Vie de famille

Et soudain… prendre son temps

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Depuis la rentrée de septembre j’ai l’impression de courir après le temps. Le rythme de l’école nous pèse beaucoup, Colombe est épuisée et difficile à gérer. Ces derniers mois, toute la famille a été mise sous la pression de ce rythme imposé par une équipe éducative bornée. Et alors que nous aimions sortir et faire des activités tous ensemble, le temps que Colombe passait à la maison était uniquement consacré à son repos : elle rentrait de l’école trop fatiguée pour la moindre activité, les week-end nous avions de la peine de la sortir trop longtemps tant elle était déjà sollicitée toute la semaine. En somme notre quotidien était principalement réglé autour du rythme scolaire d’une petite fille de 3 ans 1/2…

Et puis jeudi matin… Depuis lundi, j’ai eu un lumbago, une gastro, et là j’enchaînais sur une angine… Je suis allée tirer Colombe de son lit comme tous les matins d’école et une fois installées en tête à tête à la table du petit-déjeuner je l’ai regardée. Ma petite fille qui avait eu du mal à sortir du sommeil et qui portait encore sur elle des cernes lui donnant l’air d’un petit panda, tentait de manger sa tartine de chocolat entre deux quintes de toux. Oh rien de bien grave, mais une petite toux désagréable. Alors je lui ai laissé le choix : “Tu veux aller à l’école ou tu préfères te reposer ici avec moi ?”. “Je préfère me reposer avec toi.”

Alors après avoir fini notre petit-déjeuner nous avons allumé la télé et nous avons regardé quelques dessins animés. Petit O’ s’est levé et a mangé. Puis nous avons éteint la télé et nous nous sommes tous habillés sans nous soucier de l’heure. Nous avons sorti de la peinture et des tampons, puis des feutres et des coloriages. J’ai mis un plat dans le four et je suis allée jouer avec les enfants. Nous mangé, fait une sieste, lu des histoires et trié des affaires qui avaient besoin d’être triées. Et pendant 4 jours nous avons fait la cuisine à 4 et parfois 6 mains. Nous avons lavé de la salade avec la brosse pour la vaisselle en mettant de l’eau partout mais ça n’était pas grave parce que nous avions bien le temps de laver après. Nous sommes sortis faire du vélo, nous avons vu les canards et les copains. Nous avons fait des gâteaux et préparé des légumes super bons. Nous avons fait des tours très très hautes, même plus hautes que Petit O’ ! Nous avons fait des exercices de lectures et d’écriture et Colombe a adoré ça.

Nous avons passé ces 4 derniers jours à profiter : profiter du temps, profiter de nous. 4 petits jours qui nous ont suffit à refaire le plein d’énergie. 4 petits jours durant lesquels les soucis du quotidien ont paru bien petits. 4 jours de bonheur et d’échange entre nous. 4 jours sans sans cri, sans chamailleries (ou presque !) 4 jours durant lesquels nous ne nous sommes pas vraiment préoccupés du temps ni même de quelconques obligations. Et finalement, sans se soucier de ce qui devait impérativement être fait, juste en se disant qu’on allait faire “ça” tout de suite et le terminer avant de passer à autre chose mais sans se donner de limite de temps ou d’impératif de résultat, nous avons réussi à faire beaucoup plus que dans notre quotidien dans lequel on s’impose tant de contrainte. En 4 jours, j’ai réussi à finir plusieurs tâches qui traînaient pour la maison, j’ai pris également du temps pour moi et pour des projets personnels, et j’ai passé de nombreux moments complices et joyeux avec mes enfants.

 

"Avec mon filet de pêche, je vais attraper la lune !"
“Avec mon filet de pêche, je vais attraper la lune !”

Alors maintenant, plutôt que de courir après, il se peut qu’on prenne tout simplement notre temps…

Trouver un déguisement pour aller à Disneyland

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Pour nos enfants, un séjour à Disneyland est un moment magique (et pour nous aussi d’ailleurs !). Mais pour que la magie soit totale, quoi de mieux pour notre petit que d’être vêtu comme l’un de ses personnages préférés ? Certains seront fous de joie de se promener vêtus en Jedi, d’autres préféreront être des princesses, tandis que les plus jeunes aimeront se mettre dans la peau de leurs copains Winnie ou Némo ! Et le gros point positif d’avoir un enfant déguisé, c’est qu’il peut passer sans faire la queue à l’attraction correspondant au personnage qu’il représente, comme nous l’explique Ma vie de maman louve.  Je vous propose donc de faire un petit tour de l’offre de déguisements des héros Disney, avec une petite sélection pour tous les budgets et quelques astuces pour être au top le jour J !

Où acheter un déguisement Disney ?

  • Si vous êtes couturière, l’idéal est bien évidemment de faire les déguisements vous-mêmes. Les déguisements auront une petite touche personnelle et vous aurez la satisfaction de voir votre enfant porter un habit que vous avez créé ! Quelques idées de patrons (gratuits) ici, ici, ici, ici.Déguisements pour aller à Disneyland : princesse et Winnie l'Ourson
  • La première boutique à laquelle on pense est bien évidemment le Disney Store qui vend ses déguisements en boutique et en ligne. L’avantage c’est qu’on y trouve un très large choix de costumes ressemblants dans les moindres détails aux costumes de héros préférés de nos enfants. Il y en a pour tous les goûts, et on peut même s’offrir des accessoires pour pousser la ressemblance au maximum. L’inconvénient c’est bien-sûr le prix : 50 € en moyenne pour une robe de princesse ça n’est pas donné, et pour peu qu’on ait plusieurs enfants, la facture devient vite très salée ! Mais la qualité est généralement au rendez-vous !
  • Si vous adorez vraiment ces robes Disney mais que votre budget ne vous permet pas de les acheter, vous pouvez en trouver sur les sites de vente d’occasions (le bon coin par exemple). Demandez également à vos proches s’ils n’en ont pas chez eux. C’est la solution pour laquelle j’ai opté pour le déguisement de ma fille : ma nièce a eu une longue période “princesses” et avait plusieurs robes qu’elle a données à Colombe lorsqu’elles ont été trop petites.
  • Certaines enseignes de vêtement ont les licences Disney, ce qui leur permet de vendre des déguisements qui ne sont pas identiques aux vêtements des personnages mais qui y ressemble vraiment beaucoup et qui plairont aux enfants. C’est le cas de Kiabi qui fait des déguisements pour les enfants, mais aussi pour les bébés. C’est là que j’ai acheté les tenues de Petit O’ : un costume de Tigrou et un surpyjama Winnie l’Ourson. Question prix, chaque déguisement m’a coûté un peu moins de 20 €, et le rendu des vêtements était vraiment très sympa !
  • Enfin, pour avoir un déguisement unique on peut le créer soit-même. Mais si vous n’avez pas le temps (ou pas le niveau en couture) il y a de nombreux créateurs français qui vendent de très jolis déguisements sur les sites de ventes comme A little Market. Le budget à prévoir est souvent important, mais pas toujours : certaines créatrices vendent des robes sublimes pour moins de 50 € ce qui est vraiment raisonnable pour un vêtement fait-main en France et personnalisable ! Pour exemple, la boutique Impression de Liberty fabrique des robes de princesse sur commande à partir de 40 €. Idéal pour une robe personnalisée aux couleurs préférées de la petite fille !

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De quels accessoires a-t-on besoin ?

Une cape ou un poncho

Disneyland est situé à Paris, et soyons honnête il n’y fait pas chaud toute l’année ! Dès l’automne et parfois jusque tard dans le printemps, il faut se couvrir pour ne pas attraper froid. Mais c’est tellement dommage de cacher un beau déguisement avec son manteau de tous les jours… Il faut donc penser à prendre une cape : elle tient chaud, mais laisse apercevoir les vêtements ! Et pour trouver la cape idéale, là encore il y a plusieurs solutions !

  • Fabriquer sa cape soi-même. C’est l’option que nous avons choisie. Ma maman a gentiment pris sur son temps pour fabriquer une magnifique cape de princesse pour Colombe (avec une vieille jupe et un vieille anorak !) et un cape façon “pot de miel” pour Petit O’ (toujours avec un vieil anorak, et quelques mouchoirs cette fois). Au final ces capes ne nous ont rien coûté (sauf du temps) puisqu’elles ont été faites en recyclant de vieux vêtements que nous ne portions plus !cape-robe-princesse
    cape-princesse-dos
    Cape pot de miel
  • Acheter une cape sur Disney Store, car grâce à la Reine des Neiges, Disney vend enfin des capes pour couvrir les petites filles (impossible de trouver le lien sur la boutique en ligne, mais les boutiques du parc étaient pleines de capes chaudes Reine des Neiges). Mais voilà, premièrement, comme tous les produits Disney, ces capes représentent un certain budget. Ensuite, à part le modèle Reine des Neiges, je n’en ai pas vu d’autres… Donc toutes les petites filles devraient s’habiller en Anna ou Elsa, quant aux petits garçons… ils ont été un peu oubliés…
  • Faire fabriquer sa cape par une petite créatrice qui pourra vous la personnaliser. Je vous ai déjà parlé des ponchos Lilycorne qui nous avait fait notre poncho de bain. Cette créatrice fabrique également de jolis ponchos en polaire ou en toile enduite (idéal quand il pleut !) que vous pourrez assortir au déguisement de l’enfant. L’avantage c’est que vous pouvez choisir un modèle suffisamment discret pour que votre enfant puisse le porter au quotidien ensuite ! Ses ponchos polaires sont disponibles à partir de 60 €, prix raisonnable pour un vêtement qui suivra votre enfant plusieurs années ! N’hésitez pas à aller faire un tour sur son site et sur sa boutique sur A little Market et à la contacter car elle est très à l’écoute des besoins et envies de ses clients !Poncho flocon Lilycorne
    Poncho dragon Lilycorne

Des pulls et des sous-pulls

Malgré la cape, il se peut que votre petit ne soit pas assez couvert ! La solution est simple : il lui faut un pull, un sous-pull et un collant ! Vous trouverez des sous-pulls et des collants aux couleurs assorties au déguisement dans de nombreuses boutiques pour enfants (Kiabi, Zgeneration, Uniqlo…). Pour les pulls, je vous conseille les pulls polaire de chez Décathlon : ils existent dans toutes les tailles, dans un large choix de couleurs, et ils ne sont vraiment pas chers !

Les accessoires indispensables au déguisement

Maintenant que vous avez le déguisement pour aller à Disneyland, que vous avez de quoi avoir chaud S’il y a quelques indispensables dans la tenue d’une princesse, de Peter Pan ou d’un jedi (oui, oui, Star Wars est bel et bien devenu une licence Disney !), il faut tout de même s’assurer que ces accessoires ne seront pas trop encombrants sur place. Il faudra donc convaincre les jedis de laisser leur sabre laser à la maison (quitte à en acheter un sur place à la fin de la visite, puisque sur le modèle du bar à Patate, il existe un bar à sabres lasers pour personnaliser son arme !), et Robin des Bois ne pourra pas s’encombrer de son arc et de ses flèches. À la place, je vous conseille les couronnes et les chapeaux qui termineront d’habiller vos petits héros, mais attention, il faut qu’ils tiennent dans votre sac car il est fort probable qu’après 3 min 27 votre petit vous dise qu’il en a marre ! La règle d’or en arrivant à Disneyland Paris, c’est de ne pas trop s’encombrer alors limiter les petits accessoires au maximum ! Et d’ailleurs, si vous passez par les boutiques, votre petit n’aura sûrement plus d’yeux pour le chapeau avec lequel il est venu et il vous suppliera de lui acheter une ceinture de super héro ou la parure de bijoux de Belle !

Mes enfants, Colombe et Olivier étaient plus qu’impressionnés de porter toute la journée les tenues de leurs héros préférés ! Ils se sont promenés fièrement dans le parc, et à chaque fois qu’une personne leur faisait remarquer qu’ils avaient de beaux déguisements, je voyais des petites étoiles briller dans leurs yeux ! Ces déguisements ont été un vrai plus dans notre visite, et je suis heureuse d’avoir pris le temps d’arranger ce qui paraît être un détail, mais qui a rendu ce séjour inoubliable pour mes petits !
J’espère que ces conseils vous seront utiles ! Si c’est le cas, ou si vous avez d’autres astuces, n’hésitez pas à les partager en commentaire ! Et bon séjour chez Mickey !

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Et l’école, comment ça se passe ?

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Durant les vacances de la Toussaint, nous avons revu nos familles et nos amis qui vivent loin de chez nous. Une question brûlait les lèvres de nos proches qui savaient bien que Colombe venait de faire sa première rentrée scolaire : “Et l’école, comment ça se passe ?“.

Il y avait bien-sûr les pessimistes qui ajoutaient un “C’est pas trop dur ?” ou un “ça va, elle ne pleure pas trop quand elle doit y aller ?“. C’est non sans un peu de déception qu’ils accueillent mes explications : “Ça se passe très bien, elle aime beaucoup ce qu’elle fait en classe et n’a jamais pleuré au moment d’aller à l’école. Certains jours sont plus difficiles et elle proteste un peu, mais elle a bien compris que la maîtresse l’attendait pour travailler et qu’elle devait être présente.” . Pourquoi cette déception ? Pourquoi faudrait-il que les enfants pleurent à chaque fois qu’ils vont à l’école ? Ces personnes ont sans doute vécu cela avec leurs propres enfants et cherchent à se rassurer. Ou alors c’est juste que lorsque tout se passe bien, il y a moins à dire… Qu’importe…

Colombe va à l'école d'un pas décidé

Mais alors, l’école, ça se passe bien ? Eh bien oui… et non… Le rythme de l’école est intense pour les petits et ici, le rythme est pensé pour les demi-pensionnaires. Or, ma fille est externe : tous les midi je vais la chercher pour la faire manger à la maison et je la raccompagne à l’école ensuite. C’est un moment auquel je tiens, pas uniquement parce que je suis une horrible mère possessive qui refuse de laisser respirer sa progéniture. J’y tiens car c’est le rythme que j’avais quand j’étais enfant et que j’appréciais tout particulièrement cette coupure qui me permettait de sortir de la vie en communauté tellement épuisante. J’y tiens aussi parce que les menus de la cantine ne correspondent pas à mes principes : beaucoup de viande, des aliments parfois hors saison ! Et j’y tiens car je trouve stupide d’être à la maison, d’être disponible à seulement 5 minutes à pieds de l’école et de ne pas en profiter. Les élèves demi-pensionnaires sont couchés à 13h, mais pour les externes, l’école ne reprend qu’à 14h. On prive donc ces enfants d’une heure complète de sommeil. Les enfants sont réveillés à 15h au plus tard, les externes ont donc au grand maximum 1h de sieste alors que les textes officiels insistent sur le fait que “jusqu’à l’âge de 4 ans, la majorité des enfants a besoin d’un temps de sommeil dès la fin du déjeuner : une sieste d’une durée d’une heure trente à deux heures correspond à un cycle de sommeil et permet à l’enfant de se sentir reposé”. L’école ne respecte donc même pas ses propres règles ! Dans le cas de ma fille, cela a des répercutions catastrophiques : elle a souvent du mal à s’endormir. Dans les meilleurs jours, elle n’y parvient pas sur le temps de la sieste à l’école. Ces soirs-là elle sort de l’école fatiguée mais pas beaucoup plus qu’après une journée normale. Les jours où elle parvient à s’endormir, elle se fait réveiller peu de temps après pour retourner en classe. À la sortie de l’école, je sais tout de suite qu’elle a été réveillée car elle râle, elle refuse d’obéir, et très vite elle part dans les cris et les larmes. En la réveillant peu après son endormissement on prive ma fille de sommeil, et cela de manière régulière puisque cela se reproduit chaque après-midi d’école. Faut-il rappeler que la privation de sommeil est une forme de torture ? Et ça n’est pas moi qui le dit, mais les plus grandes institutions de défense des droits de l’Homme (La Croix Rouge, Amnesty Internationale…)

Il existe une solution simple à ce problème, et c’est celle qui est appliquée dans la plupart des cas : lorsque c’est possible, les élèves de petite section restent chez eux l’après-midi. Après une première semaine d’école épuisante, c’est ce que j’ai proposée à l’équipe éducative. Mais alors la direction de l’école m’a fait la leçon : l’école n’est pas obligatoire avant 6 ans, alors si j’ai fait le choix d’inscrire mon enfant, je dois respecter le rythme et les horaires imposés. Ils sont les mêmes pour les enfants de 2 ans et demi à 11 ans parce que “madame, imaginez comme ça serait compliqué sinon !“. Et si les enfants sont épuisés, si leur rythme de sommeil s’en retrouve chamboulé, c’est le prix à payer pour que les petits découvrent la vie en communauté car “vous savez madame, il y a des avantages et des inconvénients à tout.“…

Un mois après la rentrée, ce rythme avait déjà des conséquences catastrophiques sur ma fille. Lorsqu’elle s’endormait pour la sieste à la maison l’après-midi, elle se réveillait systématiquement en sursaut après 15 ou 20 minutes de sommeil… À la maison, elle ne communiquait plus que part les cris et les pleurs. Épuisée je me suis mise à crier beaucoup moi-même. Mon fils de 20 mois a suivi le mouvement et s’est mis à crier. Et mon mari, supportant les cris de tout le monde était sans doute bien content de partir au travail chaque matin. Je sentais que ma famille ne tiendrait pas, qu’elle risquait l’implosion et cela à cause de l’école… Je cherchais une solution. La changer d’école était compliqué : une dérogation pour une simple histoire de sieste m’aurait été refusée, et les écoles privées sont loin de chez nous. Et quitter cette école c’était aussi quitter une maîtresse bienveillante, stimulante et qui en quelques jours avait déjà permis à ma fille de faire de gros progrès tant au niveau du travail que de la confiance en elle. D’ailleurs la maîtresse ne s’oppose pas à ce que Colombe reste à la maison l’après-midi et elle m’a soutenue tout au long de mon parcours pour trouver une solution. Solution que nous avons fini par obtenir, à force de revenir à la charge auprès de la direction. Et bien évidemment la solution est celle que j’ai proposée dès le départ (ou presque), mais il aura fallu quémander pour obtenir le respect du rythme pour une enfant qui s’épuisait.

Alors l’école, comment ça se passe ? Eh bien l’école c’est une lutte de tous les jours pour faire subir à ma fille le moins de conséquences possible des décisions prises de manière unilatérale par des personnes qui ne connaissent pas nos enfants et qui refusent d’entendre leurs besoins. L’école est une lutte pour se faire respecter et entendre en tant que parents par des personnes qui sous prétexte de leur autorité, considèrent que nous ne pouvons pas être doués de bon sens et que seul leur jugement prévaut. Alors bien-sûr, l’école ne peut pas se faire “à la carte” et les enfants doivent suivre des règles de vie en communauté. Mais est-ce faire une école “à la carte” que d’accepter que tous les élèves de petite section qui en ont la possibilité restent chez eux l’après-midi ? Non, l’école à la carte c’est celle qui me permet à ma fille d’être la seule à bénéficier de cet aménagement. Eh oui, l’école est pleine de contradictions.

Vous êtes choqués de constater que l’école apprend à ma fille qu’elle ne peut pas s’endormir sans être immédiatement réveillée ? Alors attendez l’année prochaine, quand elle sera en moyenne section et qu’on lui apprendra qu’elle n’a plus le droit de dormir, parce que dormir, c’est pour les bébés. Dormir, c’est pour les faibles !

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DIY : le planning Chenille qui fait des trous

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Voilà un mois que Colombe a commencé l’école, et le rythme qui change quasiment chaque jour n’est pas facile à comprendre pour une si petite fille. Je lui ai donc fabriqué un planning reprenant toutes ses activités de la semaine afin qu’elle parvienne à mieux se la représenter. Si vous nous avez suivi cet été, vous savez qu’entre les chenilles et nous, c’est une longue histoire, mais que même si elle nous grignotent nos plantations, au fond nous les aimons bien ! Alors tout naturellement, nous avons choisi de réaliser un planning La chenille qui fait des trous, inspiré du célèbre livre d’Eric Carle.

Planning de la semaine inspiré de La chenille qui fait des trous

Matériel nécessaire :

  • Une feuille A3
  • Plusieurs feuilles A4
  • Une plastifieuse
  • Une paire de ciseaux
  • De la super glue
  • Des bandes velcros

Réalisation :

J’ai quadrillé la feuille A3 afin d’y faire 7 colonnes et 6 lignes. Sur la première ligne, j’ai écrit le nom des jours et j’ai dessiné les fruits que la chenille mange chaque jour dans le livre (le lundi : une pomme, le mardi : 2 poires…). Sur la deuxième ligne j’ai collé une frise que Colombe a faite avec ses empreintes de doigts et qui rappelle les motifs du livre. J’ai ensuite plastifié la feuille A3 et sur les 3ème, 4ème, 5ème et 6ème ligne j’ai collé des bandes velcros. Ces lignes représentent le matin, le midi, l’après-midi et le soir.

Sur des feuilles A4 j’ai dessiné les activités correspondant à la journée de Colombe : Une maison, son cartable (pour symboliser l’école), des couverts et une assiette, et une clé de sol (pour le cours de musique). Les enfants ont aussi fait des petites chenilles avec les empreintes de leurs doigts de pieds. J’ai découpé tous les dessins, les ai plastifiés et j’ai collé un morceau de velcros au dos des symboles activité, et un aimant puissant au dos des chenilles !

Le planning Chenille qui fait des trous terminé, je l’ai accroché sur le frigo à l’aide d’aimants en forme de feuilles que j’avais faits en pâte fimo il y a des années, et j’ai ajouté quelques aimants papillons acheté il y a longtemps !

Petite main fait des empreintes de doigts

Chenille qui fait des trous en empreinte de pied

L’utilisation de notre planning “chenille qui fait des trous”

Si la rentrée des classes s’est plutôt bien passée et que Colombe aime aller à l’école, elle a eu du mal à comprendre l’organisation au départ. Chaque midi après manger, elle ne comprenait pas pourquoi elle devait retourner à l’école puisqu’elle y était déjà allée dans la matinée ! C’est pourquoi j’ai inclus une ligne “midi” sur son planning. Cela lui permet de visualiser cette coupure et de comprendre quel jour elle devra retourner à l’école après manger. Si j’ai fabriqué la chenille correspondant à Petit O’ c’est pour que Colombe visualise les jours où il est à la crèche et ceux où il reste à la maison (il me reste encore à fabriquer les symboles correspondant à la crèche).

Colombe adore son nouveau planning. Elle déplace la petite chenille chaque soir, ce qui nous donne l’occasion de parler de l’organisation de la journée du lendemain. Et parfois dans la journée, nous déplaçons la chenille vers le bas de la colonne par exemple pour rappeler que nous sommes à l’heure du déjeuner et qu’ensuite nous repartirons pour l’école !

Planning Chenille qui fait des trous

Planning Chenille qui fait des trous

Alors, notre planning vous plaît ? Et sinon comment vous trouvez mon frigo ?

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Mon astuce toute simple pour aider ma fille à mettre ses chaussures à l’endroit

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Du haut de ses 3 ans 1/2, Colombe est une petite fille plutôt autonome. Elle est notamment capable de s’habiller ou de mettre ses chaussures toute seule, et je pense que son atsem comme sa maîtresse apprécie. On imagine bien à quel point ces deux dernières doivent être occupées avec plus de 20 élèves à gérer, parfois des enfants bien plus jeunes que ma Colombe. Entre les pleurs pour voir leur maman et les petits accidents, les actions comme mettre des chaussures doivent être du travail à la chaîne. Alors je me doute que lorsqu’un enfant est capable de se débrouiller seul, les adultes lui consacre moins de temps.

Mais voilà, si Colombe sait s’habiller, il lui arrive parfois de mettre un vêtement à l’envers ou de se tromper de pied en mettant ses chaussures. Et justement, en la récupérant un soir cette semaine, Colombe s’est plaint d’avoir mal aux pieds, et pour cause ! Ses chaussures était à l’envers. J’ai vite fait mon petit calcul : elle a remis ses chaussures après la sieste, soit une heure avant que je ne vienne la chercher. Elle a donc passé une heure entière ainsi !

Loin de moi l’idée d’aller me plaindre, ce sont des choses qui arrivent et je comprends que la maîtresse et l’atsem sont déjà bien occupées. Alors j’ai appliqué une petite astuce (merci Pinterest !) pour aider ma Colombe à mettre ses chaussures à l’endroit. Avec un marqueur indélébile, j’ai fait un dessin simple (ici un poisson, sur une autre paire de chaussures j’ai fait une fleur) dont chaque moitié se trouve sur une chaussure. Colombe n’a plus qu’à reconstituer le “puzzle” quand elle s’habille et elle aura toujours ses chaussures à l’endroit !

tracer un dessin à l'intérieur des chaussures pour ne pas se tromper de pied

Cette astuce toute simple permet d’encourager ma Colombe vers plus d’autonomie encore !

Allez voir aussi mon astuce pour des lacets qui ne se défont pas !

La rentrée des mamans

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Devant l’école le jour de la rentrée, on voit de drôle de spécimens. On les appelle des mamans. Chacune représentant un modèle différent, elles s’organisent et se complètent. Dans un mouvement plus ou moins chaotique, mais dans lequel chacune (ou presque) sait exactement où est son petit, elles poussent leur progéniture à l’intérieur dans l’antre du savoir nommé “école”. À la suite d’une fine observation, je suis en mesure aujourd’hui de vous décrire les spécimens les plus communs lors de ce grand moment appelé : la rentrée des mamans.

 

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Source de l’image : Magazine Pomme d’Api, septembre 2016

La “plus prête que jamais” :

Ça fait plusieurs semaines qu’elle a calqué son rythme de vie sur celui de l’école. Elle connaît aussi tous le programme de l’année et d’ailleurs avec son petit, ils travaillent déjà sur les acquis à avoir en fin d’année  pour qu’il ne soit pas perdu. Elle peut vous réciter par cœur “Tchoupi va à l’école” et “La rentrée des classes pour les nuls”. Ce matin devant l’école elle est sur les starting blocks ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Tu va voir tout va se passer exactement comme dans l’histoire qu’on a lu à la maison !”

L’angoissée :

On la reconnaît à ses lunettes noires qui cachent tant les cernes d’une longue nuit d’insomnie que ses larmes qu’elle ne peut pas retenir. Son enfant est trop petit, et les autres sont trop violents, la vie en communauté est vraiment trop dure et les instits n’ont pas assez de temps à consacrer à chacun. Son tout-petit, sera forcément perdu sans elle (et elle sans lui ?). Pourvu qu’il soit en classe avec son copain et avec la bonne maîtresse ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Bon et surtout s’il y a le moindre problème tu le dis à la maîtresse d’accord ?”

La coach :

Ses enfants, elles les a bien préparés : devoirs de vacances, fournitures scolaires de qualité et vêtements indestructibles sont de rigueur ! Elle arrive à l’école en donnant les consignes : écoute la maîtresse, ne bavarde pas, sois poli et apprend tes leçons. L’école c’est du sérieux ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Souviens toi bien de ce que je t’ai dit : tu écoutes attentivement et tu fais tout ce que la maîtresse te dit !”

La détendue :

Elle est sûre d’elle et de son enfant ! Et de toute façon, “les enfants stressent que si on stresse” ! Le cartable, elle l’a fait ce matin, de toute façon, “il n’y a rien de vital et si on oublie un stylo, ils doivent bien en avoir à l’école”. Elle est confiante pour l’année à venir, et si son petit n’est pas dans la classe de son copain, il s’en fera d’autres, et s’il n’a pas la maîtresse qu’il espérait, il découvrira d’autres horizons ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Tu sais la rentrée c’est un jour comme un autre dans l’année !”

L’esseulée :

Quand son petit entrera dans la classe, elle se retrouvera toute seule… Elle avait adoré les vacances passées avec lui ! Ils ont fait plein de visites, des loisirs créatifs, on lu des tas de livres ! La maison sera bien silencieuse sans lui. D’ailleurs elle ne va peut-être pas retourner à la maison tout de suite après l’avoir déposé, une petite promenade lui fera certainement du bien ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Ne t’inquiète pas je viens te chercher très vite !”

La vacancière :

Après 2 mois non stop avec ses enfants elle va enfin pouvoir souffler ! Verre en terrasse avec les copines, spa, shopping, elle s’est préparée un planning aux petits oignons ! Elle resterait bien dans sa voiture mais elle va quand même accompagner les enfants jusqu’à la porte (oui, elle a un cœur, elle a juste envie de penser enfin à elle !). Son mot pour rassurer ses enfants : “Amuse-toi bien !”

La bonne copine :

C’est simple, elle connaît tout le monde. Quand elle arrive, elle fait une tournée de bisous aux autres mamans et aussi à la maîtresse de l’an dernier. Elle parle des vacances et des activités extrascolaires dans lesquelles elle va inscrire son petit. Et quand elle ne connaît pas une personne ? Elle va à sa rencontre et s’en fait un nouvel ami. Pour peu que son petit soit timide, elle fait elle même les présentation pour qu’il se fasse des copains ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Tu vas voir, tu vas te faire plein de copains !”

La retardataire :

Elle a les cheveux mal peignés et les couettes de sa fille sont un peu de travers. Elle a encore un pied dans les vacances et ce matin elle n’a pas entendu le réveil. Heureusement que les affaires pour la rentrée sont prêtes depuis 2 jours (parce que les autres jours de classe elle arrive en retard aussi, mais elle oublie toujours quelques affaires puisqu’elle ne les prépare jamais la veille) ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Bonne journée ! Vas-y vite !”

L’interrogatrice :

Elle a mille questions à poser. Est-ce qu’on va pouvoir entrer dans l’école ? Combien de temps pourrons-nous rester ? Est-ce que les enfants seront bien couverts pour sortir en récrée ? Elle n’attend pas toujours les réponses à ses questions qu’elle pose nerveusement, comme pour combler un vide. Son mot pour rassurer ses enfants : “Et n’hésite pas à demander à la maîtresse si tu as des questions, d’accord ?”

Le vindicative :

Cette année l’organisation lui semble être vraiment n’importe quoi  (l’année dernière aussi d’ailleurs !). Et comment voulez-vous que les enfants s’y retrouvent ? C’est pas en commençant l’année comme ça que les enfants font avoir des repères ! Et ils ont mis son fils avec Untel, donc l’année sera catastrophique ! Son mot pour rassurer ses enfants : “T’inquiètes pas j’irai demander à ce qu’on te change de classe !”

La “complètement perdu” :

Elle attend devant une porte mais finalement, elle n’est pas sûre… Elle va voir une autre porte, cherche son petit sur la liste, va voir une autre liste, une autre porte… Tient elle a trouvé la porte ! Celle avec la liste avec le nom du petit dessus ! Bah ? Ou il est le petit ? Bon bah elle va aller regarder devant les autres portes ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Surtout tu suis bien la maîtresse pour ne pas te perdre dans l’école, hein ?”

Finalement quel que soit son profil, chaque maman cherche le meilleur pour son enfant et veut le rassurer ! Et vous, dans quelle catégorie êtes-vous ?

Le choix du cartable de maternelle

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La rentrée des classes approche ! Il y a d’un côté les mamans qui s’en réjouissent et qui se disent qu’elles vont enfin pouvoir souffler un peu, et de l’autre il y a les nostalgiques qui aimeraient profiter encore des longues journées passées avec leurs enfants ! Qu’importe de quel côté on se place, il y a un impératif auquel on ne peut pas couper : l’achat des fournitures scolaires ! En maternelle, il n’y a pas grand chose à prévoir mais il faut tout de même penser à l’indispensable cartable ! Alors voilà comment j’ai effectué ma sélection !

Petite fille portant son cartable devant un tableau

Mes critères de sélection

Un cartable de qualité

Je n’ai pas l’intention d’acheter un cartable tous les ans, alors je voulais en choisir un de qualité. Mais j’ai été confrontée à un obstacle : tous les cartables de maternelle que je trouvais étaient soient des sacs très peu cher mais de qualité douteuse (et je ne parle même pas des conditions de production…), soient des sacs très résistants mais aussi trop gros et très chers ! Un cartable de maternelle n’a pas besoin d’être très gros puisque son porteur est tout petit, et il n’a pas besoin de renforts puisqu’il ne contiendra au plus qu’un change, un doudou et éventuellement une tétine.

Un prix raisonnable

J’ai tout de même trouvé quelques cartables qui correspondaient à mon premier critère dans des boutiques spécialisées, mais ils étaient à des prix vraiment trop élevés. Même si je ne veux acheter qu’un seul cartable pour la maternelle et que par conséquent il sera utilisé pendant 3 ans, je trouve que 80€ est un prix trop élevé (oui, j’ai sérieusement vu des cartables de maternelle à ce prix). J’avais décidé de mettre entre 30 et 50€ (grand maximum, en cas de très gros coup de cœur) mais je n’ai rien trouvé dans cette fourchette de prix. Ou plutôt, si , il y avait un cartable qui correspondait à tous mes critères, mais ni ma fille ni moi ne le trouvions particulièrement joli.

Un cartable neutre

Je vous l’ai dit, j’ai acheté le cartable de ma fille pour qu’elle le garde toute la maternelle. J’ai donc voulu un cartable sans licence. Ma fille a des sacs Reine des Neiges, Hello Kitty et autres, mais je réserve leur usage aux loisirs. Les modes passent, ma fille se lassera un jour de tout ça (oui, oui ! Même de la Reine des Neiges !) alors je voulais son cartable le plus neutre possible pour qu’elle ne puisse pas me dire un jour : “C’est nul, c’est pour les bébés ça !”.

Pas de prénom inscrit dessus

Je vois beaucoup d’enfants avec un cartable sur lequel est inscrit leur prénom. Sur le principe je trouve cela adorable et c’est une belle manière de personnaliser ses affaires. Mais dans les faits je ne peux m’empêcher de penser qu’une personne malveillante peut appeler l’enfant et gagner sa confiance juste parce qu’elle aura vu son prénom sur son sac. On peut toujours répéter à nos enfants de ne pas parler à un inconnu, mais dans leur tête une personne qui connaît leur prénom n’est peut-être pas un inconnu. Quant à surveiller nos enfants, c’est vrai. Mais ce genre de drames peuvent se produire en une seconde : il suffit que le bébé pleure, que le petit frère tombe. On détourne son attention quelques secondes et son enfant a disparu ! Alors je ne tente pas le diable. (ceci n’est qu’une opinion personnelle et je respecte totalement ceux qui choisissent un sac avec le prénom de leur enfant. Je voulais juste exposer mon point de vue)

Et ce cartable alors ?

Cartable de maternelle : Kickers

C’est en discutant avec mon amie Queen Mama qu’elle m’a conseillée de faire un tour sur le site Edisac qui propose des sacs de grandes marques et de qualité à des prix raisonnables. Et c’est là que j’ai trouvé mon bonheur ! Un joli petit cartable rose et violet de la marque Kickers à 30 €. Je n’ai jamais été déçue par la qualité des chaussures et des sacs de la marque Kickers, alors j’étais en confiance de ce point de vue. Encore une fois, cette marque tient ses promesses puisque le cartable semble résistant. Il est fait proprement et pas une couture ne dépasse. Il se ferme à l’aide d’aimant, ce qui est bien plus simple que des boutons ou des pressions pour un petit enfant. On peut le porté par la poignée ou le mettre sur ses épaules, et sur le dos (à l’abri des regards malveillant) on peut insérer une petite étiquette avec le nom de l’enfant.

Ce cartable réunit tous mes critères et il plaît énormément à ma fille qui ne désire plus qu’une seule chose : l’emporter à l’école ! Il va falloir attendre encore quelques jours !

Mon accouchement par voie basse après une césarienne

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Ah je vous ai tenues en haleine toute la semaine n’est-ce pas ? Allez, soyez gentilles, laissez moi croire que vous avez attendu cet article avec impatience ! La semaine dernière j’ai fait un petit bilan des prérequis pour accoucher par voie basse après une césarienne, alors cette semaine, comme promis c’est de ma propre expérience que je vais vous parler !

accouchement par voie basse après une césarienne

Convoquée à la maternité

Une grossesse, c’est long… et d’ailleurs parfois c’est plus long qu’on n’aurait pu croire ! Nous voilà le 26 décembre 2014, Bébé est toujours bien au chaud dans mon ventre et ne montre pas signe de vouloir sortir. Pourtant le terme est prévu 4 jours plus tard… Mais sa grande sœur a pointé le bout de son nez avec 5 jours de retard, alors je me fais une raison. Depuis un mois je suis tiraillée entre l’envie de laisser faire les choses naturellement afin d’accoucher par voie basse, et celle d’aller supplier qu’on me fasse une césarienne. Cette césarienne qu’il fallait bien que j’accepte puisqu’elle avait de grande chance d’arriver. Cette césarienne que je sentais se rapprocher alors que le terme arrivait et qu’aucun signe d’accouchement ne se manifestait. Finalement, elle aurait réglé le problème de l’accouchement trop long que j’ai vécu la première fois. Et une deuxième césarienne en aurait entraîné une 3ème pour un futur enfant, et elle m’aurait évité de revivre cette angoisse des derniers jours où on ne sait jamais quand la naissance va enfin avoir lieu.

Bref, nous sommes le 26 décembre 2014 et je suis convoquée en avance pour le dépassement de terme (l’équipe médicale avait convoqué les dépassements de terme plus tôt à cause de Noël et du week-end qui arrivaient). Papa À Dada ! et moi prévenons Colombe (22 mois à l’époque) que nous allions voir si le petit frère arrivait, et que pendant ce temps elle irait à la plage avec Grand-père et Grand-mère. Après une série d’examen et un monitoring montrant des contractions toutes les 15 minutes, j’ai eu le droit à un désespérant : “Vous êtes dilatée à 1, comme il y a un mois. Rentrez chez vous ça n’est pas pour maintenant”.

Nous sommes le 28 décembre 2014, jour du terme. Je suis de nouveau convoquée à la maternité. Papa À Dada ! et moi prévenons (encore) Colombe que nous allions voir si le petit frère arrivait, et que pendant ce temps elle irait à la plage avec Grand-père et Grand-mère. Après une série d’examen et un monitoring montrant des contractions toutes les 10 minutes, j’ai eu le droit à un encourageant : “Vous êtes toujours à 1, mais si vous voulez je peux essayer de décoller la membrane pour accélérer un peu les choses.”. Après un premier essais infructueux, la sage-femme me dit qu’elle préfère arrêter car elle voit que j’ai mal. Je lui réponds alors : “J’ai supporté 19h de contractions sans péridurale pour mon premier accouchement, c’est pas ça qui va m’arrêter !” (vous sentez mon air aimable là ?). La sage-femme essaye, encore, encore… Rien. “Rentrez chez vous ça n’est pas pour maintenant”.

Nous sommes le 30 décembre 2014 et je désespère… un peu… Je suis convoquée à la maternité. Papa À Dada ! et moi prévenons (encore, encore) Colombe que nous allions voir si le petit frère arrivait, et que pendant ce temps elle irait à la plage avec Grand-père et Grand-mère (oui, Grand-père et Grand-mère adorent la plage).  Encore un monitoring et cette fois les contractions se présentent toutes les 7 minutes. Si je les avais senties, elles auraient été le signe d’un accouchement qui commence. Mais voilà, je ne les sens pas… D’ailleurs, je ne sens plus rien et je n’y crois plus. Je me dis que je suis peut-être moitié éléphante et que mon temps de gestation est de 2 ans, qu’il faut que je me fasse une raison, que je n’accoucherai peut-être pas avant longtemps… La sage-femme m’examine : “Vous êtes à 2, votre accouchement sera un peu particulier du fait de votre première césarienne. Et comme ça n’a pas vraiment l’air de progresser pour l’instant, je vais appeler le médecin pour savoir ce qu’il en pense”.

Le médecin arrive, m’examine, regarde la sage-femme et lui dit : “Mais la dame est à 3 !”. La sage-femme me ré-examine : “La dame est à 3 !”. Je suis à 3. Je suis soulagée ! Mon accouchement a officiellement commencé, mais maintenant reste à savoir combien de temps cela durera ! Je vous rappelle que la dernière fois ça a duré 29h, alors oui le temps que ça prendra fait partie de mes préoccupations !

Dialogue et prise de décision

L’accouchement a donc commencé très timidement. La sage-femme, le médecin et moi commençons à parler de ce que nous envisageons pour que cet accouchement se passe mieux que le premier. Dans mon dossier se cachait mon projet de naissance. Je ne l’ai pas sorti, mais l’avoir rédigé m’avait aidée à avoir les idées claires. J’ai donc exposé ma vision des choses : “Je voudrais accoucher par voie passe si c’est possible, tout simplement parce que c’est ce qui est naturel. Mais je ne suis pas prête à tout pour ça. Quand on a sorti ma fille, il a fallu la réanimer et la transférer dans un autre hôpital. Je ne veux revivre ni la peur, ni la séparation pour cette naissance. Je veux essayer la voie basse, mais au moindre problème je veux qu’on sorte mon bébé avant que sa santé ne soit en danger.” Le médecin m’a alors exposé les deux possibilités :

  • rentrer chez moi et attendre que l’accouchement se mette réellement en route naturellement en courant le risque d’un accouchement de nuit. Pourquoi le risque ? Parce qu’en accouchant de nuit, dans l’éventualité d’une césarienne, les choses se feraient bien moins rapidement que de jour car il faudrait attendre que toute l’équipe médicale d’astreinte arrive à l’hôpital.
  • entrer en salle d’accouchement dès maintenant et recevoir une faible dose d’ocytocine qui pourrait accélérer un peu l’accouchement. Voir comment les choses évolue et faire une césarienne avant la fin du service de jour si on constate que l’accouchement traîne en longueur.

La sage-femme, le médecin et moi avons parlé un moment, mais ma décision n’a pas été difficile à prendre : il est midi je m’apprête à monter en salle d’accouchement et si le bébé n’est pas né à 19h, on me fera une césarienne. Je suis rassurée car je sais que l’équipe veut autant que moi que tout se passe bien. Personne ne cherche à jouer les héros ou à laisser faire la nature à tous prix.

En place !

Je passe un petit coup de fil à ma Colombe pour lui expliquer que le petit frère s’est enfin décidé et que d’ici ce soir il serait né. Puis je monte à l’étage de la maternité toute excitée, on y est ! Le moment qui a suscité tant d’interrogations pendant ces 9 derniers mois est enfin arrivé !

Une gentille sage-femme (que nous appellerons Cécile) se présente. Elle me demande d’aller me changer et d’enfiler une chemise d’hôpital sans forme et largement ouverte à l’arrière. Bon, Cécile est gentille, mais je sens qu’avec sa chemise, elle essaye de m’embarquer dans un mauvais plan. Et pour cause, une fois la chemise enfilée, laissant apparaître au grand jour mon dos et mes magnifiques sous-vêtement de grossesse 100% coton, Cécile me demande de traverser les couloirs de la maternité jusqu’à la salle d’accouchement la plus éloignée (Je crois sincèrement que faire marcher les patients avec leur derrière exposé de la sorte est une épreuve officielle d’une sorte d’olympiade du monde hospitalier !). Sur le chemin, nous croisons Papa À Dada ! qui a l’air perdu avec nos manteaux et son sac à la main. Cécile lui dit : “Je vous ai dit de tout poser dans un casier dans cette salle et d’enfiler une tenue pour nous rejoindre, ça n’est toujours pas fait ?” (faire croire aux papas qu’ils ne comprennent rien est sûrement une autre épreuve de ces Olympiades !). Finalement nous nous retrouvons tous dans la salle d’accouchement.

L’anesthésiste va arriver et je demande à Cécile si elle peut rester avec moi pendant qu’on me pose la péridurale. Immédiatement elle me demande : “Pourquoi, ça s’est mal passé la première fois ?”. Je lui réponds : “Au contraire, ça s’est très bien passé. La sage-femme était restée près de moi et m’a aidée à me détendre. J’aimerais que cela se passe de la même façon.”. Et j’ai senti que ça lui a fait plaisir à Cécile de comprendre que j’apprécierai son aide, car bien qu’elle était débordée, elle a tout fait pour que je sois accompagnée ! Et j’étais détendue pour cette péridurale. Tellement détendue que lorsque l’anesthésiste a échoué à la poser la première fois, je ai lui juste dit de recommencer. Et lorsqu’elle a échoué une deuxième fois, m’expliquant qu’elle pouvait essayer une fois mais pas plus, je lui ai dit : “Pas de problème”, sans vraiment réaliser que si elle n’y arrivait pas la 3ème fois, j’accoucherai sans péridurale ! Bref, j’étais sur mon petit nuage.

Me voilà prête. L’ocytocine devrait m’aider à accoucher et la péridurale est posée (eh oui, la 3ème fut la bonne !). Allongée sur la table d’accouchement je fais remarquer à l’infirmière anesthésiste que la vue est vraiment exceptionnelle pour accoucher ! Elle me lance un regard bizarre, se demandant si je ne suis pas en train de sombrer en plein délire. Je m’assoie et réalise que si lorsque j’étais allongée j’avais vue sur une colline avec un beau mas provençal entouré d’olivier, la fenêtre donne en fait sur le parking des urgences. Bref, je me rallonge et retourne à mon mas provençal !

Papa À Dada ! s’installe “confortablement” sur sa chaise de camping en plastique (oui, j’en ai parlé ici !), nous sortons l’intégrale de Kaamelott (tant qu’à attendre autant le faire en rigolant !) et nous attendons (et Papa À Dada ! me fait des massages des pieds parce qu’il est juste formidable !). Je sens déjà les premières vraies contractions !

Les choses sérieuses commencent

Je ne sais pas quelle heure il est, 16h, ou 17h… Je ne regarde pas vraiment la montre. Cécile vient de m’examiner, je ne suis qu’à 5. Ça progresse très doucement, mais c’est toujours plus rapide que pour mon premier accouchement. Elle me propose de changer de position pour essayer d’accélérer les choses. Je me retrouve donc allongée sur le côté, une jambe en l’air dans une position d’un glamour que je n’aurais jamais imaginé ! Entre ça et la chemise ouverte, je crois que Cécile marque beaucoup de points pour ses olympiades avec moi ! Voulant garder un peu de dignité, je demande à Papa À Dada ! d’aller chercher la valise dans le coffre de la voiture, et je lui propose d’aller manger un peu à la cafétéria. Il quitte la pièce et je commence à me reposer dans cette position naturelle et sexy !

Pas pour longtemps. Je sens toujours les contractions, mais cette fois elles me font mal, elle me font très mal ! En fait je ne sens plus la péridurale. J’appelle. On tarde à venir, alors j’appelle une nouvelle fois. Une gentille aide soignante un peu perdue arrive. Elle m’aide à me remettre dans une position un peu plus académique (et vlan Cécile, t’as perdu cette épreuve des olympiades !). Cécile ne peut pas venir car elle fait naître un bébé. On va appeler l’anesthésiste. J’attends, j’ai mal. Papa À Dada ! revient. Il voit que j’ai mal mais ne peut rien faire (oui parce que les massages des pieds, c’est bien mais ça ne fait pas de miracle non plus ! ). Cécile arrive presque en courant. Elle m’examine et ouvre de grands yeux : “Vous êtes passée de 5 à 8 !”. L’anesthésiste arrive, elle me remet une dose dans la péridurale (et je la bénie !) en m’assurant que cela ferait effet le temps qu’on s’installe. L’agitation retombe un peu, et Cécile se prépare.

Mon mari à mes côtés, mes pieds dans les étriers (encore une position sexy !), on me donne quelques consignes et je me mets à pousser. Je n’ai aucune notion du temps, j’essaye juste de me concentrer et de faire sortir mon bébé. Après quelques poussées Cécile me prend la main et me dit : “Touchez, c’est la tête de votre bébé.”. Je sens ses cheveux et je réalise que tout va bien se passer. Je verse une larme et Cécile sourit : “Ça c’est de la joie !”. Oui. Je continue de pousser. Je sens les contractions venir avant qu’on ne les voit sur le monitoring. Je les sens bien mais elle ne me font pas mal. Je préviens Cécile dès qu’une nouvelle arrive. Ça va de plus en plus vite, je suis fatiguée mais je donne tout. Et puis Cécile s’agite, me dit : “Arrêtez de pousser, laissez moi faire”, et enfin : “Venez, il est là attrapez le !”. Elle avait compris ce dont je n’avais osé parler à personne. Ce qui pour moi était impossible tant mon premier accouchement fut difficile. Je rêvais d’attraper moi-même mon bébé mais n’osais pas le demander.

Je prends mon bébé et le pose contre moi. Je le serre, et je ne le lâche plus du regard. Il est là, en bonne santé et ça a été facile. Grâce au dialogue avec l’équipe médicale qui a su me rassurer, j’ai vécu cet accouchement sereinement.

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Nous sommes le 30 décembre 2014, il est 19h passé et je viens de recevoir le plus merveilleux cadeau de fin d’année : mon Petit Olivier ! Hihi ! oui, Olivier, vous vous souvenez de la vue sur le mas provençal ?  😉

Accoucher par voie basse après une césarienne

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Je n’ai jamais parlé de mon deuxième accouchement ici. Pourtant j’avais déjà ce blog lorsque j’ai mis au monde mon Petit O’. Mais lorsqu’on a eu un premier accouchement difficile et traumatisant (que je vous ai raconté ici), il semble qu’il n’y ait rien à dire d’un accouchement qui se passe sans encombre. Et pourtant ce deuxième accouchement n’est pas complètement banal. Il s’est passé dans le calme et a été serein, mais il a nécessité une préparation et une organisation un peu spéciale car j’ai accouché par voie basse après une césarienne.

Projet de naissance

Ma césarienne

En février 2013, j’ai subit une césarienne en urgence pour détresse fœtale. J’ai toujours bien vécu cette césarienne qui pour moi a sauvé la vie de mon bébé, alors je ne la regrette pas. Mon seul regret est d’avoir attendu avant de la pratiquer, car la première fois que j’ai vu ma fille j’ai cru la perdre. Elle n’était qu’une masse violette qui ne respirait pas et qui me regardait de ses grands yeux noirs pleins de détresse. Après une réanimation et un court passage en service de néonatalogie, tout est revenu dans l’ordre et nous avons été rassurés. Mais j’ai juré de ne plus jamais vivre cette peur de la mort alors que je devais donner la vie !

Après cette naissance, je restais dans l’idée que je n’accoucherai plus que par césarienne. À une époque, les médecins n’autorisaient pas les femmes à accoucher par voie basse après une césarienne. L’utérus cicatriciel était trop fragile et on voulait évité tout risque de complication. On limitait aussi le nombre d’enfants qu’une femme pouvait mettre au monde par cette voie haute qui laissait des séquelles à chaque fois. C’est ce qu’avaient vécu des femmes de mon entourage et j’avais complètement accepté cette idée.

Mais lors d’un rendez-vous de contrôle, mon médecin m’apprît que les mesures avaient changé et qu’une femme césarisée pouvait maintenant accoucher par voie basse en respectant quelques précautions.

Dans quel cas accouche-t-on par voie basse après une césarienne ?

Un utérus cicatriciel est nécessairement plus fragile qu’un utérus intact. Il nécessite donc un suivit et des mesures de sécurité particulière pour un accouchement par voie basse.

Ne pas présenter d’impossibilité à accoucher par voie basse :

Cela va de soit, les médecins ne laissent pas un accouchement se faire par voie basse s’ils savent qu’il sera risqué. Ils prennent encore moins de risque si la femme a déjà eu une césarienne. Pour accoucher par voie basse quand on a déjà eu un césarienne, il faut donc présenter toutes les caractéristiques d’un accouchement sans complication (bassin assez large, pas de présentation par le siège…).

Attendre un an entre la césarienne et la conception du prochain enfant :

C’est le délais minimum pour une cicatrisation complète qui permet à l’utérus de supporter la pression des contractions répétées pendant les heures de travail ainsi que la pression de la poussée. Le risque est une rupture utérine qui pourrait mettre le bébé et la maman en danger. Finalement ce délais n’est pas très difficile à tenir car si vous calculez bien, cela donne un écart d’âge de 21 mois entre les enfants. On peut donc avoir des enfants rapprochés ! (d’ailleurs les miens ont 22 mois d’écart !)

Être accompagnée par des professionnels :

Toute grossesse est accompagnée par des professionnels, mais lorsqu’on représente un cas un peu particulier, il est bon de se faire bien accompagner par des personnes capables d’entendre les besoins de la patiente et de lui expliquer clairement ce qui va se passer. J’ai consulté une sage-femme avant la conception de mon Petit O’ : nous avons parlé de mon premier accouchement, de la manière dont je l’avais vécu et des séquelles qu’il avait laissé en moi car l’impact psychologique peut être important. Puis elle a vérifié la bonne cicatrisation externe, elle a vérifié mon état de santé général et m’a donné le feu vert pour la conception en m’assurant qu’une naissance par voie basse serait envisageable.

Bien préparer son accouchement :

J’ai parlé de l’importance que j’accordais au projet de naissance. Je pense n’avoir pas bien exprimé mes attentes lors de mon premier accouchement, et les sages-femmes qui m’accompagnaient ont sans doute cru bon de tout tenter pour que j’accouche par voie basse. Alors pour mon deuxième accouchement, j’ai couché mes pensées sur un papier que j’ai glissé dans mon dossier. Le personnel l’a-t-il vu ? Je ne sais pas. Mais ma réflexion m’a permis de savoir ce que je voulais et de l’exprimer clairement au début de l’accouchement.

Un accouchement sans déclenchement :

L’une des conditions médicales à l’accouchement par voie basse après une césarienne est la spontanéité du travail. Pendant toute ma grossesse on m’a répété que je ne pourrai accoucher par voie basse que si l’accouchement se déclenchait spontanément. Mais voilà, j’avais déjà dépassé le terme une fois, et plus les jours passaient, plus je guettais les signes de début de travail. Et ces signes ne venaient pas. Encore une fois j’ai dépassé le terme et j’ai dû me présenter à la maternité pour des contrôles plusieurs fois… Au dernier rendez-vous on m’a rassuré : le travail commençait timidement. Les médecins ont alors sorti un joker dont ils s’étaient bien gardés de me parler avant : l’ocytocine à faible dose ! Si le déclenchement par tampon n’est pas recommandé dans ce cas, on peut tout de même avoir recours à l’ocytocine en perfusion. Les médecins ne déclenchent pas l’accouchement à proprement parler, mais ils peuvent utiliser de faibles doses pour accélérer un peu un accouchement qui débute très timidement comme c’était mon cas. Ce fut pour moi un soulagement, car les 29h de mon premier accouchement me hantaient encore ! (Et ce deuxième accouchement n’a duré que 7h, pour certaines c’est beaucoup mais comme on dit tout est relatif !)

Ce que vous allez entendre

Par rapport à la césarienne

Vous croiserez forcément des gens qui ont une opinion bien tranchée sur la césarienne. Entre les : “tu n’as pas réussi à accoucher” et les “de toutes façons de nos jours on fait une césarienne pour un oui ou pour un nom”, vous entendrez (ou avez déjà entendu) tout un florilège de réflexion complètement connes (pardon pour la grossièreté, mais ces remarques ont fini par avoir raison de ma gentillesse !), sans intérêt et blessante. Je l’expliquais dans mon article “ma césarienne“, j’ai vécu les deux types d’accouchement et j’estime n’avoir rien fait de plus ou de mieux la deuxième fois. La nature a juste été plus clémente. Alors ne culpabilisez pas car il y a une part de chance dans la manière dont se passent les choses. Et surtout fuyez ces bonnes femmes qui voudraient se donner un intérêt en exprimant leur avis !

Par rapport à votre accouchement

Il faut que je vous prévienne par avance, l’équipe médicale n’arrêtera pas de vous dire que c’est un premier accouchement ! C’est surprenant et un peu vexant d’entendre ça quand on pense au petit bout qui nous attend à la maison. Mais si vous n’avez pas eu d’autre enfant avant votre césarienne, ça sera effectivement votre premier accouchement par voie basse. J’ai bien tenté de faire comprendre à l’équipe que j’avais déjà accouché une fois mais pas de cette manière, mais ça n’a pas eu grand effet. Les sages-femmes et les médecins parlent avec des termes qui leurs sont propres et qu’ils utilisent tous les jours. Autant j’ai réussi à convaincre certains membres de mon entourage que ma césarienne en urgence après 28h de travail m’a demandé autant voir plus de force qu’un accouchement “normal” et que par conséquent elle méritait d’être considéré comme un accouchement à part entière, autant je pense que le personnel médical n’est pas prêt à sortir de sa bulle…

Et c’est quoi le mieux ?

Pour un prochain accouchement, je ferai de nouveau tout pour accoucher par voie basse. Parce que c’est ce qui est naturel. Parce que c’est ce qui me permettra de prendre mon enfant dans les bras dès ses premiers instants. Parce que je pourrai me lever et donner son premier bain à mon bébé. Mais pour être honnête, si les conséquences de la césarienne sont douloureuses juste après (bon, une épisiotomie ou une déchirure ça n’est pas très agréable non plus sur le moment), j’ai eu l’impression d’avoir moins de séquelles. Outre ma cicatrice que personne ne voit (même en maillot de bain !), lorsque j’éternue j’ai parfois l’impression que mon ventre va s’ouvrir et laisser sortir mes entrailles (je sais, ça fait rêver !). J’ai beaucoup plus souffert de ma cicatrice de déchirure que de celle de ma césarienne (il faut dire que ça n’est pas un endroit très agréable pour les petits bobos). Mon périnée a bien morflé aussi comparé à la césarienne, et depuis j’expérimente les infections urinaires que j’avais eu la chance de ne jamais connaître. Et globalement j’ai retrouvé un confort de vie plus rapidement après la césarienne. Mais malgré tout j’espère ne plus vivre de césarienne. Si j’ai vécu des moments magiques à la naissance de ma fille, il a fallu passer outre toutes les complications et faire fi de l’impossibilité de m’occuper seule de mon bébé.

Et mon accouchement par voie basse alors ?

Vous êtes curieuses, n’est-ce pas ? Eh bien il va falloir attendre encore un peu car je vous raconterai ça une prochaine fois !

à suivre…

Croquijoux, le bijoux de maman pour occuper les petites mains de bébé

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Il y a quelques semaines (bon ok, c’était il y a quelques mois !) j’ai eu la chance de découvrir les colliers Croquijoux, grâce à un concours organisé par le blog pétillant Les astuces de Bubus.

Les Croquijoux sont ce qu’on appelle des colliers de portage/allaitement, c’est à dire des colliers très solides et dans des matériaux ne présentant aucun danger si l’enfant met à la bouche (ni risque d’étouffement, ni composition bizarre). Quand le bébé est dans les bras ou en train de téter il peut jouer avec le collier.

Croquijoux : Perles Roses

Un soucis d’hygiène et de sécurité

Les colliers de portage sont souvent en bois ou en tissus, mais il est alors difficile de les laver. Le Croquijoux est en composé de perles en silicone, et il peut être lavé au lave-vaisselle ! Ç’en est donc fini du collier qui est tout joli quand on le sort de son emballage et qui devient tout cracra après quelques rencontres avec les mains de Bébé ! Une fois lavé, le Croquijoux est comme neuf (et c’est sans compter qu’après un coup de lave vaisselle, il n’est plus vecteur des méchants microbes qui aiment se loger dans les colliers en bois et tissus). Voilà pour le côté pratique et hygiénique !

Croquijoux est une marque très attentive à la sécurité puisque c’est cette motivation qui est à l’origine de ces bijoux. Chaque perle est isolé de ses voisines par un petit nœud. Ainsi, s’il arrivait quand même que le collier se casse, une seule perle tomberait et on n’aurait pas la crainte d’oublier de ramasser une perle que Bébé pourrait avaler. Le fermoir a été choisi spécialement pour s’ouvrir s’il subit une trop grand pression. Ainsi, si Bébé joue de manière trop brusque, il ne risque pas d’étrangler l’adulte qui le porte.

Tous les Croquijoux sont fabriqués en France. Leurs matériaux ont été soigneusement choisi pour respecter la santé du bébé qui le mâchouillera. Ainsi, non seulement les perles sont faites dans un silicone ne contenant aucun produit nocif, mais les couleurs ont également été testées une à une afin de s’assurer de leur innocuité. Mais ça, c’est Croquijoux qui en parle le mieux !

De jolis colliers pour Maman… et pour Papa !

Il ne faut cependant pas oublier que les Croquijoux sont avant tout des bijoux et qu’ils se doivent d’être jolis ! La marque propose plusieurs modèles : des sautoirs, des colliers plus courts. Tous sont déclinés dans une gamme de couleurs qui s’agrandit au fur et à mesure que la marque grandit ! Je suis ravie de mon sautoir qui se marie avec la plupart de mes tenues et que j’aime porter même lorsque je ne suis pas avec les enfants ! C’est un bijou original sur lequel on me complimente souvent ! Et lorsque j’explique le principe de ce collier, les gens sont souvent très étonnés !

Croquijoux : collier de portage et d'allaitement

Et le petit plus de Croquijoux que je n’ai vu chez aucune autre marque de collier de portage ? Il existe des modèles unisexe que les papas peuvent porter ! En effet, dans les familles où les enfants sont porté, il est bien rare que seule la maman revête l’écharpe de portage. Alors si Papa peut porter Bébé, pourquoi n’aurait-il pas droit lui aussi à un collier ? Croquijoux a décidé de respecter la parité en lançant un modèle noir à l’allure tribale qui va aussi bien à une femme qu’à un homme ! Cela vous intrigues ? Venez découvrir ce modèle ici !

Des colliers que les enfants adorent !

Les enfants adorent jouer avec les colliers, on le sait bien et c’est pour cela que les colliers de portage existent. Mais je dois avouer que mes enfants aiment jouer avec ce collier plus qu’avec les autres ! C’est bien simple, dès que je le porte, Colombe et Petit O’ se précipitent sur moi pour le toucher et le mordiller. Je me suis alors demandé pourquoi ils aimaient tant le mettre à la bouche, et j’ai essayé. J’ai découvert que mâchouiller ces petites perles procurait un effet assez relaxant ! Mais j’évite de le faire quand il y a du monde autour car ça ne me donne pas l’air bien malin !

enfants_jouent_croquijoux

bebe_mord_croquijoux

À voir comme les enfants se précipitent sur mon collier et comme Petit O’ le mâchouille, vous comprenez son succès à la maison ! Alors filez vite découvrir les Croquijoux ! C’est un cadeau idéal à se faire ou à faire à une jeune maman, pourquoi pas en cadeau de naissance car après même avec de jeunes enfants on a toutes le droit d’être coquettes !