une activité qu’ils pourraient partager. Je me suis donc tournée vers le bac sensoriel et bien évidemment j’ai choisi le thème de Noël !

bac_sensoriel_noel

Dans une caisse en plastique, j’ai disposé :

  • une guirlande coupée en petits morceaux (afin que les enfants ne puissent pas s’étrangler avec)
  • quelques boules de Noël en plastique dont j’ai retiré l’attache (afin qu’il n’y ai aucune petite pièce détachable)
  • un sapin et un Père Noël lumineux
  • un renne en peluche
  • du fil chenille aux couleurs de Noël
  • Une étoile (celle que je mets au sommet du sapin habituellement)

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Les enfants ont aimé découvrir les différents éléments, chacun menant ses découvertes de son côté d’abord. Petit O’ s’est emparé de l’étoile, seul élément qui dépassait du bac. Il a aussi beaucoup aimé les boules de Noël. Leur côté brillant l’a certainement attiré, ainsi que la forme ronde qui permet une bonne prise en main. Son jeu préféré a été de taper 2 boules l’une contre l’autre (heureusement qu’elles sont résistante !). Il a aussi aimé jouer avec les morceaux de guirlande.

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Colombe a aimé le Père Noël et le sapin lumineux. Elle s’est amusée à le allumer et à les éteindre, et a adoré le fait qu’ils changent de couleur.

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Elle a alors décidé de décorer le sapin, puisque depuis que nous avons décoré le vrai sapin, elle sait que Père Noël n’oubliera jamais une maison avec un sapin bien décoré ! Elle a tenter d’entourer le sapin de fil chenille, Petit O’ lui a tendu des morceaux de guirlande, et nous avons posé l’étoile au sommet.

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Petit O’ a continué ses manipulations tranquillement. De mémoire il s’agit de son premier bac sensoriel (ceux que je fais généralement pour Colombe contiennent des petits éléments dangereux pour lui comme ici ou ici) et c’est une réussite ! Malgré ses 11 mois, Petit O’ a joué aussi longtemps que sa grande sœur. Il faut dire qu’à vider et remplir le bac on est bien occupé !

bac_noel_etoile_sapin

Colombe aussi a beaucoup aimé ce bac et a pris la décoration du sapin très au sérieux ! Vers la fin du jeu, elle est allée spontanément chercher son Bilibo pour y disposer quelques décoration. Puis elle a joué à faire rouler les boules à l’intérieur en faisant des mouvements circulaires.

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J’ai laissé le bac à disposition des enfants pendant plusieurs jours (en retirant les fils chenilles qui me paraissaient dangereux pour un jeu sans surveillance) et les enfants y sont retournés régulièrement. L’appartement brillait de mille feux grâce aux petits bouts de guirlande qui se déposaient un peu partout ! Mais une fois il bac rangé il a suffit d’un coup d’aspirateur pour que tout soit comme avant !

Voilà donc une occupation que je vous recommande pour vos petits pendant ces vacances. À peu de frais, elle les gardera bien sage en attendant le Père Noël !

Mais arrête de toucher aux fils électriques !

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“Mais arrête de toucher aux fils électriques !”

Combien de fois ai-je prononcé cette phrase ces dernières semaines ? Je crois que je ne suis pas suffisamment bonne en maths pour compter jusque-là !

Si vous lisez ce blog régulièrement, vous savez que Petit O’ a développé un tout nouvel intérêt pour les fils électriques ! Apprendre à ramper lui a ouvert de nouveaux horizons et l’a conduit tout droit vers quelques fils qui courent le long des murs. Apprendre à marcher à quatre pattes lui permet maintenant de découvrir le Monde, et il semble maintenant bien déterminé à cartographier le système électrique de la maison.

Loin de moi l’idée d’empêcher mon fils de s’épanouir dans sa nouvelle passion, mais je n’aimerais tout de même pas qu’il prenne un coup de jus !

Et c’est alors que l’idée m’est venue. Vous savez, cette idée si simple qu’on se demande pourquoi on n’y avait pas pensé avant. J’ai accroché des fils de scoubidous sur son parc !  Cela lui a tout de suite plu. Il a d’ailleurs tellement aimé qu’il s’est précipité vers les fils avant même que j’ai le temps de tous les accrocher !
Il a ces fils accrochés à son parc depuis 2 ou 3 semaines maintenant, et même si l’engouement n’est plus le même qu’au tout début, il les aime encore beaucoup.

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Et pour ceux qui s’inquièteraient d’une éventuelle confusion avec les vrais fils électriques avec lesquels Bébé n’a pas le droit de jouer : rassurer-vous il n’en est rien ! Les scoubidous ont des couleurs très vives, et Petit O’ reste très attiré par l’interdit et ses couleurs pourtant si ternes… Mais ces petits fils fluo ont le mérite de l’occuper régulièrement pendant quelques minutes (et ça dans la vie d’une maman ça n’a pas de prix) !

9 choses que j’aurais aimé connaître avant de commencer la diversification

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diversification

Il y a un peu plus de 2 ans, Colombe commençait la diversification alimentaire.

Il y a un peu plus de 2 mois, Olivier commençait la diversification alimentaire.

Il y a 2 ans, j’abordais cette nouvelle étape un peu à l’aveugle. En tant que primipare j’avais beaucoup lu, mais il me manquait l’expérience !

Il y a 2 mois, j’étais beaucoup plus sereine, forte de ma maigre expérience que je partage avec vous aujourd’hui !

  1. Il n’existe pas de méthode universelle. Voilà c’est dit, maintenant chacune se débrouille avec son bébé ? Non, car on peut toujours accepter les conseils et les avis de chacun. Si vous abordez le sujet de la diversification avec votre mère, votre belle-sœur ou la boulangère, elles vous révèleront LA méthode infaillible pour que bébé mange sa purée à heure fixe et qu’il aime tout autant la compote de pomme que le foie de veau ! Oui parce que leur bébé était merveilleux (enfin quand votre mère vous dit ça elle a sûrement raison 😉 ). Vous remarquerez très vite que chacune vous propose une méthode infaillible différente, ce qui devrait vous mettre la puce à l’oreille. Bref, les enfants sont livrés sans leur mode d’emploi et chacun a un fonctionnement différent.  Quand on vous explique comment faire avec le vôtre, pas la peine de vous imaginer que tout va enfin aller comme sur des roulettes et que bébé ne vous recrachera plus jamais la purée à la figure, mais ça n’est pas la peine non plus de vous braquer au moindre conseil.
  2. Pas la peine de tout dire à notre pédiatre ! J’aime beaucoup ma pédiatre, elle est très efficace et nous prend toujours en consultation même en urgence. Mais ma pédiatre a beaucoup de principes quant à l’éducation des enfants et l’alimentation ne fait pas exception. Alors que Colombe avait 6 mois et que je sautais de joie les jours où elle acceptait de manger 30g de purée, ma pédiatre criait au scandale car la petite aurait dû manger au moins 130g ! Qu’importe que Colombe soit allaitée (et donc nourrie suffisamment en dehors des cuillères qu’elle refusait), qu’importe que sa courbe de croissance soit correcte et qu’elle suive un développement normal, les quantités devaient être respectées ! Alors très vite j’ai arrêté de parler “quantité” avec la pédiatre. À ses questions je reste évasive. J’introduis les aliments quand la pédiatre me dit de le faire. Si mon bébé refuse, je ressaye parfois le lendemain, parfois une voire quelques semaines plus tard. Je ne me “prends plus la tête” à essayer de mettre mes bébés dans les normes et les laisse aller à leur rythme ! Et c’est comme ça que Colombe mange aujourd’hui absolument de tout, mais qu’elle a fait traîner sa diversification jusqu’à ses 18 mois ! (pas moyen de lui faire manger des fruits crus avant !)
  3. Le pédiatre de la voisine ne sait pas mieux que le notre. L’autre jour je discutais diversification avec deux autres mamans. Chacune récitait religieusement les consignes données par son pédiatre et elles se sont vite rendues compte que ces conseils ne coïncidaient pas du tout. Un des bébés mangeait beaucoup de solide et un seul biberon par jour, l’autre bébé avait droit à un peu de solide et un biberon après chaque repas…Les deux mamans se sont alors tournées vers moi pour avoir l’avis de ma pédiatre (parce que je suis son porte-parole vous savez !) et ma réponse les a plutôt surprises : “Ben… euh… j’ai plus les quantités en tête… et puis chaque bébé a des besoins différents, alors on adapte en fonction de ce que bébé accepte !”. Le médecin nous donne les recommandations qu’il pense juste pour notre enfant. Et si c’est un excellent médecin, il ne se contente pas d’imprimer une feuille type selon l’âge de l’enfant, mais il évalue ses besoins réels. Un enfant allaité n’aura pas les mêmes besoins qu’un enfant au biberon puisque le lait de sa maman s’adaptera naturellement. Une de mes amies médecin a l’honnêteté d’avouer à ses patients que ses recommandations ne sont fondées que sur des statistiques (on a constaté que les enfants qui ont commencé la diversification à tel âge avaient moins d’allergies…etc…). Elle leur explique que sa méthode n’est autre que celle qu’elle a appliquée pour ses enfants, mais que si ces parents ne s’accordent pas avec elle, elle accepte de discuter et de les aider à choisir ce qui leur conviendra le mieux tout en respectant les besoins de l’enfant. Alors avant de ruer dans les brancards, on parle avec son médecin !
  4. Les petits pots c’est très sain ! Lorsque Colombe a commencé à manger de la purée, je voulais lui donner tout ce qu’il y avait de meilleur et dans ma tête cela ne pouvait être QUE de la purée maison. Alors j’ai commencé à faire ma petite purée tous les matins, et tous les midis Colombe recrachait ce que je lui mettait dans la bouche. Cela a duré plusieurs semaines. Jusqu’à ce qu’un jour alors que nous partions en pique-nique, j’ai acheté un petit pot de purée toute faite me disant que de toute façon Colombe ne mangeait rien, je n’allais pas me fatiguer à trimbaler une purée maison qu’il allait falloir maintenir à bonne température… Et vous savez quoi ? C’est la première fois que Colombe a mangé du solide ! Et à partir de là, pendant plusieurs mois elle n’a accepté de manger que des petits pots (malgré toute la bonne volonté du monde, je ne pouvais pas faire de purée aussi lisse que celle du commerce). Je me suis donc renseignée sur leur qualité, et n’en déplaise à l’ego des mamans, ils sont bien souvent plus sains que ce que nous proposons à nos petits ! La quantité de pesticide autorisée est très faible (on est quasiment sur du bio), les ingrédients sont dosés au gramme près selon les besoins de chaque âge (alors que nous avons souvent la main lourde sur le sel et sur les protéines !), et la conservation se fait dans un environnement stérilisé (alors que nos cuisines sont des nids à bactéries qui risquent de se retrouver dans les purées de nos bambins…). Alors j’ai laissé mon ego de côté et j’ai donné à Colombe ses petits pots puisque c’est ce qu’elle aimait. Après quelques mois d’alimentation solide, j’ai recommencé à lui proposer des aliments faits maison. Cela m’a permis de lui faire découvrir de nouveaux goûts qu’on ne trouve pas en petits pots, et de soulager notre porte-feuille au passage !
  5. On délègue ! Car dans les rapports parents/enfant il y a un rapport de force et dans quel autre domaine un enfant peut-il exercer son pouvoir sur ses parents ? Comment ça dans le sommeil, les pleurs, la propreté..? Mais quand il mange pardi ! Ou plutôt quand il ne mange pas, car c’est ça la vraie angoisse des parents à l’heure du repas. Je le crie haut et fort, il ne faut pas faire toute une histoire d’un enfant qui n’avale rien, il ne faut pas s’énerver, il ne faut pas angoisser. Mais passé un certain stade, ces choses-là sont incontrôlables. Quand votre petit refuse d’avaler sa purée ce soir, mais qu’il l’a bien mangée hier et qu’il la mangera bien demain, c’est facile de garder son calme. Mais quand il n’a JAMAIS voulu de sa purée, que les médecins, la belle-mère et toutes les autres mamans de la Terre crient au scandale et à la maltraitance (comment peux-tu laisser ce petit mourir de faim ?) c’est impossible de ne pas faire ressentir son angoisse à son enfant. Et si l’enfant ressent cette angoisse, le repas devient un moment de peur, il se méfie encore plus de ce qu’il y a dans sa cuillère (bah quoi maman elle a peur, pourquoi pas moi ?) et il ouvre encore moins la bouche. Bref, on se trouve dans un cercle vicieux. Alors on n’hésite pas à déléguer : au papa s’il ressent moins d’angoisse à ce sujet, à la belle-mère qui arrive à faire manger du foie de veau à n’importe quel enfant, à la voisine qui s’en contrefiche que notre bébé ne mange pas et qui pour le coup n’a pas une once de stress. Chez nous, c’est la référente de Colombe à la crèche qui l’a aidée à aimer manger. Les premiers morceaux, les premiers fromages, les fruits crus, elle a toujours été la première à réussir l’introduction d’un aliment. Elle n’était pas stressée et ne s’est jamais découragée car son implication émotionnelle était bien moindre que la mienne. Ai-je eu l’impression de râter des premières fois ? À vrai dire j’étais tellement soulagée que ma fille mange que l’idée ne m’a même pas effleuré l’esprit.
  6. Le repas est un moment familiale. Les enfants apprennent beaucoup par l’exemple, alors s’ils nous voient manger, ils mangeront eux aussi, non ? Colombe a commencé à prendre ses repas avec nous aux alentours de 18 mois, soit au moment où elle a été capable de manger proprement sans notre aide. Avant cela, elle mangeait juste avant nous et restait dans sa chaise pendant que nous prenions notre repas. Je lui donnais alors des petits morceaux de pomme de terre, des grains de riz soufflés, n’importe quoi qu’elle pouvait manger seule. Nous avons gardé la même organisation avec Petit Olivier. Ainsi, bébé partage un moment en famille, et accessoirement, il développe sa motricité fine !
  7. C’est le moment de laisser bébé faire ses propres découvertes. Je ne vais pas vous le cacher, je suis plutôt une adepte de la propreté pendant les repas. Très jeune on m’a appris à bien me tenir à table et à manger avec mes couverts (je sais même décortiquer mes crevettes avec un couteau et une fourchette, donc y’a un vrai level !). Je ne supporte pas de me mettre de la nourriture sur les mains et j’ai bien du mal à voir les mains et la bouche de mes petits pleines de purée… Et pourtant il a fallu que je prenne un peu sur moi. Quand j’ai laissé mon Petit O’ jouer avec la goutte de soupe tombée sur la tablette, plutôt que de l’essuyer tout de suite, les choses ont été beaucoup plus simples. Aujourd’hui s’il n’a pas envie de manger, je renverse volontairement un peu de son repas sur la tablette afin qu’il découvre son repas tout seul. Et généralement après avoir touché, gratté, tripoté, mis à la bouche, c’est tout naturellement qu’il accepte la cuillère. D’ailleurs si on y pense, quand on présente un jouet à un enfant, on le laisse l’explorer et on ne lui fait pas une lecture du mode d’emploi, si ? Alors on fait de même pendant le repas !
  8. Ça suffit de grignoter ! Vous l’avez compris, ma Colombe a longtemps mangé des quantités ridiculement petites pendant les repas. Et pourtant elle grandissait normalement. C’est qu’en fait, je l’ai allaité longtemps, et longtemps à la demande. Du coup, ma petite n’avait pas tellement faim arrivée à l’heure du repas si elle avait pris le sein une demi heure avant. Sur le principe cela ne me dérange pas (puisque de toutes façon je fais exactement de même avec Petit Olivier). Mais il arrive un moment où on aimerait que l’allaitement devienne un complément à l’alimentation solide et non l’inverse. Je me suis alors fixé une règle : rien entre les repas et même si bébé a faim, le repas pourra être servi 30 minutes avant l’heure habituelle, mais pas plus. Il y a eu des pleurs, de la fatigue et de l’énervement, mais en quelques jours Colombe a pris un vrai rythme et elle a compris l’intérêt de finir son assiette (elle avait dans les 12 mois). Il en va de même pour les petits gâteaux et les morceaux de pain que certaines donnent aux petits pour tenir : ça n’est pas ça qui les aidera à manger (je parle bien sûr du cas d’un enfant qui ne mange pas à table, si l’enfant a bon appétit d’habitude, cela ne va pas poser problème de lui donner un petit quelque chose une fois de temps à autre).
  9. Si ça fonctionne, alors pourquoi se priver ? Eh oui parfois il y a des méthodes étonnantes qui permettent de faire manger bébé ! Pour exemple : Colombe a commencé à prendre des repas complets quand je lui ai présenté le dessert en premier. Explication : j’ai mis au monde le seul enfant qui n’aime pas le sucre, la sus-nommée Colombe. Une fois sa purée terminée, elle n’avait plus assez faim pour manger un laitage. Mon astuce a donc été de commencer par le yaourt qu’elle mangeait par faim. Elle mangeait ensuite sa purée de légume avec envie parce que oui son plaisir à elle c’est le chou-fleur et les brocolis ! Des astuces comme ça il en existe des tas, mais je vous les réserve pour un prochain article ^^ Eh oui, il va falloir un peu de patience !

Et vous, comment s’est passé la diversification chez vous ? Plutôt appétit de moineau ou gros mangeur ? Et si c’était à refaire, qu’est-ce que vous aimeriez savoir avant de commencer ?

Les ballons sensoriels

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Je vous l’ai annoncé il y a quelques jours, j’ai un truc avec les ballons en ce moment, je les mets au cœur de toutes nos activités !
Après avoir joué avec des ballons à eau avec Colombe ici, et avec Olivier ici, j’ai décidé de faire des ballons sensoriels pour jouer cette fois avec les deux enfants !

Le principe est simple : remplir des ballons avec différents ingrédients disponibles dans la cuisine et proposer aux enfants de jouer avec. Olivier (5 mois) découvrira de nouvelles textures et Colombe (28 mois) affinera son vocabulaire en nommant ces textures (ainsi que les couleurs tant qu’on y est !) et pourra donner différentes formes aux ballons en les manipulant.

Le Matériel : 

  • des ballons de baudruche (j’ai utilisé des ballons plus gros et plus résistants que ceux que j’utilise pour faire des ballons à eau. Ils sont aussi plus chers, mais le but est que les ballons tiennent longtemps !)
  • un entonnoir (il est au milieu sur la photo, mais étant transparent on le devine à peine).
  • divers ingrédients que l’on trouve en cuisine et avec lesquels les enfants ne risquent pas de s’étouffer ! Ici j’ai utilisé du sucre, de la farine, de la Floraline et des lentilles.

 

Pour la réalisation, on rempli les ballons à l’aide de l’entonnoir, puis on fait un nœud à chaque ballon en laissant le moins d’air possible.

 

On obtient donc ainsi des ballons aux textures très différentes.

ballon rempli de lentilles

 

ballon rempli de farine
Une fois les petits ongles des enfants bien coupés, ils pourront jouer à manipuler les ballons sous la surveillance d’un adulte ! J’insiste sur ce point car les ballons restent assez fragiles !
Personnellement (oui, je teste les jeux que je fabrique pour mes enfants, il faut savoir donner de sa personne !), j’ai beaucoup aimé tripoter ces ballons. Celui rempli de farine me fait penser à une balle anti-stress et celui rempli de Floraline garde les formes bizarres qu’on lui donne !
 Et à en croire Petit olivier, c’est absolument super de mâchouiller ces ballons !
Alors amusez-vous bien, et n’hésitez pas à me dire en commentaire si vous avez testé ces ballons et si vous avez d’autres ingrédients à me conseiller !

Jouer avec des ballons à eau : une activité pour les tout-petits

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Lorsque Colombe était petite, j’avais du mal à trouver des activités qui sortaient un peu de l’ordinaire…
Non pas qu’elle en avait vraiment besoin car elle semblait heureuse de mâchouiller le même hochet tous les jours en s’exerçant au rouler-bouler sur son petit tapis de jeu ! Mais moi je me lassais parfois un peu (oui j’ose le dire chaque minute passée avec un tout-petit n’est pas forcément passionnante !) et j’avais envie de nouvelles choses.
Pour mon Petit Olivier (5 mois), la question se pose de nouveau, mais cette fois les jeux de Colombe m’inspirent de nouvelles activités pour mon tout-petit !
Même si Olivier se “déplace” déjà, cette activité peut être mise en place avec des bébés très jeunes qui commencent tout juste à saisir les objets (vers 2 ou 3 mois).
C’est donc au tour de Petit Olivier de jouer avec des ballons de baudruche remplis d’eau (oui, les ballons m’inspirent en ce moment ! Et encore vous n’avez pas tout vu !).
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Après avoir installé un tapis de gym sur le sol (Afin d’avoir un sol un peu confortable et un revêtement qui ne craint pas l’eau), j’y ai disposé quelques ballons préalablement remplis d’eau, et j’ai posé mon petit bonhomme au milieu.
Olivier a commencé à se tourner sur le côté pour attraper les ballons. Il a joué avec quelques minutes, intrigué par le bruit qu’ils faisaient et quelque peu agacé par le fait qu’ils s’éloignaient. L’avantage des ballons remplis d’eau est qu’ils roulent très lentement et font des mouvements d’avant en arrière pour se déplacer. Ainsi, un tout-petit peut plus facilement les attraper qu’une balle standard qui généralement part hors de porté du bébé à la moindre pichenette !

 

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Olivier se tournait d’un côté puis de l’autre pour attraper les ballons, attiré par leur couleurs et par le bruit. Il est d’ailleurs resté captivé par le bruit très particulier (un peu comme si on tapait sur de la taule) que faisaient les ballons lorsque je les faisais rebondir sur le sol.
Olivier a finalement attrapé un ballon (ce qui n’était pas facile car les ballons sont tout mous et glissants !!!). Il s’est donné à cœur joie d’enfoncer ses ongles acérés ses petits doigts et de tordre le ballon dans tous les sens. Je l’ai arrêté avant que le ballon ne lui éclate dans les mains : je sentais qu’Olivier fatiguait et je pense qu’il n’aurait pas apprécié d’être trempé soudainement !
A force de le voir se tourner, j’ai compris qu’il cherchait à toucher les ballons avec ses pieds. Je lui en ai donc glissé un sous les pieds et voilà comment il a passé les dernières minutes de l’activité !
Rien de tel qu’un petit massage relaxant !
Cettte activité nous aura occupés pendant 15 bonnes minutes ! Olivier a été attiré par les couleurs des ballons, leurs mouvements, ainsi que le bruit qu’ils produisait. Il a exploré de nouvelles textures et de nouvelles sensation (mou, glissant, mouillé, sec…) avec toutes les parties de son corps.
En bref, cette activité c’était le pied ! 

Le moustique-tigre, ce drôle de zèbre !

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Aedes albopictus
Tiens, on parle latin sur le blog maintenant ?
Eh bien oui ! J’ai décidé d’être un peu sérieuse et de vous parler de mon ami mon ennemi juré Aedes albopictus qui commence à devenir assez célèbre sous le nom de moustique-tigre !
“Mon ennemi juré”, vous allez trouver que j’y vais un peu fort… Bon, je vous explique.
Il y a un peu plus de deux ans, alors que nous venions d’emménager sur la Côte d’Azur, une jeune maman me disait : “Tu vas voir quand la chaleur commence, les moustiques tigres arrivent et ça devient l’enfer !”
Effectivement j’ai vite compris puisqu’un jour, après avoir passé 5 minutes dans le parc près de la maison, Colombe (5 mois à l’époque) avait été piquée une trentaine de fois et que le lendemain elle faisait une poussée de fièvre…
Quand on vit cela en tant que maman, on ne peut pas oublier que ce moustique véhicule la dengue et chikungunya… (même si les cas autochtones restent rares en métropole).
Cette petite bête nous impose donc quelques changements dans notre mode de vie : par exemple on ne fréquente pas le parc en été, ni l’arrêt de bus près de chez nous parce qu’il y a trop de moustiques… et parfois quand on marche jusqu’à l’arrêt suivant (qui n’est pas infesté, lui), le bus nous passe devant et on peste contre ces nuisibles…
Mais revenons à nos moutons nos moustiques-tigres !
Tigré noir et blanc, il aurait pu s’appeler moustique zèbre, mais non ! Un zèbre c’est gentil et ça ne mort pas, alors que le moustique-tigre lui, vous mordra piquera dès qu’il en aura l’occasion ! Il est plus petit qu’un moustique “normal”, ne fait pas beaucoup de bruit en volant (ce qui le rend bien plus difficile à repérer le soir), mais il vole moins vite et est donc assez facile à tuer (Amis des animaux passez votre chemin, je ne serai pas tendre avec celui-ci !). Et contrairement à son cousin qui ne pique que le soir, le moustique-tigre n’a que faire de l’heure qu’il est, si vous êtes là, il viendra goûter un peu de votre sang ! Bon, il est quand même plus agressif au petit-déjeuner et à l’apéro, mais un petit en-cas entre deux n’est pas pour lui déplaire !
Ah oui ! Notre ami a une notion très large de ce qu’est l’été puisqu’il apparaît au mois de mai, est très envahissant de juin à fin septembre, et qu’il reste présent jusqu’à fin octobre, voire jusqu’en novembre (alors à force de se faire piquer au mois de novembre, on finit vraiment par être blasés !).Alors comment se protéger ?

Quand on vit dans une région infestée :

Les larves de moustique-tigre se développent sur des points d’eaux, il faut donc éviter de laisser des flaques se former près de chez soi, et vider les soucoupes sous les bacs de fleurs, ne pas laisser l’eau stagner dans ses gouttières ou dans des récipients qu’on aurait laissés dehors…

Certaines plantes repoussent les moustiques. De mon expérience, celle qui est la plus efficace est le Pelargonium graveolens (tiens, encore du latin !), que vous pourrez trouver facilement en jardinerie en demandant : “Un géranium anti-moustiques”. Nous en avons maintenant toute une rangée qui constitue une barrière assez efficace sur le bord de notre terrasse, et son odeur de citronnelle n’est pas désagréable.

 

“Mosquito Fighter” ! À l’attaque !

Enfin, parce qu’il n’y a pas mieux qu’une barrière physique, n’hésitez pas à installer des moustiquaires à toutes vos fenêtres. Dans la région on en trouve très facilement pour pas très cher (une dizaine d’euros la moustiquaire au maximum) et certaines sont très pratiques car elles s’ouvrent en deux sur le milieu et se referment seules grâce à un système d’aimants. Nous en avons posé une de ce type sur la porte de notre balcon et Colombe du haut de ses 18 mois pouvait l’ouvrir sans problème (et la moustiquaire se fermait après son passage ! Magique !).
On peut aussi investir dans une moustiquaire à placer sur le berceau de bébé, à suspendre au-dessus d’un lit ou même pour protéger la poussette (à certains endroit, l’arrêt de bus près de chez moi par exemple, ça n’est pas du luxe ! Ah bah si puisqu’on n’y va plus !)

Sur place, beaucoup de communes s’investissent dans la lutte contre les moustiques. Certaines vaporisent des répulsifs sur leurs espaces verts afin de limiter l’invasion. L’acte est tout à fait discutable d’un point de vue écologique (et sanitaire : ces produits sont-ils vraiment inoffensifs pour l’homme ?) mais une invasion de moustiques tigres pourrait être bien plus nocive.

Quand on vient en vacances dans une région infestée :

Porter des vêtements longs et de couleur claire reste le premier réflexe à avoir ! Bien sûr on a plus envie de se balader en débardeur et petit short quand il fait chaud qu’en chemise et pantalon, mais c’est pourtant efficace contre les moustiques. Avec des vêtements en lin ou en voile de coton, on peut tout à fait passer les grosses chaleurs sans trop souffrir. Ok, moi-même je ne respecte pas beaucoup cette recommandation ! Mais si on peut se promener en bikini sur la plage sans risquer de se faire piquer, il vaut mieux être plus couvert quand on fait une randonnée en forêt !

Soucieuse de ma santé, persuadée que les produits cosmétiques, les produits d’entretiens sont pleins de cochonneries, je préfère généralement des solutions naturelles que je trouve souvent tout aussi efficaces. Mais dans ma lutte contre les moustiques-tigres, il a fallu que je me rende à l’évidence, les moyens naturels sont assez peu convaincants… Et les risques encourus par les piqûres de moustiques me paraissent plus important que ceux encouru par l’utilisation ponctuelle de produits potentiellement nocifs. Je range donc mes principes et j’adopte des produits qui marchent, sans trop me soucier de leur composition malheureusement.

Les huiles essentielles ne m’ont jamais convaincue. Elles comportent plusieurs inconvénients : elles ne conviennent pas toujours aux jeunes enfants, ni aux femmes enceintes, ni aux femmes allaitantes (or, depuis que je suis dans la région, j’ai toujours eu un jeune enfant, été enceinte ou allaitante !), et leur efficacité est très limitée dans le temps (environ 20 minutes…).

Les spirales d’encens sont très efficaces. Idéales pour les soirées passées “à la fraîche” sur le balcon, on en allume une et elle brûle toute la soirée, repoussant moustiques et autres petites bêtes. Mais bon on respire du carbone et aussi certainement plein d’autres choses super !

Les prises électriques répulsives sont assez efficaces. Nous ne nous en servons pas tout le temps car là encore, je ne sais pas trop ce que cela peut avoir comme effet sur nous et nos enfants. Mais lorsque le nombre de moustiques devient vraiment très important, nous branchons ces prises chaque nuit afin d’être un peu tranquilles.

Chaque année je fais mon petit tour à la pharmacie où je me procure des produits répulsifs. Il en existe de très efficaces ! Le seul hic c’est que les produits convenant aux bébés ne conviennent pas aux femmes allaitantes (et inversement), dans la famille nous devons donc avoir deux produits différents…
J’utilise donc le Bouclier Insect de Pediakid pour les enfants car sa composition ne m’a pas l’air trop mauvaise (mais je ne suis absolument pas chimiste alors je ne peux être sûre de rien ! D’ailleurs si quelqu’un s’y connaît…)
Pour moi qui allaite, j’utilise le répulsif d’Apaisyl (ok, pour les femmes allaitantes mais pas pour les enfants de moins de 24 mois), en prenant soin de ne pas en mettre sur la poitrine. La sale bête est bien capable de venir me piquer jusque là !
On ne s’en met pas systématiquement, mais lorsqu’on sait qu’on va dans un endroit où il y aura des moustiques on n’hésite pas. Et surtout j’emporte toujours les flacons de produits dans le sac à langer car on ne sait jamais…

J’ai eu l’occasion de tester des bracelets répulsifs une fois, mais leur odeur était trop forte et insupportable ! Peut-être sont-ils efficaces… personne dans mon entourage n’a pu garder le bracelet au poignet suffisamment longtemps pour le dire !

Il existe également toutes sortes de gadgets censés tuer les moustiques, comme ces ventilateurs qui attirent les moustiques pour ensuite les griller sur une grille électrifiée…

Rien de bien convaincant, sauf peut-être…

L’arme du crime ! Disponible sur internet ou dans les magasins de “bazar” pour environ 5€

Cette raquette électrifiée !

Qui ne s’est jamais relevé la nuit pour essayer de repérer un moustique qui est venu lui chatouiller l’oreille ? Et une fois le moustique repéré s’ensuit un ballet charmant d’humain tapant des mains dans le vide et s’écriant : “Je l’ai loupé de peu !”. Avec cette raquette, impossible de manquer son coup, on gagne un temps précieux et accessoirement on ne réveille pas bébé en tapant des mains !

Et lorsqu’on s’est fait piquer ?

La bonne vieille méthode pour apaiser toutes les piqûres de moustiques est d’appliquer du vinaigre sur le bouton avec un morceau de coton. Et quand on sort, j’ai toujours un tube d’Apaisyl dans le sac ! (En plus Apaisil Baby c’est à partir de 3 mois !)

Voici quelques liens pour aller plus loin :

http://www.signalement-moustique.fr/sinformer
http://www.sante.gouv.fr/recommandations-d-utilisation-des-repulsifs-et-biocides-contre-les-moustiques.html

Je reconnais que pour ceux qui ne vivent pas dans une région “infestée”, cet article paraît alarmiste… Mais quand on vit ici, la prévention devient un geste du quotidien, alors j’avais envie de partager mon “expérience” avec ceux qui justement n’habitent pas la région mais voudrait y faire un séjour cette été ! Alors pour résumer, si j’étais vous, dans ma valise je mettrais :

  • Des vêtements longs et clairs
  • Des produits répulsifs adaptés à chacun
  • Des spirales d’encens
  • Une raquette électrifiée
  • Des prises électriques répulsives
  • et… un maillot de bain !!! Le moustique tigre ne va quand même pas vous empêcher de passer de bonnes vacances !!!

Le lit de mes bébés…

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Il y a quelques semaines, Ragnagna se demandait si le lit de nos enfants était révélateur de notre personnalité. De là lui est venue l’idée de créer un nouveau tag intitulé “Le lit de mon bébé” et dont le but est très simple : présenter le lit de son bébé (bah oui ! C’était dans le titre, quoi !)

Grâce à Choupie-Chat et à Le Miniature Léon et nous, ce tag a fait son chemin jusqu’à moi et je vais donc vous présenter le lit de mes bébés (Oui parce que Colombe avec son statut de petite grande, elle restera toujours mon bébé !).
Voici le lit de Colombe (27 mois)
Eh oui, Colombe dort dans un lit de grande depuis ses 21 mois, âge auquel elle s’est lamentablement vautrée par terre un dimanche à 5h du matin en tentant de sortir de son lit à barreaux !
Au bout du lit se trouvent deux poufs remplis de petites billes, que je pose par terre à chaque fois que je couche Colombe. Même si elle n’est jamais tombée de son lit, je préfère assurer…
Au milieu du lit, sa couverture de naissance que je lui ai patiemment tricotée pendant ma grossesse. À sa tête Mickey, Lapin, Toutou et Kitty, ses fidèles copains de dodo (aucun d’eux n’est indispensable ce qui est super chouette quand on part en vacances !).
Ce lit est “plutôt” au carré, même si je ne prends pas toujours le temps de le faire quand on est pressés le matin…
Voici le lit d’Olivier (5 mois)
Un lit un peu moins au carré, mais aussi beaucoup moins utilisé, pour cause de squatte du lit parental !
Petit anecdote sur ce lit : Olivier est le 6ème enfant élevé dedans. Il s’agit du modèle Gulliver de chez Ikea, alors avis aux amateurs, il est plutôt solide !

À la tête du bébé, un doudou, pas toujours présent car j’hésite encore : “L’habituer à avoir un doudou près de lui me soulagerait un peu, mais en même temps le doudou devient alors une source de stress car le perdre serait un drame aussi terrible que celui de perdre son enfant…”
Au-dessus de sa tête, un joli mobile de chez Doudou et compagnie. Acheté pour Colombe, elle n’en avait eu strictement rien à faire et cet achat m’était resté un peu en travers de la gorge. Finalement Olivier l’adore et il reste à l’observer (et l’attraper, arracher les peluches) quand je le pose dans son lit. Par contre je retire le mobile quand il doit dormir car il le stimule un peu trop.
Sur le côté, un cale-bébé Red Castle qui nous est bien utile les jours de sommeil agité. 
Au bout du lit, une gigoteuse qui ne nous sert pas beaucoup (il fait chaud, bébé dort dans le lit parental…) mais que j’aime bien la laissée sortie car je l’avais choisie pendant ma première grossesse.
Enfin, Olivier a aussi sa bande de copains de dodo. Vous reconnaitrez Yoshi, Mario et Sonic parce qu’il n’est jamais trop tôt pour devenir geek !!

Et voilà, les yeux indiscrets ont pu faire un petit tour du côté de l’univers des bébés À Dada ! J’espère que cela vous aura plu !!!
À moi de jouer les indiscrètes : Souris… Maman, Je ne suis pas une super Maman… et Maman Noob, c’est comment chez vous ?

Jeu et Création : l’Art est un jeu d’enfant

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Voilà un nouveau mois qui commence et avec, un nouveau rendez-vous l’Art est un Jeu d’enfant organisé par Le Pays des Merveilles !

Cette fois le thème (choisi par Féelyli) est : Jeu et Création

Il s’agit donc de créer un jeu pour son enfant.
C’est un thème qui tombe très bien car j’ai récemment fabriqué plusieurs jouets pour Colombe que je ne vous ai pas encore présentés !

Je vous présente donc notre Spy Bottle !

Il s’agit d’une petite bouteille d’observation. Le but est de chercher dans la bouteille, les formes (ici des insectes) figurant sur le modèle.


Le matériel nécessaire :

  • une petit bouteille vide
  • des autocollants en mousse, on doit avoir chaque autocollant deux fois
  • des particules de calage (les paquets commandés sur internet en sont souvent pleins…)
  • une feuille de mousse
  • un fil de laine

 

J’ai d’abord collé les autocollants sur la feuille de mousse, et leur double sur les particules de calage.

Désolée pour les photos, voilà ce que c’est que de faire ses DIY tard le soir !
J’ai ensuite mis les particules dans la bouteille en alternant une particule avec un insecte et une sans. J’ai attaché le fil de laine à la bouteille et à la feuille de mousse. Et voilà !
L’avantage de cette bouteille est qu’elle est très légère. Elle nous a donc accompagnés lors de notre dernier long voyage en train (Parce qu’on avait déjà des tonnes de bagages, alors porter des jouets lourds en plus, non !).
Après avoir joué avec pendant un mois, Colombe est devenue un peu trop forte à ce jeu pour qu’il l’occupe vraiment. Pas de soucis, j’ai rouvert la bouteille et ai changé le niveau de difficulté.
J’ai retiré les particules de calage une à une avec des baguettes (et un peu de motricité fine pour maman !), j’ai décollé les autocollants et les ai glissés dans la bouteille avec du riz et quelques haricots colorés ! Puis j’ai scellé la bouteille à la super Glue (Histoire que Colombe ne me mette pas de riz partout !).
Et voilà !
Et maintenant, comme Petit Olivier se sert déjà bien de ses deux mains, j’ai décidé qu’il ne serait pas en reste et aurait également son petit jouet. Mais cette fois, j’ai décidé de mettre sa grande sœur à contribution ! Bon, ok, j’ai vu que Mamanelo du blog Mon joli petit bureau a aidé sa “grande” à faire de jolies bouteilles sensorielles pour son petit et j’ai trouvé cela tellement touchant que j’ai voulu faire de même !
Voici donc notre hochet bouchons !
Le matériel nécessaire : 
  • un fil à scoubidou
  • des bouchons de différentes couleurs

 

 

J’ai fait un petit trou sur chaque bouchon, puis j’ai proposé à Colombe de les enfiler sur le fil à scoubidou comme s’il s’agissait de perles.

 

Une fois le “collier” fini, j’ai noué les deux extrémités ensemble, en veillant à ce que le hochet ne soit pas assez large pour qu’un des enfants le passe par sa tête (pour éviter tout risque d’étranglement).

Et voilà une Colombe extrêmement fière d’offrir à son petit frère un jouet qu’elle a fait elle-même…

…et un petit Olivier content de son nouveau jouet !