Vie de famille

Nos couches lavables pour la nuit

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Hier je vous parlais de nos couches lavables dans un long article (ici) mais je ne vous ai parlé que des couches que nous utilisions pendant la journée. En effet, il existe des couches lavables pour la nuit, plus absorbantes et avec un “effet au sec” qui empêche les irritations de la peau. Je n’ai pas utilisé ce système dès la naissance de ma fille il y a 3 ans, (par facilité j’avais opté pour des couches jetables écologiques pour la nuit), mais cela fait plus de 18 mois que je les utilise alors là encore j’ai pas mal de recul.

Nos couches lavables pour la nuit :

J’utilise donc des couches Dodo Bambou de chez Lulunature (en orange sur la photo). Elles ont une face en bambou et coton, et l’autre face en polaire qui donne l’effet au sec. Ses nombreux boutons pressions permettent d’adapter la couche à la taille de l’enfant, de 5 à 15 kg. Pour plus d’absorption, je place un insert (vendu avec la couche) à l’intérieur. Je mets également un voile de protection pour recueillir les selles, et par dessus je mets une culotte de protection Popolini.

Couche lavable pour la nuit

La couche est très facile à mettre (encore une fois, Petit Ourson nous sert de modèle !).

Petit Ourson en couche lavable pour la nuit

Et une fois la culotte de protection placée, c’est vrai qu’elle fait un gros popotin, mais la nuit on dort alors ça ne se voit pas ! (comment ça la nuit on dort ? Vos enfants ne font pas leurs nuit ?! … Les miens non plus je vous rassure !)

Petit Ourson en couche lavable pour la nuit avec culotte de protection

Nos couches lavables pour la nuit au quotidien :

Je suis très contente de ces couches. J’en ai 5, ce qui me permet généralement d’en avoir toujours une propre. Pour être sûre de ne pas manquer, il m’arrive de les laver avec le linge de la famille si la poubelle à couche n’est pas suffisamment remplie pour faire une machine. Je les trouve un peu longue à sécher, mais je suis habituée aux langes qui sèchent en un rien de temps, donc je suis certainement difficile. Du point de vue du confort, je n’ai rien à redire. Ma fille a la peau sensible et porter une couche lavable pendant une dizaine d’heures ne l’a jamais irritée, grâce au voile polaire de la couche qui laisse la peau au sec. L’enfant n’étant pas dans l’humidité, on ne peut pas non plus déplorer de réveil par la faute des couches.

Le système a donc fait ses preuves et nous convient parfaitement. Il nous arrive encore de mettre des couches jetables pour la nuit lorsque je suis en retard dans les lessives, mais jamais parce que cela serait plus pratique. Chaque couche coûte une vingtaine d’euros, j’ai donc dépensé 100 € qui ont vite été rentabilisés.

Et chez vous, les enfants sont en couches lavables ? N’hésitez pas à me donner votre point de vue ou à me poser des questions en commentaire !

Nos couches lavables

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Après 3 ans d’utilisation, je reviens (enfin !) sur mon expérience des couches lavables. Et je parle bien de mon expérience car je suis bien loin d’être une experte !

C’est pendant ma première grossesse que j’ai décidé d’utiliser des couches lavables : respectueuses de l’environnement, elles sont aussi exemptes de tous les produits nocifs que l’on peut trouver dans les couches jetables (et qui ne sont pas mentionnés dans la liste des composants de ces couches puisque l’affichage de cette liste n’est pas une obligation, comme c’est pratique !), elles sont aussi économiques sur le long terme et on prétend même que les enfants seraient propres plus tôt grâce à elles !

Mon ventre s’arrondissant, j’ai commencé à me renseigner et mon principal outil a été l’excellent livre Les couches lavables, ça change tout de Christelle Beneytout aux éditions La Plage. Dans un tout petit format et pour seulement 5€, ce livre aborde l’essentiel de ce que l’on doit savoir sur les couches lavables. Je m’en sers encore régulièrement, notamment pour la recette du décrassage (fait de retirer les résidus de lessives et de calcaire accumulés au fil des lavages). Pour aller plus loin, certains sites sont vraiment bien faits. Celui que j’ai consulté à mes débuts n’existe plus, mais j’ai trouvé celui-ci qui semble très complet : Les couches lavables.

Après m’être longtemps renseignée sur les différents systèmes existants, j’ai choisi celui avec lequel j’allais commencer selon deux critères : la rapidité de séchage des couches une fois lavées, car j’avais peu de place pour étendre mon linge, et le prix d’achat car je ne me voyais pas dépenser trop sans savoir si les couches lavables me conviendraient vraiment. J’ai donc décidé d’acheter des langes.

J’ai acheté une quarantaine de langes de 80 x 80 cm ainsi que 5 culottes de protection Popolini, une boîte de 100 feuilles de protections, et 2 attaches pour lange “Snappi”. Le tout m’a coûté une centaine d’euros (je ne vous mets pas le détail car les prix ont sans doute changé et j’avais pris le temps d’un long comparatif afin d’arriver au meilleur prix). Grâce à un bon entretien, les culottes de protection sont toujours en très bon état, mais il a fallu que j’en achète 10 de plus lorsque Colombe a grandi. Mon stock actuel compte donc 5 culottes taille S, 5 en taille M et 5 en taille L (très peu utilisé puisque Colombe a été propre avant ses 2 ans). J’ai également racheté des boîtes de feuilles de protections puisqu’on les met à la poubelle avec les selles, mais comme on peut les laver plusieurs fois sans qu’elles ne s’abîment, je n’ai pas eu à en racheter trop souvent. Enfin, une des attaches pour lange s’est cassée après 2 ans et demi de bon et loyaux service (ce qui pour moins de 3 Euros reste un bon rapport qualité/prix), j’en ai racheté 3 afin d’en avoir en stock. Enfin, beaucoup de mes langes se sont abîmés par ma faute (un peu paresseuse, je les ai passés plusieurs fois au sèche linge). 40 langes étant bien plus qu’il n’en fallait pour un seul enfant, j’ai pu jeter les plus troués sans avoir besoin d’en racheter de nouveaux.

Matériel nécessaire pour un change :

Matériel nécessaire pour utiliser un lange comme couche

Sur la photo vous pouvez voir un voile de protection pour retenir les selles et une attache pour lange en haut, une culotte de protection et un lange plié en bas.

Plier un lange pour en faire une couche :

Avant d’être utilisé comme couche, le lange doit être plié d’une manière qui lui permet d’épouser la morphologie de l’enfant. J’effectue ce pliage avant de ranger mes langes près de la table à langer, ils sont donc prêt à l’utilisation à chaque change. Voici donc comment plier un lange :

Plier le lange en deux. Je place toujours l’étiquette sur le côté droit, ainsi une fois le pliage terminé elle se retrouve dans la partie qui absorbe l’urine et ne risque pas de gratter l’enfant.

lange plié en deux

Attraper le coin en bas à gauche (uniquement sur l’épaisseur du dessus) et la place en bas à droite afin de former un triangle.

Former un triangle avec la partie supérieure.

Retourner le lange en veillant à ne pas défaire le pliage.

lange retourné

Plier la partie qui fait un rectangle deux fois. On peut placer un insert absorbant à l’intérieur du pli.

on peut placer un insert absorbant dans le pli

lange plié, prêt à être mis

Pour stocker le lange, je plie les bords vers le centre et plie le rectangle en deux.

Mettre le lange sur le bébé :

Sur le lange préalablement plié, on pose un voile de protection qui permettra de récupérer les selles.

Lange prêt à mettre comme couche avec un voile protecteur

On pose alors bébé sur le lange (ici c’est Petit Ourson qui sert de modèle !).

Mettre un lange comme couche sur un bébé

On rabat la partie centrale du lange sur le bébé.

Plier la partie centrale du lange sur le bébé.

Rabattre les côtés du lange pour le fermer (vous ajusterez la taille du lange en refermant le pli sous les fesses).

Rabattre le plis sous les fesses pour ajuster la taille du lange

mettre_lange_couche_etape_4

Fermer le lange à l’aide de l’attache pour lange puis mettez la culotte de protection par-dessus afin de garantir l’imperméabilité !

Lange fermé à l'aide d'une attache pour lange

Lange et culotte de protection sur bébé

Petit Ourson est vraiment petit alors la couche paraît grosse sur lui, comme elle le serait sur un nouveau né. Mais plus l’enfant grandit et moins la couche lui fait de grosses fesses. Elle n’entrave pas non plus les mouvements de l’enfant. Mes deux enfants ont toujours porté des langes et aucun n’a eu de retard moteur notable, ils ne semblaient pas non plus gênés. Ce système n’est pas le plus absorbant qui existe, il faut donc changer les couches souvent (par période, j’ai pu changer les couches toutes les heures, mais c’était pour que mes enfants aient constamment une couche sèche). Cela paraît contraignant, mais il y a un avantage : l’enfant ressent immédiatement lorsqu’il fait pipi et bien souvent les enfants en couches lavables sont propres très tôt. Pour Colombe c’était tout juste avant 2 ans, pour Petit O’, on verra bien…

Les parents qui ne connaissent pas les couches lavables sont souvent rebutés par le fait de devoir nettoyer après les selles, ou de subir de fortes odeurs à cause des couches qui attendent d’être lavées. En réalité je trouve qu’on est bien moins confronté aux selles et aux odeurs qu’avec des couches jetables. Pour les selles, on les recueille dans le voile de protection et on les jette dans les toilettes, ainsi pas d’odeur et on n’a pas à mettre les mains dedans ! C’est ce que l’on voit sur la photo ci-dessous (oui, Petit Ourson fait caca des petites perles de couleur !). Quant au stockage avant le lavage, il suffit de rincer les couches à l’eau avant de les mettre dans une poubelle en plastique fermée (dans laquelle on peut ajouter un peu d’huiles essentielles) et on ne subit aucune odeur. J’ai pu faire une comparaison avec les couches jetables très récemment puisque j’en ai utilisé pendant une semaine complète : une seule couche jetable remplie de selles sent beaucoup plus fort que 2 jours de couches lavables qui attendent de passer en machine !

on recueille les selles grâce au voile de protection qu'on jette ensuite dans les toilettes

Ce système nous a toujours convenu. Il est parfois critiqué car il est plus long à mettre sur l’enfant que des couches préformées, et c’est vrai que ça a parfois été du sport pour les mettre sur mon fils, mais jamais rien d’insurmontable. J’utilise ces couches même en balade à condition qu’on ne parte pas plus de deux heures, et sans oublier de prendre un petit sac de transport étanche en plus des langes propres ! En revanche l’absorption est trop limitée pour un usage la nuit. J’ai donc longtemps utilisé des couches jetables écologiques, jusqu’au jour où j’ai décidé d’investir dans un système pour la nuit. Mais ça… je vous le raconterai bientôt !

Et chez vous, les enfants sont en couches lavables ? N’hésitez pas à me donner votre point de vue ou à me poser des questions en commentaire !

Pourquoi je suis devenue écolo

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Cet article pourrait s’appeler “Comment je suis devenue parano”, parce qu’en fait d’écologie, c’est plus à notre santé que je pense. Mais comme nous semblons être un peu liés à la planète sur laquelle nous vivons (tiens donc ?) ma méfiance semble avoir des effets positifs pour l’environnement (bon, je ne vais pas changer le monde toute seule, hein on est d’accord) ! Au fil des ans, mon mode de consommation est devenu de plus en plus sain et respectueux de la nature, alors aujourd’hui je vous raconte pourquoi je suis devenue écolo !

Il y a quelques années de cela, Papa à Dada ! et moi voulions un enfant. Mais la nature ne semblait pas d’accord avec ce choix et mon ventre restait désespérément vide…
Bien entendu, nous avons consulté des médecins, fait toute une batterie de tests, mais aucun problème n’a pu être identifié. Pour reprendre les mots d’un médecin qui commentait l’absurdité de la situation : “Tout va bien, rien ne fonctionne !”

On nous a donc proposé de suivre un traitement médical.
Nous avons refusé.

Les médecins ne cessaient de répéter que tout allait bien, mais voulaient nous soigner quand même. Comme ils ne savaient pas ce qui clochait, ils n’avaient rien à réparer, alors ils nous proposaient simplement une (sur-)stimulation.
J’avais l’impression de me retrouver dans l’univers des Shadoks tellement je trouvais absurde de soigner quelqu’un à qui l’on affirme qu’il va bien ! Je voyais ces petits médecins qui pompaient, pompaient… et j’ai refusé de pomper avec eux.
Et étonnamment, les médecins ont eu l’air plutôt contents de notre choix. En tous cas, ils l’ont complètement respecté.
De mon côté ce choix a été très difficile à faire et à assumer. J’ai entendu des critiques qui m’accusaient de ne rien faire pour “régler” la situation. Si je refusais les traitements c’est que je ne désirais pas vraiment avoir un enfant ! En moi-même je mourais. Ce désir d’enfant me tuait. Ces accusations me tuaient. Et ce choix que je devais assumer sans pour autant savoir quelle direction prendre me tuait !
Mais dans mon entourage j’ai vu des femmes souffrir de graves problèmes de santé suite à des stimulations hormonales dans le but d’avoir un enfant. Je ne critiquerai jamais leur choix car elles ont fait ce quelles ont pu en leur âme et conscience, mais après avoir vu les dégâts que cela avait causé chez elles, je ne pouvais pas foncer tête baissée.
Je gardais une petite porte ouverte au traitement médical. Mais ça n’était pas le moment. Il fallait absolument que j’essaye autre chose avant. Je restais persuadée que je n’avais pas tout essayé et que si la nature s’opposait à cette maternité, c’est qu’elle avait ses raisons. Mais ces raisons étaient tellement difficiles à comprendre…

Quelques mois se sont encore écoulés… Parfois nous n’y pensions (presque) plus, parfois nous y pensions (“trop” comme auraient dit certains… Ah comme les gens aiment vous faire culpabiliser dans ces moments-là !).

Et un jour, sur un coup de tête j’ai exposé une théorie à Papa à Dada ! (bon, d’accord il n’était pas encore papa, mais qu’importe !) :
On nous parle souvent de perturbateurs endocriniens qui se trouvent dans notre alimentation et dans les produits que nous utilisons au quotidien. Dans les média on découvrait régulièrement la dangerosité de certains additifs utilisés pendant des années par l’industrie agroalimentaire. Et lorsque ces additifs étaient retirés, on entendait de nouvelles critiques par rapport aux produits qui les remplaçaient qui étaient parfois suspectés d’être plus dangereux encore… On nous parlait beaucoup de produits cancérigènes, mais également de produits provoquant l’infertilité…
Et si c’était ça notre réponse ? Et si notre dernière chance se trouvait dans la lutte contre tous ces produits dont on nous gavait jour après jour ?

Nous avons donc décidé de lire attentivement toutes les étiquettes des produits que nous allions acheter et de laisser de côté tous les produits contenant des ingrédients “suspects”. Et qu’entendions-nous par suspect ? Faute de connaissances suffisantes en chimie, nous avons tout simplement décidé d’éliminer tout ingrédient commençant par E- suivi d’un chiffre. Ces ingrédients sont les principaux incriminés, même si certains ingrédients naturels ont également une dénomination E-. Nous étions conscient de nous priver d’aliments sains par excès de zèle, mais nous préférions être méfiants. Nous décidions également d’éliminer tous les ingrédients aux noms qui faisaient plus penser à un laboratoire de chimie qu’à une cuisine.
Nous avons également éliminé certains aliments dont la production est trop gourmandes en eau (maïs – et là quand même la motivation n’était qu’écologique, comme quoi je ne pense pas qu’à moi !) ou bien trop souvent liées aux OGM (maïs, soja).
Nous n’avons pourtant pas commencé à manger bio car à l’époque l’offre était moins importante qu’aujourd’hui, et nous avions du mal à en trouver là où nous habitions. Les seules boutiques qui en commercialisaient étaient hors de prix et nous ne pouvions pas nous le permettre. Nous avons tout de même fait une exception pour le lait et les œufs, ayant lu dans l’excellent livre Ces aliments qui nous soignent qu’ils perdaient leurs propriétés (du moins celles que leur reconnaît la médecine traditionnelle chinoise) lorsqu’ils n’étaient pas bio. En ce qui concerne les fruits et légumes, nous nous sommes attachés à respecter les saisons et à acheter local, car nous pensions qu’un légume cultivé hors saison et venu de loin devait avoir été nourri de pesticides, d’engrais et de conservateurs. Dans tous les cas, nous avons cessé d’acheter des fruits ou légumes venant d’Espagne. Ils sont très présents sur le marché et ne sont pas chers, mais leur production est un carnage écologique et le pays s’assèche pour répondre aux ambitions démesurées de son agriculture. De plus, les normes espagnoles sont bien différentes des nôtres alors même si le bio espagnol est moins cher, il est aussi… moins bio !
Nous avons également réduit notre consommation de produits contenant du gluten. J’ai d’abord essayé d’éliminer le gluten de notre alimentation. Ayant lu dans Soigner l’infertilité par les médecines douces que la maladie cœliaque était souvent cause d’infertilité, je voulais explorer cette possibilité. Mais avec tous les changements que nous opérions, cela s’est avéré bien difficile. Nous avons tout de même beaucoup diminué notre consommation.

Nous n’oublierons jamais notre premier passage au supermarché après avoir pris cette décision. Nous avons passé presque 20 minutes au rayon boulangerie avant de trouver un pain de mie ne contenant aucun autre ingrédient que de la farine, de l’eau, de la levure et du sel ! Mais on a trouvé ! Et après avoir passé 2 fois plus de temps qu’à notre habitude au supermarché, notre caddie était environ 4 fois moins rempli ! Ce changement de mode de vie a immédiatement entraîné une baisse des dépenses ! Mais on se demandait quand même ce qu’on allait manger… Heureusement, nous avions un super primeur chez qui nous avons fait le plein de fruits et de légumes !

Côté beauté, il fallait également opérer un changement car on sait à quel point les produits cosmétiques sont parfois remplis de cochonneries ! Mais là j’étais complètement perdue. Autant pour l’alimentation, il suffisait de consommer le moins de produits industriels possible et de faire soi-même le plus de choses, autant je ne me sentais pas les compétences pour faire moi-même mes cosmétiques, et je ne me voyais pas arrêter de me laver (ça vous rassure, hein ! Mon histoire ne se termine pas dans une yourte sans eau courante au fond d’un bois) ! J’ai tout de même décidé de me passer de ce qui ne m’était pas indispensable : je ne me maquillais plus que lorsque cela était vraiment nécessaire (certaines circonstances au travail, ou aux mariages…), j’ai jeté tous mes vernis à ongle (et je me suis retrouvé bien embêtée à chaque fois que j’ai filé mes collants après !), j’ai arrêté l’après-shampoing (un shampoing ça suffit non ?), j’ai remplacé mon déodorant par une pierre d’alun naturelle (et les gens ne m’ont pas fuient pour autant !) et j’ai commencé à me laver avec un savon en pain au lieu d’un gel douche (ayant la réputation de contenir plus de cochonneries). Mais de ce point de vue, je n’avais que très peu de connaissances (bon, ok, c’est encore le cas) alors je faisais au mieux.

Environ 4 mois se sont écoulés. 4 mois durant lesquels j’ai perdu quelques kilos alors que pourtant je me faisais plaisir en mangeant des gâteaux ou du chocolat. 4 mois durant lesquels j’ai eu l’impression d’avoir une énergie dingue ! Et à la fin de ces 4 mois, j’ai eu “du retard”… Je n’avais pas du tout envie de faire de test de grossesse. J’en avais fait tellement qui m’avaient rendue malheureuse. Et je n’avais pas envie d’y croire non plus, parce que je n’avais pas envie d’être déçue. Et de toutes façons j’allais être déçue alors il ne fallait pas que je fasse ce test. Mais les jours passaient et il a bien fallu que je le fasse. Et… Je n’ai pas été déçue. Surprise, émue, incrédule, heureuse, oui, mais pas déçue !

Si aujourd’hui je vous explique pourquoi je suis devenue écolo, ça n’est pas parce que je pense détenir la solution miracle pour tomber enceinte. Non, il n’existe pas de solution miracle. Il existe des problèmes différents, et certains n’ont pas de solution malheureusement. Je ne cherche pas non plus à culpabiliser les personnes qui ne seraient pas sensibles à la composition de ce qu’ils consomment ou ceux qui aimeraient changer de mode de consommation, mais qui n’y parviennent pas. Chacun fait comme il peut avec ses moyens, du mieux qu’il peut et en son âme et conscience.
Si j’écris cet article c’est parce qu’on ma demandé d’expliquer mon mode de consommation actuel, mais je ne m’imaginais pas le faire sans avoir expliqué mes motivations. Alors voilà mes motivations. Certains pourront bien dire que mon infertilité n’étaient que psychologique et que mon truc de pseudo bobo-écolo n’a pas pu avoir d’effet sur mon corps mais qu’il m’a juste fait prendre confiance en moi… Ils diront bien ce qu’ils voudront, mais je parie très cher qu’ils n’ont jamais vécu personnellement ce problème d’infertilité (hein, parce que le “c’est psychologique” qu’on te balance en pleine tronche pour te faire culpabiliser encore plus, je pourrai faire tout un article dessus !) ! Je reste persuadé que ces quelques changement dans mon mode de consommation on opéré un changement dans mon corps et dans celui de mon mari qui nous a permis de devenir parents, et cela sans passer par des traitements douloureux et difficiles à vivre.

Est-ce que cela marchera avec tout le monde ? Je suis persuadée que non, puisque chaque infertilité a ses propres causes. Mais est-ce que cela vaut le coup d’essayer ? Certainement. Au moins parce que faire attention à ce que l’on consomme ne peut être que bénéfique pour la santé en général.

Aujourd’hui mon mode de consommation a évolué et il fera l’objet d’un autre article, mais il est devenu plus stricte encore (et plus sain !). Cela peut paraître beaucoup, ou faire peur, mais en réalité il a changé petit à petit. Au fur et à mesure, un effort devenait une habitude et rendait possible un nouvel effort. Ma motivation est ma santé et celle de ma famille, et si je ne faiblis pas c’est que j’ai toujours une pensée en tête : sans une consommation saine, je ne serai peut-être pas devenue mère *!

Enfant soufflant sur un pissenlit

*et ce blog n’aurait jamais vu le jour ! On peut finir sur une note d’humour quand même !

Visiter Cannes en bus à impériale

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La semaine dernière, Colombe et moi sommes parties en tête à tête pour une belle promenade. Mon idée était toute simple : visiter Cannes en bus à impériale.

Dans le réseau de bus de la ville de Cannes, il existe une ligne un peu particulière. Son circuit est court et forme une boucle qui passe par la Croisette à l’aller et au retour, et surtout, tous les véhicules sont des bus à impériale et à ciel ouvert ! Quoi de plus impressionnant que de voyager à l’étage d’un bus quand on a 3 ans ?

Ligne 8 à Cannes : bus à impériale

Plan de la ligne 8 à Cannes

S’agissant d’une ligne de bus régulière, le tarif et les tickets sont les mêmes que sur tout le réseau, soit 1,50€ l’unité (ou 1€ si vous achetez vos tickets par carte de 10), et il est gratuit pour les enfants de moins de 4 ans. On peut monter dans le bus à n’importe quel arrêt, mais le plus simple est souvent de monter à l’Hôtel de ville où passent aussi de nombreuses lignes du réseau. Une fois dans le bus (et les tickets validés), on accède à l’étage par un petit escalier, il ne reste plus qu’à trouver une place et à admirer le paysage !

Vue de l'étage d'un bus à impériale à Cannes

La Croisette vue d'un bus à impériale

Il ne s’agit pas d’une visite guidée et vous n’entendrez aucune explication sur les lieux que l’on peut voir, mais il suffit de se laisser enchanter par la beauté des lieux !

Le port vue d'un bus à impériale à Cannes

Vue du square du 8 mai à Cannes, depuis le bus à impériale

Bassin et port vus depuis le bus à imperiale à Cannes

Colombe (3 ans) a beaucoup apprécié cette promenade. Si je pense que des explications touristiques l’auraient ennuyée, elle a aimé regarder les lieux et choisir par elle-même ce qui l’intéressait. Elle m’a posé plusieurs questions sur ce qu’elle voyait, mais son intérêt ne se portait pas sur ce qu’aurait décrit une visite touristique traditionnelle. Ainsi nous avons parlé du port de plaisance, de la plage et du sable que les machines étaient en train de tasser… Le bus en lui-même était aussi une aventure pour elle : monter par le petit escalier, choisir sa place (et nous avions l’embarras du choix puisqu’à 10h, nous avions l’étage pour nous seules !), observer par la vitre avant ou par le côté, sentir l’air dans nos cheveux, lever la tête et se trouver à quelques centimètres seulement des arbres…

Vue depuis la vitre avant d'un bus à impériale à Cannes

Les arbres à quelques centimètres dans un bus à impériale à Cannes

Admirer Cannes dans un bus à impériale

Nous avons bien profité de ce petit tour en bus qui a fait son impression sur ma Colombe. Le circuit complet prend quelques dizaines de minutes (mais c’est très variable en fonction de la circulation qui varie selon la période de l’année), et le bus passe environ toutes les 15 minutes. Cela permet de ne pas se presser pour aller jusqu’à l’arrêt de bus, car on peut toujours prendre le suivant sans attendre trop longtemps, mais c’est aussi ce qui garanti de trouver une place assise à l’étage, même en plein été ! C’est une visite idéale à faire et à refaire avec des petits : s’ils ne s’intéressent pas au paysage, ils seront certainement très impressionnés par le bus en lui-même. Et pour le faible coût du voyage, c’est vraiment une idée de sortie sympa !
Pour prolonger la sortie avec les enfants, vous pouvez vous arrêter à l’arrêt “Palais-Croisette”, ou de l’autre côté de la Croisette à “La Roseraie” : là se trouvent deux parcs de jeux (le premier est à l’ombre, en plein été c’est bon à savoir !), ainsi que des manèges, des pêches aux canards et autres réjouissances pour nos petits ! Et pour les petits comme les grands, le bus passe devant le fameux Palais des Festivals où vous pourrez rejouer la montée des marches !

Cette petite promenade est l’occasion de profiter de la vue offerte par la mythique Croisette, et pourquoi pas, de se reposer un peu quand on a déjà bien marché !

Prix : 1,50€ /adulte gratuit pour les moins de 4 ans
Promenade possible même pour les plus jeunes, attention, l’escalier d’accès à l’étage du bus est étroit, je vous déconseille d’y monter avec une poussette.

Nos découvertes au Festival International des Jeux de Cannes 2016

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Il y a environ un mois a eu lieu le Festival International des Jeux de Cannes. Ce rendez-vous autour des jeux de société est devenu un incontournable pour notre famille, je vous en avais d’ailleurs déjà parlé l’année dernière, et cette année en plus du salon, j’ai eu la chance d’assister à la soirée de remise de l’As d’Or.

Mon week-end a donc débuté le jeudi soir, dans le fameux Palais des Festival où j’ai assisté à la remise des prix par les excellents Marcus (et ici) et Monsieur Phal. Ce fut l’occasion pour moi de découvrir un peu plus les jeux en compétition. Et je ne suis pas déçue ! À chaque présentation, j’avais envie de tester le jeu au plus vite ! Je n’avais pas fait de pronostiques pour l’As d’Or, alors je ne risquais pas de me tromper ! Celui-ci a été attribué à Maître Renard pour la catégorie “Enfant”, à Pandemic Legacy pour la catégorie “Expert”, et à Mysterium pour le Jeu de l’Année.

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Après cette cérémonie de remise des prix, nous avions la possibilité de découvrir les jeux en compétition, ainsi que d’autres jeux. J’ai sauté sur l’occasion pour découvrir les jeux qui étaient en lice dans la catégorie “Enfant”. J’ai d’abord découvert l’As d’Or, Maître Renard, et j’ai eu la chance de me faire expliquer les règles du jeu par son auteur lui-même, Frédéric Vuagnat ! Jouant sur la reconnaissance de formes par le toucher, ce jeu invite à se mettre à la place de personnes souffrant de cécité. Et je vous assure que ça n’est pas facile du tout (ça c’est ma manière de vous dire que j’ai lamentablement perdu la partie que j’ai faite !), mais on s’amuse vraiment ! Je vous recommande vraiment ce jeu ! D’ailleurs il n’a pas eu l’As d’Or pour rien !

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Puis j’ai découvert un de mes coups de cœur personnel sur ce salon : Le Jeu aux Mille Titres. A priori, il s’agit d’un memory, mais c’est en fait bien plus que cela. Patience, je vous en parle bientôt ! Et sinon pourquoi mille titres ? Chaque boite de jeu est unique et le titre qu’elle porte est en rapport avec l’illustration.

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Enfin j’ai découvert Animal Mystère, un jeu Haba dans lequel il faut reconnaître des animaux grâce aux gestes que les autres joueurs traces sur votre dos. Bref un concept très original pour découvrir les animaux et leur mode de déplacement, mais aussi les concepts de grand, petit, lourd, léger…

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Après cet intermède, une grande partie de Time Line spécial Festival de Cannes était organisée. Je n’y ai pas participé, et suis sagement rentrée à la maison pour être en forme pour les 3 jours que salon qui m’attendaient. Mais en partant j’ai tout de même fait un petit coucou au Playmobil : eh oui, le Festival International des Jeux a aussi sa montée des marches !

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Les jours suivants, avec Papa À Dada ! et les enfants, nous avons bravé la pluie et les services de sécurité (oui parce qu’avec Vigipirate, les mesures sont devenues très strictes… frôlant l’absurde… Mais le service d’organisation du Festival a su réagir pour redonner un peu de sens au règlement (en gros autoriser les parents à entrer avec un sac à langer pour les enfants !) ).

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Durant ces 3 jours de salon, nous avons fait de belles découvertes, notamment à l’espace enfant ! Depuis l’année dernière, le Festival International des jeux de Cannes dédie un espace de 4000 m2 aux enfants. De quoi passer des heures à jouer !

Tout d’abord, le stand V-Tech est devenu notre lieu de détente ! L’accueil y était chaleureux et de nombreux jouets étaient mis à la disposition des enfants ! Je crois que nous y sommes passés chaque jour qu’a duré le Festival ! Nous avons ainsi découvert les tablettes et jouets électroniques qui ont beaucoup plu à Colombe. Les nouveaux Tut-tut Marins qui sont faits sur le modèle des collections de Tut-tut bolides ou de Tut-tut animo, mais qui vont dans l’eau ! Nous avons vu aussi de tout nouveaux Tut-tut Copains bien sympas ! Et j’ai découvert ce super camion transporteur de voitures Tut tut Bolide : Colombe ayant une passion pour “les camions avec des voitures dessus”, je rêve de ce modèle pour compléter notre collection !

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tut_tut_marin

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Le stand de Bioviva nous a aussi accueillis chaleureusement. Je connaissais surtout le jeu familial auquel j’avais joué lorsque j’étais plus jeune. J’ai donc découvert les nouvelles gammes de jeux  conçus et fabriqués en France, dans le respect de la nature et de la santé : les encres par exemple ne sont pas toxiques. Bébé peu mâchouiller les cartes du jeu du grand frère sans risque à part s’attirer les foudres du grand frère ! La gamme est déjà large et s’élargit constamment : des jeux d’associations d’inspiration Montessori, des coffrets d’activités thématiques, et les jeux “Défis Nature” jouables dès 3 ans pour certains et déclinés dans de nombreuses versions.

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J’ai eu un autre gros coup de cœur pour la marque Oxos Games : un jeu de pavage constitué de deux types de losanges et 11 couleurs pour créer de jolies mosaïques. C’est un jeu qui développe à la fois la créativité, la motricité fine, la représentation dans l’espace et de nombreuses autres facultés. Au-delà du jeu, Oxos Games est une histoire de valeurs puisque des pièces aux boîtes qui les contiennent, tout est fabriqué en France, mais aussi une histoire de partage. Les fiches, les designs sont créés par des étudiants en design, le concept est développé en partenariat avec un doctorant en sciences de l’éducation, et certaines étapes de la fabrications se font dans des Centres d’aide par le travail. Bref, il y a une belle histoire derrière ce jeu !

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oxos_game_boites

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Pendant les moments de pauses, les enfants ont joué plusieurs fois aux Smart Max et Colombe a pu faire de belles constructions.

smartmax

J’ai découvert les jeux de cartes Cat’s Family, des jeux pédagogiques qui vont de la maternelle au collège. Il existe de nombreux jeux pour apprendre la lecture, la grammaire, la conjugaison, les mathématiques ou l’anglais, et chaque jeu de carte contient plusieurs règles différentes adaptées au niveau de l’enfant.

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Côté jeux de cartes encore, il y avait aussi Tam Tam où il faut associer une image et un mot écrit (un nombre et une opération) : un petit exercice de lecture, de calcul ou d’apprentissage des langues. Ces cartes sont déclinées en plusieurs modèles, dont de beaux jeux princesses, contes et pirates.

Tamtam

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Pour continuer sur le thème des jeux de cartes, j’ai découvert ce super porte-cartes chez Djeco : idéal pour aider les petites mains à tenir leurs cartes pendant les parties !

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Et toujours chez Djeco, je suis tombée en admiration devant le château Arty Toys, ses chevaliers et ses princesses ! Ces jolies figurines et leurs accesoires ont un design très doux et de belles couleurs pour des heures de jeux !

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Enfin j’ai découvert la première box du jeu de société nommée “Le coffre à jouer“. Pour 37 € vous recevez chaque mois un jeu de société récent (ainsi même les accros aux jeux ont peu de risque de recevoir un jeu qu’ils ont déjà), des produits artisanaux et un petit magazine présentant la box ainsi que l’actualité du monde ludique. Le plus de cette box ? Elle s’adapte à l’âge de son destinataire et est disponible à partir de 4 ans !

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Après 3 jours à arpenter les allées du salon en portant les enfants sur le dos, faisant tout de même des pauses régulières pour jouer un peu, nous étions vraiment épuisés mais très heureux de notre week-end. Comme chaque année nous espérions 2 choses avec impatience : rentrer à la maison pour se reposer et… que l’édition de l’année prochaine arrive le plus vite possible !

Salon international des Jeux de Cannes – 26-27-28 février 2016

Et parce que chacun fait ses propres découvertes, allez voir celle de mon amie Maman & Pipelette !

Lettre à toi, le danger de la route

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Aujourd’hui, je t’écris une lettre à toi, le danger de la route. Oui, toi qui prends de petits risques tous les jours. Pas grand chose, hein, juste une petite liberté par-ci par-là, liberté qui n’a généralement aucune incidence, mais qui pourtant pourrait se transformer en évènement dramatique…

Le danger de la route : nounours sur un camion.

C’est à toi que j’écris, toi qui écris ton sms en conduisant. Toi qui n’a pas vu que mon mari traversait avec notre fille dans les bras et qui n’aurait même pas ralenti si je n’avais pas crié “attention !”. Mais ça n’est pas ta faute à toi. C’est ta copine Bidule qui t’a envoyé un sms pour te raconter les dernières frasques de Machine ! Et tu n’es pas quelqu’un de mal élevé, alors tu réponds rapidement, même si tu es en voiture. Parce que c’est sûr, ça ne se fait pas de faire attendre une réponse ! Et après Bidule risquerait de penser que tu lui fais la tête ou que tu prends le parti de Machine. Ça serait dommage de risquer ça, c’est vrai. Et puis ça va, c’est pas si dangereux d’écrire un sms au volant. C’est pas comme si dans un centre ville on rencontrait beaucoup de passants… Et d’ailleurs tu gardes toujours un œil sur la route ! Oui, mais voilà, garder un œil sur la route, ça fait loucher et ça rend moche ! Alors pose ton téléphone et conduit, c’est tout ce qu’on te demande !

C’est à toi que j’écris, toi qui ne vas pas faire comme tous ces crétins de la file de gauche qui s’arrêtent sans raison! Toi qui les dépasses par la droite, parce qu’ils sont vraiment trop cons de ralentir ! Toi qui piles quand tu aperçois le nez de ma poussette double, engagée sur le passage piéton. Et puis d’abord t’es bien gentil de piler ! J’ai qu’à rester chez moi avec mes rejetons plutôt que pousser ma poussette bien trop longue ! Et comment tu pouvais savoir que je traversais puisque tu me voyais pas ? Et s’il faut se fier aux gens qui ralentissent, on n’a pas fini ! Les gens ne savent pas conduire et c’est parce qu’ils ralentissent qu’on a autant d’embouteillages ! S’il te plaît, réfléchis deux minutes… ou plutôt non, ne réfléchis pas. Suis le mouvement, ça sera déjà bien !

C’est à vous que j’écris, vous, les deux petits cons qui faites les Kékés sur votre scooter. Vous qui dévalez la côté à tout berzingue bien au milieu du trottoir. Vous qui m’obligez à me déporter et à plaquer mes enfants contre le mur afin de vous laisser passer… Mais bon, rouler sur la chaussée c’est pour les ploucs. Nous on veut montrer aux copains du quartier qu’on est des guedins et qu’on a peur de rien. On n’est pas des fiotes, et puis fais pas d’histoire, c’est bon on t’avait vue avec tes gosses ! Et sinon un casque ça protège, vous le savez bien, mais si vous en mettez un, on ne verra plus votre coupe iroquoise ! Et porter des vêtements couvrant et de bonnes chaussures plutôt que vos tongs ? C’est bon, fais pas ta relou de toute façon suffit de faire attention et on n’aura pas d’accident. Et puis même si on a un accident on va pas finir au service des grands brûlés, arrête de psychoter ! Ah ouais, et vos copains que vous voulez impressionner, combien on pari qu’ils n’auront pas le courage de venir vous voir sur un lit d’hôpital ?

C’est à toi que j’écris, la maman qui téléphone en marchant, la maman qui ne tient plus la main de son fils. Toi qui es absorbée par ta conversation, toi qui as confiance en ton enfant et qui le laisse gambader à sa guise dans la rue. Oh, je ne critique pas cette confiance que tu as pour ton fils, mais juste le fait que ton confonds confiance et inattention… Parce qu’il suffit d’une seconde, il suffit que ton fils  laisse tomber son ballon sur la route, qu’il voit un copain sur le trottoir d’en face pour qu’il décide de traverser. Oh, mais c’est bon tu lui as dit qu’il faut regarder des deux côtés avant de traverser. Et puis il sait que s’il n’obéit pas il s’en prendra une ! Une quoi ? Une voiture ?…

C’est à toi que j’écris, toi qui t’es garé sur le trottoir. Tu étais pressé parce que tu avais un rendez-vous tout près. Et puis tu n’en as pas pour longtemps, un petit quart d’heure tout au plus ! Le parking gratuit du supermarché voisin ? Ah, mais ça fait quand même 3 bonnes minutes de marche et tu n’étais pas en avance ! Et puis ça gène qui ? Si tu t’étais garé sur la chaussée, là tu aurais gêné les voitures qui passent, et tu aurais risqué de prendre une prune ! Et puis c’est bon, même s’il y a une école et une crèche dans la rue, les gens ne vont pas commencer à se plaindre de tout ! Descendre du trottoir avec poussettes et enfants pour parcourir 3 mètres ça n’a jamais tué personne ! Euh… en fait si…

Voilà. J’écris des paragraphes de cet article presque chaque jour dans ma tête depuis des mois. Parce qu’à chaque sortie ou presque je remarque des comportements dangereux. Des petites libertés, des petits risques que prennent les gens. De toutes petites choses qui n’ont souvent aucune conséquence à part l’énervement des personnes autour, et une belle frayeur parfois… J’ai cet article en tête depuis longtemps, mais je le garde pour moi. Un ton accusateur, un énervement qui ne me ressemble pas… Et puis il y a quelques jours je me suis dit “Merde, je l’écris cet article !” (oui, parfois je suis vulgaire…).
Il y a quelques jours j’ai entendu les hurlements de peur d’une maman. Il y a quelques jours j’ai entendu le crissement des pneus d’une voiture. Il y a quelques jours la circulation et le temps se sont arrêtés, mes yeux et ceux de ma filles de 3 ans ont partagé cette vision. Il y a quelques jours mon cœur de maman a cru mourir mais j’ai dû garder mon calme et me retenir de pleurer devant mes enfants. Il y a quelques jours j’ai vu un enfant se faire renverser par une voiture.

L’enfant va bien. La voiture ne roulait pas vite et par bonheur, à part une grosse peur, l’enfant n’a rien. Je ne tiens pas à parler des circonstances de cet accident, mais il a eu lieu à cause de petites libertés prises par l’un ou par l’autre. Alors j’ai décidé de l’écrire cet article. Parce que chaque jour j’ai peur. Chaque jour lorsque je me promène avec mes petits je me répète que je dois être prudente à leur place, mais aussi à la place des gens qui se croient seuls dans les rues. Cet article ne changera sans doute rien. Ou peut-être au contraire, certains se rendront compte qu’on est tous à tour de rôle celle qui envoie juste un petit message, celui qui ne comprend pas pourquoi les autres ralentissent, celui qui circule sur la mauvaise voie, celle qui fait confiance, celui qui n’en a que pour une minute…

We love Préma 2 : des bodys pour les bébés nés prématurément

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Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous aurez sans doute remarqué que je participe à l’opération We love Préma 2, lancée par Mont Roucous en partenariat avec Vertbaudet, Creavea et Giotto France au profit de l’association SOS Prema. Pour l’occasion, 83 équipes de 10 personnes ont été formées, et c’est tout naturellement que j’ai rejoint l’équipe de la Côte D’Azur, la Team Socca, menée par Maman & Pipelette.

Qui sommes nous ?

Anna, Aurélie, Caroline, Christelle, Clémentine, Flore-Hélène, Laurianne, Julie, Sarah, Sophie, nous sommes 10 mamans vivant sur la Côte D’Azur. Blogueuses ou pas, ayant vécu la prématurité d’un enfant ou non, nous sommes toutes motivées pour soutenir cette belle opération !

Quel est le principe de l’opération We love Prema 2 ?

Le principe est simple, récolter le plus de bodies possible en taille prématuré, naissance et 1 mois, les customiser pour ensuite les offrir aux petits nés trop tôt, en signe de soutien.

Pourquoi offrir un body ?

Les bébés prématurés sont souvent placés en couveuse avec une couche pour seul vêtement, et l’autorisation de leur faire porter un body est généralement synonyme d’amélioration de leur état, et annonce un retour à la maison. Mais bien souvent, quand ces bébés sont nés, leurs parents n’avaient pas fini de préparer toutes les affaires, et en tous cas, ils n’avaient pas prévu de layette en si petite taille. Alors aujourd’hui nous nous mobilisons pour leur offrir ce premier body symbole d’espoir !

Quel body offrir ?

Nous recherchons des bodies ouverts en cache-cœur, les seuls autorisés en service de néonatalogie car ils sont plus facile à enfiler malgré les fils qui peuvent relier un petit aux différentes machines. Il faut que ces bodies soient en coton, idéalement en coton bio, car cette matière n’irritera pas la peau, et pour cette même raison, il ne doit pas y avoir d’étiquette. Les bodies que nous récoltons peuvent être neuf, mais ils peuvent aussi être d’occasion s’ils sont en bon état. C’est donc l’occasion d’offrir les bodies que son petit a portés et pourquoi pas, d’y mettre une petite phrase de soutien aux familles, car qui peut mieux trouver les mots que des parents qui ont déjà traversé cette épreuve ?

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Que puis-je faire d’autre ?

Nous réunissons le maximum de bodies, mais nous allons également les customiser. Alors avis aux bricoleuses et aux couturières, s’il vous reste des chutes de tissus, de thermocollant, de flex ou tout autre accessoire de customisation, nous sommes preneuses ! Et bien évidemment, si vous avez envie d’offrir des bodies que vous aurez vous-mêmes customisés, c’est encore plus chouette !
Attention, pour la customisation les règles sont strictes :
– pas de bouton ou de ruban qui pourrait se détacher et être ingéré
– pas de décor dans le dos, du moins rien qui ne soit en relief car les bébés passent leur temps sur le dos
– le matériel utilisé doit être adapté aux bébés et lavable à 60°
– les motifs choisis doivent avoir une connotation positive (aucun symbole morbide…)

Nous avons également ouvert une cagnotte tenue par un de nos partenaires et membre de l’équipe, la boutique Nicebébé Chaque don de 3€ nous permet d’acheter 2 bodys qui seront ensuite customisés. Chaque don de 3€ sera abondé par Nice Bb de 1€.

Où déposer les dons ?

Où que vous soyez en France, vous pourrez trouver le point de collecte le plus proche de chez vous sur la carte sur le site de Mont Roucous ici). Et si vous êtes dans la région, vous pouvez aussi me contacter via le formulaire (en haut à droite )  pour que je puisse venir les récupérer ou un membre de l’équipe ou pour toutes questions.

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On compte sur vous !

La collecte se fera sur plusieurs mois et nous espérons atteindre les 10 000 bodies récoltés par l’ensemble des équipes. Mais sans vous, nous ne pouvons pas grand chose. Alors on compte sur vous pour diffuser le message au maximum, pour en parler autour de vous et pour mettre de côté tous les petits bodies que vous trouverez ! Et d’avance, toutes les équipes vous disent un grand merci !

Les 10 trucs les plus n’importenawac qu’on fait pour faire manger Bébé !

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Il y a quelques semaines, je vous ai présenté un gentil article sur les 9 choses que j’aurais aimé connaître avant de commencer la diversification.

Faire manger bébé c’est bien, mais parfois c’est pas du gâteau ! Et si comme moi vous vous dites qu’un bébé qui termine sa purée c’est un bébé qui ne vous réveillera pas à 4h du mat’ pour manger, alors vous développez parfois des techniques hors du commun pour arriver à vos fins ! Alors voici un top 10 des techniques les plus absurdes (mais qui fonctionnent souvent, alors on les utilise quand même) dont on use dans la famille À Dada !

  1. Faire l’avion : c’est LA technique vieille comme le Monde. Ou plutôt vieille comme l’avion (bah oui, logique !), ce qui signifie qu’elle date de 1863 (date choisie un peu arbitrairement d’après ce que j’ai pu lire de l’article “avion” de Wikipédia, ce choix est discutable, mais ça n’est pas notre propos ici). Du coup elle a eu le temps de faire ses preuves ! Face à l’enfant, l’adulte agite la cuillère en imitant le vrombissement d’un avion, jusqu’à ce que l’enfant ébahi ouvre grand la bouche. Alors, lâchement, l’adulte enfourne la cuillère dans la bouche du petit, lui collant ainsi la purée dans le gosier. Vous pouvez utiliser une cuillère standard comme une cuillère joliment déguisée en avion (accessoire indispensable ici), mettre en scène un avion en péril ou faire revivre le Concorde (ou les deux). La variante la plus courante reste la voiture qui entre au garage. Je terminerai donc par cette question : comment faisaient nos ancêtres avant l’invention de la voiture et de l’avion ?
  2. Lui donner un jouet : il n’est pas rare que lorsqu’on donne à manger à Bébé, il tente d’attraper la cuillère, la nourriture, de mettre la main à la bouche et j’en passe. Dans mon article sur la diversification, j’avais bien expliqué que laisser Petit O’ toucher la nourriture avait été très efficace dans nos essais à le faire manger. On le laisse donc manipuler une cuillère, un morceau de pain, des petits morceaux de nourriture… Mais les bébés se lassent vite ! C’est ainsi que nous nous retrouvons avec un panier de jouets pour le repas comprenant cubes, couvercles de petit pot, hochets et notre très célèbre Sophie la Girafe ! Eh oui, notre pauvre Sophie a été mangée à toutes les sauces ! Pour une diversification complète, après avoir testé la girafe, introduisez une portion d’Al Thir le dromadaire !
  3. Chacun son tour : et si on mangeait avec Bébé ? Et si Bébé nous donnait à manger d’ailleurs ? Maman donne une cuillère à Bébé, puis Bébé donne une cuillère à Maman. Le côté absurde de la méthode ? Si Bébé n’est pas capable de manger seul, il ne sera pas davantage capable de vous donner à manger. Cette méthode vous garantit des murs repeints et des chemisiers reteints ! À moins que vous ne trouviez un bavoir à manches longues à votre taille, dites adieu aux vêtements que vous portez pendant le repas. Mais réjouissez-vous, les tâches de carottes sur votre petit haut seront du dernier chic, puisqu’il parait que le orange c’est tendance (ceux qui sont accros aux séries télé comprendront). Variante de la méthode : les plus grands font manger les plus petits, et c’est comme ça qu’il y a deux jours, Petit O’ s’est retrouvé avec du yaourt dans les yeux… Va falloir que j’apprenne à Colombe à viser.
  4. Varier les outils : parce que la cuillère c’est complètement has been ! C’est une amie qui m’en a soufflé l’idée. L’autre jour, alors qu’elle installait sa fille pour le goûter, je l’ai vue sortir le petit pot, le bavoir, la cuillère et la pipette de Doliprane. Hein ?! La pipette de Doliprane ?! Mais pourquoi ? Mon amie m’a alors expliqué que si sa fille mangeait volontiers le début de sa compote, elle boudait vite la cuillère. C’est alors que la pipette entrait en jeu. Il ne s’agit bien sûr pas de gavage et de toute manière si Bébé ne veut plus manger, il saura bien vous recracher la purée à la figure ! J’ai alors testé sur Petit O’ et c’est vrai qu”il est parfois content de changer de manière de manger. Lors de certains repas, nous alternons d’ailleurs plusieurs fois les outils : cuillère, pipette, fourchette, mains… tout est bon si ça lui plaît. Variante de la méthode : mettre la soupe dans le biberon, alterner cuillère en plastique/métal, donner à même les doigts (ses propres doigts, pas ceux du bébé).
  5. Féliciter Bébé : j’ai lu récemment qu’il ne fallait surtout pas féliciter Bébé lorsqu’il mangeait. Cela induirait qu’il mange pour faire plaisir à ses parents alors qu’il doit manger parce que c’est vital. Sur le papier, je suis d’accord (enfin… je comprends la logique de ce raisonnement). Mais en pratique, si je n’avais pas félicité ma Colombe pour chaque cuillère avalée quand elle avait une dizaine de mois, je pense qu’elle n’en aurait jamais mangé une seule ! Et aujourd’hui ? Elle mange avec plaisir ! Ni trop, ni trop peu. Alors oui, je fais partie de ces mamans qui crient de grands “Bravos” à son bébé après chaque bouchée. Inconvénient de la méthode : Bébé risque de se mettre à faire Bravo avec les mains et le parcours pour mener la cuillère jusqu’à sa bouche risque de devenir aussi périlleux qu’un parcours de Total Wipeout ! Et Paf ! Un coup de main dans la cuillère ! Et Splash ! Sur le beau mur blanc !
  6. Faire le spectacle de marionnette : à première vue, rien de bien absurde dans cette méthode pour faire manger bébé. Sauf que faire les marionnettes demande d’utiliser ses deux mains… Dur dur alors de manipuler la cuillère de bébé. Deux options s’offrent à vous. Dans la première, vous agitez une main alors que de l’autre vous essayez de viser la bouche de votre bambin. Attention à ne pas vous laisser emporter par la musique ou vous risqueriez de repeindre vos murs (quoiqu’une éclaboussure de purée de carotte irait super bien avec la tâche de soupe 7 légumes que Bébé a crachée hier !). Dans la deuxième option, vous faites les marionnettes à deux mains et attrapez et enfournez la cuillère le plus vite possible quand Bébé ouvre la bouche. La chorégraphie doit être bien maîtrisée et le tempo doit être parfait, au risque de renverser la purée, mettre la cuillère dans l’œil de Bébé ou prendre la cuillère comme une marionnette et finir, là encore, par repeindre les murs… Variante de la méthode : Tourne petit moulin, frappent petites mains…
  7. Faire une petite danse : la première condition pour faire manger Bébé c’est de réussir à lui faire ouvrir la bouche ! Que ce soit par étonnement, incrédulité ou amusement importe peu du moment qu’il ouvre la bouche. Là encore, il faut bien maîtriser le rythme de sa danse afin d’attraper la cuillère au bon moment et de parvenir à la mettre dans la bouche de Bébé sans le blesser. Les avantages de la méthode ? Avec cette séance de sport 3 à 4 fois pas jour, vous allez vite perdre les derniers kilos de grossesse, et à vous les bikinis pour la séance de bébé nageur ! Et en plus vous allez distraire les plus grands qui seront ravis de vous voir faire votre petit spectacle à chaque fois. Variante de la méthode : faire danser les grands pour distraire Bébé ; ça les occupera pendant ce temps et vous risquez moins d’en mettre plein les murs, par contre vous ne serez plus dispensées de salle de sport…
  8. Pousser la chansonnette : Devant un bébé que l’on veut faire manger, on se retrouve souvent à ouvrir soi-même la bouche et à faire “Aaaaaaah “.  Et bien que cette méthode ne soit pas très convaincante, elle nous conduit souvent Papa à Dada ! et moi à entamer une petite chanson commençant par “Aaaaaaah”. Par exemple ici nous traversons une période Disco, Petit O’ ne résiste pas à m’entendre entonner un “AAAAAAAh Freak Out ! Le freak c’est Chic !” (imaginez, allez-y régalez-vous ! Et je devance les éventuelles demandes, non, vous n’aurez pas de vidéo !). Petit O’ est tellement amusé de ma performance vocale qu’il oublie complètement qu’il avait refusé sa purée une minute avant et il accepte gentiment la cuillère. On peut aussi varier les chansons, et c’est ainsi qu’avec mon interprêtation de “Staying Alive” je réinvente le concept de dîner-spectacle ! (Non, vraiment vous n’aurez pas de vidéo !) Mise en garde : choisissez bien la chanson que vous allez entonner, si vos envolées lyriques vous portent vers un Hallelujah de Leonard Cohen, Bébé risque d’être bien moins motivé par cet air beaucoup plus solennel !
  9. Allumer la télé : oui, je sais, c’est mal. On ne mange pas devant la télé, on ne fait pas manger un enfant devant la télé… Mais vous savez quoi ? Parfois on ferait juste n’importe quoi pour que Bébé mange. Quand j’ai tout essayé, lorsque les marionnettes ou mes petites danses n’amusent plus du tout Petit O’, il m’arrive de baisser les bras et d’allumer la télévision. Petit O’ est alors comme hypnotisé et il ouvre la bouche sans réfléchir lorsque je présente la cuillère devant lui. J’avais parfois fait pareil pour Colombe mais elle n’a pas du tout pris de mauvaises habitudes pour autant. Bien entendu c’est resté une pratique exceptionnelle, réservée aux jours où elle ne mangeait vraiment rien et où je ne me sentais plus la force de lui donner le sein une vingtième fois. J’ai pu lui mettre quelques cuillères de purée bien consistantes dans le ventre, et parfois même lui donner l’envie de manger. Il nous arrivait même d’éteindre la télévision entre deux cuillères car Colombe manifestait un soudain intérêt pour son assiette (mais alors là c’est que le repas était vraiment super bon). Puis j’ai de moins en moins utilisé cette méthode, et vers 15 mois je ne l’ai plus utilisée du tout. Le risque de cette méthode : que les enfants plus grands qui mangent en même temps que Bébé soient hypnotisés par la télé et n’avalent plus rien…
  10. Dire des phrases rigolotes : mais attention, il faut y mettre le ton car c’est ce qui fera rire Bébé (Bébé qui rit… Bébé qui ouvre la bouche !). C’est ainsi que mes enfants sont devenus incollables en répliques de films. Ils ne résistent pas à m’entendre clamer “Fort en Pommes !” ou “Arthur ! Cuillère !” . J’essaye de les motiver avec des “Humm, c’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim” ou “ça serait pas des fois d’la betterave ?”. Les enfants ne saisissent pas la référence, mais les mimiques que je fais pour accompagner ces répliques les font bien rire. Et pour être honnête, si toutes les astuces dont je vous ai parlé visaient à rendre le repas plus attractif pour Bébé, celles-ci auraient plutôt tendance à rendre le moment du repas moins pénible et long pour les parents ! Eh oui, ça peut être un long moment pour nous aussi !

Voilà, comme vous le constatez, les repas sont plutôt joyeux et animés chez les À Dada ! Je ne vous recommande aucune de ces astuces en particulier : elles ne sont pas des solutions idéales, elles ont beaucoup d’inconvénients et risquent d’exciter les enfants. Elles ne font que détourner l’attention de l’enfant au lieu de lui apprendre que “c’est bien de manger, ça aide à bien grandir !”. Mais parfois on est fatigué, on n’en peut plus, on baisse les bras le temps d’un repas… Et ça n’est pas si grave ! On se rattrapera la prochaine fois ! (ou pas ^^)

Les indispensables A-Derma sont devenus NOS indispensables !

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Dans la famille À Dada ! s’il y a bien une bataille que l’on mène de front au quotidien, c’est celle contre la peau très sèche de Colombe. Dès son premier hiver la pauvre a eu les jambes et les bras recouverts de plaques et le calvaire a commencé. Le calvaire pour elle avant tout puisqu’elle avait mal et souffrait de démangeaisons, mais aussi le calvaire (tout relatif) de nous, parents qui nous trouvions assez impuissants face à cette situation. Bien évidemment, nous avons essayé beaucoup de choses, mais la solution a tardé à venir !

Nous avons tout d’abord adopté les précautions d’usage :

  • Ne pas prendre de bain trop souvent, veiller à ce qu’il ne soit pas trop chaud et limiter à 5 minutes le temps passé dans l’eau.
  • Préférer les douches aux bains et ne pas en prendre chaque jour.
  • Utiliser un gel douche sans savon.
  • Ne pas utiliser de gant de toilette ou d’éponge pour laver la peau.
  • Bien sécher la peau en tamponnant avec une serviette et ne surtout pas frotter.
  • Bien hydrater la peau matin et soir.

Et dans le même temps nous nous sommes posés beaucoup de questions sur notre environnement. L’adoucissant utilisé avec les lessives est souvent cause d’aggravation des problèmes de peau, de ce côté nous n’étions pas concernés puisque nous n’en utilisons plus depuis des années. Mais les premières plaques sont apparues sur la peau de Colombe alors que je venais de changer de lessive (succombant bêtement à une promotion…). Je suis donc vite revenue à ma lessive initiale (une lessive écologique et sans parfum). Côté habillement, je privilégie le coton, plus doux pour la peau et j’ai banni les vêtements en tissus synthétiques dans lesquels la peau ne respire pas, ainsi que tous les tissus qui grattent.

En parallèle, le médecin nous a aidé à trouver un traitement : nous avons cessé de donner du lait de vache à Colombe ce qui a beaucoup limité les plaques. Pour son petit déjeuner, nous lui donnons du lait de chèvre, et les produits laitiers qu’elle consomme sont à base de lait de chèvre ou de brebis. Cette étape a eu de bons résultats puisque les plaques sont devenues bien moins fréquentes et moins douloureuses, même si sa peau reste très sèche. Et le médecin nous a aussi orientés vers la crème qui a toujours soigné les plaques de Colombe : la crème réparatrice Dermalibour +. Nous l’utilisons depuis qu’elle a 11 mois et il n’a jamais été question de changer car elle fait disparaître les plaques rouges en quelques jours seulement.

Mais voilà, nous sommes restés longtemps dans une situation où nous parvenions à soulager les douleurs et soigner les rash, mais où nous ne parvenions pas à hydrater suffisamment la peau de Colombe afin de les éviter. J’ai testé beaucoup de gels douches et de crèmes de marques différentes, et ai fini par utiliser les produits Stélatopia de Mustella qui bien que n’hydratant pas suffisamment la peau, au moins étaient les seuls qui ne donnaient pas de plaques à Colombe…

Et en novembre dernier, lors de l’événement des E-Fluent M ums 4 organisé par le magazine Parole de Mamans j’ai eu la chance de rencontrer des représentants de la marque A-Derma et je les ai bombardés de questions ! J’ai décrit les problèmes de peau de ma Colombe et l’on m’a dirigée vers l’huile nettoyante émolliente EXOMEGA. Aussitôt rentrée à la maison, aussitôt testée ! Et dès les premières douches je constatais des résultats : non seulement ce gel n’aggravait pas les plaques rouges, mais il semblait les limiter ! J’ai donc utilisé cette huile pour laver ma fille pendant tout cet hiver, et pour la première année elle n’a eu que quelques petites plaques rouges de temps à autres.

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Enfin, notre dernière découverte a eu lieu il y a environ 3 semaines lorsque A-Derma m’a gentiment envoyé sa “Box douceur”, composée de leurs 3 produits indispensables pour l’hiver. Les deux premiers produits étaient ceux dont je viens de vous parler. Ça n’était pas une découverte pour nous, mais cela m’a fait très plaisir de recevoir ces produits dont nous ne nous passons plus ! Le troisième produit était la crème émolliente EXOMEGA que je me suis empressée de tester sur Colombe ! Là encore j’ai constaté une nette amélioration. Pour la première fois, j’ai vraiment l’impression que sa peau est bien hydratée une fois que je lui ai passé cette crème. Et elle n’a presque plus de plaque, si bien qu’on utilise de moins en moins le Dermalibour + !

Avec ces 3 produits, j’ai l’impression que nous avons atteint un équilibre satisfaisant pour affronter l’hiver sa douleur ni démangeaisons et avons maintenant fixé une routine :

  1. Une douche un jour sur deux avec l’huile nettoyante émolliente EXOMEGA.
  2. Tous les matins on hydrate et protège la peau avec la crème émolliente EXOMEGA.
  3. On répare les lésions avec Dermalibour + (mais ça on a de moins en moins besoin de le faire !)
  4. Tous les soirs, on hydrate de nouveau la peau, pour cela j’utilise une huile d’amande douce pure (car j’ai entendu dire qu’il était bon d’utiliser des produits différents le matin et le soir, chacun apportant ses bienfaits)

Toute la gamme A-Derma est développée autour de l’avoine rhealba, une plantule cultivée à proximité des laboratoires afin de préserver au mieux ses principes actifs, mais je vous laisse découvrir ça directement sur leur site où ils expliquent le processus de fabrication bien mieux que je ne le ferai : ici !

Vous l’aurez compris, je suis tombée sous le charme de ces produits qui ont fait des miracles sur la peaux de ma fille (oui, des miracles car pour une maman, après avoir vu la peau de sa fille très irritée et douloureuse chaque hiver, s’être débarrassé de ce fléau tient un peu du miracle !). Je les recommande vivement : ils n’auront peut-être pas la même efficacité sur la peau de votre enfant, car chaque peau est différente, mais cela vaut vraiment le coût d’essayer !

Et finalement ces produits sont tellement efficaces, qu’il m’arrive souvent de m’en servir moi aussi pour lutter contre les agressions de l’hiver !

Lettre à toi qui accoucheras pendant les fêtes

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Chère amie,

Ta DPA (Date Prévue d’Accouchement pour les non initiés) approche et tu as hâte de rencontrer enfin ton bébé. Mais en même temps que ton terme, les fêtes approchent à grand pas, et la menace de les passer à la maternité se fait de plus en plus pesante ! Ne t’en fais pas, pour toi j’ai testé le réveillon de nouvel an sous les néons de l’hôpital, et ma sœur y a fêté Noël ! Ensemble on va tout t’expliquer et te faire part de quelques astuces pour que tu passes un moment inoubliable !

Peut-être que, comme c’était mon cas, tu as une DPA située entre Noël et Nouvel An et vu qu’on est déjà le 21 décembre, et que Bébé n’a pas daigné pointer le bout de son nez, n’espère plus rien : tu es sûr de passer au moins un réveillon à l’hosto ! La prochaine fois tu prendras un calendrier avant la conception, tu te reporteras 9 mois plus tard et si tu tombes sur Noël, tu attendras un mois avant de te mettre au travail !

Mais peut-être que ta DPA est dans 15 ou 20 jours. Tu sais que ça n’est pas pour tout de suite, mais tu as quand même un peu la pression, tu as peur de rater la fête… En plus cette année toute la famille a trouvé plus simple de fêter Noël chez toi, comme ça tu n’as pas à bouger de la maison ! Alors un conseil, évite les supermarchés bondés le 23 décembre sous prétexte que tu dois acheter un chapon, parce que même en passant par la caisse prioritaire tu te réserves une fatigue qui pourrait bien déclencher le travail ! Remarque, ça tombe bien, vous vouliez un prénom original pour le bébé et vous n’êtes pas encore bien décidé : Jésus c’est pas courant !
Assure-toi aussi d’avoir parmi tes invités, une gentille personne qui se chargera de faire à manger et d’accueillir tout le monde chez toi (une charmante petite sœur par exemple… mais je dis ça au hasard !) pendant que toi tu seras tranquillement installée en salle d’accouchement !

Maintenant que tu sais que tu vas passer les fêtes à la maternité, il est temps de te préparer ! Ta valise est faite ? (Non ?!!! Mais à quoi tu penses ? Tiens, je t’aide ici en te disant ce que tu dois y mettre !) Si elle est dans le coffre de la voiture, va vite la chercher (enfin non, ne cours pas… Surtout si tu dois accoucher début janvier, ça pourrait déclencher le travail alors qu’il te reste une chance de réveillonner chez toi ! Voilà, rassieds-toi dans le canapé et dis au papa d’aller la chercher !) et ajoutes-y quelques petites choses :

  • Une boîte de chocolat. Non, pas pour toi ! Enfin si ça te fait plaisir mets-en aussi une pour toi ! Pour l’équipe médicale. Tu t’apprêtes à vivre un moment merveilleux (je parle de la rencontre avec ton bébé, pas de l’accouchement, hein, parce que je ne vais pas te mentir, tu vas morfler !), et quand tu tiendras ton petit dans les bras tu ne te souviendras même plus que dehors les gens font la fête. Par contre l’équipe médicale s’en souvient, elle. Et au lieu de passer les fêtes avec sa famille, elle les passe à t’aider à agrandir la tienne ! Alors une petite boîte de chocolat, crois-moi ça leur fera plaisir !
  • Un pyjama Père Noël. Pour Bébé bien sûr (réserve ta nuisette Mère Noël pour l’année prochaine avec Monsieur !). Si ton bébé naît le 24 ou le 25, veille à ce que ça soit sa toute première tenue ! Comme ça en plus d’avoir un anniversaire pourri, il se prendra aussi une bonne honte à la vue de ses photos de naissance ! Et chaque puéricultrice, pédiatre, sage-femme qui entrera dans ta chambre s’exclamera : “Oh ! Un petit Père Noël comme c’est original !” (c’est du vécu, mais je n’ai jamais réussi à savoir si c’était ironique).
  • Des flûtes à champagne ! Si tu n’allaites pas, tu peux même prendre une bouteille ! Et si tu allaites, prends une bouteille de jus de pomme, ça sera un peu plus festif parce que Noël ou pas à la maternité on te servira de l’eau dans un verre Arcoroc !
  • Si tu es une inconditionnelle de Noël, prends ton sapin et tes décorations de Noël car la réception de la maternité arborera une jolie guirlande, mais ta chambre sera encore plus pâle que toi après 25h de travail !

Mais je suis certaine que ce qui t’intéresse vraiment c’est le déroulement des fêtes à l’hôpital ! Ne t’en fais pas, tu vas voir, le personnel de la maternité sait s’amuser et il te fera vivre un Noël/Nouvel An inoubliable ! Tout d’abord, dans les maternités les plus décalées, ton obstétricien portera un joli calot avec des rennes dessus et les aides-soignantes auront un bonnet de Père Noël ! Bref, une ambiance de foufou !

Avec un peu de “chance” Bébé fera une petite jaunisse et participera à la fête ! Avec ses petits copains tout jaunes on l’emmènera en boîte où ils s’éclateront sous la lumière bleue ! Et pour l’ambiance, je suis sûre qu’une auxiliaire de puériculture qui viendra leur chanter tout son répertoire de Noël (pour une fois qu’elle peut sortir un peu de ses berceuses habituelles, elle profite !).

Pour le réveillon, le programme est bien établi. À 18h, alors que tu étais censée beurrer les toasts pour les petits fours, chanceuse tu ne te préoccuperas plus de rien ! On frappera doucement à ta porte et t’apportera ton repas sur un plateau ! Eh oui, à l’hôpital on te traite comme une princesse et ça, c’est toute l’année ! D’ailleurs j’en parlais ici. Sur ton beau plateau en plastique rose saumon tu trouveras plusieurs petites barquettes en plastique contenant entrée, fromage et dessert, ainsi qu’une charmante assiette blanche (Arcoroc ?) recouverte d’une cloche en argent en plastique ! Comment ça, ce plateau ne reflète pas du tout l’esprit des fêtes de fin d’année ? Mais si regarde ! Là dans le coin : deux clémentines et une papillote ! Alors déjà la clémentine ça fait Noël, faut l’avouer. Et en plus tu en as deux ! Quant à la papillote, non seulement tu vas te régaler avec mais la devinette qui est à l’intérieur va t’occuper toute la soirée !
En général le menu sera assez recherché et selon la qualité de la nourriture proposée habituellement dans ta maternité il se peut même que cela soit bon. Laisse-moi te donner l’eau à la bouche :

Fois gras sur tranche de pain d’épices

Dinde en sauce et Pommes Duchesses

Bûche trois chocolats

Et si tu as de la chance, on t’aura imprimé ce menu sur un joli papier cartonné que tu t’empresseras de mettre dans la boîte à souvenir de ton bébé avec la pince qui clampe le cordon et sa première couche !

À 18h45, repue, tu rendras ton plateau à une gentille aide-soignante portant un serre-tête bois de renne et tu te diras que tu as vraiment loupé des infos quant au dress code ! Ta soirée va maintenant commencer ! Si tu as payé pour avoir la télé, tu vas passer plusieurs heures à rire devant le plus grand bêtisier de tout les temps et de l’univers, ou pleurer devant une émission spéciale des plus beaux films de Noël de ces 50 dernières années. Si tu n’as pas prévu la télé, tu passeras une soirée calme en tête à tête avec ton bébé, et ça n’est pas plus mal.
Enfin, en tête à tête… C’est sans compter les allées et venues de la sage-femme au serre-tête sapins qui clignotent qui vient s’assurer que Bébé tète comme il faut, de l’infirmière au chapeau “Vive 2016” qui vient prendre ta tension, et de l’aide-soignante au bonnet de Père Noël qui t’apporte tes médicaments pour la nuit ! Tu t’endormiras alors paisiblement à 21h15, et Bébé et toi serez réveillés par des SMS te souhaitant “Joyeux Noël/ Bonne Année” auxquels tu ne pourras t’empêcher de répondre en envoyant la photo de ta petite merveille avec pour légende “T’inquiète, l’année finit/commence bien pour moi !”

Au petit matin (c’est à dire peu avant 6h) quelqu’un entrera doucement dans ta chambre… Chouette ! Tu t’imagines déjà que pour la première fois de ta vie tu vas choper le Père Noël en train de déposer des cadeaux dans tes souliers. D’ailleurs c’est bien son bonnet, non ? Ah… non, c’est une aide soignante qui vient prendre ta tension. Suivra ton petit déjeuner et une matinée tout à fait normale, exception faite des couvre-chefs du personnel !

À 12h00 tu découvriras un nouveau plateau repas de fête ! Je ne t’en fais pas le détail, il ressemblera à peu de choses près à celui que tu as dégusté la veille au soir.

Enfin, arrive 14h, l’heure des visites ! Et l’avantage des jours de fête c’est que tous les membres de ton entourage ont un jour de congé et ils vont tous venir s’agglutiner dans ta chambre de 13 m2. Comme des gosses qui découvrent leurs cadeaux de Noël, ils se bousculeront pour observer le tout-petit et savoir s’il ressemble plus à papa, à maman, à Tonton Gaston ou à Mamie Paulette ! Multiplie le nombre de personnes dans ta chambre par le nombre de chambres à ton étage et tu auras une idée de l’agitation qui règne dans une maternité un jour férié. Et par conséquent tu auras aussi une petite idée du niveau de stress des bébés le soir venu.
Mais ces visites peuvent avoir des avantages. Par exemple si une gentille personne (par exemple ta petite sœur !) t’apporte quelques douceurs qu’elle a mises de côté pour toi pendant le repas en famille. Une part de gâteau, quelques chocolats, tes proches sauront te faire plaisir et pas de doute en cette journée ils ne t’oublieront pas ! Et là, je vais te donner un conseil : si jamais une adorable personne t’apporte les crevettes grises dont tu raffoles et dont tu as dû te priver pendant 9 mois, mange-les rapidement et sans trop te faire remarquer par le personnel. Ces gens aux chapeaux bizarres ont peu d’humour quand il s’agit de rupture de la chaîne du froid !

Voilà, il est 17h et chacun rentre chez lui. Il te reste encore un jour ou deux à passer à la maternité, le temps que Bébé reprenne du poids, le temps que tu te reposes. Les couvre-chefs sont rangés et le personnel a repris une allure normale. Mais tu as passé les fêtes à l’hôpital et ça tout le monde t’en plaindra pour le restant de ta vie ! Et quand ça arrivera tu plaisanteras en disant que ce bébé n’avait pas envie que tu fasses la fête, mais au fond de toi tu garderas le souvenir d’un réveillon magique passé en tête à tête avec le plus grand des trésors ! (Oui, je parle de ton petit Jésus !)