Chut les enfants lisent
Purée de Cochons – Chut les enfants lisent
Vous connaissez les 3 petits cochons ? Le conte a été revisité de nombreuses fois, mettant souvent en scène des petits cochons bien farceurs et un loup souvent bêta. L’histoire racontée dans Purée de cochons ne fait pas exception, mais elle va plus loin ! Cette fois le grand méchant ne s’est pas retrouvé pris au piège de la maison de briques, mais il a bel et bien réussi à capturer les 3 petits cochons ! Il rentre alors chez lui et a pour idée de se cuisiner une bonne purée de cochons pour fêter cette belle prise !
Mais voilà : une fois dans la cuisine, alors qu’il s’apprête à commencer sa recette, les petits cochons qui ont plus d’un tour dans leur sac et qui ne sont pas prêts à se laisser manger, vont le faire douter. S’apercevant que le loup ne sait pas lire, car “la lecture c’est bon pour les chouettes à chignon”, ils vont l’envoyer chercher des ingrédients tous plus farfelus les uns que les autres, afin de gagner du temps.
Le loup part donc chercher ce qu’il lui faut pour sa recette, visitant les autres animaux de la forêt. Tous l’encourage à apprendre à lire, lui disant que ça lui serait très utile, mais le loup ne veut pas ! Bon gré mal gré, il se retrouve finalement sur les bancs de l’école entouré d’autres animaux et personnages de contes. Apprendra-t-il a lire ? Que vont devenir les petits cochons ? Ah non ! Je ne vous dit rien, il faudra lire le livre !
Colombe (3 ans 1/2) a adoré cette histoire et s’est prise d’affection pour le loup. Ça n’était pourtant pas gagné d’avance car elle a généralement très peur des loups et ne veut pas lire les histoires qui les concernent. Mais ce loup est attachant, on a un peu de peine à le voir se faire tourner en bourrique par les petits cochons et on admire son courage une fois sur les bancs de l’école. L’histoire montre l’intérêt d’aller à l’école et d’apprendre par soi-même, mais aussi que tout le monde peut apprendre.
L’histoire se passe dans un monde de contes, on retrouve des personnages tels que le Petit Chaperon Rouge, Peau d’âne ou le Chat Botté, et certaines références ne manqueront pas de faire sourire les parents. Le texte est écrit avec beaucoup d’humour, les sonorités sont travaillées et la graphie suit le mouvement des dessins. Les illustrations sont très originales et colorées, elles apportent beaucoup au dynamisme de l’histoire !
Au-delà de la belle découverte littéraire, un détail m’a frappé dans ce livre. Sur le 2ème de couverture se trouve des indications quant au bilan carbone du livre. Didier-Jeunesse s’est engagé à respecter certaines normes pour le respect de la nature, et a même créé un site pour expliquer sa démarche : Didierjeunesse-durable. On y trouve des informations sur les réglementations françaises et internationales, des informations sur les types de papiers utilisés et même un outil pour calculer l’impact du livre sur l’environnement. Il suffit de rentrer le chiffre indiqué dans le livre pour savoir que son impact carbone correspond à x minutes de télévision ou encore x km en TGV… Pour Purée de Cochons le calcul était simple puisque son bilan carbone est de 0g eq. CO2 !!! Alors bravo à cette maison d’édition qui s’engage pour la planète !
Stéphane Servant, Lætitia Le Saux, Purée de Cochons, ed. Didier-Jeunesse, 2016 (12,50€)
Cet article est ma participation à “Chut les enfants lisent” du blog Devine qui vient bloguer ?
La sorcière des écrans – Chut les enfants lisent
C’est d’un livre un peu particulier dont je vais vous parler aujourd’hui puisqu’il aborde un sujet de société qui, il me semble, n’est pas beaucoup traité dans les livres destinés aux enfants. Le livre s’intitule La sorcière des écrans. Il s’agit d’un livre-CD des éditions VOolume qui met les enfants en garde contre les dangers des écrans.
L’histoire
La sorcière des écrans est un conte dans un conte, puisque l’histoire commence chez Théo, un petit garçon qui ne voudrait faire que jouer aux jeux vidéo, et sa maman lui raconte l’histoire du prince Léo qui se laissait emprisonner par les écrans. Le conte que la maman raconte est une version revisitée de La belle au bois dormant. À sa naissance, les fées se sont penchées sur le berceau de Léo pour lui transmettre des dons, mais la sorcière des écrans, nouvellement apparue dans le royaume, n’a pas été invitée. Elle va alors se pencher sur le berceau de Léo et lui prédire un avenir sombre, enfermé dans un monde virtuel. La suite du conte est très noire, et lorsque la maman finit de raconter son histoire, Théo est bien décidé à limiter son temps passé sur ses jeux vidéo.
Malheureusement, j’ai trouvé que le titre de ce livre ne tient pas ses promesses. Alors qu’on nous annonce une sorcière des écrans, la sorcière du livre ne parle que de jeux vidéo. Les allusions sont claires et on reconnaît de nombreux jeux vidéos célèbres, même s’ils ne sont pas cités. Ce point me déçoit particulièrement car il se trouve que de tous les écrans, les jeux vidéo ne sont pas ceux qui me font le plus peur pour mes enfants. Alors que devant la télévision les enfants sont complètement passifs et semblent comme hypnotisés, les jeux vidéo les forcent à interagir et donc à être actifs.
Mais le livre véhicule tout de même des valeurs qui me semblent importantes, et celle du travail en est une essentielle dans l’histoire. En effet, lorsque les fées se penchent sur le berceau du petit prince, chacune lui prédit de belles choses en lui rappelant toujours qu’elles n’arriveront que s’il s’en donne la peine. Le livre rappelle aux enfants qu’il n’y a pas de don sans travail et que les choses ne se font pas toutes seules !
Les illustrations
C’est clairement le point fort de La sorcière des écrans ! Les illustrations de Laura Giraud sont vraiment très belles. Elles font passer beaucoup d’émotions et savent nous transporter dans l’histoire du petit prince Léo. Le lecteur vit aussi bien les moments les plus joyeux que les heures sombres du garçon. Certains dessins sont même impressionnants pour les enfants : les représentations de Léo et de sa maman à la fin de l’histoire par exemple. Le dessin a saisi toute la fatigue et la vieillesse des personnages.
Le CD audio
Sur le CD on peut écouter l’histoire racontée par l’auteur elle-même, sur fond de musique. La narration est douce, Pauline Pucciano prend différentes voix pour rendre l’histoire vivante. Les musiques de Philippe Guerrieri sont agréables à écouter et ponctuent bien l’histoire. Les paroles complètent et renforcent le morale de l’histoire qui est de ne pas laisser passer sa vie, mais de la vivre activement. J’aurais tout de même préféré que la dernière chanson (qui insiste sur ce thème) soit un peu plus entraînante…
En conclusion
La sorcière des écrans est un bon livre qui véhicule une morale que j’apprécie. Je regrette tout de même qu’elle diabolise tant les jeux vidéo et ne fasse pas mention des autres écrans (tablettes, téléphones portables (et réseaux sociaux !), télévisions) qui occupent tant les enfants quand ils grandissent ! En tant que parent connecté, issu d’une génération biberonnée aux jeux vidéo et aux dessins animés (et ayant tout de même réussi à vivre sa vie, faire des études et trouver un travail…), je ne veux pas que mes enfants diabolisent les écrans. Ils feront partie de leur vie plus encore qu’ils ne font partie de la nôtre, alors je veux leur apprendre à les utiliser correctement et à ne pas se laisser happer. La sorcière des écrans est un bon support car même si je lui ai trouvé quelques défauts, il valorise le travail, l’effort personnel, et fait comprendre qu’il faut se donner des limites à l’utilisation des écrans. C’est donc un bon livre, à lire avec son enfant !
Pauline Pucciano, Laura Giraud, Philippe Guerrieri, La sorcière des écrans, ed. VOolume
à partir de 7 ans (accompagner l’enfant pour les premières lectures)
prix : 15 €
Même si j’ai émis des critiques, je tiens à préciser que j’ai aimé ce livre ! Je remercie les éditions VOolume de me l’avoir envoyé !
Cet article est ma participation à Chut les enfants lisent, le rendez-vous du blog Devine qui vient bloguer ?
Pomme d’Api, nouvelle formule
Colombe a fait sa première rentrée à l’école la semaine dernière. Elle en rêvait depuis des mois et était bien préparée, alors je ne me suis pas fait de soucis pour elle. Mais j’avais tout de même envie de marquer l’événement en lui offrant un petit cadeau. Quand j’ai vu la petite école en papier offerte dans le magazine Pomme d’Api de ce mois-ci, je me suis dit que c’était le cadeau idéal : un magazine de qualité avec des histoires qui plaisent toujours à ma fille (et même parfois à son petit frère !), et un jouet tout en simplicité et aux couleurs très douces. Cet achat a été l’occasion pour nous de découvrir la nouvelle formule du magazine qui, je dois le dire, m’a vraiment séduite !
À l’occasion de ses 50 ans cette année, Pomme d’Api a adopté une nouvelle formule : le magazine fait appel aux 5 sens de nos petits, il propose de nouvelles rubriques et invitent les enfants à être actifs dans leur lecture. Enfin, soucieux de répondre aux exigences des parents de notre époque, Pomme d’Api leur consacre une partie pour les aider à accompagner leur enfant. Mais laisser moi vous faire la présentation en image !
La couverture colorée présente toujours les héros préférés de nos enfants : ce mois-ci, pour le plus grand plaisir de ma Colombe et de mon Petit O’ qui l’adorent, c’est Petit Ours Brun qui nous invite à ouvrir le magazine ! Et le thème est donné : on va bien entendu parler de la rentrée ! C’est une des choses que j’ai appréciée : le numéro est consacré à un thème et les différentes histoires abordent ce thème de près ou de loin. C’est agréable de pouvoir faire un lien entre les différentes histoires qu’on lit. Dans le cas d’un sujet comme la rentrée des classes, surtout quand c’est la première comme c’est le cas pour ma Colombe, c’est bon de pouvoir aborder le sujet sur plusieurs support et avec plusieurs approches !
Le magazine accorde une part importante à la stimulation visuelle. Par de jolis dessins bien sûr, mais aussi par des photos ! Quand on ouvre Pomme d’Api, on tombe nez à nez avec ses deux petits pirates prêt à l’abordage. Et ce petit bout qui pleure illustre la question “Pourquoi les larmes coulent quand on pleure ?”. Le petit lecteur s’identifie aux enfants qu’il voit en photo et a très envie de découvrir le texte qui l’accompagne !
Les autres sens de l’enfant sont aussi sollicités :
- l’ouïe avec des textes choisis pour leur ton et leur sonorité
- le goût et l’odorat à travers des recettes de cuisines
- le toucher par les activités manuelles proposées
Le magazine conserve ses grands classiques (la grande histoire, Petit Ours Brun, Adélidélo, les petits philos (que Colombe adore !!! c’est toujours l’occasion pour nous de nous questionner sur le monde) ou encore La Famille Noé), et il s’enrichit de nouvelles rubriques :
- Ta langue au chat : des devinettes, des jeux de mots ou de lettres, le tout avec une approche visuelle importante
- Patouille et Gribouille : plusieurs page d’activités à faire seul ou avec papa et maman
- Ouvre grand les yeux : un jeu d’observation à la manière du “cherche et trouve” (ici on adore !!! Et je me suis rendue compte que Colombe était devenue super forte !)
- Dis pomme d’Api : les enfants ont tant de “pourquoi” et de “comment” que Pomme d’Api propose d’y répondre dans chaque numéro
- La petite page pour toi : Le lecteur est invité à passer à l’action : faire un bisou, une caresse, dire “chut”… une page pour se détendre.
Au centre du magazine se trouve un fascicule détachable pour les parents. Il répond aux questions que les parents se posent et invite une lecture avec l’enfant. Dans ce numéro, c’est le vocabulaire autour de l’école qui est abordé. Si certains termes sont bien connus des parents (maîtresse, classe, récréation…), d’autres le sont moins (motricité, NAP…). Le fascicule se termine par une sélection de livre, films ou CD sur le thème du mois. Une bonne idée pour aller plus loin avec son enfant !
Et enfin LA surprise !!!
Car dans chaque numéro, Pomme d’Api offrira des surprises à ses lecteurs. Ce mois-ci il s’agit d’une petite école en papier à découper et monter soit même (je vous rassure il faut juste une paire de ciseaux et c’est un jeu d’enfant à construire !). Ces derniers jours, cette petite école nous a été très utile ! J’ai d’abord laissé Colombe jouer seule avec, je l’ai observée et j’ai appris beaucoup sur la journée qu’elle venait de passer. Il est parfois difficile pour les enfants de nous raconter leur journée, et parfois ils n’en ont simplement pas envie. Mais quand ils jouent, ils reproduisent souvent des situations qu’ils ont vécues. Il suffit alors de jouer les petites souris et d’observer le jeu discrètement. Cette petite école m’a aussi permis de rassurer Colombe : l’organisation de la rentrée a connu quelques imprévus et elle a parfois manqué de repères. En jouant avec elle, j’ai insisté sur certaines situations et certains repère qu’elle retrouverai à chaque fois.
Les surprises que réserve le magazine sont toujours simples et intelligente. Cela peut être un jouer en papier, comme cette école, ou des histoires supplémentaires (numéro d’octobre), un cahier à l’usage des parents pour savoir comment parler de la mort avec les enfants (novembre), ou encore, le traditionnel numéro de fête (décembre, j’en avais parlé l’an dernier) avec un calendrier de l’avent et 24 histoires à lire en attendant Noël ! Je ne sais pas vous, mais ce programme me fait bien envie !
Votre Pomme d’Api de rentrée est disponible chez votre marchand de journaux pour 5,95€. C’est un outil idéal pour accompagner son enfant dans sa découverte de l’école, ou tout simplement l’aider à se reprendre ses habitudes s’il était déjà scolarisé avant. Ici en tous cas, il nous a été d’une grande utilité !
Cet article est ma participation à “Chut les enfants lisent”, le rendez-vous du blog Devine qui vient bloguer ?
Livres sur les animaux aux éditions Usborne -Chut les enfants lisent
Voici venu le dernier rendez-vous “Chut les enfants lisent” avant la pause estivale. Pour l’occasion j’ai choisi de vous présenter 2 livres que nous avons depuis peu et qui vont certainement nous accompagner tout au long de l’été tant ils sont complets ! Le premier est destiné à mon Petit Olivier qui a 18 mois et le second à ma Colombe qui a presque 3 ans et demi, et tous deux sont édités par les Éditions Usborne. C’est une maison d’édition que j’aime beaucoup et dont j’ai déjà parlé ici.
Coucou ! Les maisons des animaux
J’ai acheté ce livre pour mon Petit O’ qui est un grand amoureux des animaux ! Il ne résiste pas lorsqu’il en voit dans la rue, dans les parcs animaliers, et bien-sûr dans les livres ! Il commence à bien savoir associer chaque animal à son cri, alors j’ai trouvé intéressant et original de lui présenter l’habitat des animaux ! J’ai l’impression que c’est un sujet qu’on retrouve assez peu dans les livres pour les petits. C’est d’ailleurs la première fois qu’on aborde le thème, alors même Colombe s’y est intéressée et a appris beaucoup de vocabulaire.
Par un jeu de volets et de petits trous, le livre invite les petits lecteurs à découvrir les différentes maisons des animaux. Les premières présentées sont celles qui sont construites par l’homme, comme l’écurie ou la ruche, ce qui permet d’introduire (pour les plus grands) la notion d’animal domestique et d’animal sauvage. Ensuite, viennent les habitats que l’on trouve dans la nature : on comprend que certains animaux se trouvent une cachette, alors que d’autres entreprennent de grandes constructions !
Si les plus petits ne saisiront pas encore tout, ils s’amusent déjà beaucoup à “caché-trouvé” en soulevant les petits volets, ou en retrouvant les mêmes détails d’une image à l’autre grâce aux petits trous dans les pages.
C’est un livre à la fois ludique et éducatif, et ses couleurs chatoyantes attirent beaucoup les petits. Ce livre est très complet et peut avoir plusieurs niveaux de lecture. Avec Petit Olivier, nous nous contentons souvent de jouer avec les volets, je lui apprends le nom des animaux et des habitats les plus simples. Colombe, elle apprend beaucoup sur la vie des animaux et sur les classifications que l’on peut faire. Bref, un livre qui dure dans le temps et dans lequel on apprend beaucoup !
Cherche et Trouve sous la mer
Cela faisait un moment que j’avais envie de ce livre, alors lorsque La Bibiothèque de Mathy a organisé un concours j’ai tenté ma chance et le sort m’a été favorable ! J’étais donc ravie de recevoir le colis de Mathy il y a quelques jours (d’autant que Mathy nous avait glissé plein de petites surprises avec ! ). Colombe et moi avons tout de suite eu envie de nous plonger dedans (c’est le terme adéquat !) et depuis nous le lisons et le relisons dès qu’on a un moment de calme !
Il s’agit donc d’un “cherche et trouve”, livre généralement très apprécié des enfants et idéal pour une occupation calme à la maison ou en voyage ! Celui-ci présente 15 scènes toutes sur le thème de la mer et toutes très différentes. Très colorées, elles nous emmènent à la découverte des baleines, des hippocampes ou encore des crustacés ! Sur chaque image des personnages indiquent les détails à trouver. Ces détails sont très divers et permettent généralement à l’enfant d’enrichir son vocabulaire. Ils sont souvent bien cachés (mais pas trop quand même, car il faut quand même que l’enfant les trouve pour ne pas se lasser), alors ce jeu occuper longtemps !
Le livre est tellement complet, que le chercher et trouve commence dès la couverture ! Toutes les réponses sont indiquées à la fin du livre (pratique quand on est pas très douée comme moi !). Là encore il s’agit d’un livre très coloré et ludique. À 3 ans, ma fille peut faire certaines recherche sans aide, et je dois l’aider pour d’autres (notamment pour la définition des termes). Ce livre lui plaît beaucoup et je pense qu’il lui plaira longtemps car il me semble là encore s’adresser à une tranche d’âge assez large.
Ces deux livres vont donc sans doute nous accompagner tout au long de l’été, lors de nos trajets ou pour les temps calmes du début d’après-midi. Ils seront un support pour découvrir la nature et la mer !
Merci encore à La Bibliothèque de Mathy et aux Éditions Usborne pour le concours qui m’a fait gagner le “cherche et trouve sous la mer”. Merci également à Yolina du blog Devine qui vient bloguer ? pour l’organisation du rendez-vous “Chut les enfants lisent” tout au long de l’année, et très bonnes vacances d’été à tous* !
*Le rendez-vous prend une pause pour l’été, mais pas mon blog 😉
Violette Mirgue, Le Ballet des Couleurs à Paris – Chut les enfants lisent
C’est toujours sur le thème des couleurs que nous allons aborder “Chut les enfants lisent“, le rendez-vous littéraire de Devine qui vient bloguer ? puisque je vous présente le 4ème tome des aventures de Violette Mirgue intitulé Le Ballet des Couleurs à Paris. J’avais déjà entendu parler de Violette Mirgue, notamment chez L’Esprit vient en jouant (ici, ici, et ici) et j’avais très envie de mieux connaître cette petite souris toute mignonne. Alors lorsque les Editions Privat m’ont proposé de découvrir ses dernières aventures, je n’ai pas hésité une seule seconde !
L’intrigue est simple : le chat Chacripan a effrayé les souris danseuses à l’Opéra de Paris et elles se sont toutes enfuies ! Violette Mirgue est appelée à la rescousse par sa cousine Rose la ballerine et ensemble elles vont mener l’enquête. La piste des plumes de couleurs laissées par les costumes des petits rats de l’Opéra mènera Violette dans de nombreux lieux mythique de la capitale !
Ma Colombe (3 ans et 4 mois) aime beaucoup Paris. Nous vivons loin donc elle n’a pas pu y aller souvent, mais elle aime découvrir les lieux à travers les livres. L’enquête de Violette Mirgue nous présente différents quartiers de Paris et les monuments qui leur sont associés : on passe devant le Sacré Cœur, Notre Dame de Paris, les jardins du Luxembourg… On y retrouve de nombreux symbole de la capitale : son métro, les péniches sur la Seine… Et le dessin tout en détail laisse quelques indices subtils pour suggérer la présence de lieux bien connus parfois rebaptisés pour l’occasion (j’ai beaucoup aimé le panneau “Galeries Pomponnettes” qui m’a fait penser aux “Galeries La Paillette” que Colombe disait avoir visitées à Noël !)
À la fin de l’histoire se trouve un “cherche et trouve” : dans chaque scène se trouve une souris de couleur, mais aussi un farfadet, le chat Chacripan ou d’autres détails. C’est le genre de jeu que j’aime dans un livre car il prolonge l’histoire et implique l’enfant d’avantage !
Enfin, j’ai aimé les petits clin d’œil à Paris ou à la danse fait au fil des pages. On trouve même une présentation des différentes positions de danse classique !
Je remercie vivement les Editions Privat de m’avoir offert ce livre pour le découvrir et il m’a tellement plu que les 3 premiers tomes sont maintenant en tête sur ma liste d’envies ! Violette Mirgue est une jolie petite héroïne qui invite nos enfants à être actif lors de la lecture. Je vous conseille d’ailleurs d’aller suivre sa page Facebook (oui, oui ! Elle a sa propre page !) sur laquelle vous trouverez son actualité, des concours, mais aussi plein des activités à réaliser avec vos enfants !
Le Petit Curieux – Chut les enfants lisent
Lors de notre dernière sortie à la médiathèque, Colombe m’a montré plusieurs livres qu’elle lit à la crèche et l’un d’eux à particulièrement retenu mon attention. Il s’agit de Le Petit Curieux d’Édouard Manceau aux éditions Milan.

Si ce livre m’a interpellée c’est que sa couverture brille et reflète les couleurs qui se trouvent tout autour de nous. En grand curieuse, je me suis donc installée confortablement pour feuilleter ce livre ! En l’ouvrant j’ai découvert une page d’introduction qui présente la fenêtre formée par le trou percé dans la tranche du livre. Et c’est par cette fenêtre que le lecteur peut jouer les petits curieux ! Ce livre propose de découvrir les couleurs, les formes, les tailles et même le son ou le mouvement. Mais son originalité c’est qu’il invite le petit lecteur à les découvrir dans les lieux qui l’entourent à travers sa petite fenêtre.
Ce livre invite à se déplacer pour découvrir de nouvelles choses à chaque lecture. Des formes, des couleurs et des ambiances différentes, tout est possible !
Et l’on peut s’amuser à créer des situations originales pour amuser notre petit curieux !
Édouard Manceau en a fait une présentation en vidéo que je vous laisse découvrir :
J’aime particulièrement ce livre car il invite à la découverte et éveille l’imagination. Sa simplicité lui procure un champ des possibles incroyables et le rend intéressant tant pour mes deux enfants ! Et pouvoir lire le même livre à ses deux enfants, c’est un grand plaisir dans ma vie de maman d’enfants rapprochés !
L’autre livre que Colombe m’a montré est Madame Cocotte, toujours d’Édouard Manceau, un petit livre très coloré que ma fille m’a “lu” du début à la fin ! (Je ne sais pas combien de fois elle l’a entendu à la crèche, mais elle le connaissait par chœur ! Une chose est sûre, elle l’adore !). Madame Cocotte fera peut-être l’objet d’un prochain article, étant donné l’enthousiasme de ma fille, mais je vous invite à le découvrir dès maintenant.
Allez également faire un tour sur le blog d’Edouard Manceau pour découvrir tous ses titres !
Cet article est ma participation à Chut les enfants lisent, le rendez-vous littéraire de Devine qui vient bloguer ?
Magnet Art – Chut les enfants lisent
C’est encore une perle que j’ai envie de vous faire découvrir pour Chut les enfants lisent aujourd’hui. Magnet Art est un livre très original qui permet de recréer des tableaux ou de les revisiter à l’aide de magnets posés sur des toiles aimantées !
Sa couverture présente un cadre doré entourant un papier transparent dans lequel sont ranger de nombreux magnets. Des détails de tableaux, des personnages, des meubles figurants sur des toiles célèbres, ces magnets qui apparaissent en couverture sont en fait rangés dans une enveloppe collée sur la première page du livre.
Chaque page correspond à un tableau et à un peintre. Il y a 7 œuvres au total dans le livre. Chacune est représentée dans son intégralité en haut à gauche de la double page comme un modèle pour remplir la représentation du décor avec les magnets correspondants.
La première tâche à laquelle nous nous sommes attelés a été le tri des magnets (et là je remercie mon neveu doué d’une passion et d’un don pour le tri !). Nous aurions pu laisser le livre tel quel, mais comme nous l’utilisons avec Colombe qui est encore petite (3 ans et 3 mois), nous avons préféré séparés les magnets et créer des petites enveloppes correspondant à chaque tableau. Ainsi lorsqu’elle veut reproduire un tableau, l’exercice lui est facilité.
Reproduire les tableaux et reconstituées les scènes, c’est pour le moment ce qui intéresse le plus ma Colombe. Le jeu d’observation lui plaît, elle cherche le moindre détail et apprend du vocabulaire grâce aux sujets des tableaux souvent loin de son quotidien ! Elle s’invente aussi les histoires de ces tableaux. Pouvoir bouger les personnages permet de les placer à d’autres endroits du tableau et d’imaginer ce qui a pu les conduire là.
Mais ce livre ne plaît pas qu’aux enfants ! Papa À Dada ! et moi aimons aussi “jouer” avec. Comme vous le voyez ci-dessus, je me plais à inventer des scènes, à mélanger les genres et à jouer avec la perspective.
Pour chaque œuvre, on trouve un petit texte associé, indiquant son auteur et sa date d’exécution, et mettant le doigt sur les détails à observer. C’est donc une activité très original pour découvrir l’art, et jouer les artistes !
J’ai une bonne nouvelle pour vous puisque cette perle est toujours disponible ! L’édition n’est plus la même que celle que je présente aujourd’hui, mais visiblement seule la couleur de la couverture a changé !
œuvres représentées dans le livre :
- Malevitch, Les Sportifs
- Fresque murale à Pompéi
- Carpaccio, La Visitation
- Van Gogh, La chambre de Van Gogh à Arles
- Douanier Rousseau, La Charmeuse de serpents
- Bazille, L’Atelier de Bazille
- Garzoni, Le Vieil Homme d’Artimino
Merci à Devine qui vient bloguer ? pour ce rendez-vous, et à BBB’s Mum qui l’organise ces dernières semaines.
Kestumdis : l’imagier des animaux, et le carnet de bord du bébé signeur
Je vous ai déjà parlé de Kestumdis, ce bel imagier de langue des signes pour bébé. Sa réception a été pour nous l’occasion de commencer à signer avec Petit O’ et je vous avais promis de vous parler de l’avancée des progrès ! Chose promise, chose due, et ce sera l’occasion pour moi de vous parler de deux autres livres “Kestumdis” : l’imagier des animaux, et le carnet de bord du bébé signeur.
Le carnet de bord du bébé signeur est un petit cahier (20 pages) dans lequel on peut noter au fil des mois les souvenirs de la vie du bébé signeur. Après une page de présentation classique (photo du bébé, prénom, date de naissance, qui a eu l’idée de signe), on trouve plusieurs pages sur lesquelles ont est amenés à expliquer comme se passe l’aventure à la maison ou chez nounou (à la crèche), quels sont les signes les plus utilisés par le bébé… Puis, vient une fiche mois par mois pour noter les progrès de Bébé, et ceux pendant ses 3 premières années ! Enfin, et je crois que c’est la partie que je préfère, on trouve une fiche nommée “évolution des signes-sons-mots” ou l’on note la date de la première occurrence d’un signe, le son que le bébé y associait et enfin la date où Bébé a su prononcer le mot (ou quelque chose de très ressemblant) et où en toute logique il a arrêté de le signer. C’est la partie que j’aime le plus car en se tenant à une certaine régularité pour la remplir, on peut observer une réelle évolution et on constate à quel point les signes n’entravent pas le langage si on les associe toujours à un son.
J’aime beaucoup ce carnet qui nous suivra jusqu’à ce que Petit O’ cesse de signer et qui laissera un beau souvenir de ce moment. Très fin et de petit format, il tient parfaitement dans le range document de l’album de naissance de mon bébé. C’est donc là qu’il restera ! Les albums de naissance ne contiennent jamais de partie “bébé signeur” (du moins je n’en ai jamais vu), alors notre carnet de bord est un bon complément ! Pensez-y pour les idées de cadeaux de naissance !
L’imagier des animaux est fait sur le même modèle que l’imagier du quotidien dont je parlais dans mon premier article : d’un côté, une image figurant le mot, de l’autre le mot est écrit en haut, une illustration d’enfant signant ce mot se trouve sur la gauche, et sur la droite on peut lire une explication du geste à faire, renforcée par un gros plan de ce geste. L’explication m’a toujours parue très claire, je n’ai donc jamais eu de mal à comprendre le signe que je devais faire. La grosse différence entre ces deux imagiers réside dans le fait que l’image figurant le mot est ici une vraie photo de l’animal présenté. Ainsi il n’y a aucun doute quant à l’animal représenté (quoi, ça ne vous est jamais arrivé de voir un dessin et de ne pas reconnaître ce qu’il représentait ?).
Petit O’ a plutôt utilisé cet imagier pour regarder les animaux et entendre leur nom ou leur cri, que pour apprendre à signer leur nom. En fait, face à son manque d’intérêt quand au fait de signer les noms des animaux, je n’ai pas trop insisté. Petit O’ est un grand amoureux des animaux et devient tout fou quand il en voit, même en photo. Il préfère donc regarder l’imagier en criant des grands “yayi !” (expression utilisée à chaque fois qu’il voit un animal), des “chachat” ou “waf waf” ! En somme, l’imagier participe à son acquisition du langage, mais a priori cela se fera sans passer par le signe.
Pour Colombe (3 ans) c’est différent. Elle connaît certains signe du quotidien car elle nous voit les faire avec son frère et qu’elle les répète avec nous, mais elle ne les a jamais fait spontanément (puisque de toutes manières elle parle). Mais associer un signe à un animal l’a beaucoup intéressée. Je ne sais si c’était pour elle un jeu de mime, mais elle a souvent demander à apprendre de nouveaux signes. Elle aime donc signer le nom des animaux dans ses jeux d’imitation, et lorsque je la gronde elle détourne très souvent la conversation avec cette phrase qui me donne à chaque fois envie de rire aux éclats : “Regarde maman, je fais la vache !” accompagné bien-sûr du signe adéquat !
Grâce à notre carnet, je suis en mesure de vous raconter la suite de notre aventure ! C’est à 13 mois que Petit O’ a fait son premier signe : nous venions de lire l’imagier du quotidien juste avant l’heure de la sieste, et Petit O’ a spontanément signer “dodo”. Vous imaginez à quel point j’étais fière ! J’étais surprise aussi qu’il réclame son lit, mais finalement je me dis qu’il l’avait certainement réclamé souvent sans que je ne comprenne. Pendant une période de plusieurs semaines, il a signé “dodo” lorsqu’il voulait se coucher, ce qui m’a permis de mieux cerner son rythme (j’avais tendance à le coucher un peu trop tard l’après-midi) et à l’adapter. Maintenant il est devenu rare qu’il signe “dodo”, je pense qu’il en ressent moins le besoin depuis que j’ai changé ses horaires de coucher.
Le deuxième mot qu’il a su signer est gâteau. Le signe était 2 coup sur la joue, il a commencé par faire ses coups sur ma joue au lieu de la sienne, ce qui me faisait bien rire ! Finalement il a bien maîtrisé le geste et en a usé et abusé à chaque goûter. Il y associant d’abord le son “gaga”, puis “taga”. Et finalement aujourd’hui il ne l’utilise plus. A-t-il appris à dire gâteau ? Est-ce que je comprends trop bien son “taga” pour qu’il n’ait plus besoin de signer ? Pas du tout, non ! Simplement depuis quelque temps, Monsieur préfère le pain ! (Bon en fait c’est depuis que je fais systématiquement le pain moi-même alors ça me satisfait pleinement !)
Enfin, le mot qui perdure et qui est utilisé encore et encore, eh bien c’est… “encore” ! Petit O’ (16 mois) n’arrive pas à prononcer de son qui ressemble suffisamment pour qu’on reconnaisse ce mot, alors il signe. En grand gourmand, il signe surtout au moment des repas. Quand on lui donne à manger, il signe “encore” entre chaque cuillère ! Et quand il mange seul et qu’il a fini son assiette, il ne prend pas toujours le temps de poser sa fourchette pour signer !

Au quotidien, nous n’utilisons pas beaucoup de signes, j’avais essayé d’en introduire plus que ceux que nous utilisons réellement, mais soit Petit O’ a réussi à prononcer le mot et a abandonné le signe, soit j’ai arrêté de signer car cela ne m’était pas utile. Je reste pourtant convaincue des avantages de la langue des signes avec Bébé. J’ai parlé de l’exemple du rythme de sommeil que j’ai réussi à mieux comprendre grâce au signe. Au quotidien pour les repas c’est bon aussi de savoir si Petit O’ veut manger plus ou non. Je compte bien continuer à signer dans les situations où ça nous est utile, sans me forcer à introduire des signes dont nous n’avons pas réellement besoin. Et pour ceux qui se posent encore cette éternelle question : j’ai pu constaté que le signe n’a pas retarder l’acquisition du langage chez Petit O’, mais qu’il l’a accompagnée. J’ai même parfois l’impression qu’il lui a donner envie de parler car beaucoup de mot lui sont venus alors que nous travaillions le signe (toujours en prononçant le mot). Et bien qu’étant un bébé signeur à la maison, Petit O’ est considéré à la crèche comme un enfant très bavard et que l’on comprend plutôt bien malgré ses 16 mois ! Alors si vous avez envie de découvrir la langue des signes pour bébé, n’hésitez pas à aller faire un tour sur la boutique du bébé signeur et à chercher des ateliers près de chez vous (pour info, Nathalie, la fondatrice de Kestumdis organise des ateliers sur Toulouse !)
Merci à Nathalie pour l’envoi de l’imagier et du carnet de bord, et pour nous avoir embarqué dans cette super aventure qu’est celle du bébé signeur où parents et bébé se comprennent tellement plus facilement !
Cet article est ma participation à “Chut les enfants lisent”, le rendez-vous du blog Devine qui vient bloguer ?
Le Petit Poucet de Charles Perrault, illustré par Gustave Doré
Le Petit Poucet, tout le monde connaît cette histoire ! Mais connaissez-vous le conte original écrit par Charles Perrault à la fin du XVIIème siècle ? Saviez-vous que c’est avec les illustrations de Gustave Doré en 1861 qu’est né le format d’album pour enfant que l’on connaît aujourd’hui ? À l’époque, Gustave Doré a illustré plusieurs conte de Charles Perrault, mais s’il s’est contenté d’une ou deux pages illustratives pour chaque conte, il en a réalisé 11 pour le Petit Poucet. C’est dont le conte original accompagné de ces 11 illustrations que les éditions MicMac viennent de rééditer.
Lorsque je l’ai reçu à la maison, j’ai été séduite par sa qualité. C’est un grand (28 x 34 cm) et beau livre, le papier est épais et n’est pas glacé, ce qui lui donne un air de livre ancien. Le grain du papier est vraiment agréable à toucher et à voir. Ça n’a l’air de rien, mais c’est une somme de détails comme celui-ci qui nous plonge dans une autre époque !
Ce livre est tellement beaucoup que Papa À Dada ! s’est plongé dedans dès qu’il l’a aperçu, alors qu’il ignore généralement les livres et objets que je garde de côté pour en parler sur le blog. Il a passé de longues minutes à observer les dessins, toucher le papier et à apprécier l’histoire. J’ai d’ailleurs fait de même, et cela m’a rappelé à quel point cette histoire est dure, mais aussi comme elle comporte beaucoup de vocabulaire que ma Colombe (3 ans) ne maîtrise pas encore. J’avais donc une certaine appréhension avant de lui proposer cette histoire. Mais finalement, j’ai été rassurée dès la première lecture ! Le livre est long. Nous nous contentons donc de ne lire qu’une ou deux pages à chaque fois et je prends bien le temps d’expliquer le vocabulaire à Colombe. En effet, les enfants d’aujourd’hui sont abreuvés d’histoires sur le quotidien, la nature, le respect… Mais ils sont parfois bien loin de savoir ce qu’est un bûcheron, la famine ou un ogre !
Nous prenons donc notre temps pour lire ce livre, mais il fascine ma Colombe. Chaque planche est réalisé avec une finesse et un soucis du détail incroyable. Les couleurs sont très appuyées, tantôt sombres lorsque les personnages sont dans la forêt, ou plus chatoyantes quand ils sont près du feu ou au grand air. Nous aimons lire chaque page et nous arrêter sur l’image qui l’accompagne pour relever chaque détail. Sur l’image ci-dessus (c’est celle qui intrique le plus ma Colombe) nous aimons observer l’air inquiet de la bûcheronne, la maigreur des animaux, et le Petit Poucet qui s’est caché pour espionner la conversation de ces parents. C’est une image bien intrigante pour une petite fille de 2016 qui vit dans l’opulence !
Certaines images occupent une double page et sont accompagnée d’une citation calligraphiée. Vous l’aurez compris, ce livre est un régal à lire, mais aussi juste à regarder. Ses illustrations me font penser aux images d’Épinal que j’observais pendant des heures lorsque j’étais enfant. Comme à l’époque (mais cette fois accompagnée de ma fille), je tente de saisir le moindre détail de l’image et je pars dans mes pensées…
Le Petit Poucet est disponible aux éditions Mic Mac pour 12,95€ ce qui n’est vraiment pas cher par rapport à sa très belle qualité ! Je vous conseil vivement de vous le procurer même si votre enfant est petit comme ma Colombe. En expliquant bien le vocabulaire et en ne se forçant pas à tout lire d’un coup, on passe un beau moment de partage et d’observation !
Ce billet est ma participation à “Chut les enfants lisent”, le rendez-vous littéraire du blog Devine qui vient bloguer.
Alice au pays des merveilles, le livre pop up – Chut les enfants lisent
Depuis quelques années, il y a dans ma bibliothèque, une petite perle que j’aimerais vous faire découvrir. J’ai longtemps hésité à vous la présenter car comme beaucoup de perles, elle est rare et de ce fait, vaut assez cher. Ce livre n’est plus édité, mais peut-être que certains d’entre vous le trouveront au hasard d’un vide-grenier… Ou peut-être qu’en découvrant mon article, l’éditeur sera pris d’une furieuse envie de rééditer ce livre ! Ce livre n’est autre que Alice au pays des Merveilles, le livre pop up des éditions Seuil Jeunesse.
L’histoire commence dans le jardin où Alice court après le lapin qu’elle vient d’apercevoir.
Sur le côté de la page, on trouve un petit dépliant fermé par une languette sur laquelle est inscrit : “Ouvre-moi”. Alors en mettant son oeil contre le petit trou, on voit Alice tomber vers le pays des merveilles !
Des détails comme celui-ci, il y en a tout le long du livre, au fil des décors plus beaux les uns que les autres.
Ces décors de papier sont tellement jolis que j’ai gardé ce livre exposé dans mon salon pendant très longtemps, changeant de scène au gré de mon humeur. Aujourd’hui, même si les textes sont un peu trop longs pour ma fille, nous regardons ce livre ensemble et revivons l’histoire à travers les nombreuses surprises qu’offre ce livre.
Robert Sabuda, Alice au pays des merveilles, Seuil Jeunesse, 2004
Ce billet est ma participation au rendez-vous Chut les enfants lisent du blog Devine qui vient bloguer ?