Vie de famille

L’Étang de Fontmerle recouvert de lotus

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Vous vous souvenez de notre petit pique-nique au bord de l’étang de Fontmerle ?

Le lieu nous plaît tellement que nous y sommes retournés il y a quelques jours pour admirer les lotus en fleur. Et le moins qu’on puisse dire c’est que nous n’avons pas été déçus ! À la place de l’étang, nous avons trouvé une étendue de verdure très impressionnante ! Mais je vous laisse juger par vous-mêmes !

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Le spectacle est époustouflant ! On n’aperçoit plus une seule goutte d’eau, mais à la place cette magnifique marée de lotus.

 

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Nos amis les canards que nous avions déjà croisés au printemps  sont toujours là, et une fois encore nous avons pu les observer de très près !

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À l’instar des acteurs à Cannes, les canards ont laissé leurs empreintes sur le sol devant le lac, et comme tous les touristes Colombe s’est amusée à mettre ses mains dans les traces de pattes !

 

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Les abords du lac sont toujours aussi agréables pour se promener, courir ou faire du vélo, à condition bien-sûr de venir en fin d’après-midi ! J’ai d’ailleurs été agréablement surprise de ne pas être gênée par les moustiques qui sont pourtant très présents dans la région en ce moment ! D’ailleurs si vous avez besoin de conseils pour lutter contre les moustiques, c’est ici.

Les lotus recouvrent l’étang chaque année de juillet à mi-septembre. Alors si vous passez dans la région, n’hésitez pas à venir les admirer, vous verrez le spectacle est incroyable !

Le zoo de Sanary, une sortie en famille avec des tout-petits

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Certains d’entre vous ont peut être la chance de passer leur vacances sur la Côte d’Azur (ou comme nous d’y vivre – bon, ok j’arrête de narguer les autres) et si vous passez du côté de Toulon, je vous conseille une petite visite du Zoa, le Parc Animalier et Exotique de Sanary-Sur-Mer.

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Le parc, situé à flanc de colline, se compose de petites allées tranquilles. La végétation empêchant souvent de voir d’une allée vers l’autre, on ne voit que très peu les autres visiteurs et on se sent un peu comme dans un cocon de nature. Bref, on est loin de l’agitation et de la foule de beaucoup de parcs animaliers !

Les animaux présents dans le parc sont surtout des oiseaux et des petits mammifères. Nous avons donc pu découvrir des chèvres, des poules et des ânes dans la mini-ferme, mais aussi beaucoup d’animaux que Colombe n’avait jamais vus en vrai comme les daims, les ouistitis, les caïmans et le porc-épic dont elle me parle tous les jours !

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Tout au long de la visite, on trouve des bancs à l’ombre des arbres, ainsi que de très nombreuses tables de pique-nique. Nous avons d’ailleurs déjeuné sur l’aire de pique-nique principale, entourés par les paons et les dindons qui se baladent en liberté dans le parc.

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Si Colombe a aimé découvrir les animaux dans leur enclos, elle a indéniablement préféré la découverte des oiseaux en liberté. Notre petite exploratrice a pris beaucoup de plaisir à aller à la rencontre des animaux, comme ici avec ce paon.

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Le parc abrite de nombreuses espèces d’oiseaux plus beaux les uns que les autres comme ces perroquets qui nous accueille à l’entrée, ces flamands roses ou ces superbes ibis rouges.

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Nous avons beaucoup moins profité de la serre abritant les plantes exotiques car la température y était insoutenable pour les petits, mais elle doit être très agréable en dehors de l’été !

La visite peut se faire en 2h, mais on peut aussi prendre son temps et rêvasser dans les allées ou profiter des aires de pique-nique pour déjeuner ou prendre le goûter avec les enfants. La promenade est agréable et malgré les fortes températures, nous n’avons pas eu trop chaud. On peut sans problème se promener avec une poussette canne, mais si vous avez une poussette un peu encombrante, je vous conseille de ne pas la prendre. Nous avons commencé la visite avec notre poussette double, puis nous nous sommes ravisés car les allées montent et descendent. La visite s’est donc faite avec Petit O’ en écharpe et Colombe a marché.

Situé à 25 minutes de Toulon, entre Sanary-Sur-Mer et Bandol, le parc est très facile d’accès et il bénéficie d’un grand parking gratuit (avec même quelques places un peu à l’ombre !). Le tarif d’entrée reste raisonnable pour un zoo (10€/adulte, 7,50€/enfant, gratuit pour les moins de 3 ans).

Alors n’hésitez plus, si vous êtes dans le coin, venez découvrir le Zoa !

Le jour où ils deviennent pères

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Comme toutes les mamans, j’ai passé mes grossesses à lire, apprendre et chercher plus d’informations sur ce qui devait être le plus beau jour de ma vie : la naissance de mes enfants.

Mais si ce jour doit être le plus beau de la vie d’une femme (quoi que c’est tout à fait discutable), qu’en est-il pour les hommes ?

Tout d’abord, le jour J, nous nous rendons à la “maternité” où nous rencontrerons des “sages-femmes”. Voilà, le décor est posé ! Nous entrons dans un univers de femmes, de mères. Et Monsieur est prié de bien vouloir rester en retrait et de porter les valises !En salle d’examen, Monsieur aura le choix : poser les valises, les manteaux ainsi que les habits de Madame sur la petite chaise mise à disposition, ou s’asseoir sur ladite chaise et disparaître sous la pile d’affaires ! Parions qu’il restera debout jusqu’à ce qu’il trouve l’examen trop long !

Puis on nous conduira en salle d’accouchement. Alors la sage-femme dira à Monsieur : “Allez vous mettre en tenue dans la pièce au fond du couloir à gauche et laissez-y vos affaires dans un des casiers. Retrouvez-nous ensuite !”

“Retrouvez-nous ensuite !” et voilà que notre charmante sage-femme est déjà partie en nous tirant par la main (de l’autre main nous tenterons tant bien que mal de fermer la blouse de l’hôpital qui s’ouvre largement à l’arrière, je croyais que ça n’était que des les films, mais cette blouse existe !!!), laissant Monsieur se débrouiller pour savoir où se trouve la salle d’accouchement.

Plus d’un quart d’heure après (et après avoir passé la tête par la porte de 3 salles différentes “Ah non, vous n’êtes pas ma femme… pardon…”), Monsieur arrive à nos côtés et notre “toujours aussi charmante” sage-femme s’exclame : “Ah bah vous voilà Monsieur ! On dit que les femmes mettent du temps à se préparer, mais quand je vois le temps que mettent les papas à chaque fois j’me dis que les hommes ne sont pas mieux !” (Moi j’ai peut-être une explication…)

C’est à ce moment que Monsieur découvre la place qui lui est réservée pour cet accouchement dont la durée est indéterminée : une chaise de jardin en plastique ! (non je ne plaisante pas, c’est du vécu !) Comment retenir Monsieur auprès de nous dans ces conditions ? Entre l’inconfort et le fait de nous voir souffrir, Monsieur s’éclipsera le plus souvent possible vers la machine à café ! Je n’ai jamais vu la machine à café aux abords des salles d’accouchement, mais je l’imagine bien entourée de papas aux regards blasés…

Revenons sur notre souffrance. Le jour de l’accouchement, il s’agit beaucoup de NOUS, Mesdames, et cela se justifie par la souffrance que nous allons ressentir. Et pourtant, Monsieur est beau, grand et fort, prêt à en découdre avec les forces du mal, mais comme Superman affaibli par la Kryptonite, il ne supporte pas de voir souffrir ceux qu’il aime. Notre souffrance, il la voit, la vit et doit la supporter sans trop savoir quoi faire. Alors parfois il fuit un peu… vers la machine à café !

Mais parfois il reste ! Et c’est à ce moment-là que la charmante sage-femme déclare d’un air de victoire (victoire pour nous Mesdames !) : “Bon, ça y est on va vous poser la péridurale ! Allez Monsieur, dehors !”

Neuf mois à nous entendre dire : “Tu seras là, hein ? Avec moi à chaque instant, hein ?” pour se faire jeter comme un malpropre ! Et bien-sûr nous, Mesdames, ne prenons pas sa défense ! Au contraire nous en rajoutons en lui disant : “Bon, tu attends quoi pour sortir ?!”. Monsieur n’y comprend plus rien, et il y a de quoi !

Le travail continue, Monsieur est de nouveau à nos côtés, supportant notre mauvaise humeur, notre angoisse, notre excitation. Bref, Monsieur savoure un dernier instant nos sautes d’humeurs de femmes enceintes (Malheureux, il ne sait pas encore que la délivrance ne sera que pour nous et qu’il subira ces humeurs encore quelques temps !!!).

Puis enfin, le soulagement, le bébé va arriver ! Une armée de personnel soignant entre en scène (enfin une armée de 1 à 5 personnes, mais équipée comme un bataillon d’infanterie !). On prépare le terrain, on dispose les armes : “Allez-y, poussez !”

“Non pas vous Monsieur !”

Monsieur va alors voir des choses qu’il aurait préféré ignorer. Nous allons lui broyer la main, le couvrir d’injures et lui dire que tout est de sa faute et que plus jamais il n’aura la permission de nous toucher ! S’il a le malheur de poser une petite question, la charmante sage-femme s’énervera et lui criera : “Quelle question idiote ! Laissez nous faire, Monsieur ! Nous connaissons parfaitement notre travail !”

Bref, Monsieur est devenu un punching ball humain !!!

Et finalement, on pose le bébé sur notre ventre… Monsieur a un air béat, un peu idiot mais tellement craquant… Et même notre charmante sage-femme se radoucit : “Vous voulez couper le cordon Monsieur ?”. Après un long moment, l’auxiliaire de puériculture va voir Monsieur : “Prenez le bébé Monsieur, nous allons le peser et l’habiller ensemble.”

Tout est redevenu calme, les gens sont gentils ensemble… Nous avons enfin atterri au pays des Bisounours et nous contemplons Monsieur sur son petit nuage, un ange dans les bras…

Monsieur est devenu Papa !

En ce jour de fête des pères, je voulais aborder la place qu’ils ont pour la naissance de leur enfant car il me semble qu’on leur demande de prendre beaucoup sur eux et qu’on ne fait pas grand chose pour les mettre à l’aise. Certains détails de cet article sont le fruit de mon imagination, d’autres sont vécus (la chaise en plastique c’est du vécu !! Je n’aurais jamais osé inventer ça !) ou des événements racontés par des amis. Les maternités dans lesquelles cela s’est passé ne sont pas de mauvaises maternités, elles sont mêmes souvent très réputées. Certaines offrent une qualité de soin incroyable pour les mamans, mais elles oublient beaucoup les papas qui ne sont souvent considérés que comme des béquilles !

Alors aux mamans, mais surtout au personnel soignant : cela serait bien d’aider les papas à trouver leur place pendant l’accouchement. Et s’ils n’ont rien à faire là, vous le dites, ils dégagent et on appelle notre mère ! Mais je sais que vous aimez quand les papas s’investissent ! Rappelez-vous que dans la vraie vie ils ne sont pas toujours aussi patauds. C’est un moment tout aussi pénible pour eux que pour nous et pour dissiper leur malaise, il suffit peut-être de leur montrer comment nous soulager et de leur parler un peu plus gentiment !

Alors à tous les Papas et tous les futurs Papas :

Bonne Fête !

Et merci 😉

Le moustique-tigre, ce drôle de zèbre !

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Aedes albopictus
Tiens, on parle latin sur le blog maintenant ?
Eh bien oui ! J’ai décidé d’être un peu sérieuse et de vous parler de mon ami mon ennemi juré Aedes albopictus qui commence à devenir assez célèbre sous le nom de moustique-tigre !
“Mon ennemi juré”, vous allez trouver que j’y vais un peu fort… Bon, je vous explique.
Il y a un peu plus de deux ans, alors que nous venions d’emménager sur la Côte d’Azur, une jeune maman me disait : “Tu vas voir quand la chaleur commence, les moustiques tigres arrivent et ça devient l’enfer !”
Effectivement j’ai vite compris puisqu’un jour, après avoir passé 5 minutes dans le parc près de la maison, Colombe (5 mois à l’époque) avait été piquée une trentaine de fois et que le lendemain elle faisait une poussée de fièvre…
Quand on vit cela en tant que maman, on ne peut pas oublier que ce moustique véhicule la dengue et chikungunya… (même si les cas autochtones restent rares en métropole).
Cette petite bête nous impose donc quelques changements dans notre mode de vie : par exemple on ne fréquente pas le parc en été, ni l’arrêt de bus près de chez nous parce qu’il y a trop de moustiques… et parfois quand on marche jusqu’à l’arrêt suivant (qui n’est pas infesté, lui), le bus nous passe devant et on peste contre ces nuisibles…
Mais revenons à nos moutons nos moustiques-tigres !
Tigré noir et blanc, il aurait pu s’appeler moustique zèbre, mais non ! Un zèbre c’est gentil et ça ne mort pas, alors que le moustique-tigre lui, vous mordra piquera dès qu’il en aura l’occasion ! Il est plus petit qu’un moustique “normal”, ne fait pas beaucoup de bruit en volant (ce qui le rend bien plus difficile à repérer le soir), mais il vole moins vite et est donc assez facile à tuer (Amis des animaux passez votre chemin, je ne serai pas tendre avec celui-ci !). Et contrairement à son cousin qui ne pique que le soir, le moustique-tigre n’a que faire de l’heure qu’il est, si vous êtes là, il viendra goûter un peu de votre sang ! Bon, il est quand même plus agressif au petit-déjeuner et à l’apéro, mais un petit en-cas entre deux n’est pas pour lui déplaire !
Ah oui ! Notre ami a une notion très large de ce qu’est l’été puisqu’il apparaît au mois de mai, est très envahissant de juin à fin septembre, et qu’il reste présent jusqu’à fin octobre, voire jusqu’en novembre (alors à force de se faire piquer au mois de novembre, on finit vraiment par être blasés !).Alors comment se protéger ?

Quand on vit dans une région infestée :

Les larves de moustique-tigre se développent sur des points d’eaux, il faut donc éviter de laisser des flaques se former près de chez soi, et vider les soucoupes sous les bacs de fleurs, ne pas laisser l’eau stagner dans ses gouttières ou dans des récipients qu’on aurait laissés dehors…

Certaines plantes repoussent les moustiques. De mon expérience, celle qui est la plus efficace est le Pelargonium graveolens (tiens, encore du latin !), que vous pourrez trouver facilement en jardinerie en demandant : “Un géranium anti-moustiques”. Nous en avons maintenant toute une rangée qui constitue une barrière assez efficace sur le bord de notre terrasse, et son odeur de citronnelle n’est pas désagréable.

 

“Mosquito Fighter” ! À l’attaque !

Enfin, parce qu’il n’y a pas mieux qu’une barrière physique, n’hésitez pas à installer des moustiquaires à toutes vos fenêtres. Dans la région on en trouve très facilement pour pas très cher (une dizaine d’euros la moustiquaire au maximum) et certaines sont très pratiques car elles s’ouvrent en deux sur le milieu et se referment seules grâce à un système d’aimants. Nous en avons posé une de ce type sur la porte de notre balcon et Colombe du haut de ses 18 mois pouvait l’ouvrir sans problème (et la moustiquaire se fermait après son passage ! Magique !).
On peut aussi investir dans une moustiquaire à placer sur le berceau de bébé, à suspendre au-dessus d’un lit ou même pour protéger la poussette (à certains endroit, l’arrêt de bus près de chez moi par exemple, ça n’est pas du luxe ! Ah bah si puisqu’on n’y va plus !)

Sur place, beaucoup de communes s’investissent dans la lutte contre les moustiques. Certaines vaporisent des répulsifs sur leurs espaces verts afin de limiter l’invasion. L’acte est tout à fait discutable d’un point de vue écologique (et sanitaire : ces produits sont-ils vraiment inoffensifs pour l’homme ?) mais une invasion de moustiques tigres pourrait être bien plus nocive.

Quand on vient en vacances dans une région infestée :

Porter des vêtements longs et de couleur claire reste le premier réflexe à avoir ! Bien sûr on a plus envie de se balader en débardeur et petit short quand il fait chaud qu’en chemise et pantalon, mais c’est pourtant efficace contre les moustiques. Avec des vêtements en lin ou en voile de coton, on peut tout à fait passer les grosses chaleurs sans trop souffrir. Ok, moi-même je ne respecte pas beaucoup cette recommandation ! Mais si on peut se promener en bikini sur la plage sans risquer de se faire piquer, il vaut mieux être plus couvert quand on fait une randonnée en forêt !

Soucieuse de ma santé, persuadée que les produits cosmétiques, les produits d’entretiens sont pleins de cochonneries, je préfère généralement des solutions naturelles que je trouve souvent tout aussi efficaces. Mais dans ma lutte contre les moustiques-tigres, il a fallu que je me rende à l’évidence, les moyens naturels sont assez peu convaincants… Et les risques encourus par les piqûres de moustiques me paraissent plus important que ceux encouru par l’utilisation ponctuelle de produits potentiellement nocifs. Je range donc mes principes et j’adopte des produits qui marchent, sans trop me soucier de leur composition malheureusement.

Les huiles essentielles ne m’ont jamais convaincue. Elles comportent plusieurs inconvénients : elles ne conviennent pas toujours aux jeunes enfants, ni aux femmes enceintes, ni aux femmes allaitantes (or, depuis que je suis dans la région, j’ai toujours eu un jeune enfant, été enceinte ou allaitante !), et leur efficacité est très limitée dans le temps (environ 20 minutes…).

Les spirales d’encens sont très efficaces. Idéales pour les soirées passées “à la fraîche” sur le balcon, on en allume une et elle brûle toute la soirée, repoussant moustiques et autres petites bêtes. Mais bon on respire du carbone et aussi certainement plein d’autres choses super !

Les prises électriques répulsives sont assez efficaces. Nous ne nous en servons pas tout le temps car là encore, je ne sais pas trop ce que cela peut avoir comme effet sur nous et nos enfants. Mais lorsque le nombre de moustiques devient vraiment très important, nous branchons ces prises chaque nuit afin d’être un peu tranquilles.

Chaque année je fais mon petit tour à la pharmacie où je me procure des produits répulsifs. Il en existe de très efficaces ! Le seul hic c’est que les produits convenant aux bébés ne conviennent pas aux femmes allaitantes (et inversement), dans la famille nous devons donc avoir deux produits différents…
J’utilise donc le Bouclier Insect de Pediakid pour les enfants car sa composition ne m’a pas l’air trop mauvaise (mais je ne suis absolument pas chimiste alors je ne peux être sûre de rien ! D’ailleurs si quelqu’un s’y connaît…)
Pour moi qui allaite, j’utilise le répulsif d’Apaisyl (ok, pour les femmes allaitantes mais pas pour les enfants de moins de 24 mois), en prenant soin de ne pas en mettre sur la poitrine. La sale bête est bien capable de venir me piquer jusque là !
On ne s’en met pas systématiquement, mais lorsqu’on sait qu’on va dans un endroit où il y aura des moustiques on n’hésite pas. Et surtout j’emporte toujours les flacons de produits dans le sac à langer car on ne sait jamais…

J’ai eu l’occasion de tester des bracelets répulsifs une fois, mais leur odeur était trop forte et insupportable ! Peut-être sont-ils efficaces… personne dans mon entourage n’a pu garder le bracelet au poignet suffisamment longtemps pour le dire !

Il existe également toutes sortes de gadgets censés tuer les moustiques, comme ces ventilateurs qui attirent les moustiques pour ensuite les griller sur une grille électrifiée…

Rien de bien convaincant, sauf peut-être…

L’arme du crime ! Disponible sur internet ou dans les magasins de “bazar” pour environ 5€

Cette raquette électrifiée !

Qui ne s’est jamais relevé la nuit pour essayer de repérer un moustique qui est venu lui chatouiller l’oreille ? Et une fois le moustique repéré s’ensuit un ballet charmant d’humain tapant des mains dans le vide et s’écriant : “Je l’ai loupé de peu !”. Avec cette raquette, impossible de manquer son coup, on gagne un temps précieux et accessoirement on ne réveille pas bébé en tapant des mains !

Et lorsqu’on s’est fait piquer ?

La bonne vieille méthode pour apaiser toutes les piqûres de moustiques est d’appliquer du vinaigre sur le bouton avec un morceau de coton. Et quand on sort, j’ai toujours un tube d’Apaisyl dans le sac ! (En plus Apaisil Baby c’est à partir de 3 mois !)

Voici quelques liens pour aller plus loin :

http://www.signalement-moustique.fr/sinformer
http://www.sante.gouv.fr/recommandations-d-utilisation-des-repulsifs-et-biocides-contre-les-moustiques.html

Je reconnais que pour ceux qui ne vivent pas dans une région “infestée”, cet article paraît alarmiste… Mais quand on vit ici, la prévention devient un geste du quotidien, alors j’avais envie de partager mon “expérience” avec ceux qui justement n’habitent pas la région mais voudrait y faire un séjour cette été ! Alors pour résumer, si j’étais vous, dans ma valise je mettrais :

  • Des vêtements longs et clairs
  • Des produits répulsifs adaptés à chacun
  • Des spirales d’encens
  • Une raquette électrifiée
  • Des prises électriques répulsives
  • et… un maillot de bain !!! Le moustique tigre ne va quand même pas vous empêcher de passer de bonnes vacances !!!

Le lit de mes bébés…

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Il y a quelques semaines, Ragnagna se demandait si le lit de nos enfants était révélateur de notre personnalité. De là lui est venue l’idée de créer un nouveau tag intitulé “Le lit de mon bébé” et dont le but est très simple : présenter le lit de son bébé (bah oui ! C’était dans le titre, quoi !)

Grâce à Choupie-Chat et à Le Miniature Léon et nous, ce tag a fait son chemin jusqu’à moi et je vais donc vous présenter le lit de mes bébés (Oui parce que Colombe avec son statut de petite grande, elle restera toujours mon bébé !).
Voici le lit de Colombe (27 mois)
Eh oui, Colombe dort dans un lit de grande depuis ses 21 mois, âge auquel elle s’est lamentablement vautrée par terre un dimanche à 5h du matin en tentant de sortir de son lit à barreaux !
Au bout du lit se trouvent deux poufs remplis de petites billes, que je pose par terre à chaque fois que je couche Colombe. Même si elle n’est jamais tombée de son lit, je préfère assurer…
Au milieu du lit, sa couverture de naissance que je lui ai patiemment tricotée pendant ma grossesse. À sa tête Mickey, Lapin, Toutou et Kitty, ses fidèles copains de dodo (aucun d’eux n’est indispensable ce qui est super chouette quand on part en vacances !).
Ce lit est “plutôt” au carré, même si je ne prends pas toujours le temps de le faire quand on est pressés le matin…
Voici le lit d’Olivier (5 mois)
Un lit un peu moins au carré, mais aussi beaucoup moins utilisé, pour cause de squatte du lit parental !
Petit anecdote sur ce lit : Olivier est le 6ème enfant élevé dedans. Il s’agit du modèle Gulliver de chez Ikea, alors avis aux amateurs, il est plutôt solide !

À la tête du bébé, un doudou, pas toujours présent car j’hésite encore : “L’habituer à avoir un doudou près de lui me soulagerait un peu, mais en même temps le doudou devient alors une source de stress car le perdre serait un drame aussi terrible que celui de perdre son enfant…”
Au-dessus de sa tête, un joli mobile de chez Doudou et compagnie. Acheté pour Colombe, elle n’en avait eu strictement rien à faire et cet achat m’était resté un peu en travers de la gorge. Finalement Olivier l’adore et il reste à l’observer (et l’attraper, arracher les peluches) quand je le pose dans son lit. Par contre je retire le mobile quand il doit dormir car il le stimule un peu trop.
Sur le côté, un cale-bébé Red Castle qui nous est bien utile les jours de sommeil agité. 
Au bout du lit, une gigoteuse qui ne nous sert pas beaucoup (il fait chaud, bébé dort dans le lit parental…) mais que j’aime bien la laissée sortie car je l’avais choisie pendant ma première grossesse.
Enfin, Olivier a aussi sa bande de copains de dodo. Vous reconnaitrez Yoshi, Mario et Sonic parce qu’il n’est jamais trop tôt pour devenir geek !!

Et voilà, les yeux indiscrets ont pu faire un petit tour du côté de l’univers des bébés À Dada ! J’espère que cela vous aura plu !!!
À moi de jouer les indiscrètes : Souris… Maman, Je ne suis pas une super Maman… et Maman Noob, c’est comment chez vous ?

Ma césarienne

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Pendant ma première grossesse, je ne voulais pas de césarienne. Comme la plupart des femmes je suppose…

Et puis rien ne présageait que j’en aurai une, alors finalement je n’y avais même pas vraiment pensé en fait !

Et puis l’accouchement…

J’ai perdu les eaux quelques jours après le terme. J’ai eu des contractions dans la demi-heure mais le travail n’avançait pas…

Après 19h passées à l’hôpital j’étais dilatée à 3, on m’a enfin posé la péridurale ! Le soulagement !

Et puis ça a été encore assez long…

Encore 9h après on commençait à me préparer pour une césarienne en me disant qu’on allait essayer la voie basse, mais qu’on se préparait à l’urgence… Moi, je n’en pouvais plus. La péridurale ne faisait plus d’effet, on attendait que l’anesthésiste refasse “une dose”. J’étais à bout de forces. J’ai répondu “allez-y, préparez”.

Une heure après, j’avais de la fièvre. Mon bébé était en souffrance. Je rentrais au bloc.

On a sorti mon bébé, on me l’a montré, on l’a transféré en réanimation dans un autre hôpital. Mais quelques heures après on a su que notre fille allait bien et qu’on l’aurait auprès de nous dès le lendemain.

Je me sentais seule sans mon bébé, mais la peur était derrière nous alors tout irait bien.

Je n’ai pas du tout mal vécu cette césarienne.

Certainement parce que l’équipe médicale a été formidable. Les sages-femmes, les auxiliaires de puériculture, le médecin, l’équipe de la salle de réveil… tous ont fait leur maximum pour m’expliquer les choses, me rassurer et me soutenir malgré l’absence de Papa à Dada qui lui est resté bien seul en salle d’attente.

Aussi parce que la séparation d’avec mon bébé avait été très difficile et l’intervention chirurgicale me paraissait être un détail à côté. Ou plutôt, c’était ce qui avait sauvé mon bébé. Finalement cette césarienne, elle était salvatrice ! Je la voyais comme une chance. J’avais l’impression d’avoir tout fait pour mon bébé : j’avais donné toutes mes forces, j’avais suivi tous les conseils, et j’avais mis mon accouchement rêvé de côté. Mon bébé était dans mes bras et j’étais heureuse.

Mais le temps passait et en parlant avec d’autres femmes j’ai commencé à entendre des réflexions surprenantes…

“Ah moi, jamais je n’aurais accepté de césarienne !”

Alors dans l’urgence on accepte pas une césarienne, on nous la fait et on sort le bébé le plus vite possible !
Et quand elle est programmée c’est souvent parce qu’un accouchement par voie basse serait risqué. Alors non, on ne met pas son bébé en danger, c’est notre première responsabilité de parent !

“Oh ! on pratique trop de césarienne, c’est de la complaisance pour le médecin qui veut rentrer chez lui plus tôt”

Je ne connais personnellement aucune femme ayant eu une césarienne de complaisance, alors je ne sais pas si cela se fait si souvent que ça. Par contre ma césarienne a eu lieu vers 6h du matin. On a fait venir à l’hôpital tout le personnel d’astreinte qui dormait tranquillement chez lui. Non, ça n’était pas de la complaisance !

La pire : “Ah ! Tu n’as pas réussi à mettre ton bébé au monde seule !”

Dans la liste des choses que j’ai réussies : j’ai eu mon bac du premier coup, j’ai appris à parler deux langues étrangères, et même, un jour j’ai réussi à faire un soufflé qui n’est pas aussitôt retombé lamentablement. Par contre, mettre un bébé au monde par voie basse… Ça ne compte pas comme réussite ça, mesdames. C’est de la chance en fait. Parfois la nature fait son travail, parfois non.

Une naissance qui se passe bien et naturellement n’est pas que le fruit d’une bonne préparation : la chance y est pour beaucoup. Il faut que le col se dilate correctement, que le bébé s’engage bien, qu’aucune infection ne survienne pendant l’accouchement… et beaucoup d’autres paramètres… J’ai mis mon deuxième enfant au monde par voie basse. Ce que j’en pense ? La nature a été clémente avec nous pour ce deuxième accouchement qui m’a demandé beaucoup moins d’énergie que le premier. Pousser pendant 20 minutes demande moins de ressources que de supporter des contractions pendant 20 heures…

J’ai vite arrêté de parler avec ces femmes nocives. Certaines mères se mettent en compétition pour n’importe quel prétexte… qu’elles restent entre elles si ça les amuse !

Mais maintenant je comprends que des mères vivent mal leur césarienne, si on leur bourre le crâne avec des idioties ! Et puis il y a l’équipe médicale qui est parfois maladroite… À la naissance de Petit Olivier on m’a dit : “Ça pourra être un peu long car c’est un premier accouchement !” PAR VOIE BASSE !!!! Vous avez oublié une partie de la phrase !!! Parce que non ça n’était pas mon premier accouchement !!! Je savais bien ce que voulait dire la sage-femme à ce moment-là : le corps a une mémoire et s’il a déjà vécu un accouchement par voie basse, il se souviendra comment faire et mettra certainement moins de temps. C’est pour cela qu’on constate souvent qu’un deuxième accouchement est moins long que le premier. Dans mon cas, le corps n’était jamais allé jusqu’au bout, il allait donc être confronté à la nouveauté.

C’est ce genre de réflexions qui contribuent à empêcher certaines femmes de bien vivre leur césarienne. Et c’est à ces femmes que je veux m’adresser aujourd’hui en racontant mon expérience. Bien entendu, toutes les césariennes ne se font pas dans l’urgence, toutes ne sont pas faites parce que la vie du bébé est en danger ! Et vous savez quoi ? C’est tant mieux ! Je ne regrette qu’une chose par rapport à ma césarienne : qu’on ne l’ai pas faite plus tôt ! On aurait alors sorti un bébé tout rose un peu secoué et on me l’aurait posé sur la poitrine pour l’accueillir dans notre monde ! À la place on a sorti ma fille, violette, ne respirant pas, on l’a allongée sur une table froide et on lui a enfoncé des tuyaux dans la bouche ! Tu parles d’un accueil ! Ne laissez pas les gens vous faire culpabiliser. Ça n’est pas une honte de mettre au monde par césarienne.

Et contrairement à ce que beaucoup de gens croient (et j’étais la première à croire ça, je ne sais pas d’où vient cette légende), on peut accoucher par voie basse après une césarienne. Il faut réunir certaines conditions : une bonne cicatrisation (un an minimum entre la naissance du premier enfant et la conception du deuxième, ce qui fait moins de deux ans d’écart entre les enfants, on se classe donc encore dans la catégorie des “enfants rapprochés”), un bébé qui se “présente bien” (pas de bébé en siège) et un accouchement déclenché naturellement (ce que je ne savais pas avant la naissance après terme de Petit O’ c’est qu’on pouvait quand même donner un petit coup de pouce pour que l’accouchement ne traine pas en longueur !)

N’hésitez pas à réfléchir à votre projet de naissance et à en parler avec l’équipe pour que tout soit bien clair. Juste avant d’entrer en salle de naissance pour Petit Olivier, je me souviens avoir tout récapitulé avec le médecin : on allait tenter la voie basse, mais si les choses trainaient en longueur, on n’attendrait pas de détresse fœtale pour sortir le bébé !

J’avais commencé la rédaction de cet article alors que j’attendais encore Petit Olivier, au moment où je revivais cette attente du dépassement de terme. Ce moment où pesait sur moi le spectre de mon premier accouchement et où finalement je commençais à souhaiter une césarienne programmée afin d’éviter tous les tracas d’une naissance dans l’urgence. Finalement, tout s’est bien passé et j’ai laissé cet article dans mes brouillons car avec mon nouveau statut de maman de deux enfants rapprochés, la césarienne ne faisait plus partie de mes préoccupations quotidiennes.

Et puis il y a eu cet article : Trois vérités sur les femmes qui accouchent par césarienne. Ça m’a fait du bien de le lire et je me suis dit que mon expérience pouvait toucher d’autres femmes !

L’article de Maman Raconte “Ma césarienne et moi !” est aussi un article que j’avais apprécié. Elle a une autre vision des choses puisque sa césarienne avait été programmée, mais elle aborde aussi des aspects dont je ne parle pas ici comme la douleur après l’opération (franchement on s’en remet !) ou l’allaitement (oui c’est possible ! j’ai allaité Colombe pendant 13 mois, mais vous n’êtes pas obligé d’en faire autant ^^). Alors n’hésitez pas à aller lire son article !À toutes celles qui ont peur d’une césarienne imminente et à celles qui culpabilisent d’avoir mis leur bébé au monde de cette manière j’ai envie de dire ce que je me suis répétée entre le bloc opératoire et la salle de réveil :

Ça n’est pas l’histoire dont j’ai rêvé, mais maintenant c’est notre histoire et c’est ce qui la rend précieuse !

L’île Sainte Marguerite, entre nature et histoire. Sortie en famille sur le thème de la mer

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Nous sommes en 1687. Un nouveau prisonnier vient de débarquer sur l’île Sainte Marguerite. Nul ne connaîtra son nom, nul ne verra son visage car il est couvert par un masque de fer.

Ce masque de fer qui suscitera tant d’hypothèses.
Frère jumeau du roi Louis XIV ? C’est vrai qu’il serait ennuyeux d’avoir un frère jumeau quand on se veut souverain absolu !
Enfant illégitime d’Anne d’Autriche et de Mazarin ? Il est des unions qui dérangent !
Simple valet qui en savait trop ? Il y a bien des choses qu’on préfère taire lorsqu’on gouverne…
Nous ne connaîtrons sans doute jamais l’identité de ce prisonnier (qui quitta l’île en 1698 et mourut 5 ans plus tard à la Bastille), mais la légende est là et c’est un excellent point de départ pour passer une journée en famille sur l’île Sainte Marguerite au large de Cannes.
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Arrivé au port de Cannes, vous pourrez acheter votre billet (un peu moins de 15€ l’aller-retour pour un adulte, gratuit pour les moins de 5 ans) et embarquer dans le bateau qui vous mènera jusqu’à l’île en 15 minutes.
Une fois débarqué, dirigez-vous vers la gauche et prenez le sentier qui mène jusqu’au fort.
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Construit en 1624 et transformé par Vauban selon son plan en étoile à partir de 1682, le fort royal a plusieurs fois servi à défendre l’accès vers Cannes. C’est à partir de 1687 qu’il devient la prison que l’on connaît et dont on peut encore visiter les 6 cellules.
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Le bâtiment abrite aujourd’hui le musée de la Mer, exposant une collection d’archéologie sous-marine et terrestre rassemblée sur l’île et ses environs.
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En visitant le fort, vous remarquerez peut-être de nombreux groupes d’enfants et d’adolescents du côté des anciennes casernes. En effet, le lieu est maintenant aménagé pour accueillir des colonies de vacances. Vous n’auriez pas rêvé de passer vos vacances dans un tel lieu mythique ?
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Après cette promenade culturelle, place à la nature !
Depuis l’embarcadère, un sentier botanique fléché sillonne à travers la végétation méditerranéenne. Cèdres de l’Atlas, eucalyptus, pin d’Alep, olivier, chèvrefeuille, lavande de mer… Vous croiserez les plus belles espèces méditerranéennes et exotiques. La promenade complète durera environ 2 heures. Mais si vous aimez la randonnée, l’île est recouverte de sentiers que vous pourrez arpenter toute la journée si le cœur vous en dit !
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En allant vers la pointe Ouest de l’île, vous découvrirez l’étang du Batéguier. Cette réserve ornithologique compte plus de 150 espèces répertoriées : grand cormoran, mouette rieuse, balbuzard pêcheur chevaliers… (J’adore les noms d’oiseaux !)
Après cette marche, peut-être aurez-vous une petite faim. Pas de problème, l’île est parsemée d’aires de pique-nique et elle compte également deux restaurants.
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Si vous préférez lézarder au soleil, aucun soucis ! L’île Sainte Marguerite regorge évidemment de plages et de criques où vous pourrez vous reposer et vous baigner. La plage la plus proche du débarcadère est très adaptée aux enfants, mais c’est aussi celle qui est la plus fréquentée. Pour plus d’intimité, allez un peu plus loin ou de l’autre côté de l’île. Et si vos enfants sont suffisamment grands, n’hésitez pas à partir à la recherche d’une petite crique où ils pourront  escalader les rochers et plonger pour admirer les poissons avec leurs masque et tuba.
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Et voilà, au terme d’une journée pleine d’histoire et de nature, vous reprendrez le bateau en direction de Cannes. Les enfants regarderont le fort s’éloigner, les yeux encore plein des aventures qu’on leur a contées. Ils penseront à toutes ces belles découvertes qu’ils ont faites : les oiseaux, les plantes…
Bref, il me semble que c’est une sortie en famille incontournable si l’on passe près de Cannes !
Mes conseils :
  • Si vous avez de jeunes enfants, je vous déconseille de prendre leur poussette. Vous pourrez vous en servir sur certains sentiers, mais les accès vous seront vite difficiles. Préférez l’écharpe de portage.
  • Il y a assez peu de commerces sur l’île. L’idéal est donc de préparer son pique-nique, ou à défaut, au moins de ne pas oublier de prendre suffisamment de bouteilles d’eau pour toute la famille. Rappelons qu’il peut faire très chaud en été !
  •  L’île est un écrin de nature. C’est génial, mais attention aux petites bêtes. Choisissez bien les aliments que vous emportez. La dernière fois que nous y sommes allés, les abeilles étaient très attirées par nos sandwiches…

Sites internet à visiter : 

  • Je l’admets, cet article manque cruellement de photos. Lorsque Maman Raconte a proposé d’écrire un article sur une sortie en famille sur le thème de la mer, j’ai tout de suite pensé à l’île Sainte Marguerite : le voyage en bateau, la plage tout y était, avec en prime la nature et l’Histoire ! Mais voilà, la dernière fois que j’y suis allée je n’avais pas encore ce blog et je n’avais pris que des photos de ma fille… Rien de bien intéressant à vous montrer. Je n’ai pas eu le temps d’y retourner, mais tenant particulièrement à vous parler de cet endroit, je me suis dit que cet article s’en passerait donc, car je ne veux utiliser ici que mes propres photos…. Mais je vous invite à aller en voir  sur TripAdvisor par exemple ou sur Google. Et c’est promis la prochaine fois que j’y vais, je mitraille l’île sous tous les angles ! édit du 20/09/2015 : Promesse tenue ^^
  • Cannes Jeunesse : pour les renseignements concernant les séjours au fort.
  • Trans-Côte d’Azur : pour tous les renseignements concernant le bateau qui vous mènera à l’île.

 

Cet article participe au Rendez-vous Une semaine pour rêver de la mer organisé par Maman Raconte.
édit du 20/09/2015 : La ville de Cannes a déposé sa candidature pour l’inscription de sa baie au patrimoine mondial de l’UNESCO. Si cela vous intéresse, vous pouvez en apprendre plus ici et ici, et si vous souhaitez aider la ville à atteindre son but, vous pouvez remplir ce formulaire de soutien à la candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Ma Meilleure Amie

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Ma meilleure amie est une fille sensible, si je la secoue trop, elle déverse toutes ses larmes sur le sol de ma cuisine.
Mais elle est quand même sympa et surtout toujours présente quand j’ai besoin d’elle. Ce qui arrive souvent puisqu’on se donne rendez-vous tous les jours ou presque, et même parfois plusieurs fois dans la journée !
Par contre qu’est-ce qu’elle est bruyante ! J’évite de faire appel à elle trop tôt le matin ou trop tard le soir, parce que même s’ils ne s’en plaignent pas, je suis sûre qu’elle dérange un peu mes voisins.
Ma meilleure amie a le teint pâle et des boutons sur la tête…
Non elle n’est pas moche, c’est juste que dans mon quotidien de maman au foyer, ces derniers temps ma meilleure amie c’est ma machine à laver !

Et pourtant je n’oublie pas les autres !

Il y a celle qui est venue me voir de loin et à qui j’ai refourgué ma fille à garder parce que j’avais un entretien d’embauche (j’ai eu le job, hein !).
Celle qui traverse la France plusieurs fois par an, (les bras chargés de cadeaux) pour nous voir.

Celle qui est venue passer une semaine à la maison pendant ma grossesse et a changé toutes les couches, a donné tous les bains, a fait tout le travail fatigant afin que je me repose !

Celle qui me dit : “J’adore tes articles ! D’ailleurs j’ai commencé à faire un quiet book !”

Celle qui un matin alors que j’arrivais au parc et que je constatais que j’avais oublié de coiffer ma fille, de prendre une bouteille d’eau, de lui dire d’aller au toilette avant de partir… et j’en passe… m’a dit : “Mais déjà tu es sortie avec les deux enfants ! C’est extraordinaire ! Ta fille n’a pas besoin d’être coiffer pour courir, de l’eau on en a, et si elle veut faire pipi elle ira discrètement dans un petit coin !”

Celle qui a toujours le sourire et qui est heureuse, mais qui a quand même oser se confier dernièrement sur sa fatigue. Parce que les faux-semblants ne servent à rien entre amies.

Celle qui vient d’un autre pays et me fait découvrir plein d’articles de puériculture super top, et plein de plats savoureux !

Celle qui m’a écoutée à la naissance de ma fille alors que je sais qu’elle n’en avait pas du tout le temps.

Celle qui ne veut pas d’enfants et qui en voyant les miens m’a dit : “Ça fait presque envie !”

Celle qui quand je n’allais pas bien ne m’a pas demandé comment j’allais mais m’a dit : “Viens, on se fait un restau !”

Celle qui m’a dit que j’avais l’air épanouie depuis que je suis devenue maman (un compliment c’est toujours bon à prendre ^^).
 
Et il y en a encore plein d’autres…

Alors à toutes mes amies (et aussi à ma machine à laver, hein !) :

Merci les filles !!!!
Ma “meilleure amie” étant un peu patraque, je lui offre un repos bien mérité ! À elle aussi, merci !

Idée de sortie : L’Etang de Fontmerle

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Les beaux jours sont arrivés ici et nous en avons profité pour nous promener un peu avec les enfants près de l’Étang de Fontmerle.

 

Situé sur la commune de Mougins à 15 minutes de Cannes, le lieu est bien connu des personnes qui travaillent à Sophia Antipolis qui aiment y faire leur pause déjeuner lorsqu’il fait beau (Eh oui, la vie est belle dans la région !).

L’étang de 5 ha est bordé de sentiers très agréable pour faire du vélo, du jogging ou juste une petite promenade.
En cas de petite fatigue sur le chemin, vous pouvez faire comme nous et faire une pause sur l’un des observatoires d’où vous admirerez les différentes espèces d’animaux (70 a priori, mais j’avoue qu’à part les canards je ne sais pas reconnaître grand chose… !)

 

 

Sur un de ces observatoires nous avons eu la chance de voir des canards de très près. La réaction de Colombe : “Ils ont marché dans l’eau les canards !” (ah ! Oui effectivement ma chérie je viens de te demander de ne pas marcher dans l’eau et je n’ai pas réagi quand les canards l’ont fait !)

 

Après un tour de l’étang, nous avons posé nos affaires sur la prairie jouxtant le lac pour un petit pique-nic au soleil (mais bien protégés par les crèmes, les chapeaux et la tente anti-UV !) durant lequel nous nous sommes même fait un nouveau copain !

Alors si vous êtes dans la région ou si vous y passez pour les vacances, voilà une idée de lieu bien sympathique pour passer un moment en famille entouré par la nature !

Et si on rédigeait un projet de naissance positif ?

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Pour mon premier accouchement je n’avais pas rédigé de projet de naissance.
J’en avais entendu parler, j’avais même trouvé des exemples sur internet mais ils ne me correspondaient pas.
Tout ce que j’avais pu lire en cherchant “projet de naissance” sur les moteurs de recherche, c’était des listes énumérant ce que leurs auteurs refusaient au cours de leur accouchement. Les exemples proposés avaient souvent été rédigés par des futures parents qui désiraient un accouchement des plus naturels (pas de péridurale, pas de position imposée, ne pas couper le cordon…), et leur projet de naissance me donnait l’impression d’être là pour mettre à distance le personnel médical.
Je ne savais pas quoi mettre dans cette lettre. Bien-sûr je ne désirais pas un accouchement tellement médicalisé que je ne le vivrais pas, mais je ne voyais pas non plus l’intérêt de trop souffrir et voulais donc une péridurale. Je ne voulais qu’on laisse l’accouchement se dérouler le plus “naturellement” possible, mais tout est relatif car par cela j’entendais : “Mais si ça se passe mal, vous intervenez vite, hein ?”.
Alors je n’ai pas rédigé de projet de naissance.
Pendant ma deuxième grossesse, j’ai lu un article qui incitait les couples à rédiger un projet de naissance positif.
Au lieu de faire un inventaire de ce que l’on refuse, pourquoi ne pas évoquer plutôt ce que l’on désire pour cet accouchement à venir ?
L’idée m’inspirait bien plus !
Je me suis alors penchée sur mes souvenirs de mon premier accouchement et me suis demandée ce que j’aurais aimé y changer, mais aussi ce que je voulais revivre de la même manière (pensée positive !) et j’ai couché cela sur le papier.
Ce petit papier était dans mon dossier médical, mais je ne l’ai pas brandi à la sage-femme à mon arrivée dans la salle d’accouchement comme s’il s’agissait d’un contrat dont elle allait devoir respecter toutes les closes ! En fait je ne l’ai même pas sorti… Je savais qu’il était à sa portée, au tout début de mon dossier, et qu’elle pouvait le lire si elle le voulait.
Je ne sais pas si elle l’a lu, mais qu’importe, car coucher mes idées sur le papier m’avait aidé à les organiser… et à m’en souvenir le jour J ! Oui parce qu’on n’est pas toujours au mieux de sa forme à ce moment-là. En arrivant en salle d’accouchement, j’ai donc posé LA question qui me taraudait : la sage-femme allait-elle rester avec moi pendant la pose de la péridurale ?J’ai vu son air surpris lorsqu’elle m’a demandé si la pose de la péridurale s’était mal passée la première fois. Je lui ai donc répondu : “Non, au contraire ça s’est extrêmement bien passé. Une sage-femme m’avait aidée à me concentrer sur ma respiration et je n’ai absolument rien senti. J’aimerais revivre les choses de la même manière.” Là j’ai bien senti qu’elle n’était pas habituée à ce qu’une patiente soit contente ! J’ai eu l’impression qu’elle appréciait que je lui demande de l’aide (peut-être que beaucoup de femmes préfèrent que leur mari soit là, moi je préfère être entourée de professionnels qui ont l’habitude) et je la remercie d’avoir fait en sorte que je sois bien accompagnée (par elle et par une infirmière) même si le service était débordé à ce moment-là !
Rédiger ce projet de naissance m’a donc permis d’être au clair avec moi-même et de pouvoir mieux prendre les décisions avec l’équipe médicale. Mais ça a été aussi l’occasion de reparler du premier accouchement avec le Papa et de lui demander comment il l’avait vécu. Mettre les choses sur le papier m’a encouragé à communiquer avec toutes les personnes qui m’entouraient, et finalement c’est certainement ce qui m’avait manqué la première fois, je n’avais pas toujours osé poser les questions ou dire au papa ce que j’attendais de lui.Pour les “primi”, ça n’est pas simple d’avoir le recul, mais ça peut être l’occasion d’échanger avec les copines et de les pousser à parler de ce qu’elles ont apprécié lors de leurs accouchements (parce qu’on a tendance à beaucoup parler de la douleur et des quacks !).

Mes conseils pour rédiger son projet de naissance :

  • Mentionner les actes que l’on refuse s’il y en a, mais ne pas se limiter à ça.
  • Définir la place du personnel médical. On peut très bien vouloir beaucoup d’intimité pour ce moment et décider que l’on ne veut pas que le personnel vienne trop souvent. Au contraire, on peut avoir besoin d’un soutien de la part des professionnels qui vivent des accouchements tous les jours, et vouloir les avoir auprès de soi souvent de manière à tirer profit de leur expérience.
  • Définir la place du papa avec lui. S’il n’a pas envie de couper le cordon, autant le savoir. Et autant qu’il sache si vous voulez qu’il soit là tout le temps ou au contraire si vous avez besoin “d’un peu d’air”.

Bien-sûr, rien n’est définitif. On peut très bien changer d’avis en cours de route, en fonction de qui se passe pendant l’accouchement. Par exemple on a tout à fait le droit de ne pas vouloir de péridurale et finalement changer d’avis face à la douleur (enfin à condition de ne pas avoir zappé le rendez-vous avec l’anesthésiste !). On peut aussi avoir dit à Chéri qu’on voulait une ambiance feutrée, avec une petite musique douce et des mots d’amour, et finir le travail en lui broyant la main tout en lui balançant des insultes (La main de Papa à Dada va très bien, merci pour lui !).
Finalement c’est au cours de l’accouchement que les choses se définiront, et tout dépendra des personnes présentent, mais aussi beaucoup de la nature !



Et vous, vous avez rédigé un projet de naissance ? Plutôt positif ? Qu’est-ce que ça vous a apporté ?