Vie de famille

La journée des mamans qui déchirent à Nice le 24 juin 2016

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Le 24 juin dernier (oui, j’ai mis presque un mois à écrire cet article), à Nice a eu lieu la journée des mamans qui déchirent organisée par la webzine Les Mamans qui déchirent ! Une journée pour se faire chouchouter, se faire plaisir et prendre du bon temps entre mamans dans le lieu absolument fabuleux qu’est le Negresco ! J’ai eu la chance d’y prendre part et je vous raconte tout !

Une journée entre copines dans un lieu magnifique !

Après avoir retrouvé Sophie du blog Maman & Pipelette, nous nous sommes dirigées vers le Negresco où nous avons découvert le somptueux salon dans lequel avait lieu la journée ! Après un accueil chaleureux et gourmand (eh oui, le café et les croissants nous attendaient ! Miam !!!) nous avons pu faire le tour des stands présents. Nous étions de nombreuses mamans à assister à cette journée et nous avons fait de belle rencontre. C’était l’occasion pour moi de rencontrer les mamans qui avaient gagné leur invitation sur mon blog et d’autres blogueuses de la région : Rivieramum, Neloetsesbouquins,  Marie-Bé Futée, Jadheo, Une Maman dans la ville, Le Journal d’une Niçoise et Le blog de Cécile Na

Devant le Negresco
À droite, Maman & Pipelette, à gauche, moi ! 😉

Plafond du Negresco

Les partenaires de la journée des mamans qui déchirent

marque

De nombreux partenaires étaient présents pour cette journée. Ils nous ont présenté leurs produits et nous ont toutes bien gâtées sans faire de distinction entre les mamans blogueuses ou non (et ça c’est vraiment top !).

A-Derma

Une des marques de cosmétiques que j’adore ! Je vous l’avais raconté ici, les produits de la gamme Exomega ont réussi à venir à bout de l’eczéma de ma fille. J’y ai découvert quelques nouveautés, notamment la crème solaire A-Derma protect AD, spécialement prévue pour les peaux fragiles. Et comme rencontrer les marques qu’on aime c’est avant tout recevoir les conseils de professionnels, j’ai aussi craqué pour la crème réparatrice Épithéliale AH et pour la crème barrière Exomega idéale contre les agressions du chlore de la piscine ! Je vous en reparle très vite !

ADerma

Anatua

Anatua est une superbe marque de tatouages éphémères vraiment très beaux et élégants. Leurs tons dorés et argentés en font de vrais bijoux ! Et cette marque est soucieuse de l’environnement, puisqu’elle fait planter un arbre pour chaque planche de tatouages produite !

anatua

Anny Rey

Voici une jolie marque de cosmétiques monégasque ! Des produits à découvrir chez soi ou chez une amie, au cours d’un atelier collectif ou individuel avec une conseillère. L’occasion de faire de belles rencontres et autour de beaux produits.

Anny Rey

Avene

La marque présentait toute sa gamme, mais je me suis principalement intéressée à sa gamme solaire respectueuse des océans, car c’est celle que j’ai choisie pour protéger notre peau cet été !

Produits solaires Avene

Cosi, décoration d’intérieur

J’ai découvert cette très jolie boutique niçoise (je suis d’ailleurs passée par leur magasin en sortant de l’événement !) qui propose de beaux objets de décoration intérieure. J’ai notamment craqué pour la peinture Farrow & Ball, qui en plus d’avoir de jolies couleurs, et aussi respectueuse de notre santé !

Cosi : Farrow & Ball

Élancyl

La marque Élancyl nous a présenté son produit phare, le Slim Design qui agit contre la cellulite. Il est facile à appliquer et ne laisse pas la peau grasse comme certaines crèmes !

Élancyl

Elgydium

Voilà encore une marque que je connais bien car ici toute la famille l’utilise ! Les enfants adorent les goûts originaux des dentifrices et les brosses à dents rigolotes ! Et moi je suis fan de leur dentifrice blancheur !

Elgydium

Eucerin

C’est une gamme de produits développés spécialement pour hydrater les peaux sensibles, sublimer le regard et protéger des agressions du soleil.

IGraal

Le site de cash back IGraal nous a proposé de découvrir son fonctionnement ! Recevoir de l’argent pour chaque achat effectué sur internet, si ça c’est pas un bon plan !

Innovo

Innovo est un dispositif pour faire sa rééducation du périnée chez soi. Non seulement il obtient de très bons résultats, mais maintenant il est même remboursé par la sécurité sociale !

innovo

Klorane

Klorane nous a présenté sa gamme bébé, enfant et celle qui me concerne, sa gamme pour cheveux blonds. Mais ce qui a particulièrement retenu mon attention, ce sont les patchs anti fatigue ! Et parce que vous êtes sympa, la photo de moi avec les patchs, c’est cadeau !

Klorane

 Patch anti fatigue de Klorane

 La boutique de Juliette

Voici la jolie boutique qui a préparé le bar à bonbons mis à notre disposition au Negresco. Je n’ai pas besoin de vous dire qu’en grande gourmande j’ai succombé à la tentation ! Mais j’ai aussi adoré toutes les décorations et les jolis contenants que comprenait ce bar à bonbons et que vous pouvez retrouver sur le site.

La boutique de Juliette

Misaki

Voici encore une marque monégasque, mais cette fois c’est une marque de bijoux. Misaki met les perles en valeur dans des créations modernes et originales. J’ai repéré plusieurs pièces qui me plaisent beaucoup, mais surtout j’ai rencontré mon âme sœur : ce magnifique bracelet !

Misaki

bague_misaki

bracelet_misaki

Mysekit

Mysekit c’est le kit de survie beauté pour cet été ! Et pour retrouver le Mysekit des Mamans qui déchirent c’est ici !

Mysekit

Naturactive

Comme son nom l’indique, c’est une marque proche de la nature. Nous avons pu découvrir ses différents compléments alimentaire (autobronzant, cheveux et ongles…), et ses huiles essentielles !

Naturactive

Tui

Le groupe Tui nous a fait rêver avec son catalogue de destinations !

Les bras chargés de cadeaux !

En plus d’avoir passé un super moment à cette journée des mamans qui déchirent, nous sommes aussi reparties les bras chargés de cadeaux ! Mais ça je vous le montre en vidéo !

Je tiens encore à remercier Les Mamans qui déchirent pour l’organisation de cette superbe journée ! Rappelons-le ce genre d’événements n’est pas courant en province et c’est un plaisir d’avoir eu la possibilité d’y assister ! Merci également aux marques de nous avoir fait passé un si bon moment et de nous avoir tellement gâtées ! Et enfin merci à toutes les mamans et toutes les copines présentes pour leur bonne humeur qui a fait de cette journée une journée qui déchire !!!

Devenez une star au musée éphémère du cinéma à Cannes

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Pour la deuxième année consécutive, la ville de Cannes ouvre son musée éphémère du cinéma au Palais des Festivals du 15 juillet au 25 août 2016. Un musée interactif à visiter en famille ou entre amis, et l’occasion de devenir acteur/réalisateur le temps d’une après midi !

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Les expositions du musée éphémère du cinéma

Le musée se divise en plusieurs parties. À l’entrée, Cannes oblige, on trouve les empreintes des stars, un stand pour réaliser sa propre empreinte, et bien sûr, un photo call ! Puis on peut admirer l’exposition photo sur Dali, une exposition de photos du mythique Festival du film et l’œuvre monumentale de l’artiste plasticien Modely Thibaud (que je n’ai pas pu voir, les enfants étant un peu agités !). Enfin, le reste du hall d’exposition comprends les différents décors pour réaliser son propre film !

Empreinte de main de Monica Belluci

Empreintes de mains de Costa Gavras

Photo Call du musée éphémère du cinéma
Quand je me vois sur le photo call, je me demande bien pourquoi je n’ai pas été invitée au dernier Festival du Film !

Exposition : Dali

Exposition : Festival du film de Cannes

Réaliser son propre film

Le musée éphémère du cinéma peut se visiter gratuitement et librement, mais il propose aussi un atelier de réalisation de courts métrages. Pour cela, il faut réserver une session ici et composer une équipe de tournage (5 à 15 personnes). Une fois l’atelier commencé, voici comment il se déroule :

  1. Pendant 45 minutes, l’équipe détermine qui sera responsable de la caméra, détermine le genre, le titre du film, les personnages et l’intrigue.
  2. 45 minutes sont dédiées au scénario : écriture scène par scène, distribution des rôles et choix des costumes.
  3. Enfin, place au tournage ! (dans l’ordre chronologique)

Le musée offre un large choix de décors mettant bien sûr en valeur la ville de Cannes ! De la salle de cinéma (où l’on visionne les courts métrages déjà tournés cette année), à la place de village en passant par le salon vintage, le camping ou la plage, l’espace comprend pas moins de 16 univers différents !

À la fin du tournage, l’équipe repart avec un DVD de son court métrage, et un autre DVD sera gardé dans les archives de la ville ! Quand je vous disais que le musée allait vous faire devenir des stars !

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Pourquoi tourner un court métrage avec ses enfants ?

Je vous avoue ne pas avoir tourné de film avec mes enfants. À 19 mois et 3 ans 1/2, ils sont encore trop jeunes pour se concentrer sur l’écriture et la réalisation d’un film (ils ont déjà eu du mal à ne pas courir partout pendant la visite !). Mais en visitant le musée et en observant les enfants et adolescents qui réalisaient leur propre vidéo, j’ai pu constater à quel point cette animation leur plaisait ! Élaborant le film de A à Z, les enfants apprennent beaucoup sur les métiers du cinéma. Les passionnés d’images pourront développer leur technique, et les plus imaginatifs se feront plaisir en écrivant l’histoire ! Et en rentrant à la maison, les nouvelles stars pourront organiser des séances de projections privées avec toute la famille !

Le musée éphémère du cinéma est ouvert à tous gratuitement, alors n’hésitez pas à aller y faire un tour cet été si vous êtes dans le coin !

Musée éphémère du cinéma, ouvert à tous du 15 juillet au 25 août, au Palais des Festivals de Cannes.
Du mardi au dimanche de 13h à 20h
Nocturnes jusqu’à 21h les mardis 26 juillet et 2 août
Fermé le lundi – Fermeture exceptionnelle les 5 et 6 août
Renseignement au 04 97 06 44 90 ou sur le site de la ville de Cannes

Ma “petite” grande

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Je ne suis pourtant pas du genre sentimentale et généralement j’apprécie plutôt de voir mes enfants grandir, mais là j’ai eu un pincement au cœur lorsque j’ai vu ma “petite” grande. Habituellement, la voir grandir me procure plus de fierté que de nostalgie, mais à ce moment précis j’ai senti qu’on quittait une époque. Alors je l’ai prise en photo !

Fillette en haut des escaliers
Ma “petite” grande observe et décide du chemin à prendre !

Depuis quelques semaines, ma “petite” grande a découvert l’école. Pas de rentrée anticipée pour elle, mais une matinée en immersion avec ses copains de la crèche, et une visite des locaux avec moi. À chaque fois, elle ne voulait plus partir. À chaque fois, elle se sentait fière qu’on lui ait ouvert les portes de cette école qu’elle regarde avec envie depuis des mois ! Elle m’a expliqué que les “grands” (les élèves qui sont en petite section cette année) lui ont montré la table des dessins, qu’ils lui ont donné la main pour faire la ronde, qu’elle a bien écouté mais qu’elle a quand même un petit peu touché à tout !

Depuis quelques semaines, ma “petite” grande a compris qu’un nouveau monde s’ouvre à elle, et elle a hâte que ça commence. Elle me réclame de plus en plus “d’activités d’écoles”, elle me répète qu’elle fera du bon travail. Et elle a du mal à comprendre que ce sont les vacances et que l’école est fermée. Et le jour de la photo, c’est elle qui m’avait guidé jusqu’à ces escaliers. Elle s’est arrêtée en haut et m’a décrit ce qu’elle voyait, m’a expliqué qu’on pourrait aller là ou encore là-bas pour voir ça… À ce moment précis je l’ai vue grande. C’en est fini de mon petit bébé, et depuis longtemps je le sais, mais cette fois j’ai une grande fille devant moi !

Mais heureusement pour ne pas me donner l’impression qu’elle grandit trop vite, ma grande fille va rentrer en section de petits !

Quand maman est malade

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Quand maman est malade

Quand les enfants sont malades, ça n’est pas drôle, on passe souvent de mauvaises nuits, on est parfois inquiète, on est très sollicitée, mais on prend sur ses réserves. Et quand on est maman au foyer comme moi, ça n’est pas un gros problème d’organisation comme ça peut l’être dans les familles où les deux parents travaillent. Je reporte tout simplement les éventuels rendez-vous prévus, j’annule les activités et je reste au chaud à la maison avec les enfants. Nous avons la chance de ne pas nous poser la question de qui gardera l’enfant souffrant. Mon mari a droit à des congés “enfant malade” qu’il n’a jamais pris et il n’a pas besoin non plus de prendre sur ses congés quand les microbes s’installent à la maison.

Mais lorsque JE suis malade c’est une autre histoire ! Comme beaucoup de mère au foyer, je ne bénéficie pas d’un mode de garde fixe : j’ai la chance de pouvoir mettre mes enfants à la crèche mais il ne s’agit que d’une journée ou deux par semaine et je ne choisis pas ces journées. Et comme beaucoup de familles, nous avons dû quitter notre région d’origine et nous éloigner de nos parents : nous n’avons donc pas non plus la possibilité de confier nos enfants à nos proches.

Alors lorsque je suis malade, je passe aussi de mauvaises nuits : entre les insomnies, les quintes de toux et le bébé qui se réveille alors que je viens de trouver le sommeil, le repos n’est pas au rendez-vous. La journée, je ne bénéficie pas de congé maladie : si je peux laisser le ménage de côté pour quelques jours, il me reste les couches à changer, les repas à préparer, les bobos à soigner… Les bobos à soigner ? Oui ! Tous sauf les miens. Car quand je suis malade mes journées ressemblent exactement à toutes les autres journées : je m’occupe des autres et s’il me reste du temps et de l’énergie, je prends soin de moi…

Quand maman est malade, pas plus de repos qu’à l’habitude. On peut tout juste carburer au café et aux médicaments pour garder le cap. Et encore si comme moi vous allaitez encore, les médicaments autorisés ne sont pas toujours nombreux ! On demande à son mari de rentrer tôt, ce qui dans mon cas veut dire “si tu pouvais essayer de rentrer avant le repas du soir des enfants ça me soulagerait”. On remet à plus tard tout ce qui peut l’être, et on partage la sieste des enfants et on abuse un peu de la télévision pour les tenir tranquilles.

Ne vous méprenez pas, j’ai choisi d’être mère au foyer et j’aime cette situation. Je suis convaincue que mon quotidien et celui de ma famille est bien plus détendu et plus facile que si mon mari et moi travaillions tous les deux. Mais lorsque je suis malade, je ressens comme une injustice. Je pense à l’employeur de mon mari qui doit être bien heureux d’avoir des employés qui n’utilisent jamais congés pour enfant malade, qui ne quittent jamais les réunions car il faut aller chercher les enfants à la garderie ou qui n’ont pas besoin de prendre de congé pour garder les enfants à chaque grève.

Alors je rêve au jour où on inventera le  “congé conjoint au foyer malade” !

Si je parle de mère au foyer dans cet article c’est parce que je me fonde sur ma propre expérience. Bien évidemment, cette réflexion est valable pour les familles dans lesquels c’est le papa qui reste à la maison !

Fini les nausées avec Sea Band Kids

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Comme nous vivons sur la Côte d’Azur, nous avons la chance d’avoir des stations de ski tout près de chez nous. Vous voulez que je vous raconte notre dernier trajet pour aller au ski ? Au premier virage, Colombe a commencé à avoir mal au cœur et s’est mise à pleurer. J’ai donc voyagé à côté d’elle (bien serrée entre les deux sièges auto sur la banquette arrière),  je lui ai fait regarder la route, je lui ai fait des câlins, je lui ai fait du vent, j’ai tenu son sac à vomi… Et finalement à force de ne pas regarder la route, j’ai fini par avoir mal au cœur moi aussi et je me suis retrouvée la tête dans le sac à vomi ! Comme moment de partage mère/fille, on a connu mieux ! Et du coup vous imaginez bien qu’on ne va pas souvent skier… J’ai pourtant essayé l’homéopathie, mais ça n’est pas suffisamment efficace. Et j’ai entendu parler des bracelets Sea Band. Des bracelets tout doux qui soulagent les nausées par acupression, et sans utiliser de médicaments, j’ai forcément eu envie de les utiliser.

Bracelets Sea Band Kids

Les bracelets sont assez jolis et existent dans plusieurs tailles. Des bracelets pour adultes qui sont très utiles contre les nausées de la grossesse (d’ailleurs à la prochaine grossesse, je testerai car côté nausée j’ai été gâtée !), et de jolis bracelets pour enfants réutilisables et lavables. Sur chaque bracelet se trouve une petite boule blanche en plastique qui une fois placée correctement sur le point d’acupression permet de soulager les nausées. Il faut faire attention de bien placer cette boule blanche correctement car si elle est à côté du point à cibler, elle ne servira à rien ! Mais tout est expliqué et illustré sur le mode d’emploi.

Sea_band_boule

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Après avoir mis les bracelets à ma Colombe et lui avoir expliqué qu’elle ne devait pas les déplacer, nous avons pu prendre la route ! Bon, nous ne sommes pas retournés sur les routes de montagnes (nous n’aurions plus de neige !), mais depuis qu’elle porte ses bracelets, elle ne s’est plus jamais plaint de nausées. Mais ça n’est pas facile de savoir ce qu’un enfant de 3 ans ressent vraiment, alors je voulais être sûre qu’elle n’avait vraiment plus de nausées et qu’elle ne prenait pas sur elle. J’ai donc proposé à ma nièce âgée de 10 ans et qui a systématiquement mal au cœur en voiture de les tester. Le résultat a été sans appel, elle n’a pas eu de nausées ! Cela a fini de me convaincre !

Sea_band_bracelet_anti_nausee

Depuis, on se sert des bracelets Sea-Band pour chaque déplacement en voiture ou à chaque fois qu’on emprunte un moyen de transport qui risque de donner des nausées à Colombe. On les a même essayé lors d’un trajet en bateau et devinez quoi ? Colombe n’a pas du tout eu mal au cœur et elle a pu profiter de la vue magnifique que nous offrait ce voyage !

Trajet en bateau avec les bracelets Sea Band

Bien évidemment je suis ravie d’avoir trouvé un moyen de soulager le mal des transports dont souffrait ma Colombe, mais je suis encore plus heureuse que cette solution soit sans conséquence et n’utilise pas de produits chimiques ! Le seul inconvénient de ces bracelets est qu’il n’est pas facile de demander à un petit de 3ans de ne pas y toucher. Mais pour cela j’ai mon astuce ! J’ai expliqué à Colombe que ce sont des bracelets de super héros et que grâce à eux, si elle les garde bien placés, elle aura un super pouvoir : elle pourra affronter les routes les plus sinueuses sans jamais avoir envie de vomir !

Gros Nounours Super Héros !

Voilà pourquoi dorénavant quand nous prenons la route, toute la famille enfile sa tenue de super héros ! Eh oui, même Gros Nounours !

Merci à Sea Band pour l’envoi des bracelets que j’ai ainsi pu tester.

Essayons de consommer sainement

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Dans mon article “Pourquoi je suis devenue écolo” je vous ai parlé de ce qui m’avait motivée à changer mon mode de consommation. Une grossesse qui ne venait pas et un besoin de revenir au naturel ont été les éléments déclencheurs. Puis, je suis tombée enceinte et j’ai continué à essayer de consommer sainement pour ma santé, mais aussi pour celle de mes enfants. Mon mode de consommation a bien évolué depuis les premiers changements, et c’est le résultat de plus de 4 ans de petits efforts faits l’un après l’autre. Alors ne prenez pas peur en me lisant aujourd’hui car si j’avais voulu changer radicalement je pense que je n’aurais pas tenu plus d’un mois. Chaque changement a demandé un effort d’adaptation, mais petit à petit ils sont tous devenus des habitudes et ont laissé la place à d’autres efforts. Et si j’ai appelé cet article “essayons de consommer sainement”, c’est que je n’ai pas la prétention de vous présenter un mode de consommation parfait, mais plutôt mes astuces et réflexions pour faire au mieux. Car de toutes façons rien n’est immuable et il faut sans cesse être vigilant : les industriels ont leur profit comme première préoccupation et malheureusement c’est souvent au détriment de notre santé ou de l’environnement. Lorsqu’un ingrédient ou un composant est interdit pour sa dangerosité, il n’est pas toujours remplacé par un élément moins nocif, mais souvent par un élément qui n’a pas subit suffisamment de tests pour que l’on détermine son impact réel. Je sais que cela fait peur et mais c’est la triste vérité et le plus sain est d’en être conscient. Mais je vous rassure, à force de recherches, j’ai éliminé pas mal de produits industriels, mais j’en ai conservé certains car il existe une industrie respectueuse et responsable !

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Additifs, colorants, agents de texture et E en tous genres !

Dans mon premier article, je vous ai expliqué que mon changement de consommation a débuté par une règle simple : si l’on a besoin d’un doctorat en chimie pour comprendre la liste des ingrédients d’un produit, alors je ne l’achète pas ! J’avoue ne rien comprendre aux étiquettes, et à moins d’entamer de nouvelles études et de devenir chimiste, je crois que je n’y comprendrai jamais rien. Non seulement les termes sont compliqués et se ressemblent tous, mais les industriels inventent régulièrement de nouveaux procédés et utilisent de nouveaux ingrédients, il faut donc faire partie du milieu pour comprendre…

Mon principe d’élimination est donc radical, il exclut aussi des ingrédients sains, mais au moins je suis sûre qu’il ne laisse rien passer de mauvais. Et quand on sait ce qui a découler de ce changement de consommation (pour ceux qui n’ont pas lu mon premier article, la réponse est en conclusion !), on comprend que je respecte encore ce principe plus de 4 ans après l’avoir adopté.

J’avoue ne pas comprendre grand chose, mais en me renseignant, j’appris à éviter systématiquement quelques ingrédients :

  • arômes : dans nos listes d’ingrédients il s’agit d’un terme merveilleux qui peut regrouper le meilleur comme… le pire. Si les arômes utilisés étaient naturels, cela serait précisé, donc la mention “arômes” désigne généralement des arômes de synthèse. Certains sont peut être sans conséquence sur la santé et l’environnement, mais sans information complémentaire, je préfère les éviter.
  • édulcorants, aspartame : les études concernant ces substituts au sucre sont insuffisantes pour prouver leur innocuité. Pire, on les déconseille aux femmes enceintes, ce qui semble plutôt mauvais signe !
  • acide gras trans : on en a beaucoup entendu parler à une époque et les industriels les ont éliminés de leur recettes en le précisant en gros sur les paquets. Actuellement on en entend beaucoup moins parler, et j’ai l’impression de les voir réapparaître sur les étiquettes… Ils sont mauvais pour la santé (augmentent les risques cardiovasculaires).
  • Huile de palme : elle est mauvaise pour la santé si elle est consommée en excès, alors je l’évite. Mais le plus gros problème qu’elle pose est environnemental (déforestation et disparition d’espèces). Deux bonnes raisons de la fuir.
  • E 150d : ce colorant est présent dans de nombreux produits de couleur “caramel” notamment dans le Coca (facile à éliminer de l’alimentation quotidienne). Mais il est aussi présent dans la plupart des vinaigres balsamiques… Je vérifie donc systématiquement les étiquettes de ce vinaigre et pour en trouver un sain, je dois généralement me rabattre sur le vinaigre balsamique bio (et souvent bien plus cher).
  • La cochenille : voilà un colorant tout ce qu’il y a de plus naturel et pour lequel j’ai souvent dit “aucun risque, c’est un colorant naturel, on peut en consommer”. Et finalement j’ai appris que son mode d’extraction utilise des produits nocifs pour la santé qui subsistent en résidus dans le produit final… Bref, il faut se méfier de tout. La cochenille permet une jolie couleur rouge, je préfère maintenant l’éviter et manger des aliments aux couleurs plus fades.

Pour plus d’informations : voici un classement des additifs selon leur dangerosité, et sur le même site, vous pouvez retrouver cette liste classée par thème (colorant, conservateur…).

Les fruits, légumes et céréales

L’offre pour manger des fruits, légumes et des céréales sains et dans des conditions respectueuses de l’environnement est devenue très importante. Les épiceries bio et de vrac sont de plus en plus nombreuses, tout comme les AMAPs qui proposent chaque semaine un panier issu de l’agriculture locale qu’ils livrent parfois même sur notre lieu de travail. Après plusieurs essais, nous avons pris l’option du panier bio livré au travail. Chaque semaine je reçois un carton plein de fruits et de légumes variés (certaines AMAP ont tendance à livrer les mêmes fruits ou légumes pendant toute une saison, d’autres en élargissant le nombre d’agriculteurs partenaires parviennent à proposer plus de variété) et je ne me pose pas la question de ce que je vais devoir acheter. Ne consommer que des fruits et légumes frais suppose de cuisiner un peu plus, mais c’est compensé par le temps que nous gagnons en faisant nos courses.

Nous avons fait le choix des légumes frais par élimination. Tout d’abord, nous avons éliminés les aliments surgelés : en médecine traditionnelle chinoise, les aliments ont des propriétés chaudes ou froides qu’ils perdent s’ils ont été congelés (pour plus d’information sur les aliments en médecine chinoise je vous conseille Ces aliments qui nous soignent ). Ayant eu recours à cette médecine à plusieurs moment de notre vie, nous continuons à suivre certains principes et respectons donc cette éviction des aliments surgelés. Nous avons également éliminé les légumes en conserve : vous vous souvenez de l’éviction des BPA dans les biberons ? La loi a prévu une interdiction des BPA par palliers : s’ils ont été éliminés des objets destinés aux enfants (biberons, cuillères…), on pourra en trouver encore pendant quelque temps dans les objets destinés aux adultes, et notamment dans la pellicule de plastique qui entoure l’intérieur des boîtes de conserve… Dans quelques mois il n’y en aura plus, mais des études incriminent déjà les composants utilisés en remplacement des BPA. Il est donc très difficile de savoir ce qu’il y a dans le conditionnement de nos aliments, le plus simple et le plus sûr pour moi est donc d’éliminer ce conditionnement. Voilà pourquoi nous avons choisi de consommer des fruits et légumes frais.

Il y a certains aliments de cette catégorie que je ne consomme plus (ou alors très rarement) pour diverses raisons :

  • Les fruits exotiques : fruit de la passion, fruit du dragon, mais aussi banane ou avocat. Ce sont des fruits qui ne poussent pas dans nos régions, le bilan carbone de leur transport est donc très lourd, et je suppose que pour qu’ils supportent le voyage ils doivent être bourrés de pesticides et conservateurs…
  • Le maïs : la culture du maïs est très gourmande en eau, et si c’était un aliment destiné aux animaux au début du XXème siècle, sa production a largement augmenté quand les gens se sont mis à en manger. Un autre point me pose problème : en 2011 32% de la production de maïs était OGM (source). On peut penser que ça ne représente qu’un tiers des récoltes, mais sans connaître la dangerosité de ces cultures pour notre santé, un tiers me paraît déjà être beaucoup. Je ne mange donc pas de maïs en tant que légume, mais je ne consomme pas non plus de fécule de maïs ou d’amidon de maïs souvent présents dans les listes d’ingrédients.
  • Le soja : En 2011 c’est 75% de la production de soja qui était OGM ! Je n’achète donc pas de produit contenant du soja, bien que ça soit un aliment bien pratique (surtout quand on ne mange pas de viande). La seule exception est la sauce soja : j’aime la cuisine asiatique alors je fais parfois une petite entorse ! (il s’agit de faire au mieux, pas de se priver de tout non plus !)

La viande

Nous ne sommes pas végétariens, et pourtant nous ne mangeons quasiment pas de viande. Il est rare que j’en achète. Tout d’abord parce qu’il suffit de manger de la viande une à deux fois par semaine pour avoir tous les apports protéiniques nécessaires. Non, soyons honnête : en fait, les régimes végétariens sont tout à fait suffisants (j’en reparlerai très prochainement à l’occasion de la présentation d’un livre que je lis en ce moment), et quand on dit que manger de la viande 2 fois par semaine suffit, cela signifie que plus serait peut-être trop.

Pour réduire ma consommation de viande, j’ai commencé par ne plus en manger le soir et par la remplacer de plus en plus souvent par du poisson. Et finalement, constatant que le poisson était souvent pollué (notamment aux métaux lourds, nos mers en étant pleines), j’ai réduit également ma consommation de poisson (pas plus d’une fois par semaine) et je me suis penchées sur les recettes végétariennes. Mais même si je n’en ai pas envie tous les jours, j’aime trop mon morceau de steak ou mon petit poisson à la vapeur une fois de temps en temps pour devenir végétarienne. Je continue donc à en consommer, mais seulement de temps à autres, et de manière raisonnée.

La raison me pousse à consommer de la viande bio autant que faire se peut, mais son prix souvent élevé ne me le permet pas toujours. Il y a là encore des aliments que j’ai proscrit :

  • le porc et le poulet : j’exagère en disant que je les ai proscrits car s’ils sont certifiés bio ou qu’ils proviennent d’un élevage raisonné, je n’ai rien contre. Mais ce sont des viandes très consommés et qui ont donné lieu à des élevages intensifs, sans respect de l’animal et utilisant des méthodes nocives pour notre santé. Le porc par exemple est souvent bourré d’antibiotiques (qui évitent la prolifération de maladies propagée par le manque d’espace et les nombreuses blessures que les animaux peuvent se faire). Ces antibiotiques passent dans la viande, et nous les consommons donc à notre tour. Or, cette surconsommation d’antibiotiques, est non seulement absurde puisque nous ne sommes pas malade, mais elle peut nous faire développer une résistance qui rendrait les antibiotiques inefficaces lorsque nous en aurions besoin. Pour toutes les autres viandes, je reste vigilante quant à la provenance et je préfère les viandes issues de petites exploitations. Là encore, l’Amap est un bon moyen de trouver des produits sains, même si toutes ne proposent pas de viandes.
  • le saumon : la Norvège, premier producteur de saumon déconseille à ses femmes enceintes d’en consommer. Le saumon d’élevage vit souvent dans des conditions déplorables tant pour le respect de l’animal que pour la prolifération des maladies ! Les poissons vivent entassés et se blessent entre eux, et là encore on use des antibiotiques à outrance plutôt que de régler le problème à la source : offrir des conditions de vie digne de ce nom à l’animal… En ce qui concerne le saumon sauvage, celui-ci est très dur à trouver. Dans ma vie je n’en ai mangé que 2 fois, mais je m’en souviendrai longtemps car le goût du saumon sauvage n’a rien à voir avec le goût du saumon qu’on mange habituellement (et qui est souvent étiqueté comme saumon sauvage, alors qu’il n’est que “semi sauvage”). J’ai eu l’occasion d’en manger dans un restaurant scandinave et sur un marché scandinave, je n’ai donc aucune idée d’où l’on peut en acheter…

Mes aliments bios

Il y a certains aliments que je consomme toujours bio : les produits laitiers et les œufs. J’ai pris cette habitude très tôt car le livre Ces aliments qui nous soignent affirme qu’ils perdent leurs propriétés (selon la médecine traditionnelle chinoise) s’ils ne sont pas bio. J’ai vite constaté que leur goût était bien meilleur, alors l’effort n’a pas été difficile à faire.

Attention : les normes de l’agriculture biologique ne sont pas les mêmes partout ! Si vous achetez du bio espagnol, il sera moins cher que du bio français, mais il sera aussi moins bio… J’achète donc des produits français (et si possible locaux, et pour cela l’Amap m’est bien utile car c’est elle qui sélectionne les producteurs).

Le cas du sucre

Le sucre blanc n’a pas bonne réputation. Non seulement il excite beaucoup nos enfants, mais sa fabrication pose également des problèmes. J’avais entendu dans une émission que les produits utilisés pour fabriquer le sucre blanc étaient nocifs. Bien qu’on trouve seulement des résidus dans le produit fini, la surconsommation de sucre amène immanquablement à une surconsommation de ces résidus (qui au final deviennent des doses inacceptables). Dans la même émission, on expliquait que le sucre roux était plus mauvais encore car il s’agit d’un sucre blanchi auquel on a ensuite ajouter un arôme et une couleur.

En remplacement, la personne proposait des sucres naturels comme le miel ou le sirop d’agave, mais aussi le sucre intégral. À l’époque où j’ai vu cette émission, je n’avais pas trouvé ce sucre intégral, j’ai donc consommé beaucoup de sirop d’agave. Aujourd’hui, le sucre intégral (ou sucre complet) se trouve dans tous les hypermarchés et les magasins bio, et il est toujours proposé bio ou issu du commerce équitable. Il a donc remplacé le sucre blanc à la maison, même si j’ai encore parfois du mal à trouver le dosage exacte pour mes recettes. C’est un sucre qui a un petit goût de caramel, ou parfois de réglisse (oui, c’est un produit qui a été peu modifié, il est soumis aux saisons, au climat, et le goût peut changer), à la première ouverture du paquet une odeur très particulière se dégage, mais il ne faut surtout pas s’arrêter à ça.

Mes ustensiles de cuisine

Lorsque Colombe était bébé, on m’a plusieurs fois offert des assiettes et des bols en plastique pour son repas. Ils sont très jolis et colorés, mais un détail a éveillé mes soupçons : les emballages ne faisaient pas mention de “vaisselle pour bébé” mais de “dînette pour bébé”. Or, une dînette est un jouet ! Après renseignement, il s’est avéré qu’aucun de ces sets de couverts n’était adapté au repas et que les plastiques utilisés libérent de nombreux composants toxiques lorsqu’on les chauffent (ou qu’on les place au contact de la chaleur). Je me suis un peu renseignée sur les plastiques qu’on peut utiliser en cuisine, mais j’ai vite compris que même pour ceux qui sont de bonne qualité, l’usage alimentaire est à éviter. Comme à mon habitude, j’ai donc supprimer mes ustensiles en plastiques : les enfants mangent dans de petits bols en céramique ou dans les mêmes assiettes que nous. Il faut être très vigilant au départ car l’enfant risque de renverser et casser son bol, mais l’enfant prend vite l’habitude. Colombe a fait tombé un bol une fois, et cette aventure l’a tellement surprise qu’elle n’a plus jamais cherché à toucher à son bol ou son assiette sur la table ! (pour Petit O’ nous sommes en plein dans cette période d’apprentissage !)

J’utilise parfois du silicone, mais là encore il faut être vigilant ! Le silicone doit être de très bonne qualité pour être sain, il est donc hors de question d’acheter des moules pas chers dans une solderie ! Mais certaines marques très réputées sont tout à fait fiables.

En revanche, j’ai encore beaucoup d’effort à faire en ce qui concerne les poêles et casseroles. J’ai encore beaucoup de teflon, qui plus est, pas toujours dans un excellent état. Or, la moindre rayure est mauvaise pour la santé. Ma mission de l’été sera donc de remplacer mes ustensiles (probablement par de l’inox) !

Produits d’entretien

Voilà un domaine dans lequel il a été très facile de tout changer (ou presque) ! Je fabrique mes produits d’entretien moi-même et je les trouve très efficace (même s’il faut ajouter un peu d’huile de coude à chaque fois). Je pense que ce qui nous retient le plus de fabriquer nos produits d’entretien, c’est la peur qu’ils ne soient pas réellement efficace, et cette peur est entretenue par le fait qu’on ne peut pas savoir à l’œil nu, s’ils éliminent bien tous les germes. Par peur on en revient vite à des produits industriels pourtant bourrés de cochonneries (certains sont très allergisants) ou à notre bonne vieille eau de Javel pourtant mauvaise pour la santé…

Mes recettes :

  • Nettoyant multiusage : vinaigre blanc dans lequel j’ai fait macérer des écorces d’agrumes et auquel je rajoute une cuillère de bicarbonate de soude et quelques gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé.
  • Nettoyant sols : eau (2L), quelques copeaux de savons de Marseille, 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé, et 2 gouttes d’une autre huile essentielle pour le parfum (lavande l’hiver, citronnelle contre les moustiques l’été).
  • Nettoyant toilettes : je commence par détartrer ma bouilloire avec du vinaigre blanc, je verse 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude dans les toilettes et je verse le vinaigre qui a servi à nettoyer la bouilloire (il n’y a pas de petites économies !).

Je ne suis pas encore passé au liquide vaisselle maison car j’ai un gros bidon à terminer. Quant à la lessive, j’utilise une lessive écologique (l’Arbre Vert) et je ne pense pas à changer car chaque changement a engendré des poussées d’eczéma chez ma fille. En revanche je n’utilise pas d’assouplissant, à la place je mets 2 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie.

Mes cosmétiques et mes produits d’hygiène

Je termine par mon point faible, car si les étiquettes des aliments sont parfois difficile à décrypter, celles des cosmétiques le sont encore plus ! Fidèle à mon habitude, j’ai éliminé tout ce qui était superflu ! Je ne me maquille plus (ou alors juste pour les grandes occasions !), je ne porte plus de vernis (ou juste du vernis pour enfant à base d’eau, même s’il s’écaille facilement), je n’utilise plus d’après-shampooing depuis plus de 4 ans, et depuis un an je n’utilise plus de shampooing non plus !

  • Le no-poo : on peut tout à fait laver ses cheveux sans shampooing et cela fait un an que je procède ainsi. Je n’ai pas de conseil à vous donner car j’ai encore du mal à trouver un équilibre et que de toutes manières cet équilibre est très personnel. Mais pour celles qui se disent qu’avec des cheveux courts, peut-être, mais avec des cheveux longs ça doit être une vraie galère, sachez que j’ai les cheveux très très longs (en bas du dos), ça n’est donc pas un problème. J’ai encore du mal à trouver une recette qui me convient, mais il y a quelques semaines après avoir lavé mes cheveux avec un shampooing du commerce, j’ai eu l’impression d’avoir passé ma tête au détergeant et ça n’était franchement pas agréable. L’équilibre est donc difficile à trouver, mais je ne reviendrai pas au shampooing classique. Si vous voulez débuter le no-poo, je vous laisse consulter le dossier de Antigone XXI sur le sujet.
  • Le savon : pour le corps, j’utilise ce qu’il y a de plus simple, un savon naturel et sans parfum (savon de Marseille, savon d’Alep…) et bien sûr en pain, et non en gel ! Et non, ça ne dessèche pas la peau !
  • Pour l’hydratation de la peau : une noix de beurre de karité pur et bio dans le bain. En fondant, elle laissera une pellicule sur la peau.
  • Pour l’hydratation des cheveux : de l’huile de coco bio. Ici elle hydrate les cheveux de toute la famille et elle est très efficace pour démêler les boucles pleines de nœuds de ma fille. Elle nous permet d’éviter les produits démêlants efficaces mais pleins de cochonneries.
  • Les protections féminines réutilisables : Depuis plus de 4 ans je suis passée à la cup. J’ai la chance d’en avoir trouvé une qui me convenait dès le premier essais et j’ai jamais ressenti d’inconfort. Pour compléter, j’utilise des protèges slips lavables. Il faut s’habituer au fait qu’il ne sont pas collés au sous-vêtement et qu’ils peuvent tourner, mais globalement ils tiennent bien. Et ça n’est qu’un petit soucis quand on pense à la pollution générée par la production des protections jetables (et de leur traitement une fois jetées), mais aussi au danger qu’elles représentent pour la santé (risque de choc toxique, ce risque est minime, mais il existe, une adolescente est d’ailleurs décédée il y a quelques mois…). Dernier point en faveur des protections lavables : leur prix. Une coupe menstruelle coûte une quinzaine d’Euros et peut être utilisée pendant 10 ans.
  • Les couches : ici les enfants sont en couches lavables, du moins la majeur partie du temps. Il m’arrive de leur faire porter des couches jetables, mais alors je choisi des couches écologiques, plus respectueuses de l’environnement et contenant moins de produits nocifs (oui, même dans les couches il se peut qu’il y en ait, mais ça vous ne le saurez pas, puisque les fabricants n’ont pas l’obligation d’afficher la composition de leur produit !). Je vous dit tout sur nos couches pour la journée ici, et sur celles de la nuit ici.

Je me rends compte en écrivant ces lignes que j’ai déjà pas mal d’astuces, mais il y a des points faibles. Aucun produit naturel n’a su soulager l’eczéma de ma fille, j’utilise donc des produits achetés en parapharmacie (ici) qui me semblent de bonne qualité et qui sont de toute façon les seuls à soulager ma fille. Un autre point faible est le dentifrice : il paraît que certains sont pleins de mauvais ingrédients, mais je n’ai pas la capacité pour me rendre compte. Quant aux méthodes naturelles que j’ai testées, je les ai trouvées irritantes pour ma bouche…

Cet article est déjà bien assez long, même si je pourrais rajouter beaucoup de choses ou rentrer plus en détails pour d’autres. Je vous encourage à me donner vos astuces en commentaire ou à me solliciter si vous voulez que j’aborde un sujet plus en détail (à condition que vous soyez patients, car il me faudrait alors faire beaucoup de recherches, et de toutes façon, je n’écris jamais mes articles très rapidement).

Gardez à l’esprit que cet article n’est là que pour faire un état des lieux de ma manière de consommer. Je ne prétends donner de leçon à personne, chacun agit à sa manière, selon ses moyens, ses capacités (en temps, en argent, en énergie), et mon mode de consommation n’a rien d’immuable. Au gré de mes découvertes, il se peut que je devienne plus stricte sur certains points et plus souple sur d’autres. Comme je l’ai dit en introduction, les industriels changent souvent leurs procédés, il se peut donc qu’un produit qui était bon avant ne le soit plus, ou l’inverse. Le seul conseil que je peux éventuellement donner :

Si vous désirez changer pour un mode de vie plus sain, ne vous imposez aucun changement radical, mais procédez par étape. Commencez par ce qui vous semble le plus simple. Chaque étape est un effort et quand cet effort devient une habitude, on peut passer à l’étape suivante.

Le Chemin de la crèche

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Tout avait pourtant bien commencé. Nous étions prêts à l’heure, sans stress et sans cris. Mais parce que j’ai cru bon d’avoir confiance en mon enfant, j’allais vivre une vraie galère comme seuls les parents en connaissent !

Ce jour-là en partant pour la crèche, Colombe m’a dit :

“On ne prend pas la poussette, je suis grande, je vais marcher !”

Tellement heureuse de voir ma fille grandir, je range donc la poussette et installe Petit O’ dans le porte-bébé. Nous nous mettons en route. Colombe gambade, sautille tout en lançant des “Moi, je marche comme une grande fille !”. Et tout d’un coup, patatras ! Colombe s’emmêle les pieds et tombe de tout son long sur le trottoir. Elle pleure, elle crie et bien évidemment il n’est plus question pour elle de marcher. Dans toute cette agitation, et parce que les enfants savent en rajouter au pire moment, Petit O’ s’est mis à hurler, sans doute par pure solidarité pour sa sœur ou peut-être bien pour lui dire d’arrêter son cirque !

Voilà comment un beau matin, je me suis retrouvée dégoulinante de sueur, remontant la côte qui mène jusqu’à la crèche en traînant les sacs et portant mes deux brailleurs, l’un sur le dos et l’autre à bout de bras. Mais il faut voir le bon côté des choses, si ce genre de galère me donne un look plus que douteux, il est plus efficace pour me maintenir en forme que n’importe quel programme de fitness !

Le Chemin de la crèche, illustration Le blog de Ref

Merci Le blog de Ref pour cette super illustration ! Et si vous voulez découvrir toutes ses illustrations du quotidien, rejoignez-le sur Facebook ou sur Twitter !

Notre atelier customisation pour We Love Préma chez Happinest

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Je vous ai parlé de mon engagement pour We love Préma, l’opération de récolte de bodys en faveur des enfants nés prématurément lancée par Mont Roucous. Le 5 mai dernier, mon équipe, la Team Socca menée par Maman et Pipelette, a eu la chance d’organiser un atelier customisation de bodys par des petits bouts de choux chez Happinest.

Happinest

Happinest est le cocon des familles de la Côté d’Azur. C’est un lieu très original qui accueille parents et enfants autour d’activités qui leurs sont dédiées. On peut assister à des cours de baby gym, de massage pour bébé, des ateliers cuisine, d’éveil musical, la liste est longue ! Mais jusque-là vous me direz-vous, rien de bien original, c’est ce que propose la plupart des lieux d’accueil parents-enfants. Sauf que Happinest pense aussi aux papas et aux mamans en tant qu’adulte, parce qu’on n’est pas que des parents ! On peut alors aussi s’inscrire à une séance bien-être avec un professionnel (ostéopathe, acupuncteur…), à une séance de coaching ou à un cours sport. Le panel des activités proposées est bien trop large pour que je vous en rende compte fidèlement (mais vous pouvez le consulter ici), une chose est sûre, chacun peut y trouver son bonheur ! Et parce que pour bien profiter d’un moment de détente, il faut avoir l’esprit libre, Happinest propose un service de garderie pendant les activités des parents ! On peut alors penser à soi tout en sachant son bout de chou entre de bonnes mains tout près de nous !

tableau_empreinte_happinest

Happinest propose également un programme de Coworking : mise à disposition d’un espace de travail, rencontre avec des experts pour nous guider dans nos projets, service de garderie, location de salle de réunion, tout y est. Plusieurs formules sont disponibles en fonction des besoins. C’est aussi à mon sens un des gros points forts de ce lieu : aider les gens à se rencontrer ! Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir entreprendre où à travailler chez nous, et nous sommes vite rattrapés par l’isolement. Ce programme de coworking est alors une belle idée pour promouvoir l’échange et l’émulation !

Happinest : baby working

À mon arrivée chez Happinest, j’ai été accueillie par la charmante Charlotte qui est à l’origine du concept. Elle m’a fait visiter les lieux :

Espace enfant chez Happinest

 L’espace enfant est un espace clos par des petites barrières qui permettent aux petits de jouer en toute sécurité tout en gardant papa ou maman à portée de vue. De nombreux jouets et livres sont disponibles pour tous les âges. L’espace est situé contre la vitrine d’Happinest, ce qui lui donne une belle luminosité. Mais je vous rassure, non seulement les vitres sont teintées, mais la vitrine donne sur un parking, les enfants sont donc à l’abri des regards des passants !

Espace créateurs chez Happinest

L’espace créateurs est une mini boutique où l’on trouve vêtements, accessoires, et objets déco. Il y a un grand choix pour les cadeaux de naissance ou pour les petits cadeaux qu’on s’offre à soi-même (enfin, à son bébé !) et c’est une belle occasion de découvrir des créateurs français !

Happinest_espace_cocooning

L’espace bien-être est conçu comme un cocon pour profiter d’un moment de calme et d’apaisement.

Urne We Love Préma chez Happinest

Et comme Happinest est notre partenaire We love Préma depuis le début de l’opération, vous y trouverez notre urne dans laquelle vous pourrez glisser nos petits bodys !

Mais je ne vous ai montré qu’une petite partie du lieu. Pour tout découvrir, je vous propose cette visite guidée par Charlotte elle-même ! (vidéo réalisée par Happiness Vidéo)

L’atelier We Love Préma

C’est dans la salle de loisirs créatifs, recouvertes de bâches afin de pouvoir créer en toute liberté, que Laurie nous a accueillie. Laurie anime les ateliers créatifs chez Happinest, et a gentiment accepté d’animer celui-ci aussi. Après avoir expliqué aux enfants (âgés de 20 mois à 4 ans) qu’ils allaient peindre sur des bodys pour les offrir ensuite à de tout petits bébés, il était temps de se retrousser les manches et de se mettre au travail !

Le matériel était prêt pour la customisation des bodys chez Happinest !

Laurie explique aux enfants le but de l'atelier.

On retrousse ses manches avant de customiser les bodys !

Pour la customisation nous avons utilisé différents matériaux : de la peinture aux doigts pour textile et des feutres textiles. Et les enfants ont pu faire des créations libres (aux doigts ou au pinceau), ou utiliser des pochoirs. Nos artistes en herbes étaient très concentrés et se sont appliqués pour faire plaisir aux petits bébés. Certains n’ont pas plus accroché que cela à l’activité, mais qu’importe, chez Happinest on ne force pas les enfants ! Après un ou deux bodys, ils sont partis joués. Et bien souvent, ils sont revenus d’eux-mêmes peu de temps après (comme quoi, pas la peine de les forcer, il faut juste attendre qu’ils soient prêts !). D’autres enfants ont adoré cette activité et ont même eu du mal à s’arrêter !

Customisation de bodys avec des pochoirs

Les enfants customisent des bodys chez Happinest

Bien préparer son matériel afin de faire le plus joli body possible !

body_peindre_happinest

body_pochoir_hibou_we_love_prema

Les enfants y ont mis tout leur cœur et au final c’est environ 70 bodys qui ont été customisés pendant cet atelier ! Des dessins figuratifs ou non, des empreintes de main, des dauphins, des fées, les bodys sont plus jolis les uns que les autres ! Et sur chaque body nous avons ajouté le prénom et l’âge du petit artiste.

Bodys customisés par les enfants chez Happinest

Bodys customisés par les enfants chez Happinest

Body customisé par Olivia 20 mois
Body customisé par Olivia 20 mois
Body customisé par Mia 3 ans
Body customisé par Mia 3 ans

 

Si vous êtes sur la Côte d’Azur, n’hésitez pas à aller faire un tour chez Happinest à Cagnes-Sur-Mer et à découvrir les nombreuses activités que le lieu propose !

HappiNest
34 chemin du Val Fleuri
068000 Cagnes sur mer

Tél. +33 (0) 9 52 07 55 95
Email : contact@happinest.fr

Toute la Team Socca se joint à moi pour remercier les familles présentes pour leur implication et leur bonne humeur, ainsi que Charlotte et Laurie pour leur accueil ! Et bien évidemment, c’est un immense “merci” que nous disons aux petits artistes qui nous ont beaucoup aidé ce jour-là et qui apporteront tant de soleil et d’espoir aux parents qui recevront ces bodys !

Kestumdis : l’imagier des animaux, et le carnet de bord du bébé signeur

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Je vous ai déjà parlé de Kestumdis, ce bel imagier de langue des signes pour bébé. Sa réception a été pour nous l’occasion de commencer à signer avec Petit O’ et je vous avais promis de vous parler de l’avancée des progrès ! Chose promise, chose due, et ce sera l’occasion pour moi de vous parler de deux autres livres “Kestumdis” : l’imagier des animaux, et le carnet de bord du bébé signeur.

Couverture du Carnet de bord du bébé signeur de Kestumdis

Le carnet de bord du bébé signeur est un petit cahier (20 pages) dans lequel on peut noter au fil des mois les souvenirs de la vie du bébé signeur. Après une page de présentation classique (photo du bébé, prénom, date de naissance, qui a eu l’idée de signe), on trouve plusieurs pages sur lesquelles ont est amenés à expliquer comme se passe l’aventure à la maison ou chez nounou (à la crèche), quels sont les signes les plus utilisés par le bébé… Puis, vient une fiche mois par mois pour noter les progrès de Bébé, et ceux pendant ses 3 premières années ! Enfin, et je crois que c’est la partie que je préfère, on trouve une fiche nommée “évolution des signes-sons-mots” ou l’on note la date de la première occurrence d’un signe, le son que le bébé y associait et enfin la date où Bébé a su prononcer le mot (ou quelque chose de très ressemblant) et où en toute logique il a arrêté de le signer. C’est la partie que j’aime le plus car en se tenant à une certaine régularité pour la remplir, on peut observer une réelle évolution et on constate à quel point les signes n’entravent pas le langage si on les associe toujours à un son.

Carnet de bord du bébé signeur : les débuts

quelques anecdotes sur l'apprentissage de la langue des signes par bébé

J’aime beaucoup ce carnet qui nous suivra jusqu’à ce que Petit O’ cesse de signer et qui laissera un beau souvenir de ce moment. Très fin et de petit format, il tient parfaitement dans le range document de l’album de naissance de mon bébé. C’est donc là qu’il restera ! Les albums de naissance ne contiennent jamais de partie “bébé signeur” (du moins je n’en ai jamais vu), alors notre carnet de bord est un bon complément ! Pensez-y pour les idées de cadeaux de naissance !

Notre carnet de bord du bébé signeur Kestumdis a trouvé sa place dans l'album de naissance de mon bébé

L'imagier "Mon p'tit vocabulaire, le monde animal" de Kestumdis

L’imagier des animaux est fait sur le même modèle que l’imagier du quotidien dont je parlais dans mon premier article : d’un côté, une image figurant le mot, de l’autre le mot est écrit en haut, une illustration d’enfant signant ce mot se trouve sur la gauche, et sur la droite on peut lire une explication du geste à faire, renforcée par un gros plan de ce geste. L’explication m’a toujours parue très claire, je n’ai donc jamais eu de mal à comprendre le signe que je devais faire. La grosse différence entre ces deux imagiers réside dans le fait que l’image figurant le mot est ici une vraie photo de l’animal présenté. Ainsi il n’y a aucun doute quant à l’animal représenté (quoi, ça ne vous est jamais arrivé de voir un dessin et de ne pas reconnaître ce qu’il représentait ?).

Illustration en photo dans l'imagier du monde animal de Kestumdis

Comment faire le signe du chat

Petit O’ a plutôt utilisé cet imagier pour regarder les animaux et entendre leur nom ou leur cri, que pour apprendre à signer leur nom. En fait, face à son manque d’intérêt quand au fait de signer les noms des animaux, je n’ai pas trop insisté. Petit O’ est un grand amoureux des animaux et devient tout fou quand il en voit, même en photo. Il préfère donc regarder l’imagier en criant des grands “yayi !” (expression utilisée à chaque fois qu’il voit un animal), des “chachat” ou “waf waf” ! En somme, l’imagier participe à son acquisition du langage, mais a priori cela se fera sans passer par le signe.
Pour Colombe (3 ans) c’est différent. Elle connaît certains signe du quotidien car elle nous voit les faire avec son frère et qu’elle les répète avec nous, mais elle ne les a jamais fait spontanément (puisque de toutes manières elle parle). Mais associer un signe à un animal l’a beaucoup intéressée. Je ne sais si c’était pour elle un jeu de mime, mais elle a souvent demander à apprendre de nouveaux signes. Elle aime donc signer le nom des animaux dans ses jeux d’imitation, et lorsque je la gronde elle détourne très souvent la conversation avec cette phrase qui me donne à chaque fois envie de rire aux éclats : “Regarde maman, je fais la vache !” accompagné bien-sûr du signe adéquat !

Colombe fait le signe de la vache

Grâce à notre carnet, je suis en mesure de vous raconter la suite de notre aventure ! C’est à 13 mois que Petit O’ a fait son premier signe : nous venions de lire l’imagier du quotidien juste avant l’heure de la sieste, et Petit O’ a spontanément signer “dodo”. Vous imaginez à quel point j’étais fière ! J’étais surprise aussi qu’il réclame son lit, mais finalement je me dis qu’il l’avait certainement réclamé souvent sans que je ne comprenne. Pendant une période de plusieurs semaines, il a signé “dodo” lorsqu’il voulait se coucher, ce qui m’a permis de mieux cerner son rythme (j’avais tendance à le coucher un peu trop tard l’après-midi) et à l’adapter. Maintenant il est devenu rare qu’il signe “dodo”, je pense qu’il en ressent moins le besoin depuis que j’ai changé ses horaires de coucher.

Le deuxième mot qu’il a su signer est gâteau. Le signe était 2 coup sur la joue, il a commencé par faire ses coups sur ma joue au lieu de la sienne, ce qui me faisait bien rire ! Finalement il a bien maîtrisé le geste et en a usé et abusé à chaque goûter. Il y associant d’abord le son “gaga”, puis “taga”. Et finalement aujourd’hui il ne l’utilise plus. A-t-il appris à dire gâteau ? Est-ce que je comprends trop bien son “taga” pour qu’il n’ait plus besoin de signer ? Pas du tout, non ! Simplement depuis quelque temps, Monsieur préfère le pain ! (Bon en fait c’est depuis que je fais systématiquement le pain moi-même alors ça me satisfait pleinement !)

Enfin, le mot qui perdure et qui est utilisé encore et encore, eh bien c’est… “encore” ! Petit O’ (16 mois) n’arrive pas à prononcer de son qui ressemble suffisamment pour qu’on reconnaisse ce mot, alors il signe. En grand gourmand, il signe surtout au moment des repas. Quand on lui donne à manger, il signe “encore” entre chaque cuillère ! Et quand il mange seul et qu’il a fini son assiette, il ne prend pas toujours le temps de poser sa fourchette pour signer !

Petit O' signe "encore" avec sa fourchette
Désolée pour la qualité de cette photo prise sur le vif !

Au quotidien, nous n’utilisons pas beaucoup de signes, j’avais essayé d’en introduire plus que ceux que nous utilisons réellement, mais soit Petit O’ a réussi à prononcer le mot et a abandonné le signe, soit j’ai arrêté de signer car cela ne m’était pas utile. Je reste pourtant convaincue des avantages de la langue des signes avec Bébé. J’ai parlé de l’exemple du rythme de sommeil que j’ai réussi à mieux comprendre grâce au signe. Au quotidien pour les repas c’est bon aussi de savoir si Petit O’ veut manger plus ou non. Je compte bien continuer à signer dans les situations où ça nous est utile, sans me forcer à introduire des signes dont nous n’avons pas réellement besoin. Et pour ceux qui se posent encore cette éternelle question : j’ai pu constaté que le signe n’a pas retarder l’acquisition du langage chez Petit O’, mais qu’il l’a accompagnée. J’ai même parfois l’impression qu’il lui a donner envie de parler car beaucoup de mot lui sont venus alors que nous travaillions le signe (toujours en prononçant le mot). Et bien qu’étant un bébé signeur à la maison, Petit O’ est considéré à la crèche comme un enfant très bavard et que l’on comprend plutôt bien malgré ses 16 mois ! Alors si vous avez envie de découvrir la langue des signes pour bébé, n’hésitez pas à aller faire un tour sur la boutique du bébé signeur et à chercher des ateliers près de chez vous (pour info, Nathalie, la fondatrice de Kestumdis organise des ateliers sur Toulouse !)

Merci à Nathalie pour l’envoi de l’imagier et du carnet de bord, et pour nous avoir embarqué dans cette super aventure qu’est celle du bébé signeur où parents et bébé se comprennent tellement plus facilement !

Cet article est ma participation à “Chut les enfants lisent”, le rendez-vous du blog Devine qui vient bloguer ?

Mauvaise Mère – un livre poignant sur les blessures de l’adoption

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Accueillir son enfant dans son foyer est le début d’une belle histoire. Et quand cet enfant a connu la misère et la séparation d’avec sa famille biologique, que l’on a soi-même eu des difficultés ou une impossibilité à concevoir, bref quand cet enfant qu’on accueille est adopté, c’est le début d’un rêve. De belles histoires, l’adoption en compte des milliers, heureusement. Mais comme toujours dans la vie, le rêve peut tourner au cauchemar. C’est ce cauchemar que raconte Mauvaise Mère, le livre de Judith Norman.

Le titre apparaît sans ponctuation car comme le raconte souvent Judith Norman dans les interviews, le lecteur y mettra le ton qu’il voudra. Chacun est libre de son point de vue, cette mère nous livre juste son histoire.

Mauvaise_mere_couverture

Mauvaise Mère part d’un évènement marquant par sa violence. Le jour de son 32ème anniversaire, Mina, la fille adoptive de Judith assène insultes et coups à sa mère qui n’avait pas prévu de foie gras avec le champagne. Judith est blessée physiquement et psychologiquement. Ce jour marque alors le début d’une période de 5 mois durant lesquels malgré tout l’amour que Judith porte à sa fille, elle refusera de la voir afin de se protéger. Judith va alors se battre pour rétablir une relation saine entre elle et son mari, en essayant notamment de lui faire réaliser qu’il ne peut pas rester complètement soumis à sa fille. Mais elle va aussi se battre pour faire comprendre que cet éloignement ne remet pas en cause son amour pour Mina, car malgré toutes les difficultés elle reste sa fille.

Loin des histoires idylliques d’enfants adoptés trouvant leur salut grâce à leur nouveau foyer, celle de Judith et Mina nous enseigne que parfois tout l’amour du Monde ne suffit pas. Mina, cette petite fille dénutrie venue d’Éthiopie à l’âge d’un an a vite repris des forces physiquement. Mais les blessures d’amour sont parfois impossible à  guérir, même par une maman aimante et un papa dévoué. Et Judith Norman l’explique parfaitement :

À quel moment notre vie avec Mina avait-elle basculé ? Avions-nous cru, comme certains, que l’adoption était un conte de fées ? Non. Il y a tant de blessures à colmater, nous savions que ce ne serait pas facile ! Rien n’est automatique. L’amour ne peut pas tout, même si l’on y croit très fort. La “chance” d’être adopté, disent les ignorants ! Pour les parents en mal d’enfant peut-être mais pour l’enfant, pas une chance ce qui lui arrive : il n’a rien demandé ! Abandonné “pour son bien”, cette phrase qui carillonne dans leur tête et que jamais les parents, même les plus aimants ne pourront effacer.”
(chapitre 5)

Au-delà du thème de l’adoption, Mauvaise Mère est aussi un fabuleux récit sur la difficulté de rester un couple lorsque l’on est parents (et qui plus est lorsque les relations avec son enfant sont difficiles). C’est un livre sur l’ambiguïté des mères (et des pères) dont l’amour n’est jamais remis en question, même lorsque l’enfant leur fait vivre l’enfer.

Je pourrai vous parler de ce livre pendant longtemps tant il m’a touchée, mais je pense que le mieux c’est que vous le lisiez. Judith Norman nous livre son expérience sans chercher la pitié, sans accuser personne, sans prétendre connaître la solution, mais avec beaucoup de courage.

Judith Norman, Mauvaise Mère, Ed. Les liens qui libèrent, 2016

Merci aux éditions Les liens qui libèrent pour l’envoi de ce livre bouleversant.

Pour en savoir plus sur le livre, retrouver deux interviews de Judith Norman :

Elle fût l’invitée des Maternelles sur France 5 et de LCI.