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Les graines de courges, le petit plaisir à grignoter cet automne

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Comment ? On est déjà en automne ?
Loin de me rendre triste, cette nouvelle me fait plutôt plaisir.

C’est vrai que je me passerais bien de la pluie, du vent et des températures qui commencent à chuter, mais il y a une chose que j’aime beaucoup en automne : la nourriture ! Les légumes d’automne sont un vrai régal que ce soit en purée, en soupe ou en gratin, alors ici on ne se privera pas !!! Et ce que je préfère par dessus tout ce sont les potirons, les citrouilles et autres courges. Et comme ici, rien ne se perd, je vous livre ma petite recette simple et délicieuse de graines de courge à grignoter le soir sous un plaid bien chaud devant un bon film.

Eh oui, on peut manger les graines de courges !

grainescourge

Ingrédients :

  • pépins de courge que vous gardez quand vous faite une purée ou une soupe.
  • sel
  • épices

Recette :

Lavez bien soigneusement les graines de courge et égouttez-les. Veillez à bien retirer toutes la chair de la courge qui pourrait coller aux graines. Étalez-les sur une feuille de papier cuisson et saupoudrez-les de sel et d’épices (ici paprika et curcuma). Passez les au four pendant 30 minutes à 180° (je ne sèche pas les graines après les avoir lavées, si vous le faites, laissez-les cuire un peu moins longtemps).

Que ce soit en apéritif, en grignotage ou dans des soupes, les graines de courges sont excellentes. Il suffit de retirer leur écorce (vous savez, comme les graines de tournesol qu’on mangeait quand on était petits !) pour les apprécier !

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Saccageons ce carnet : semaine4

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Cette semaine, mon cœur n’était pas vraiment à la création…

Nous avons été épargnés par les intempéries de la semaine dernière, mais ça n’est pas passé loin… La boue a fait partie de notre quotidien cette semaine, ainsi que la poussière, les carcasses de voitures… Et dans le quartier tout le monde ne parle que de cela. On connaît tous, de près ou de loin, quelqu’un qui a tout perdu…

Alors voilà, le cœur n’y était pas.

Et pourtant…

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Tout mène à la création, et c’est bien le but de ce carnet. Alors je l’ai ouvert à la page “Gribouille sauvagement, violemment avec insouciance” et je me suis lâchée. Bien loin des arc-en-ciel et des paillettes habituels, cette semaine je vous sers de la tempête, des éclairs et des oiseaux de mauvais augure…

Et finalement, d’un point de vue esthétique je trouve que ça n’est pas mal non plus.

 

Que ce soit pour dessiner des petites fleurs bleues ou pour vous défouler, n’hésitez pas à venir nous rejoindre pour ce rendez-vous organisé par Je ne suis pas une super maman… mais j’y travaille !

 

 

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9 choses que j’aurais aimé connaître avant de commencer la diversification

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diversification

Il y a un peu plus de 2 ans, Colombe commençait la diversification alimentaire.

Il y a un peu plus de 2 mois, Olivier commençait la diversification alimentaire.

Il y a 2 ans, j’abordais cette nouvelle étape un peu à l’aveugle. En tant que primipare j’avais beaucoup lu, mais il me manquait l’expérience !

Il y a 2 mois, j’étais beaucoup plus sereine, forte de ma maigre expérience que je partage avec vous aujourd’hui !

  1. Il n’existe pas de méthode universelle. Voilà c’est dit, maintenant chacune se débrouille avec son bébé ? Non, car on peut toujours accepter les conseils et les avis de chacun. Si vous abordez le sujet de la diversification avec votre mère, votre belle-sœur ou la boulangère, elles vous révèleront LA méthode infaillible pour que bébé mange sa purée à heure fixe et qu’il aime tout autant la compote de pomme que le foie de veau ! Oui parce que leur bébé était merveilleux (enfin quand votre mère vous dit ça elle a sûrement raison 😉 ). Vous remarquerez très vite que chacune vous propose une méthode infaillible différente, ce qui devrait vous mettre la puce à l’oreille. Bref, les enfants sont livrés sans leur mode d’emploi et chacun a un fonctionnement différent.  Quand on vous explique comment faire avec le vôtre, pas la peine de vous imaginer que tout va enfin aller comme sur des roulettes et que bébé ne vous recrachera plus jamais la purée à la figure, mais ça n’est pas la peine non plus de vous braquer au moindre conseil.
  2. Pas la peine de tout dire à notre pédiatre ! J’aime beaucoup ma pédiatre, elle est très efficace et nous prend toujours en consultation même en urgence. Mais ma pédiatre a beaucoup de principes quant à l’éducation des enfants et l’alimentation ne fait pas exception. Alors que Colombe avait 6 mois et que je sautais de joie les jours où elle acceptait de manger 30g de purée, ma pédiatre criait au scandale car la petite aurait dû manger au moins 130g ! Qu’importe que Colombe soit allaitée (et donc nourrie suffisamment en dehors des cuillères qu’elle refusait), qu’importe que sa courbe de croissance soit correcte et qu’elle suive un développement normal, les quantités devaient être respectées ! Alors très vite j’ai arrêté de parler “quantité” avec la pédiatre. À ses questions je reste évasive. J’introduis les aliments quand la pédiatre me dit de le faire. Si mon bébé refuse, je ressaye parfois le lendemain, parfois une voire quelques semaines plus tard. Je ne me “prends plus la tête” à essayer de mettre mes bébés dans les normes et les laisse aller à leur rythme ! Et c’est comme ça que Colombe mange aujourd’hui absolument de tout, mais qu’elle a fait traîner sa diversification jusqu’à ses 18 mois ! (pas moyen de lui faire manger des fruits crus avant !)
  3. Le pédiatre de la voisine ne sait pas mieux que le notre. L’autre jour je discutais diversification avec deux autres mamans. Chacune récitait religieusement les consignes données par son pédiatre et elles se sont vite rendues compte que ces conseils ne coïncidaient pas du tout. Un des bébés mangeait beaucoup de solide et un seul biberon par jour, l’autre bébé avait droit à un peu de solide et un biberon après chaque repas…Les deux mamans se sont alors tournées vers moi pour avoir l’avis de ma pédiatre (parce que je suis son porte-parole vous savez !) et ma réponse les a plutôt surprises : “Ben… euh… j’ai plus les quantités en tête… et puis chaque bébé a des besoins différents, alors on adapte en fonction de ce que bébé accepte !”. Le médecin nous donne les recommandations qu’il pense juste pour notre enfant. Et si c’est un excellent médecin, il ne se contente pas d’imprimer une feuille type selon l’âge de l’enfant, mais il évalue ses besoins réels. Un enfant allaité n’aura pas les mêmes besoins qu’un enfant au biberon puisque le lait de sa maman s’adaptera naturellement. Une de mes amies médecin a l’honnêteté d’avouer à ses patients que ses recommandations ne sont fondées que sur des statistiques (on a constaté que les enfants qui ont commencé la diversification à tel âge avaient moins d’allergies…etc…). Elle leur explique que sa méthode n’est autre que celle qu’elle a appliquée pour ses enfants, mais que si ces parents ne s’accordent pas avec elle, elle accepte de discuter et de les aider à choisir ce qui leur conviendra le mieux tout en respectant les besoins de l’enfant. Alors avant de ruer dans les brancards, on parle avec son médecin !
  4. Les petits pots c’est très sain ! Lorsque Colombe a commencé à manger de la purée, je voulais lui donner tout ce qu’il y avait de meilleur et dans ma tête cela ne pouvait être QUE de la purée maison. Alors j’ai commencé à faire ma petite purée tous les matins, et tous les midis Colombe recrachait ce que je lui mettait dans la bouche. Cela a duré plusieurs semaines. Jusqu’à ce qu’un jour alors que nous partions en pique-nique, j’ai acheté un petit pot de purée toute faite me disant que de toute façon Colombe ne mangeait rien, je n’allais pas me fatiguer à trimbaler une purée maison qu’il allait falloir maintenir à bonne température… Et vous savez quoi ? C’est la première fois que Colombe a mangé du solide ! Et à partir de là, pendant plusieurs mois elle n’a accepté de manger que des petits pots (malgré toute la bonne volonté du monde, je ne pouvais pas faire de purée aussi lisse que celle du commerce). Je me suis donc renseignée sur leur qualité, et n’en déplaise à l’ego des mamans, ils sont bien souvent plus sains que ce que nous proposons à nos petits ! La quantité de pesticide autorisée est très faible (on est quasiment sur du bio), les ingrédients sont dosés au gramme près selon les besoins de chaque âge (alors que nous avons souvent la main lourde sur le sel et sur les protéines !), et la conservation se fait dans un environnement stérilisé (alors que nos cuisines sont des nids à bactéries qui risquent de se retrouver dans les purées de nos bambins…). Alors j’ai laissé mon ego de côté et j’ai donné à Colombe ses petits pots puisque c’est ce qu’elle aimait. Après quelques mois d’alimentation solide, j’ai recommencé à lui proposer des aliments faits maison. Cela m’a permis de lui faire découvrir de nouveaux goûts qu’on ne trouve pas en petits pots, et de soulager notre porte-feuille au passage !
  5. On délègue ! Car dans les rapports parents/enfant il y a un rapport de force et dans quel autre domaine un enfant peut-il exercer son pouvoir sur ses parents ? Comment ça dans le sommeil, les pleurs, la propreté..? Mais quand il mange pardi ! Ou plutôt quand il ne mange pas, car c’est ça la vraie angoisse des parents à l’heure du repas. Je le crie haut et fort, il ne faut pas faire toute une histoire d’un enfant qui n’avale rien, il ne faut pas s’énerver, il ne faut pas angoisser. Mais passé un certain stade, ces choses-là sont incontrôlables. Quand votre petit refuse d’avaler sa purée ce soir, mais qu’il l’a bien mangée hier et qu’il la mangera bien demain, c’est facile de garder son calme. Mais quand il n’a JAMAIS voulu de sa purée, que les médecins, la belle-mère et toutes les autres mamans de la Terre crient au scandale et à la maltraitance (comment peux-tu laisser ce petit mourir de faim ?) c’est impossible de ne pas faire ressentir son angoisse à son enfant. Et si l’enfant ressent cette angoisse, le repas devient un moment de peur, il se méfie encore plus de ce qu’il y a dans sa cuillère (bah quoi maman elle a peur, pourquoi pas moi ?) et il ouvre encore moins la bouche. Bref, on se trouve dans un cercle vicieux. Alors on n’hésite pas à déléguer : au papa s’il ressent moins d’angoisse à ce sujet, à la belle-mère qui arrive à faire manger du foie de veau à n’importe quel enfant, à la voisine qui s’en contrefiche que notre bébé ne mange pas et qui pour le coup n’a pas une once de stress. Chez nous, c’est la référente de Colombe à la crèche qui l’a aidée à aimer manger. Les premiers morceaux, les premiers fromages, les fruits crus, elle a toujours été la première à réussir l’introduction d’un aliment. Elle n’était pas stressée et ne s’est jamais découragée car son implication émotionnelle était bien moindre que la mienne. Ai-je eu l’impression de râter des premières fois ? À vrai dire j’étais tellement soulagée que ma fille mange que l’idée ne m’a même pas effleuré l’esprit.
  6. Le repas est un moment familiale. Les enfants apprennent beaucoup par l’exemple, alors s’ils nous voient manger, ils mangeront eux aussi, non ? Colombe a commencé à prendre ses repas avec nous aux alentours de 18 mois, soit au moment où elle a été capable de manger proprement sans notre aide. Avant cela, elle mangeait juste avant nous et restait dans sa chaise pendant que nous prenions notre repas. Je lui donnais alors des petits morceaux de pomme de terre, des grains de riz soufflés, n’importe quoi qu’elle pouvait manger seule. Nous avons gardé la même organisation avec Petit Olivier. Ainsi, bébé partage un moment en famille, et accessoirement, il développe sa motricité fine !
  7. C’est le moment de laisser bébé faire ses propres découvertes. Je ne vais pas vous le cacher, je suis plutôt une adepte de la propreté pendant les repas. Très jeune on m’a appris à bien me tenir à table et à manger avec mes couverts (je sais même décortiquer mes crevettes avec un couteau et une fourchette, donc y’a un vrai level !). Je ne supporte pas de me mettre de la nourriture sur les mains et j’ai bien du mal à voir les mains et la bouche de mes petits pleines de purée… Et pourtant il a fallu que je prenne un peu sur moi. Quand j’ai laissé mon Petit O’ jouer avec la goutte de soupe tombée sur la tablette, plutôt que de l’essuyer tout de suite, les choses ont été beaucoup plus simples. Aujourd’hui s’il n’a pas envie de manger, je renverse volontairement un peu de son repas sur la tablette afin qu’il découvre son repas tout seul. Et généralement après avoir touché, gratté, tripoté, mis à la bouche, c’est tout naturellement qu’il accepte la cuillère. D’ailleurs si on y pense, quand on présente un jouet à un enfant, on le laisse l’explorer et on ne lui fait pas une lecture du mode d’emploi, si ? Alors on fait de même pendant le repas !
  8. Ça suffit de grignoter ! Vous l’avez compris, ma Colombe a longtemps mangé des quantités ridiculement petites pendant les repas. Et pourtant elle grandissait normalement. C’est qu’en fait, je l’ai allaité longtemps, et longtemps à la demande. Du coup, ma petite n’avait pas tellement faim arrivée à l’heure du repas si elle avait pris le sein une demi heure avant. Sur le principe cela ne me dérange pas (puisque de toutes façon je fais exactement de même avec Petit Olivier). Mais il arrive un moment où on aimerait que l’allaitement devienne un complément à l’alimentation solide et non l’inverse. Je me suis alors fixé une règle : rien entre les repas et même si bébé a faim, le repas pourra être servi 30 minutes avant l’heure habituelle, mais pas plus. Il y a eu des pleurs, de la fatigue et de l’énervement, mais en quelques jours Colombe a pris un vrai rythme et elle a compris l’intérêt de finir son assiette (elle avait dans les 12 mois). Il en va de même pour les petits gâteaux et les morceaux de pain que certaines donnent aux petits pour tenir : ça n’est pas ça qui les aidera à manger (je parle bien sûr du cas d’un enfant qui ne mange pas à table, si l’enfant a bon appétit d’habitude, cela ne va pas poser problème de lui donner un petit quelque chose une fois de temps à autre).
  9. Si ça fonctionne, alors pourquoi se priver ? Eh oui parfois il y a des méthodes étonnantes qui permettent de faire manger bébé ! Pour exemple : Colombe a commencé à prendre des repas complets quand je lui ai présenté le dessert en premier. Explication : j’ai mis au monde le seul enfant qui n’aime pas le sucre, la sus-nommée Colombe. Une fois sa purée terminée, elle n’avait plus assez faim pour manger un laitage. Mon astuce a donc été de commencer par le yaourt qu’elle mangeait par faim. Elle mangeait ensuite sa purée de légume avec envie parce que oui son plaisir à elle c’est le chou-fleur et les brocolis ! Des astuces comme ça il en existe des tas, mais je vous les réserve pour un prochain article ^^ Eh oui, il va falloir un peu de patience !

Et vous, comment s’est passé la diversification chez vous ? Plutôt appétit de moineau ou gros mangeur ? Et si c’était à refaire, qu’est-ce que vous aimeriez savoir avant de commencer ?

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Fleurs et Feuilles -Chut les enfants lisent #4

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Peut-être avez-vous lu mon article qui présentait notre plateau d’automne la semaine dernière. Pour les absents, la séance de rattrapage se trouve ici.

Avant de proposer à Colombe de faire ses petits escargots et ses hérissons, je voulais lui montrer tout ce que l’on pouvait faire avec des végétaux. Et c’est ainsi que je suis tombée sur ce très beau livre à la médiathèque :

Fleurs et Feuilles

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Le livre se présente comme un manuel avec une présentation des différentes variétés de végétaux utilisées et une explication des techniques pour choisir, faire sécher et coller les fleurs. Puis vient la partie la plus importante du livre qui présente plus de 200 figures représentant des animaux. Et enfin, chaque figure est décomposée pour que le lecteur puisse aisément la reproduire.
Ce livre s’adresse à un public un peu plus âgé que ma Colombe qui ne peut pas encore vraiment reproduire les figures, ni même appliquer les méthodes qui demandent un soin certain et de la dextérité. Et pourtant Elle aime beaucoup admirer les différentes figures et jouer à reconnaître de quel animal il s’agit.

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Ce livre est donc à mettre entre les mains de tous pour créer ou simplement s’émerveiller devant la beauté des compositions !

Daniel Picon, Fleurs et Feuilles, Ed. Mango Jeunesse, 2003

Cet article est ma participation au rendez-vous “Chut, les enfants lisent” organisé par Yolina de Devine qui vient bloguer.

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Saccageons ce carnet : semaine 3

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C’est la fin de la 3ème semaine (pour moi) du projet saccageons ce carnet de Je ne suis pas une super Maman… Mais j’y travaille. Voici donc mon petit récap’ de la semaine.

 

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Voici l’état du carnet au moment où je vous parle.

 

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J’ai réalisé deux pages en une. D’abord, j’ai colorié en dépassant et le motif ressemble étrangement à une île. Allez savoir pourquoi. Et comme je devais arracher une page et en faire mon deuil, je l’ai transformée en requin et en bonhomme qui se noie, puis je l’ai jetée à la poubelle (dans le bac de recyclage, faisons un geste pour la nature !)

 

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Le carnet m’a suivie sous la douche. Il n’en a pas trop souffert (mais faut dire qu’il était assez loin du jet, même s’il se l’est pris une ou deux fois en pleine poire…), mais après il a quand dû aller sécher dehors !

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Enfin, j’ai écris une phrase extraite d’Alice au Pays des Merveilles de Lewis Caroll sur la tranche. Vous commencez à savoir que j’aime ce livre, non ? Et une autre chose que j’aime, ce sont les paillettes. Alors j’en ai mis, mais ça n’était pas une super idée… Elles sont vite tombée. Oui, je suis blonde.

 

L’île, la noyade, la douche… Je ne sais pas si mes actions sur ce carnet étaient prémonitoires… C’est un peu choquée que j’ai appris les nouvelles ce matin… La pluie nous a fait une grosse peur hier soir mais par bonheur nous n’avons rien eu. Malheureusement notre région a été beaucoup touchée et ce matin les sirènes de pompiers ne cessent de retentir. Aujourd’hui j’ai une pensée pour les victimes et leurs familles.

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9 mois… et 2 jours

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Lorsque ma Colombe a eu 9 mois… et 5 jours (oui, je dépasse le terme c’est une habitude !), j’ai fait réaliser à Papa À Dada ! qu’elle avait passé autant de temps dedans que dehors. En bon stéréotype masculin il m’a répondu d’un : “Mouai…”. Et finalement en lisant toujours plus de blogs, j’ai réalisé que si cela ne touche pas forcément les papas, je suis loin d’être la seule maman à avoir une pensée ce jour là. Ce jour où j’ai porté mon bébé dans mes bras autant de temps que je l’ai porté en moi. Ce jour où commençant à marcher, il n’aura bientôt plus besoin d’être porté… Alors voilà, j’écris ce petit article aujourd’hui, parce que je sais que les autres mamans comprendront ce que je ressens aujourd’hui…

Car aujourd’hui, mon petit Olivier a 9 mois et 2 jours. Il a donc passé autant de temps dehors que dedans.

Il y a 9 mois et 2 jours je vivais mon premier accouchement serein, bien loin de ma césarienne et de la séparation d’avec ma Colombe. Je découvrais les joies du peau à peau dont j’avais été privée la première fois. Je profitais d’un bébé en parfaite santé.

Depuis 9 mois et 2 jours, je peux lire tout l’amour du monde dans les yeux de mon petit garçon, et j’ai le droit aux plus beaux sourires édentés (eh oui, 9 mois et toujours pas de dents ^^ on n’est pas pressés dans la famille de ce côté là !). Je constate tous les jours la complicité grandissante entre mes deux enfants et je me réjouis de les entendre rire aux éclats ensemble ! Je souris en entendant ma petite grande appeler son frère “mon chéri”. Et je me retiens de rire lorsqu’ils tapent tous les deux sur la table pour faire du bruit au lieu de manger !

Depuis 9 mois et 2 jours, je redécouvre tous les jours. Parce que pour un deuxième enfant on a déjà l’expérience, mais parce que chaque enfant est différent. Je constate à quel point le temps passe vite… plus vite que pour le premier, et à quel point mon tout-petit a bien poussé !

A 9 mois et 2 jours, il semble avoir compris que nous n’étions pas si liés… même si depuis 9 mois et 2 jours je ne l’ai presque jamais quitté. Mais pendant quelques jours il s’est mis à crier à chaque fois que je quittais la pièce. Et puis c’est passé… Et c’est de lui même qu’il a commencé à la quitter !

A 9 mois et 2 jours, il s’apprête à découvrir la collectivité, et même si ça n’est que pour quelques heures, mon petit cœur est tout serré…

 

Quoique… Je vais pouvoir aller chez le coiffeur, ça va me consoler !

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Les animaux de la forêt -L’Art est un jeu d’enfant ! (+fichiers imprimables)

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Le thème de L’Art est un jeu d’enfant, le rendez-vous organisé par Le Pays des Merveilles, était :

Les animaux de la forêt

Ce thème a donc avant tout donné lieu à de belles promenades dans la nature ! Et l’inspiration n’a pas été bien difficile à trouver : pour le nouveau rendez-vous de Souris…Maman, nous sommes allés sur l’île Sainte Marguerite. Et c’est là que Colombe a fait sa première rencontre avec le Land Art, puisque chaque année l’île accueille les “Rencontres Internationales de Land Art” (cette année, l’artiste Nils Udo était à l’honneur).

Alors au cours de nos balades, nous avons ramassé toutes sortes de feuilles, de fleurs et de brins d’herbes, et nous nous sommes essayées au Land Art. Si vous apercevez des petits animaux faits de brindilles sur le bord d’un chemin, il se peut que ce soit notre œuvre !

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Regardez bien attentivement, et vous verrez un hérisson !

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Un chien ? Un loup ? Euh…

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Oh, bah là c’est clair, c’est un renard ! Non ?

 

Afin de ne pas limiter nos créations à nos promenades, j’ai proposé à Colombe de rapporter nos “trésors des chemins” à la maison. Après les avoir disposés sur un plateau, je lui ai donné deux supports plastifiés sur lesquels j’ai dessiner un hérisson sans pics, et un escargot sans coquille. Nous avons complété les dessins ensemble, puis je l’ai laissée faire seule.

feuilles1

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Nous avons passé l’activité à chanter “Petit escargot porte sur son dos…” (D’ailleurs si vous connaissez une chanson sur les hérissons, je suis preneuse !), à réinventer des maisons pour notre escargot et à trouver des pics pour notre hérisson. Petit hérisson qui a d’ailleurs fini caché sous les feuilles, Colombe voulant lui faire une maison à lui aussi !

Depuis, le plateau est disponible (enfin il est en lieu sûr) et Colombe sait qu’elle peut me le demander lorsqu’elle en a envie (parce qu’avec Olivier qui marche à quatre pattes, les petits bouts de feuilles partout, très peu pour moi !).

Si les supports vous intéressent, vous pouvez les télécharger en cliquant ici (escargot) et là (hérisson).

 

escargot

herisson

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Ce que mangent les maîtresses -Chut les enfants lisent #3

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Après un mois passé dans leur classe, il est possible que vos petits se soient déjà bien acclimatés, qu’ils se soient fait plein de copains et qu’ils commencent à s’attacher à leur maîtresse. Et d’ailleurs, que savent-ils de leur maîtresse et comment imaginent-ils sa vie en dehors de l’école ? Eh bien justement c’est parfois difficile d’imaginer que la maîtresse a une vie en dehors de l’école. Est-elle vraiment adulte, elle qui vit au milieu des enfants ? Pourquoi aurait-elle une autre maison que sa classe puisqu’elle y est comme chez elle ? Elle ne peut pas être une maman puisqu’elle est maîtresse !

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Ce que mangent les maîtresses est un classique de la littérature jeunesse qui aborde avec humour et tendresse, cette vision que nos petits peuvent avoir de leur institutrice (et instituteur aussi si l’on veut !). Des dessins doux, des textes empreints de poésie enfantine, ce livre est un véritable chef-d’œuvre !

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Colombe ne va pas encore à l’école (on en parlait ici) et se sent assez peu concernée par ce livre, je vous l’avoue. Alors pourquoi vous en parler maintenant ?
C’est en le voyant à la médiathèque qu’une foule de souvenirs d’enfances me sont revenus en mémoire. Fille d’institutrice et scolarisée dans la même école que ma maman, je n’ai jamais vraiment souffert de cette situation, sauf en entendant une réflexion que faisaient parfois des petits : “T’es une menteuse, la maîtresse ça peut pas être ta maman, parce que les maîtresses peuvent pas avoir d’enfant !”… À l’époque, accompagnée par ma maman, la lecture de ce livre m’avait aidé à comprendre que les autres enfants pouvaient parfois imaginer des choses incroyables concernant leurs instituteurs. Et sa lecture en classe avait aidé les autres enfants à comprendre que la maîtresse pouvait aussi avoir une vie en dehors de l’école !

En le relisant, j’ai réalisé que ce livre était un peu ma madeleine de Proust… Sa douceur, son humour m’ont fait revenir en enfance le temps de quelques pages tournées.

Je sais que parmi les blogueuses et les lectrices de blogs se trouvent beaucoup d’enseignantes (et d’enseignants), alors foncez acheter ce livre pour votre classe si ça n’est pas déjà fait ! Il ouvrira une discussion sans doute très intéressante et qui s’annonce riche en mots d’enfants tous plus adorables les uns que les autres. Et pour les parents, n’hésitez pas non plus. Ce livre sera un beau moment à partager avec votre enfant !

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Christian Bruel, Anné Bozellec, Ce que mangent les maîtresses, ed. Thierry Magnier, 2012

Cet article est ma participation à “Chut, les enfants lisent” organisé par Yolina du blog Devine Qui Vient Bloguer ?

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Les îles, découverte d’un concept géographique avec des tout-petits -Voyageons Ludique #1.1

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Voyageons Ludique, c’est le nouveau rendez-vous de ma Copinet’ Souris… Maman. Le principe est simple : un thème lié à la géographie, et chacune propose un ou plusieurs articles autour de ce thème. Jeu, livre, recette, récit de voyage, tout est possible ! Le 5 de chaque mois, Souris…Maman  réuni tous les articles (et on se prend un café… bah quoi c’est elle qui le dit !)

Ce moi-ci le thème était : Les îles

Ma petite Colombe n’a que 2 ans et demi et les concepts géographiques sont encore bien loin de ses préoccupations… Alors nous avons commencé le mois par une petite promenade sur l’île Sainte Marguerite située au large de Cannes et j’en ai profité pour mettre à jour mon article sur le sujet. Colombe a constaté que partout où nous allions sur l’île, il y avait la mer à proximité. Et finalement elle était tellement impressionnée par le trajet en bateau que sa définition de l’île est : “là où l’on va en bateau !”. Ça n’est pas exactement cela, mais elle commence à saisir le concept. Alors pour continuer à parler des îles, à lui faire comprendre réellement ce que c’est, et surtout pour lui permettre de revivre ses aventures sur Sainte Marguerite, je lui ai fabriqué une île pour ses jouets.

Le matériel :tutoile1

  • Des feuilles des mousses aux couleurs de l’herbe, du sable, de la terre…
  • Des bouchons de lait
  • De la colle forte (celle sur la photo n’a pas tenu, j’ai tout recollé avec de la super glue)
  • Une paire de ciseaux

Réalisation :

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Coupez les feuilles de mousses de manière à ce qu’ils forment une côte ou un chemin, et collez-les ensemble. Sur le dos, collez les bouchons qui aideront l’île à mieux flotter.

Et voici nos aventures :

bateau

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Après avoir préparé leur embarcation, nous avons invité Mme Ours Brune et ses 4 Petits Ours Brun (oui, oui, 4, comme si tout seul Petit Ours Brun n’était pas assez pénible…) à venir découvrir notre île et à vivre une journée d’aventures !

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Tout avait été préparé avec soin jusque dans les moindres détails. Colombe avait même chaussé ses plus jolies méduses puisqu’il paraît que notre Méditerranée en est pleine !

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Après un trajet sans encombre sur une mer d’huile, nos ours ont exploré les sentiers de l’île. Ils sont d’abord partis à la découverte des merveilles de la nature, puis chacun a trouvé à s’occuper. Petit Ours à la voiture a décidé de parcourir les sentiers sur sa petite voiture, Petit Ours au livre se mit à bouquiner sur la plage, Petit Ours à la glace a laissé sa glace fondre sur ses mains et Maman Ours s’est efforcé d’ignorer le fait que ses enfants allaient se perdre sur l’île, prendre un méga coup de soleil et se faire attaquer par des abeilles attirées par le sucre de la glace, et elle se dît que pour échapper à la réalité un mojito aurait été plus efficace qu’une glace…

Pendant ce temps, Petit Ours au cadeau est parti faire un tour en bateau… Tout seul… Normal quoi…

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C’est alors que l’embarcation se fit attaquer par un crabe rose géant !!! Mais heureusement, les piscines gonflables regorgent d’animaux tous plus étranges les uns que les autres, et le fameux canard cracheur d’eau éloigna le crabe grâce à son jet puissant ! Encore un victoire de Canard !

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Maman Ours Brune sauta donc à l’eau pour secourir son Petit Ours au cadeau qui risquait de se noyer. Notons le courage de cette mère qui n’a pas hésité à sauter, sacrifiant même sa glace, le seul plaisir qu’elle pouvait avoir dans cette journée. Mais elle se disait que son petit valait bien ça et que de toutes façon la glace ça fait grossir !

Pendant ce temps, la tempête Colombe s’abattait sur l’île, rappelant aux Petits Ours que les éléments restent les maîtres de ces lieux.

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Au final, la journée s’est bien terminée. Les Petits Ours sont partis à la découverte de la faune locale et ont bien profité du beau temps qui était revenu sur l’île.

Mais… ? Attendez ! Où est Petit Ours au cadeau ? Ne me dites pas qu’il est encore parti ?!

Mme Ours Brune n’aura donc aucun moment de répit, mais c’est décidé, pour leur prochaine sortie elle met des traqueurs GPS à ses mouflets !!! (ou alors elle reste à la maison et c’est Papa Ours Brun qui s’y colle !)

Voilà qui nous a occupé pendant une journée toute entière et qui nous occupe encore régulièrement dans le bain ! J’ai pris plaisir à vous raconter cette petite histoire et tient à rendre hommage à Maman Raconte, qui narre comme personne les histoires insolites des Légo de son Petit Lutin !

Notre île vous plaît ? N’hésitez pas à fabriquer la même et à nous envoyer des photos de vos aventures !!!

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Saccageons ce carnet : semaine 2

Publié le

saccageons-ce-carnet

Comme annoncé la semaine dernière, je participe au rendez-vous hebdomadaire de Jenesuispasunesupermaman : Saccageons ce carnet et chaque semaine je viendrai vous présenter mes “œuvres”.

Cette semaine, j’ai eu peu de temps à consacrer au carnet pour cause de poussée dentaire (pas moi hein, les enfants ^^), mais aussi parce que le dernier numéro de Flow vient de sortir et que comme à mon habitude j’ai eu du mal à lever le nez de ses pages apaisantes…

Et vous savez ce que j’ai trouvé dans ses pages ? Eh bien justement un chapitre consacré à Keri Smith, l’auteur de notre fameux carnet. Alors participants et non participants, ruez-vous dans vos kiosques pour en découvrir plus sur l’artiste !

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Voici donc mon “bilan” de la semaine, en commençant par l’état du carnet au moment où je vous parle (sur ce point rien de bien nouveau) :

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J’ai fait rempli des petits cercles jusqu’à ce que mon crayon y fasse un trou. Puis j’ai fait de jolis dessins…

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Il fallait colorier une page entière, alors j’ai testé une activité que j’aimerais faire avec Colombe : des cartes à gratter à l’aide de pastels grasse. Résultat mitigé…

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Et j’ai imprégné le carnet d’une odeur. Rose de mai de Fragonard. Un parfum très simple, fleuri, et fabriqué à Grasse, tout près de chez moi…

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Voilà pour cette semaine !

N’hésitez pas à vous lancer si vous souhaitez participer. Plus que d’un rendez-vous artistique il s’agit avant tout d’un moment de détente, de lâcher-prise et de partage !

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