Bébé

Les Instruments, livre sonore (À tout bout de chant #2)

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Pour le deuxième rendez-vous “À tout bout de chant” organisé par La Cour des Petits, j’avais envie de vous présenter un livre que nous aimons beaucoup. Et pour preuve, voyez comme notre exemplaire a déjà bien vécu !

 

 

Les instruments, aux éditions Galimard Jeunesse

Il s’agit d’un livre sonore pour les tout-petits.

 

Sur chaque double-page, un animal joue d’un instrument dans un décor inspiré de l’univers du cirque. En appuyant sur la puce électronique présente sur chaque instrument on peu entendre le bruit qu’il fait.
Le mode de fonctionnement est très simple et totalement adapté aux doigts des tout-petits.
Colombe lit ce livre depuis longtemps, et Olivier (5 mois) s’y intéresse déjà lui aussi ! Le seul “bémol”, serait la pile difficile à trouvée nous avons dû la commander sur internet. Il a donc fallu l’attendre quelques jours au cours desquels Colombe nous a réclamé son livre, si j’ose dire, à tout bout de champs !

Ma césarienne

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Pendant ma première grossesse, je ne voulais pas de césarienne. Comme la plupart des femmes je suppose…

Et puis rien ne présageait que j’en aurai une, alors finalement je n’y avais même pas vraiment pensé en fait !

Et puis l’accouchement…

J’ai perdu les eaux quelques jours après le terme. J’ai eu des contractions dans la demi-heure mais le travail n’avançait pas…

Après 19h passées à l’hôpital j’étais dilatée à 3, on m’a enfin posé la péridurale ! Le soulagement !

Et puis ça a été encore assez long…

Encore 9h après on commençait à me préparer pour une césarienne en me disant qu’on allait essayer la voie basse, mais qu’on se préparait à l’urgence… Moi, je n’en pouvais plus. La péridurale ne faisait plus d’effet, on attendait que l’anesthésiste refasse “une dose”. J’étais à bout de forces. J’ai répondu “allez-y, préparez”.

Une heure après, j’avais de la fièvre. Mon bébé était en souffrance. Je rentrais au bloc.

On a sorti mon bébé, on me l’a montré, on l’a transféré en réanimation dans un autre hôpital. Mais quelques heures après on a su que notre fille allait bien et qu’on l’aurait auprès de nous dès le lendemain.

Je me sentais seule sans mon bébé, mais la peur était derrière nous alors tout irait bien.

Je n’ai pas du tout mal vécu cette césarienne.

Certainement parce que l’équipe médicale a été formidable. Les sages-femmes, les auxiliaires de puériculture, le médecin, l’équipe de la salle de réveil… tous ont fait leur maximum pour m’expliquer les choses, me rassurer et me soutenir malgré l’absence de Papa à Dada qui lui est resté bien seul en salle d’attente.

Aussi parce que la séparation d’avec mon bébé avait été très difficile et l’intervention chirurgicale me paraissait être un détail à côté. Ou plutôt, c’était ce qui avait sauvé mon bébé. Finalement cette césarienne, elle était salvatrice ! Je la voyais comme une chance. J’avais l’impression d’avoir tout fait pour mon bébé : j’avais donné toutes mes forces, j’avais suivi tous les conseils, et j’avais mis mon accouchement rêvé de côté. Mon bébé était dans mes bras et j’étais heureuse.

Mais le temps passait et en parlant avec d’autres femmes j’ai commencé à entendre des réflexions surprenantes…

“Ah moi, jamais je n’aurais accepté de césarienne !”

Alors dans l’urgence on accepte pas une césarienne, on nous la fait et on sort le bébé le plus vite possible !
Et quand elle est programmée c’est souvent parce qu’un accouchement par voie basse serait risqué. Alors non, on ne met pas son bébé en danger, c’est notre première responsabilité de parent !

“Oh ! on pratique trop de césarienne, c’est de la complaisance pour le médecin qui veut rentrer chez lui plus tôt”

Je ne connais personnellement aucune femme ayant eu une césarienne de complaisance, alors je ne sais pas si cela se fait si souvent que ça. Par contre ma césarienne a eu lieu vers 6h du matin. On a fait venir à l’hôpital tout le personnel d’astreinte qui dormait tranquillement chez lui. Non, ça n’était pas de la complaisance !

La pire : “Ah ! Tu n’as pas réussi à mettre ton bébé au monde seule !”

Dans la liste des choses que j’ai réussies : j’ai eu mon bac du premier coup, j’ai appris à parler deux langues étrangères, et même, un jour j’ai réussi à faire un soufflé qui n’est pas aussitôt retombé lamentablement. Par contre, mettre un bébé au monde par voie basse… Ça ne compte pas comme réussite ça, mesdames. C’est de la chance en fait. Parfois la nature fait son travail, parfois non.

Une naissance qui se passe bien et naturellement n’est pas que le fruit d’une bonne préparation : la chance y est pour beaucoup. Il faut que le col se dilate correctement, que le bébé s’engage bien, qu’aucune infection ne survienne pendant l’accouchement… et beaucoup d’autres paramètres… J’ai mis mon deuxième enfant au monde par voie basse. Ce que j’en pense ? La nature a été clémente avec nous pour ce deuxième accouchement qui m’a demandé beaucoup moins d’énergie que le premier. Pousser pendant 20 minutes demande moins de ressources que de supporter des contractions pendant 20 heures…

J’ai vite arrêté de parler avec ces femmes nocives. Certaines mères se mettent en compétition pour n’importe quel prétexte… qu’elles restent entre elles si ça les amuse !

Mais maintenant je comprends que des mères vivent mal leur césarienne, si on leur bourre le crâne avec des idioties ! Et puis il y a l’équipe médicale qui est parfois maladroite… À la naissance de Petit Olivier on m’a dit : “Ça pourra être un peu long car c’est un premier accouchement !” PAR VOIE BASSE !!!! Vous avez oublié une partie de la phrase !!! Parce que non ça n’était pas mon premier accouchement !!! Je savais bien ce que voulait dire la sage-femme à ce moment-là : le corps a une mémoire et s’il a déjà vécu un accouchement par voie basse, il se souviendra comment faire et mettra certainement moins de temps. C’est pour cela qu’on constate souvent qu’un deuxième accouchement est moins long que le premier. Dans mon cas, le corps n’était jamais allé jusqu’au bout, il allait donc être confronté à la nouveauté.

C’est ce genre de réflexions qui contribuent à empêcher certaines femmes de bien vivre leur césarienne. Et c’est à ces femmes que je veux m’adresser aujourd’hui en racontant mon expérience. Bien entendu, toutes les césariennes ne se font pas dans l’urgence, toutes ne sont pas faites parce que la vie du bébé est en danger ! Et vous savez quoi ? C’est tant mieux ! Je ne regrette qu’une chose par rapport à ma césarienne : qu’on ne l’ai pas faite plus tôt ! On aurait alors sorti un bébé tout rose un peu secoué et on me l’aurait posé sur la poitrine pour l’accueillir dans notre monde ! À la place on a sorti ma fille, violette, ne respirant pas, on l’a allongée sur une table froide et on lui a enfoncé des tuyaux dans la bouche ! Tu parles d’un accueil ! Ne laissez pas les gens vous faire culpabiliser. Ça n’est pas une honte de mettre au monde par césarienne.

Et contrairement à ce que beaucoup de gens croient (et j’étais la première à croire ça, je ne sais pas d’où vient cette légende), on peut accoucher par voie basse après une césarienne. Il faut réunir certaines conditions : une bonne cicatrisation (un an minimum entre la naissance du premier enfant et la conception du deuxième, ce qui fait moins de deux ans d’écart entre les enfants, on se classe donc encore dans la catégorie des “enfants rapprochés”), un bébé qui se “présente bien” (pas de bébé en siège) et un accouchement déclenché naturellement (ce que je ne savais pas avant la naissance après terme de Petit O’ c’est qu’on pouvait quand même donner un petit coup de pouce pour que l’accouchement ne traine pas en longueur !)

N’hésitez pas à réfléchir à votre projet de naissance et à en parler avec l’équipe pour que tout soit bien clair. Juste avant d’entrer en salle de naissance pour Petit Olivier, je me souviens avoir tout récapitulé avec le médecin : on allait tenter la voie basse, mais si les choses trainaient en longueur, on n’attendrait pas de détresse fœtale pour sortir le bébé !

J’avais commencé la rédaction de cet article alors que j’attendais encore Petit Olivier, au moment où je revivais cette attente du dépassement de terme. Ce moment où pesait sur moi le spectre de mon premier accouchement et où finalement je commençais à souhaiter une césarienne programmée afin d’éviter tous les tracas d’une naissance dans l’urgence. Finalement, tout s’est bien passé et j’ai laissé cet article dans mes brouillons car avec mon nouveau statut de maman de deux enfants rapprochés, la césarienne ne faisait plus partie de mes préoccupations quotidiennes.

Et puis il y a eu cet article : Trois vérités sur les femmes qui accouchent par césarienne. Ça m’a fait du bien de le lire et je me suis dit que mon expérience pouvait toucher d’autres femmes !

L’article de Maman Raconte “Ma césarienne et moi !” est aussi un article que j’avais apprécié. Elle a une autre vision des choses puisque sa césarienne avait été programmée, mais elle aborde aussi des aspects dont je ne parle pas ici comme la douleur après l’opération (franchement on s’en remet !) ou l’allaitement (oui c’est possible ! j’ai allaité Colombe pendant 13 mois, mais vous n’êtes pas obligé d’en faire autant ^^). Alors n’hésitez pas à aller lire son article !À toutes celles qui ont peur d’une césarienne imminente et à celles qui culpabilisent d’avoir mis leur bébé au monde de cette manière j’ai envie de dire ce que je me suis répétée entre le bloc opératoire et la salle de réveil :

Ça n’est pas l’histoire dont j’ai rêvé, mais maintenant c’est notre histoire et c’est ce qui la rend précieuse !

Sa première bouteille sensorielle

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Mon petit Olivier pousse, pousse…
J’ai l’impression qu’il n’est plus un nouveau né… il est devenu un vrai bébé !
À 3 mois et demi il était temps vous me direz ?!
Oh, ça fait un moment déjà, mais les mamans sont comme ça, elles sont souvent les dernières à voir que leur enfant a grandi !Alors voilà mon petit bébé qui commence à se tourner sur le côté et à attraper des objets.
J’ai donc décidé de lui faire sa première bouteille sensorielle.
Une bouteille toute simple et légère, avec juste quelques chutes de feuilles de mousse découpées en petit morceau.

 

Cette bouteille, je l’avais imaginée avec des paillettes et une clochette en plus de morceaux de mousse colorée, mais Petit O’ en a décidé autrement.
Je lui ai présenté la bouteille en cours de réalisation et ses yeux ne l’ont plus lâchée.
Voilà 10 minutes qu’il joue avec en gazouillant.

 

Comme quoi la simplicité a du bon !

1er jour seule à la maison avec bébé(s)

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Eh voilà, nous venons de passer notre première semaine sans Papa à Dada à la maison. L’occasion de revenir sur ce que peut être le quotidien d’une maman à la maison aux premiers jours de son enfant !Avant de commencer j’aimerais dire : “Béni soit le congé paternité !”
J’en entends déjà dire : “Et comment on faisait avant ?”
Bah avant on se débrouillait, et s’il n’existait pas on se débrouillerait tout pareil. Mais n’empêche que c’est super confortable d’avoir le papa auprès de soit à son retour à la maison !

Quand on s’imagine le retour à la maison, on se voit avec un joli bébé rose bien sage, qui mange toutes les 2 ou 3h, et qui passe le reste du temps à dormir où à faire des risettes à maman.
Dans la réalité, si bébé mange toutes les 2 ou 3h, c’est aussi vrai la journée que la nuit, alors maman commence sa journée avec de belles cernes sous les yeux (et c’est sans compter les bébés qui mangent plus souvent encore !). Quant au bébé rose bien sage, il régurgite, il fait pipi-caca partout. Pour les risettes, il va falloir attendre encore un peu. Et sur le fait de dormir… il est possible qu’il n’en ait pas envie au moment où maman aurait besoin de vaquer à ses occupations…

Alors si lors de vos premiers jours avec bébé vous croulez sous le linge sale, vous n’arrivez pas à venir à bout des tâches ménagères, vous avez le sentiment de ne pas réussir à poser votre bébé plus de 10 minutes consécutives, vous ne parvenez pas à faire un repas digne de ce nom (je ne parle même pas de le préparer, juste réussir à le prendre peut relever de l’exploit !), si vous avez du mal à planifier un moment pour prendre une douche et qu’à 11h vous vous rendez compte que vous êtes toujours en pyjama…

Vous n’êtes pas la seule !

Et surtout rassurez-vous, ça ne va pas durer ! Vous allez trouver une organisation (très) rapidement et surtout, Bébé va trouver son rythme.

Non, Petit Olivier n’a pas la tête en bas, c’est la couche lavable qui lui fait des grosses fesses !

En attendant voici une petite liste de l’essentiel pour les premiers jours d’une maman seule à la maison, et pour le plaisir, quelques anecdotes personnelles !

  • S’il faut bien une chose à la maison quand on a un jeune bébé, c’est une machine à laver, voire un sèche linge ! Ça paraît bizarre de le préciser puisqu’à notre époque nous avons tous (ou presque) une machine à laver à la maison. Mais un bébé ça régurgite, ça vomit, ça fait déborder ses couches et ça fait pipi-caca partout quand on le change… Alors le panier à linge se rempli vite… très vite ! Et ici, Petit Olivier a été aidé de Colombe pour le remplissage du panier à linge, puisque ma gentille grande fille qui était propre depuis un mois a décidé de ne plus l’être soudainement (enfin juste à la maison parce qu’à la crèche, pas d’accident à signaler !)… Alors oui, cette semaine, ma machine à laver est devenue ma meilleure amie !
  • Du linge, beaucoup de linge. Des draps, des couvertures pour bébé, des langes, des bavoirs, et des habits pour bébé et pour vous, parce qu’un bébé quand ça vomit, ça en met aussi sur maman ! J’ai d’ailleurs hésité à porter une blouse par dessus mes vêtements cette semaine, finalement je me suis dit que la seule personne que je croiserai chez moi c’est le facteur, et mon facteur il est sympa il ne va pas s’offusquer pour la tâche de vomi que j’ai sur l’épaule !
  • Une brosse pour vêtement et du savon de Marseille. Parce que même si la machine à laver est une invention géniale et que notre pauvre vie sociale nous réduit à en faire notre meilleure amie, elle ne viendra pas à bout de toutes les tâches… Alors pour les caca qui débordent, rien de mieux que de les frotter les habits au savon de Marseille (ou autre savon traditionnel) avant de les mettre à la machine.
  • Des couches… Beaucoup de couches ! Ici, c’est couches lavables, mais pas avant que le cordon ombilical ait bien cicatrisé. Alors Petit Olivier portait encore des couches jetables en début de semaine. Maman prévoyante j’avais fait un calcul plutôt juste du nombre de couches dont j’avais besoin pour passer les 3 premières semaines. Mais j’ai différé le moment de passer aux lavables et ai dû racheter des couches à la dernière minute, et franchement quand on se retrouve seule on a autre chose à faire qu’aller acheter des couches.
  • À manger. L’idéal est d’avoir un congélateur plein. Parce qu’on n’est pas à l’abri d’un imprévu, c’est toujours bien d’avoir quelque chose à réchauffer au micro onde. Ici c’est plat unique : je prépare un repas pour le soir et on finit les restes le lendemain midi. Et pourtant… Avec les enfants, même si je commence la préparation du repas dès que je peux (donc en général dans la matinée pour le soir), je ne finis pas toujours à temps (faut dire que comme une cruche, cette semaine j’avais choisi topinambour et butternut… Parce qu’avec une fille de moins de 2 ans et un fils de moins d’un mois, éplucher des légumes biscornus c’est fingers in the nose !). Donc la solution ce sont les plats préparés à sortir à la dernière minute, les nouilles instantanées et autres cochonneries que je ne mangerais pas en temps normal, mais en temps de crise… Ah ! Et on fait attention aux proportions : dans l’empressement d’une journée, je me suis imaginé que finir un petit pot que Colombe n’avait pas aimé était une bonne idée pour gagner du temps et ne pas gâcher… Bah une heure après, alors que je croulais sous les couches sales et le linge, j’ai réalisé que les 3/4 d’une portion calculée pour un enfant de 2 ans, ça n’est pas suffisant pour une maman qui allaite… Tiens donc !
  • Une écharpe de portage ! Parce que c’est bien d’avoir un congélateur plein et de faire de bons petits plats, mais si on n’a pas le temps de les manger ça ne sert à rien. Eh oui, combien de fois m’est-il arrivé de me préparer un bon petit plat (pour une mère débordée, la fierté personnelle réside dans de tous petits riens !) et de le manger froid parce qu’entre temps Bébé a eu faim, puis besoin qu’on le berce, qu’on l’endorme, qu’on le porte… Alors ici l’écharpe m’a sauvée de nombreuses fois. Si quand Colombe était toute petite j’utilisais une écharpe standard, je la trouve maintenant trop longue à mettre avec un tout petit et j’utilise plutôt une sling-ring pour mettre Petit Olivier. Des heures de siestes assurées pour bébé, et une bonne séance de gym (exit les kilos de grossesse !) pour moi qui fait le ménage avec bébé sur le ventre !
  • Une liste de choses à faire. Pour certaines cela sera plus une source de stress. Mais attention, il ne s’agit pas d’une liste de choses à faire impérativement dans la journée, mais plutôt d’une liste de choses à ne pas oublier de faire. Parce qu’avec l’accouchement il semblerait qu’on ait laissé une part de notre cerveau, et même celles qui avaient une bonne mémoire oublieront l’essentiel. Et qu’on est fière quand on peut barrer une ligne (des petits riens je vous dit ! Le bonheur ne tient qu’à ça !)
  • Un gentil mari qui gère l’administratif. Parce qu’avec un bébé tout rose qui se tortille de douleur à cause des coliques, le moindre coup de fil à passer, le moindre papier à remplir, deviennent une épreuve quasi insurmontable. Messieurs, à bon entendeur !
    Et si pour quelques temps vous voulez bien gérer les courses et un peu le ménage, ça serait sympa !
  • Pour celles qui ont déjà des enfants : des occupations pour les plus grands. Ici, j’implique Colombe le plus possible afin qu’elle ne se sente pas délaissée (trop mignon de la voir rincer les pieds de son petit frère dans le bain !), mais il faut aussi lui accorder du temps pour elle, et lui trouver des activités quand je ne veux pas qu’elle soit “dans mes pattes”. Alors elle fait des dessins, de la peinture propre, elle dessine à la craie sur le balcon, elle fait des perles, des gomettes, elle se déguise, joue avec des ballons de baudruche. Bref, j’ai tout un panel d’activités (propre en général car je peux être amenée à quitter la pièce subitement et je voudrais éviter qu’elle ne repeigne mes murs, je les aime bien comme ils sont !) que je peux lui proposer et que je vous montrerai ! Merci les blogueuses qui sont une source intarissable d’idées pour occuper les jeunes enfants !
  • Enfin, et avec la machine à laver, c’est peut-être l’essentiel : une bonne dose de philosophie et un grand sens de l’humour ! Eh oui, tout peut arriver. Pour mon premier jour seule avec Colombe, je m’étais retrouvé dans un appartement rempli de cartons (nous avions emménagé à 1000km de nos familles 2 jours avant que Papa à Dada ne reprenne le boulot), et ma machine à laver a décidé de se vidanger sur le sol de la cuisine (là, elle n’était plus ma meilleure amie, mais depuis on en a reparlé, ça va mieux !). Sur le coup, philosophe, je me suis dit : “un jour j’en rigolerai !”. Eh bien aujourd’hui j’en rigole !!!
    Mais voilà, quand on n’arrive pas à savoir pourquoi son bébé pleure, qu’on se rend compte à 11h37 qu’on est toujours en pyjama et qu’on n’a même pas trouvé le temps de se brosser les dents, quand le panier à linge sale se prend pour une corne d’abondance, on souffle un bon coup et on voit le bon côté des choses !

 

Le bon côté des choses ? Ils sont tellement mignons nos bébés !!!!!!

Et vous, vos indispensables pour affronter une journée avec un nouveau né ?

Bonne Année !

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Bonne Année à tous et à toutes !Me voilà de retour après une fin d’année pleine d’émotions !

Notre petit Olivier est né le 30 décembre 2014 !

Nous avons fait notre retour à la maison tranquillement. Colombe est très attentionnée envers son petit frère, elle veille à lui remettre sa tétine dans la bouche quand il ne l’a plus et cela même quand il est au sein !

Nous nous faisons doucement à notre nouvelle vie et profitons de ces moments à 4 !

Le blog risque donc de tourner un peu au ralenti ces prochains temps, mais promis, je suis de retour !!

 

La layette est prête, il peut arriver !

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Depuis une semaine ou deux, on me demande si j’ai hâte, si je suis prête…
Ma réponse était tournée vers un côté très pratique : “Je ne peux pas encore accoucher, je n’ai pas fini de tricoter ses affaires !”Pour sa naissance, Colombe avait eu une paire de petits chaussons, une couverture et un gilet que j’avais tricotés moi-même. Et comme je n’avais pas à m’occuper d’un autre enfant que cela à faire, tout était prêt bien avant sa naissance.
Cette fois, j’avais moins d’avance, mais voilà, j’ai fini ! Mon petit prince aura comme sa grande sœur !

Rendons à César…
J’ai utilisé des modèles que j’ai notamment trouvés sur le net.

La couverture

 

Je suis partie d’un modèle gratuit trouvé ici, et j’ai juste supprimé le premier motif de torsade afin que la couverture ait la largeur que je désirais (je voulais que cette couverture soit de la même taille que celle que j’avais tricoter pour Colombe, je ne saurais dire pourquoi… un truc de femme enceinte encore !)

 

Je lui ai fait une bordure en i-cord en suivant ce tutoriel sur youtube, qui permettait de monter la bordure directement sur le tricot fini (Et une couture de moins !).
Finalement j’ai doublé la couverture avec un tissus de coton (ça ne vous rappelle pas une certaine jupe ?). Sur la photo, la doublure parait plus grande que la couverture. En fait, les deux font la même taille mais les torsades se recroquevillent un peu sur elles-mêmes. Un coup de fer et on n’y voit plus rien !

Les chaussons :

En cherchant un modèle de petits chaussons, j’ai découvert un site génial !
L’atelier tricot de Mam’Yveline est conçu comme un cours de tricot. On y trouve des explications pour faire les points et les modèles sont triés par difficulté ! Et on y trouve vraiment beaucoup de modèles de layette !
Voici  le modèle. Là encore j’ai fait à ma sauce, mais cette fois par étourderie. C’est en tricotant le deuxième chausson que je me suis rendue compte que j’avais oublié de tricoter le côté du chausson… Un peu paresseuse, j’ai décidé de faire la même “erreur” pour le deuxième plutôt que de tout recommencer ! Faut dire que Colombe avait déjà détricoté un des chaussons, m’obligeant à reprendre à zéro…
Mes chaussons sont donc plus petits que ce qu’ils devraient être, mais ils devraient quand même aller à un nouveau né.
Petite astuce : je coupe les rubans que l’on met sur les gilets et T-shirt pour les accrocher sur les cintres. Je les garde de côté et m’en sers en couture, comme ici pour ces chaussons !

Le gilet :

Le modèle vient du Marie-Claire Idées de mars 2009 (que j’avais dans ma bibliothèque), mais on peut le trouver ici.
La seule liberté que j’ai prise est de n’utiliser qu’une seule couleur de laine !

 

 

Pour la boutonnière, j’ai fixé une petite bande de tissus (rappel de la doublure de la couverture) avec un petit bout de laine.

Voilà, tout est prêt pour l’arrivée du bébé ! Je peux maintenant attendre tranquillement dans mon canapé que le petit pointe le bout de son nez !