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Fleurs et Feuilles -Chut les enfants lisent #4

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Peut-être avez-vous lu mon article qui présentait notre plateau d’automne la semaine dernière. Pour les absents, la séance de rattrapage se trouve ici.

Avant de proposer à Colombe de faire ses petits escargots et ses hérissons, je voulais lui montrer tout ce que l’on pouvait faire avec des végétaux. Et c’est ainsi que je suis tombée sur ce très beau livre à la médiathèque :

Fleurs et Feuilles

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Le livre se présente comme un manuel avec une présentation des différentes variétés de végétaux utilisées et une explication des techniques pour choisir, faire sécher et coller les fleurs. Puis vient la partie la plus importante du livre qui présente plus de 200 figures représentant des animaux. Et enfin, chaque figure est décomposée pour que le lecteur puisse aisément la reproduire.
Ce livre s’adresse à un public un peu plus âgé que ma Colombe qui ne peut pas encore vraiment reproduire les figures, ni même appliquer les méthodes qui demandent un soin certain et de la dextérité. Et pourtant Elle aime beaucoup admirer les différentes figures et jouer à reconnaître de quel animal il s’agit.

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Ce livre est donc à mettre entre les mains de tous pour créer ou simplement s’émerveiller devant la beauté des compositions !

Daniel Picon, Fleurs et Feuilles, Ed. Mango Jeunesse, 2003

Cet article est ma participation au rendez-vous “Chut, les enfants lisent” organisé par Yolina de Devine qui vient bloguer.

9 mois… et 2 jours

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Lorsque ma Colombe a eu 9 mois… et 5 jours (oui, je dépasse le terme c’est une habitude !), j’ai fait réaliser à Papa À Dada ! qu’elle avait passé autant de temps dedans que dehors. En bon stéréotype masculin il m’a répondu d’un : “Mouai…”. Et finalement en lisant toujours plus de blogs, j’ai réalisé que si cela ne touche pas forcément les papas, je suis loin d’être la seule maman à avoir une pensée ce jour là. Ce jour où j’ai porté mon bébé dans mes bras autant de temps que je l’ai porté en moi. Ce jour où commençant à marcher, il n’aura bientôt plus besoin d’être porté… Alors voilà, j’écris ce petit article aujourd’hui, parce que je sais que les autres mamans comprendront ce que je ressens aujourd’hui…

Car aujourd’hui, mon petit Olivier a 9 mois et 2 jours. Il a donc passé autant de temps dehors que dedans.

Il y a 9 mois et 2 jours je vivais mon premier accouchement serein, bien loin de ma césarienne et de la séparation d’avec ma Colombe. Je découvrais les joies du peau à peau dont j’avais été privée la première fois. Je profitais d’un bébé en parfaite santé.

Depuis 9 mois et 2 jours, je peux lire tout l’amour du monde dans les yeux de mon petit garçon, et j’ai le droit aux plus beaux sourires édentés (eh oui, 9 mois et toujours pas de dents ^^ on n’est pas pressés dans la famille de ce côté là !). Je constate tous les jours la complicité grandissante entre mes deux enfants et je me réjouis de les entendre rire aux éclats ensemble ! Je souris en entendant ma petite grande appeler son frère “mon chéri”. Et je me retiens de rire lorsqu’ils tapent tous les deux sur la table pour faire du bruit au lieu de manger !

Depuis 9 mois et 2 jours, je redécouvre tous les jours. Parce que pour un deuxième enfant on a déjà l’expérience, mais parce que chaque enfant est différent. Je constate à quel point le temps passe vite… plus vite que pour le premier, et à quel point mon tout-petit a bien poussé !

A 9 mois et 2 jours, il semble avoir compris que nous n’étions pas si liés… même si depuis 9 mois et 2 jours je ne l’ai presque jamais quitté. Mais pendant quelques jours il s’est mis à crier à chaque fois que je quittais la pièce. Et puis c’est passé… Et c’est de lui même qu’il a commencé à la quitter !

A 9 mois et 2 jours, il s’apprête à découvrir la collectivité, et même si ça n’est que pour quelques heures, mon petit cœur est tout serré…

 

Quoique… Je vais pouvoir aller chez le coiffeur, ça va me consoler !

Les animaux de la forêt -L’Art est un jeu d’enfant ! (+fichiers imprimables)

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Le thème de L’Art est un jeu d’enfant, le rendez-vous organisé par Le Pays des Merveilles, était :

Les animaux de la forêt

Ce thème a donc avant tout donné lieu à de belles promenades dans la nature ! Et l’inspiration n’a pas été bien difficile à trouver : pour le nouveau rendez-vous de Souris…Maman, nous sommes allés sur l’île Sainte Marguerite. Et c’est là que Colombe a fait sa première rencontre avec le Land Art, puisque chaque année l’île accueille les “Rencontres Internationales de Land Art” (cette année, l’artiste Nils Udo était à l’honneur).

Alors au cours de nos balades, nous avons ramassé toutes sortes de feuilles, de fleurs et de brins d’herbes, et nous nous sommes essayées au Land Art. Si vous apercevez des petits animaux faits de brindilles sur le bord d’un chemin, il se peut que ce soit notre œuvre !

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Regardez bien attentivement, et vous verrez un hérisson !

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Un chien ? Un loup ? Euh…

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Oh, bah là c’est clair, c’est un renard ! Non ?

 

Afin de ne pas limiter nos créations à nos promenades, j’ai proposé à Colombe de rapporter nos “trésors des chemins” à la maison. Après les avoir disposés sur un plateau, je lui ai donné deux supports plastifiés sur lesquels j’ai dessiner un hérisson sans pics, et un escargot sans coquille. Nous avons complété les dessins ensemble, puis je l’ai laissée faire seule.

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Nous avons passé l’activité à chanter “Petit escargot porte sur son dos…” (D’ailleurs si vous connaissez une chanson sur les hérissons, je suis preneuse !), à réinventer des maisons pour notre escargot et à trouver des pics pour notre hérisson. Petit hérisson qui a d’ailleurs fini caché sous les feuilles, Colombe voulant lui faire une maison à lui aussi !

Depuis, le plateau est disponible (enfin il est en lieu sûr) et Colombe sait qu’elle peut me le demander lorsqu’elle en a envie (parce qu’avec Olivier qui marche à quatre pattes, les petits bouts de feuilles partout, très peu pour moi !).

Si les supports vous intéressent, vous pouvez les télécharger en cliquant ici (escargot) et là (hérisson).

 

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Ce que mangent les maîtresses -Chut les enfants lisent #3

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Après un mois passé dans leur classe, il est possible que vos petits se soient déjà bien acclimatés, qu’ils se soient fait plein de copains et qu’ils commencent à s’attacher à leur maîtresse. Et d’ailleurs, que savent-ils de leur maîtresse et comment imaginent-ils sa vie en dehors de l’école ? Eh bien justement c’est parfois difficile d’imaginer que la maîtresse a une vie en dehors de l’école. Est-elle vraiment adulte, elle qui vit au milieu des enfants ? Pourquoi aurait-elle une autre maison que sa classe puisqu’elle y est comme chez elle ? Elle ne peut pas être une maman puisqu’elle est maîtresse !

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Ce que mangent les maîtresses est un classique de la littérature jeunesse qui aborde avec humour et tendresse, cette vision que nos petits peuvent avoir de leur institutrice (et instituteur aussi si l’on veut !). Des dessins doux, des textes empreints de poésie enfantine, ce livre est un véritable chef-d’œuvre !

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Colombe ne va pas encore à l’école (on en parlait ici) et se sent assez peu concernée par ce livre, je vous l’avoue. Alors pourquoi vous en parler maintenant ?
C’est en le voyant à la médiathèque qu’une foule de souvenirs d’enfances me sont revenus en mémoire. Fille d’institutrice et scolarisée dans la même école que ma maman, je n’ai jamais vraiment souffert de cette situation, sauf en entendant une réflexion que faisaient parfois des petits : “T’es une menteuse, la maîtresse ça peut pas être ta maman, parce que les maîtresses peuvent pas avoir d’enfant !”… À l’époque, accompagnée par ma maman, la lecture de ce livre m’avait aidé à comprendre que les autres enfants pouvaient parfois imaginer des choses incroyables concernant leurs instituteurs. Et sa lecture en classe avait aidé les autres enfants à comprendre que la maîtresse pouvait aussi avoir une vie en dehors de l’école !

En le relisant, j’ai réalisé que ce livre était un peu ma madeleine de Proust… Sa douceur, son humour m’ont fait revenir en enfance le temps de quelques pages tournées.

Je sais que parmi les blogueuses et les lectrices de blogs se trouvent beaucoup d’enseignantes (et d’enseignants), alors foncez acheter ce livre pour votre classe si ça n’est pas déjà fait ! Il ouvrira une discussion sans doute très intéressante et qui s’annonce riche en mots d’enfants tous plus adorables les uns que les autres. Et pour les parents, n’hésitez pas non plus. Ce livre sera un beau moment à partager avec votre enfant !

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Christian Bruel, Anné Bozellec, Ce que mangent les maîtresses, ed. Thierry Magnier, 2012

Cet article est ma participation à “Chut, les enfants lisent” organisé par Yolina du blog Devine Qui Vient Bloguer ?

L’imagerie des tout-petits, La politesse- Chut les enfants lisent#2

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“Dis bonjour”, “Dis merci”, “Quand je dis qu’on y va, on y va !”, “Ne crie pas, il y a des voisins !”

Je ne sais pas vous, mais moi j’ai l’impression de répéter ces phrases à longueur de journée… Et dans le feu de l’action, je n’ai pas toujours le temps d’expliquer à Colombe pourquoi il faut faire ci ou ça. Alors une fois rentrées à la maison, j’aime revenir sur les situations que nous avons rencontrées et voici un petit livre que j’utilise souvent :

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Ce livre aborde de nombreuses situations : au parc, dans le hall d’entrée de l’immeuble, à la maison, difficile de ne pas y trouver son compte. Sur une page, les petits personnages ont un comportement exemplaire, et sur la page d’en face ils chahutent, désobéissent, pleurnichent et font des bêtises.

 

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Colombe adore feuilleter ce livre avec moi et m’expliquer pourquoi “ça n’est pas bien de courir dans le bus !”. Elle aime aussi voir que les autres enfants font aussi des bêtises parfois. De mon côté, j’apprécie les pages “indéchirables” (si si ! Je vous assure, j’ai essayé pour être sûre !) et l’expression des émotions sur les visages. Il n’y a qu’à regarder l’air choqué de cette passante pour comprendre ce que je veux dire ! J’aime aussi la variété des situations abordées. Et si vous ne trouvez pas la situation que vous recherchez, il existe d’autres titres dans cette collection (à l’école, au supermarché…) !

L’imagerie des tout-petits, La politesse, E. Beaumont, N. Bélineau, S. Michelet
Ed. Fleurus, 4,95€

Cet article est ma participation à “Chut, les enfants lisent” organisé par Yolina du blog Devine Qui Vient Bloguer ?

Saccageons ce carnet : semaine 1

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Saccageons ce carnet, c’est le nouveau rendez-vous hebdomadaire organisé par ma copinet’ Je ne suis pas une super maman… mais j’y travaille !

Comme elle l’explique dans son article de présentation du rendez-vous, elle nous propose un “projet 52” collectif autour du dernier carnet à la mode, le fameux Saccage ce Carnet de Keri Smith. Alors que certaines immortalisent leur semaine en photos ou en petits bonheurs, Je ne suis pas une super maman nous invite à immortaliser la notre en prenant ce carnet comme support de création.

Le but de ce rendez-vous n’est pas la destruction pour la destruction, mais plutôt la création sans limite, pas même celle de la destruction. Il s’agit de créer, de se faire plaisir, de s’accorder un petit moment d’évasion dans notre emploi du temps surchargé de mamans. Au diable les règles, maman crée !

Sans plus attendre, voici donc ma première participation !

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Voici l’état dans lequel se trouve le carnet au moment où je vous parle.

 

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J’ai corrigé quelques fautes et coquilles… parce que “ce livre est dédié aux perfectionnistes du monde entier”

 

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J’ai écris mon nom, comme je le faisais sur mes affaires à chaque rentrée 😉

 

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J’ai refait la déco, avec un petit clin d’œil à Je ne suis pas une super maman chez qui j’avais gagné le livre d’Ed Emberley sur le dessin à l’empreinte de doigt ! 😉

 

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Et j’ai surtout redéfini les priorités ! Car pour un livre qui appelle à la créativité, je trouve qu’il imposait beaucoup de règles !

Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite, et si vous voulez participer, n’hésitez pas à vous joindre à nous !

 

 

Comment j’ai encouragé ma fille à gérer ses relations sans violence

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Il y a encore quelques mois, j’entendais régulièrement cette réflexion qui me hérissait le poil : “Colombe est trop gentille ! Elle se laisse dominer par les autres !”

Colombe était loin de se faire martyriser par les autres enfants. Elle ne s’est jamais fait mordre ou même frapper et elle a de bons amis à la crèche. Mais quand un enfant lui arrachait un jouet des mains, elle ne réagissait pas. Parfois, elle regardait l’enfant d’un air surpris, puis un peu à contre cœur elle allait chercher un autre jouet. Parfois, le vivant plus mal, elle restait les mains vides et se mettait à pleurer à chaudes larmes.

Si cette période n’a pas été facile à vivre pour elle, elle ne l’a pas été non plus pour moi. Non seulement je voyais la détresse et l’incompréhension de ma fille, mais je devais subir les critiques de certains adultes qui ne voyaient en elle qu’une victime (avec une connotation très négative). Ces adultes qui estiment savoir mieux que nous ce que nous devrions faire pour notre enfant, puisqu’ils savent tout sur l’éducation et que leurs enfants à eux sont (ou seront parce que niveau conseils les nullipares ne sont pas en reste ^^) forcément parfaits !

J’en ai entendu des réflexions ! Voici un petit florilège :

-Elle est trop gentille.

Euh… trop gentille ? Vraiment ? Parce que ça n’est pas bien d’être gentil ? Moi je dirai qu’elle est gentille c’est tout. Et qu’en expliquant pas à ton gosse qu’on n’arrache pas des mains, tu en fais un modèle d’égoïsme !

-L’école lui fera du bien, il faut qu’elle apprenne la vie en collectivité.

Quand tu parles d’apprendre la vie en collectivité, tu sous-entends qu’il faut qu’elle apprenne à mettre un rouste à ses congénères, non ? Ma fille connaît la collectivité depuis ses 8 mois et l’équipe encadrante et moi lui avons appris à respecter ses camarades plutôt qu’à les maltraiter. Ça n’est certainement pas en apprenant à nos enfants à faire régner un régime de terreur qu’on leur permettra de s’épanouir.

-Joue à la bagarre avec elle, elle apprendra à se défendre.

Non. On ne tape pas. On ne tape pas pour de vrai, on ne tape pas pour jouer. On ne tape ni son ami, ni le petit garçon qui nous embête, ni personne.

-Arrache le jouet de la main de l’autre enfant !

Je n’ai pas à élever les enfants des autres. Par contre je dois élever les miens et je pense que l’éducation passe avant tout par l’exemple. Quel exemple montrerai-je si je faisais devant ma fille ce que je lui interdit  de faire ?

-Tu la couves trop.

C’est mon rôle d’assurer à mes enfants un environnement dans lequel ils se sentiront en sécurité. J’encourage mes enfants à aller vers les autres et à découvrir de nouveaux lieux, mais je ne les y force pas. Alors pour certains, je couve trop ma fille. Selon moi, je ne fais que l’accompagner.

-Arrache-lui les jouets des mains pour qu’elle s’y habitue !

Je ne reviens pas sur la notion d’exemple… Ni sur le fait que je suis là pour assurer à mon enfant un environnement sûr afin qu’il s’épanouisse… Non, en fait je ne réponds même pas à ça !

À force de chercher des solutions, de me remettre en question, j’ai fini par me laisser atteindre par ce genre de réflexions et par douter de mes méthodes. Mais une de mes proches ayant une longue expérience auprès des jeunes enfants a su trouver les mots qui m’ont aidée à retrouver confiance en moi : “Ta fille n’est pas une victime. Elle a parfaitement intégré le fait que l’on n’arrache pas des mains, et c’est pour cela qu’elle se sent perdue quand cela lui arrive.”

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Voilà donc quelques conseils qui ont aidé Colombe à trouver une réponse non violente face aux actes déplaisants des autres enfants :

-Intervenir auprès de son enfant

Si le fils de la voisine pousse ma fille, ma préoccupation ne doit pas être le fils de la voisine, mais ma fille ! Alors quand cela arrive sous mes yeux, je vais voir Colombe pour la rassurer. Je lui explique que le garçon qui l’a poussée a effectivement fait une bêtise et que je comprends qu’elle soit en colère contre lui. Et comme généralement la voisine intervient auprès de son fils, je le fais remarquer à Colombe. Le simple fait de voir que le petit garçon s’est fait reprendre par sa maman rassure Colombe. Elle comprend alors qu’il n’a pas plus de droits qu’elle, même s’il vient de les outrepasser !

-Indiquer à son enfant qu’il a le droit de se défendre, mais pas n’importe comment

Bien évidemment il n’est pas question de faire preuve de violence. Mais l’enfant a le droit de montrer son mécontentement. Quand Colombe se trouvait démunie face à une injustice, je lui rappelais toujours qu’elle pouvait dire “non”. Avec des mots simples comme : “Tu as le droit de lui dire que ça n’est pas gentil de te pousser”, “Tu étais en train de jouer avec ce camion, tu peux lui dire qu’il n’a pas à le prendre et qu’il l’aura quand tu auras fini”… Colombe se sentait rassurée. Bien entendu, elle n’a pas immédiatement osé s’exprimer, mais petit à petit elle s’est sentie plus en confiance pour le faire. Il a fallu aussi ajuster un peu son geste, car en prenant confiance, elle a aussi commencé à tester.

Choisir ses amis

Attention, il ne s’agit pas d’interdire certaines relations et d’en imposer d’autres. Le choix final revient à l’enfant, mais en tant que parents on peut aussi l’orienter. Je propose souvent à Colombe d’aller rencontrer d’autres enfants lorsque nous sommes au parc, mais je m’assure toujours du comportement de l’enfant avant de le lui montrer. Je souhaite qu’elle se fasse des amis et qu’elle passe un bon moment, je ne veux pas à tout prix la confronter aux problèmes. Alors si un enfant a tendance à brutaliser les autres, je fais en sorte que Colombe ne joue pas trop près de lui.

Dans la même optique, je choisis aussi mes amies. Même si un enfant a tendance à prendre les jouets des autres, ce qui compte le plus reste pour moi la réaction des parents. Une maman qui ne réagit pas lorsque son enfant fait du mal aux autres lui laisse croire que c’est acceptable. Certains enfants ont encore besoin d’expérimenter ce qu’ils ont le droit de faire avec les autres, il ne faut pas en faire tout un plat. Et si ses parents interviennent, cela leur passera !

-S’accorder sur une ligne de conduite

Cela paraît évident, mais je le rappelle car c’est essentiel. Nous n’avons pu guider Colombe que parce qu’elle retrouvait une cohérence dans notre manière de gérer les choses et dans celle du personnel de la crèche.

-Privilégier le partage et les jeux collectifs

Pour apprendre à se faire respecter, il faut aussi apprendre à respecter les autres. Nous avons donc régulièrement incité Colombe à prêter ses jouets (en lui rappelant toujours que ceux-ci lui seraient rendus !) et à jouer avec ses amis ou son petit frère. En organisant des jeux à plusieurs (avec des parents sur la même longueur d’onde que nous, hein, pas avec les parents qui se posent sur le banc et nous prennent pour la nounou !) nous avons multiplié les situations à gérer : “prête-lui ce seau, il te prête sa pelle et chacun rendra le jouet de l’autre à la fin !”, “Non, on ne pousse pas ! Tu dois t’excuser”… Et en gérant ces situations avec Colombe, nous lui avons donner les clés pour les gérer seule.

-Laisser le temps faire son travail

Il a fallu du temps pour que Colombe intègre tous les conseils que nous lui avons donnés, mais finalement elle se laisse moins faire qu’avant. Elle ose de plus en plus rappeler à ses camarades que ce qu’ils font ne lui plaît pas, et elle n’essaye plus jamais de répondre par la force. De l’autre côté, ses camarades évoluent aussi. Celui qui poussait est passé à autre chose, celle qui arrachait les jouets des mains à appris qu’on pouvait jouer ensemble.

Si aujourd’hui Colombe est plus sûre d’elle, il lui arrive encore de mal vivre certains comportements, mais il me semble que c’est normal. L’important pour moi est de réussir à accompagner ma fille et à lui transmettre les valeurs auxquelles je crois comme le respect et la politesse. Et malgré quelques écarts, je suis heureuse qu’elle ne soit pas devenue une petite brute !

Avez-vous aussi dû apprendre à vos enfants à se défendre ? Partagez vos astuces en commentaire ^^

Mes premières activités pour être calme et concentré- Chut les enfants lisent #1

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Voilà j’ai craqué ! Ces derniers jours j’ai lu quelques avis sur un livre et je l’ai acheté !

Il faut dire que ce livre avait un titre bien prometteur : Mes Premières activités pour être calme et concentré

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Tout de suite quand on me parle d’enfant calme, je suis partante. Non pas que ma Colombe et mon Petit O’ soient particulièrement remuants, non. Mais à 8 mois, Petit O’ rampe déjà bien et repère le moindre fil électrique à sa portée. Quant à Colombe… Eh bien elle a 2 ans 1/2, cela en dit déjà beaucoup !

Le livre s’adresse aux enfants à partir de 3 ans. Petit O’ restera donc à sa découverte de l’installation électrique de la maison, mais Colombe peut commencer à s’y intéresser.

Aussitôt reçu, aussitôt testé ! Et pour l’épreuve du feu ce livre n’a pas été épargné puisque je l’ai présenté à Colombe un soir où elle rentrait de la crèche. Toutes les mamans dont les enfants vont à la crèche ou à l’école savent qu’à la fin d’une journée, un petit est soit tellement K.0. qu’il s’écroule sur le canapé, soit (dans 99% des cas) complètement surexcité.

Face à une Colombe sautant en poussant des petits cris, j’ai sorti mon joli petit livre aux couleurs douces et qui me promettait le Saint Graal. Je lui ai proposé de le lire ensemble et elle m’a crié “Oui !!!” en faisant des petits bons à travers la pièce… Oui, c’était mal parti ! Mais attendez la suite !!!

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Faute de pouvoir tourner le livre sur lui-même suffisamment vite pour arriver hypnotiser ma fille avec ce mandala, je lui ai proposé de suivre les instructions et de poser son doigt sur les spirales. À 2 ans et demi, l’exercice est encore difficile pour Colombe, mais elle était d’autant plus heureuse de le faire main dans la main avec moi. De mon côté, même si Colombe n’était encore tout à fait posée une fois l’exercice terminé, je constatais tout de même qu’on avait franchi une étape !

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Ce livre propose des activités autour de la respiration, de la visualisation, de la découverte des sens, bref des exercices variés mais menant tous au calme et à la concentration. La variété des exercices résident aussi dans leurs différents niveaux de difficulté. Ce livre est conseillé pour des lecteurs de 3 à 6 ans. Il y a encore beaucoup d’activités que ma Colombe serait incapable de réaliser, et de ce fait, je pense que ce livre nous suivra pendant longtemps.

Certaines activités nécessitent des accessoires, mais il s’agit toujours de petites choses qu’on a sous la main ou qu’on peut se procurer facilement.

Et c’est là que le Saint-Graal nous est apparu !

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Au détour des pages nous avons découvert des exercices à faire avec Doudou !!!!!

Si Colombe est toujours ravie de jouer avec sa maman, la perspective d’intégrer Doudou à ses occupations l’a mise en joie quand je lui ai présenté le “Chasse fatigue”. Le moment de calme que j’attendais tant était enfin là ! Colombe et moi étions allongée dans sa chambre à nous concentrer sur notre respiration, avec chacune un doudou sur le ventre.

L’expérience fut tellement convaincante qu’au retour de Papa À Dada ! nous avons refait une séance de “relaxation” avec lui !

 

Les présentations de Marie-Bé Futée et de Féelily m’avaient donné envie d’acheter ce livre et j’avoue ne pas avoir été déçue du tout ! Ce livre est pour moi un gros coup de cœur. Plus qu’un guide pour aider son enfant à se détendre même après une dure journée, c’est un moment à partager en famille…

…et avec Doudou !

Cet article est ma participation à “Chut, les enfants lisent” organisé par Yolina du blog Devine Qui Vient Bloguer ?

 

Sets de table : mets pas tes coudes sur la table !

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Ça n’est pas toujours facile de trouver une idée de cadeau pour les mamies, les marraines, les taties… Mais avec les enfants, il y a au moins une constante : une empreinte de main, un dessin du petit ça plaît toujours ! Maman, si tu n’as pas conservé tous mes dessins d’enfance ne t’inquiète pas tu vas vite être envahie par les œuvres de mes petits ! 😉

La fabrication de notre set de table bleu et son succès auprès de Colombe m’a donné envie d’en faire d’autres. Je voulais un cadeau coloré et qui serait un souvenir de l’enfant à cette date, et c’est ce qui m’a donné l’idée des empreintes.

Pour le reste, la langue française regorge d’expressions toutes plus imagées les unes que les autres, et comme on a une réputation à tenir, le domaine de la gastronomie ne fait pas exception !

Avec l’aide de ma grande sœur (Merci d’avoir fait quasiment tout le boulot, et de l’avoir si bien fait ^^ ) nous avons découpé des couverts, assiettes et verres dans des papiers de couleurs et nous les avons collés sur une feuille A3 blanche.

Nous avons fait une liste d’expressions françaises mentionnant à la fois une partie du corps et un élément se trouvant sur une table et les enfants se sont prêtés au jeu en laissant leur empreinte sur le set de table. Enfin, nous avons écrit l’expression choisie pour chaque set et nous les avons tous plastifiés.

Voici donc le résultat :

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Pédaler dans la semoule
setrouge
Avoir l’eau à la bouche
setrose
Arriver comme un cheveu sur la soupe (Regardez bien, vous allez trouver un cheveu !)
setjaune
Être né avec une cuillère d’argent dans la bouche
setgris
Manger sur le pouce

 

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Avoir un verre dans le nez
setbleu
Avoir les yeux plus gros que le ventre
setvert
Mettre les pieds dans le plat

Et les expressions que nous n’avons pas faites :

  • Ne pas y aller avec le dos de la cuillère
  • Mettre la main à la pâte
  • Ne mets pas tes coudes sur la table !

Si vous trouvez d’autres idées d’expressions, n’hésitez pas à les partager en commentaire !

Envoyez moi des photos si vous faites ces sets de table, via mon compte Facebook par exemple, ou en message privé grâce à l’onglet contact (en haut dans la barre de menu ^^) et si cette activité vous a plu, partagez-la sur les réseaux sociaux ! (ça fait toujours plaisir^^)

 

Et si on jouait à “saute méduses” ? Suspension pour chambre d’enfant sur le thème du Monde de Nemo

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Si vous aimez Le Monde de Nemo autant que nous, vous connaissez forcément cette scène dans laquelle Marin (le papa de Nemo) propose à Dori (le poisson bleu à la mémoire de poisson rouge !) de sauter sur les chapeaux des méduses afin de traverser tout un banc sans se faire piquer.

Pour le défi “Si j’étais un animal aquatique” du blog Humeurs Créatives, j’ai proposé à Colombe de reconstituer la scène pour décorer sa chambre.

Je l’ai laissé peindre des assiettes en carton à sa guise avec de la colle à paillettes de couleurs (je n’ai malheureusement pas de photo à vous montrer : ça n’est pas toujours facile de tenir l’appareil photo, gérer l’atelier ET s’occuper du bébé !). Les tentacules des méduses sont des morceaux de bolduc et des lanières de sac plastique que j’ai collé avec du scotch.

Lors d’une séance de coloriage avec Colombe, j’ai colorié puis découpé Marin et Dori.

Après avoir fait un petit trou au centre de chaque assiette, j’y ai passé un fil de nylon et les ai accrochées au plafond dans la chambre des enfants. J’ai finalement fixé les deux poissons sur le fil de nylon avec du scotch.

Et voilà le résultat !

NEMO

Alors, ça vous plaît ?