Astuces de maman

La journée des mamans qui déchirent à Nice le 24 juin 2016

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Le 24 juin dernier (oui, j’ai mis presque un mois à écrire cet article), à Nice a eu lieu la journée des mamans qui déchirent organisée par la webzine Les Mamans qui déchirent ! Une journée pour se faire chouchouter, se faire plaisir et prendre du bon temps entre mamans dans le lieu absolument fabuleux qu’est le Negresco ! J’ai eu la chance d’y prendre part et je vous raconte tout !

Une journée entre copines dans un lieu magnifique !

Après avoir retrouvé Sophie du blog Maman & Pipelette, nous nous sommes dirigées vers le Negresco où nous avons découvert le somptueux salon dans lequel avait lieu la journée ! Après un accueil chaleureux et gourmand (eh oui, le café et les croissants nous attendaient ! Miam !!!) nous avons pu faire le tour des stands présents. Nous étions de nombreuses mamans à assister à cette journée et nous avons fait de belle rencontre. C’était l’occasion pour moi de rencontrer les mamans qui avaient gagné leur invitation sur mon blog et d’autres blogueuses de la région : Rivieramum, Neloetsesbouquins,  Marie-Bé Futée, Jadheo, Une Maman dans la ville, Le Journal d’une Niçoise et Le blog de Cécile Na

Devant le Negresco
À droite, Maman & Pipelette, à gauche, moi ! 😉

Plafond du Negresco

Les partenaires de la journée des mamans qui déchirent

marque

De nombreux partenaires étaient présents pour cette journée. Ils nous ont présenté leurs produits et nous ont toutes bien gâtées sans faire de distinction entre les mamans blogueuses ou non (et ça c’est vraiment top !).

A-Derma

Une des marques de cosmétiques que j’adore ! Je vous l’avais raconté ici, les produits de la gamme Exomega ont réussi à venir à bout de l’eczéma de ma fille. J’y ai découvert quelques nouveautés, notamment la crème solaire A-Derma protect AD, spécialement prévue pour les peaux fragiles. Et comme rencontrer les marques qu’on aime c’est avant tout recevoir les conseils de professionnels, j’ai aussi craqué pour la crème réparatrice Épithéliale AH et pour la crème barrière Exomega idéale contre les agressions du chlore de la piscine ! Je vous en reparle très vite !

ADerma

Anatua

Anatua est une superbe marque de tatouages éphémères vraiment très beaux et élégants. Leurs tons dorés et argentés en font de vrais bijoux ! Et cette marque est soucieuse de l’environnement, puisqu’elle fait planter un arbre pour chaque planche de tatouages produite !

anatua

Anny Rey

Voici une jolie marque de cosmétiques monégasque ! Des produits à découvrir chez soi ou chez une amie, au cours d’un atelier collectif ou individuel avec une conseillère. L’occasion de faire de belles rencontres et autour de beaux produits.

Anny Rey

Avene

La marque présentait toute sa gamme, mais je me suis principalement intéressée à sa gamme solaire respectueuse des océans, car c’est celle que j’ai choisie pour protéger notre peau cet été !

Produits solaires Avene

Cosi, décoration d’intérieur

J’ai découvert cette très jolie boutique niçoise (je suis d’ailleurs passée par leur magasin en sortant de l’événement !) qui propose de beaux objets de décoration intérieure. J’ai notamment craqué pour la peinture Farrow & Ball, qui en plus d’avoir de jolies couleurs, et aussi respectueuse de notre santé !

Cosi : Farrow & Ball

Élancyl

La marque Élancyl nous a présenté son produit phare, le Slim Design qui agit contre la cellulite. Il est facile à appliquer et ne laisse pas la peau grasse comme certaines crèmes !

Élancyl

Elgydium

Voilà encore une marque que je connais bien car ici toute la famille l’utilise ! Les enfants adorent les goûts originaux des dentifrices et les brosses à dents rigolotes ! Et moi je suis fan de leur dentifrice blancheur !

Elgydium

Eucerin

C’est une gamme de produits développés spécialement pour hydrater les peaux sensibles, sublimer le regard et protéger des agressions du soleil.

IGraal

Le site de cash back IGraal nous a proposé de découvrir son fonctionnement ! Recevoir de l’argent pour chaque achat effectué sur internet, si ça c’est pas un bon plan !

Innovo

Innovo est un dispositif pour faire sa rééducation du périnée chez soi. Non seulement il obtient de très bons résultats, mais maintenant il est même remboursé par la sécurité sociale !

innovo

Klorane

Klorane nous a présenté sa gamme bébé, enfant et celle qui me concerne, sa gamme pour cheveux blonds. Mais ce qui a particulièrement retenu mon attention, ce sont les patchs anti fatigue ! Et parce que vous êtes sympa, la photo de moi avec les patchs, c’est cadeau !

Klorane

 Patch anti fatigue de Klorane

 La boutique de Juliette

Voici la jolie boutique qui a préparé le bar à bonbons mis à notre disposition au Negresco. Je n’ai pas besoin de vous dire qu’en grande gourmande j’ai succombé à la tentation ! Mais j’ai aussi adoré toutes les décorations et les jolis contenants que comprenait ce bar à bonbons et que vous pouvez retrouver sur le site.

La boutique de Juliette

Misaki

Voici encore une marque monégasque, mais cette fois c’est une marque de bijoux. Misaki met les perles en valeur dans des créations modernes et originales. J’ai repéré plusieurs pièces qui me plaisent beaucoup, mais surtout j’ai rencontré mon âme sœur : ce magnifique bracelet !

Misaki

bague_misaki

bracelet_misaki

Mysekit

Mysekit c’est le kit de survie beauté pour cet été ! Et pour retrouver le Mysekit des Mamans qui déchirent c’est ici !

Mysekit

Naturactive

Comme son nom l’indique, c’est une marque proche de la nature. Nous avons pu découvrir ses différents compléments alimentaire (autobronzant, cheveux et ongles…), et ses huiles essentielles !

Naturactive

Tui

Le groupe Tui nous a fait rêver avec son catalogue de destinations !

Les bras chargés de cadeaux !

En plus d’avoir passé un super moment à cette journée des mamans qui déchirent, nous sommes aussi reparties les bras chargés de cadeaux ! Mais ça je vous le montre en vidéo !

Je tiens encore à remercier Les Mamans qui déchirent pour l’organisation de cette superbe journée ! Rappelons-le ce genre d’événements n’est pas courant en province et c’est un plaisir d’avoir eu la possibilité d’y assister ! Merci également aux marques de nous avoir fait passé un si bon moment et de nous avoir tellement gâtées ! Et enfin merci à toutes les mamans et toutes les copines présentes pour leur bonne humeur qui a fait de cette journée une journée qui déchire !!!

Fini les nausées avec Sea Band Kids

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Comme nous vivons sur la Côte d’Azur, nous avons la chance d’avoir des stations de ski tout près de chez nous. Vous voulez que je vous raconte notre dernier trajet pour aller au ski ? Au premier virage, Colombe a commencé à avoir mal au cœur et s’est mise à pleurer. J’ai donc voyagé à côté d’elle (bien serrée entre les deux sièges auto sur la banquette arrière),  je lui ai fait regarder la route, je lui ai fait des câlins, je lui ai fait du vent, j’ai tenu son sac à vomi… Et finalement à force de ne pas regarder la route, j’ai fini par avoir mal au cœur moi aussi et je me suis retrouvée la tête dans le sac à vomi ! Comme moment de partage mère/fille, on a connu mieux ! Et du coup vous imaginez bien qu’on ne va pas souvent skier… J’ai pourtant essayé l’homéopathie, mais ça n’est pas suffisamment efficace. Et j’ai entendu parler des bracelets Sea Band. Des bracelets tout doux qui soulagent les nausées par acupression, et sans utiliser de médicaments, j’ai forcément eu envie de les utiliser.

Bracelets Sea Band Kids

Les bracelets sont assez jolis et existent dans plusieurs tailles. Des bracelets pour adultes qui sont très utiles contre les nausées de la grossesse (d’ailleurs à la prochaine grossesse, je testerai car côté nausée j’ai été gâtée !), et de jolis bracelets pour enfants réutilisables et lavables. Sur chaque bracelet se trouve une petite boule blanche en plastique qui une fois placée correctement sur le point d’acupression permet de soulager les nausées. Il faut faire attention de bien placer cette boule blanche correctement car si elle est à côté du point à cibler, elle ne servira à rien ! Mais tout est expliqué et illustré sur le mode d’emploi.

Sea_band_boule

sea_band_bracelet_mode_emploi

Après avoir mis les bracelets à ma Colombe et lui avoir expliqué qu’elle ne devait pas les déplacer, nous avons pu prendre la route ! Bon, nous ne sommes pas retournés sur les routes de montagnes (nous n’aurions plus de neige !), mais depuis qu’elle porte ses bracelets, elle ne s’est plus jamais plaint de nausées. Mais ça n’est pas facile de savoir ce qu’un enfant de 3 ans ressent vraiment, alors je voulais être sûre qu’elle n’avait vraiment plus de nausées et qu’elle ne prenait pas sur elle. J’ai donc proposé à ma nièce âgée de 10 ans et qui a systématiquement mal au cœur en voiture de les tester. Le résultat a été sans appel, elle n’a pas eu de nausées ! Cela a fini de me convaincre !

Sea_band_bracelet_anti_nausee

Depuis, on se sert des bracelets Sea-Band pour chaque déplacement en voiture ou à chaque fois qu’on emprunte un moyen de transport qui risque de donner des nausées à Colombe. On les a même essayé lors d’un trajet en bateau et devinez quoi ? Colombe n’a pas du tout eu mal au cœur et elle a pu profiter de la vue magnifique que nous offrait ce voyage !

Trajet en bateau avec les bracelets Sea Band

Bien évidemment je suis ravie d’avoir trouvé un moyen de soulager le mal des transports dont souffrait ma Colombe, mais je suis encore plus heureuse que cette solution soit sans conséquence et n’utilise pas de produits chimiques ! Le seul inconvénient de ces bracelets est qu’il n’est pas facile de demander à un petit de 3ans de ne pas y toucher. Mais pour cela j’ai mon astuce ! J’ai expliqué à Colombe que ce sont des bracelets de super héros et que grâce à eux, si elle les garde bien placés, elle aura un super pouvoir : elle pourra affronter les routes les plus sinueuses sans jamais avoir envie de vomir !

Gros Nounours Super Héros !

Voilà pourquoi dorénavant quand nous prenons la route, toute la famille enfile sa tenue de super héros ! Eh oui, même Gros Nounours !

Merci à Sea Band pour l’envoi des bracelets que j’ai ainsi pu tester.

Essayons de consommer sainement

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Dans mon article “Pourquoi je suis devenue écolo” je vous ai parlé de ce qui m’avait motivée à changer mon mode de consommation. Une grossesse qui ne venait pas et un besoin de revenir au naturel ont été les éléments déclencheurs. Puis, je suis tombée enceinte et j’ai continué à essayer de consommer sainement pour ma santé, mais aussi pour celle de mes enfants. Mon mode de consommation a bien évolué depuis les premiers changements, et c’est le résultat de plus de 4 ans de petits efforts faits l’un après l’autre. Alors ne prenez pas peur en me lisant aujourd’hui car si j’avais voulu changer radicalement je pense que je n’aurais pas tenu plus d’un mois. Chaque changement a demandé un effort d’adaptation, mais petit à petit ils sont tous devenus des habitudes et ont laissé la place à d’autres efforts. Et si j’ai appelé cet article “essayons de consommer sainement”, c’est que je n’ai pas la prétention de vous présenter un mode de consommation parfait, mais plutôt mes astuces et réflexions pour faire au mieux. Car de toutes façons rien n’est immuable et il faut sans cesse être vigilant : les industriels ont leur profit comme première préoccupation et malheureusement c’est souvent au détriment de notre santé ou de l’environnement. Lorsqu’un ingrédient ou un composant est interdit pour sa dangerosité, il n’est pas toujours remplacé par un élément moins nocif, mais souvent par un élément qui n’a pas subit suffisamment de tests pour que l’on détermine son impact réel. Je sais que cela fait peur et mais c’est la triste vérité et le plus sain est d’en être conscient. Mais je vous rassure, à force de recherches, j’ai éliminé pas mal de produits industriels, mais j’en ai conservé certains car il existe une industrie respectueuse et responsable !

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Additifs, colorants, agents de texture et E en tous genres !

Dans mon premier article, je vous ai expliqué que mon changement de consommation a débuté par une règle simple : si l’on a besoin d’un doctorat en chimie pour comprendre la liste des ingrédients d’un produit, alors je ne l’achète pas ! J’avoue ne rien comprendre aux étiquettes, et à moins d’entamer de nouvelles études et de devenir chimiste, je crois que je n’y comprendrai jamais rien. Non seulement les termes sont compliqués et se ressemblent tous, mais les industriels inventent régulièrement de nouveaux procédés et utilisent de nouveaux ingrédients, il faut donc faire partie du milieu pour comprendre…

Mon principe d’élimination est donc radical, il exclut aussi des ingrédients sains, mais au moins je suis sûre qu’il ne laisse rien passer de mauvais. Et quand on sait ce qui a découler de ce changement de consommation (pour ceux qui n’ont pas lu mon premier article, la réponse est en conclusion !), on comprend que je respecte encore ce principe plus de 4 ans après l’avoir adopté.

J’avoue ne pas comprendre grand chose, mais en me renseignant, j’appris à éviter systématiquement quelques ingrédients :

  • arômes : dans nos listes d’ingrédients il s’agit d’un terme merveilleux qui peut regrouper le meilleur comme… le pire. Si les arômes utilisés étaient naturels, cela serait précisé, donc la mention “arômes” désigne généralement des arômes de synthèse. Certains sont peut être sans conséquence sur la santé et l’environnement, mais sans information complémentaire, je préfère les éviter.
  • édulcorants, aspartame : les études concernant ces substituts au sucre sont insuffisantes pour prouver leur innocuité. Pire, on les déconseille aux femmes enceintes, ce qui semble plutôt mauvais signe !
  • acide gras trans : on en a beaucoup entendu parler à une époque et les industriels les ont éliminés de leur recettes en le précisant en gros sur les paquets. Actuellement on en entend beaucoup moins parler, et j’ai l’impression de les voir réapparaître sur les étiquettes… Ils sont mauvais pour la santé (augmentent les risques cardiovasculaires).
  • Huile de palme : elle est mauvaise pour la santé si elle est consommée en excès, alors je l’évite. Mais le plus gros problème qu’elle pose est environnemental (déforestation et disparition d’espèces). Deux bonnes raisons de la fuir.
  • E 150d : ce colorant est présent dans de nombreux produits de couleur “caramel” notamment dans le Coca (facile à éliminer de l’alimentation quotidienne). Mais il est aussi présent dans la plupart des vinaigres balsamiques… Je vérifie donc systématiquement les étiquettes de ce vinaigre et pour en trouver un sain, je dois généralement me rabattre sur le vinaigre balsamique bio (et souvent bien plus cher).
  • La cochenille : voilà un colorant tout ce qu’il y a de plus naturel et pour lequel j’ai souvent dit “aucun risque, c’est un colorant naturel, on peut en consommer”. Et finalement j’ai appris que son mode d’extraction utilise des produits nocifs pour la santé qui subsistent en résidus dans le produit final… Bref, il faut se méfier de tout. La cochenille permet une jolie couleur rouge, je préfère maintenant l’éviter et manger des aliments aux couleurs plus fades.

Pour plus d’informations : voici un classement des additifs selon leur dangerosité, et sur le même site, vous pouvez retrouver cette liste classée par thème (colorant, conservateur…).

Les fruits, légumes et céréales

L’offre pour manger des fruits, légumes et des céréales sains et dans des conditions respectueuses de l’environnement est devenue très importante. Les épiceries bio et de vrac sont de plus en plus nombreuses, tout comme les AMAPs qui proposent chaque semaine un panier issu de l’agriculture locale qu’ils livrent parfois même sur notre lieu de travail. Après plusieurs essais, nous avons pris l’option du panier bio livré au travail. Chaque semaine je reçois un carton plein de fruits et de légumes variés (certaines AMAP ont tendance à livrer les mêmes fruits ou légumes pendant toute une saison, d’autres en élargissant le nombre d’agriculteurs partenaires parviennent à proposer plus de variété) et je ne me pose pas la question de ce que je vais devoir acheter. Ne consommer que des fruits et légumes frais suppose de cuisiner un peu plus, mais c’est compensé par le temps que nous gagnons en faisant nos courses.

Nous avons fait le choix des légumes frais par élimination. Tout d’abord, nous avons éliminés les aliments surgelés : en médecine traditionnelle chinoise, les aliments ont des propriétés chaudes ou froides qu’ils perdent s’ils ont été congelés (pour plus d’information sur les aliments en médecine chinoise je vous conseille Ces aliments qui nous soignent ). Ayant eu recours à cette médecine à plusieurs moment de notre vie, nous continuons à suivre certains principes et respectons donc cette éviction des aliments surgelés. Nous avons également éliminé les légumes en conserve : vous vous souvenez de l’éviction des BPA dans les biberons ? La loi a prévu une interdiction des BPA par palliers : s’ils ont été éliminés des objets destinés aux enfants (biberons, cuillères…), on pourra en trouver encore pendant quelque temps dans les objets destinés aux adultes, et notamment dans la pellicule de plastique qui entoure l’intérieur des boîtes de conserve… Dans quelques mois il n’y en aura plus, mais des études incriminent déjà les composants utilisés en remplacement des BPA. Il est donc très difficile de savoir ce qu’il y a dans le conditionnement de nos aliments, le plus simple et le plus sûr pour moi est donc d’éliminer ce conditionnement. Voilà pourquoi nous avons choisi de consommer des fruits et légumes frais.

Il y a certains aliments de cette catégorie que je ne consomme plus (ou alors très rarement) pour diverses raisons :

  • Les fruits exotiques : fruit de la passion, fruit du dragon, mais aussi banane ou avocat. Ce sont des fruits qui ne poussent pas dans nos régions, le bilan carbone de leur transport est donc très lourd, et je suppose que pour qu’ils supportent le voyage ils doivent être bourrés de pesticides et conservateurs…
  • Le maïs : la culture du maïs est très gourmande en eau, et si c’était un aliment destiné aux animaux au début du XXème siècle, sa production a largement augmenté quand les gens se sont mis à en manger. Un autre point me pose problème : en 2011 32% de la production de maïs était OGM (source). On peut penser que ça ne représente qu’un tiers des récoltes, mais sans connaître la dangerosité de ces cultures pour notre santé, un tiers me paraît déjà être beaucoup. Je ne mange donc pas de maïs en tant que légume, mais je ne consomme pas non plus de fécule de maïs ou d’amidon de maïs souvent présents dans les listes d’ingrédients.
  • Le soja : En 2011 c’est 75% de la production de soja qui était OGM ! Je n’achète donc pas de produit contenant du soja, bien que ça soit un aliment bien pratique (surtout quand on ne mange pas de viande). La seule exception est la sauce soja : j’aime la cuisine asiatique alors je fais parfois une petite entorse ! (il s’agit de faire au mieux, pas de se priver de tout non plus !)

La viande

Nous ne sommes pas végétariens, et pourtant nous ne mangeons quasiment pas de viande. Il est rare que j’en achète. Tout d’abord parce qu’il suffit de manger de la viande une à deux fois par semaine pour avoir tous les apports protéiniques nécessaires. Non, soyons honnête : en fait, les régimes végétariens sont tout à fait suffisants (j’en reparlerai très prochainement à l’occasion de la présentation d’un livre que je lis en ce moment), et quand on dit que manger de la viande 2 fois par semaine suffit, cela signifie que plus serait peut-être trop.

Pour réduire ma consommation de viande, j’ai commencé par ne plus en manger le soir et par la remplacer de plus en plus souvent par du poisson. Et finalement, constatant que le poisson était souvent pollué (notamment aux métaux lourds, nos mers en étant pleines), j’ai réduit également ma consommation de poisson (pas plus d’une fois par semaine) et je me suis penchées sur les recettes végétariennes. Mais même si je n’en ai pas envie tous les jours, j’aime trop mon morceau de steak ou mon petit poisson à la vapeur une fois de temps en temps pour devenir végétarienne. Je continue donc à en consommer, mais seulement de temps à autres, et de manière raisonnée.

La raison me pousse à consommer de la viande bio autant que faire se peut, mais son prix souvent élevé ne me le permet pas toujours. Il y a là encore des aliments que j’ai proscrit :

  • le porc et le poulet : j’exagère en disant que je les ai proscrits car s’ils sont certifiés bio ou qu’ils proviennent d’un élevage raisonné, je n’ai rien contre. Mais ce sont des viandes très consommés et qui ont donné lieu à des élevages intensifs, sans respect de l’animal et utilisant des méthodes nocives pour notre santé. Le porc par exemple est souvent bourré d’antibiotiques (qui évitent la prolifération de maladies propagée par le manque d’espace et les nombreuses blessures que les animaux peuvent se faire). Ces antibiotiques passent dans la viande, et nous les consommons donc à notre tour. Or, cette surconsommation d’antibiotiques, est non seulement absurde puisque nous ne sommes pas malade, mais elle peut nous faire développer une résistance qui rendrait les antibiotiques inefficaces lorsque nous en aurions besoin. Pour toutes les autres viandes, je reste vigilante quant à la provenance et je préfère les viandes issues de petites exploitations. Là encore, l’Amap est un bon moyen de trouver des produits sains, même si toutes ne proposent pas de viandes.
  • le saumon : la Norvège, premier producteur de saumon déconseille à ses femmes enceintes d’en consommer. Le saumon d’élevage vit souvent dans des conditions déplorables tant pour le respect de l’animal que pour la prolifération des maladies ! Les poissons vivent entassés et se blessent entre eux, et là encore on use des antibiotiques à outrance plutôt que de régler le problème à la source : offrir des conditions de vie digne de ce nom à l’animal… En ce qui concerne le saumon sauvage, celui-ci est très dur à trouver. Dans ma vie je n’en ai mangé que 2 fois, mais je m’en souviendrai longtemps car le goût du saumon sauvage n’a rien à voir avec le goût du saumon qu’on mange habituellement (et qui est souvent étiqueté comme saumon sauvage, alors qu’il n’est que “semi sauvage”). J’ai eu l’occasion d’en manger dans un restaurant scandinave et sur un marché scandinave, je n’ai donc aucune idée d’où l’on peut en acheter…

Mes aliments bios

Il y a certains aliments que je consomme toujours bio : les produits laitiers et les œufs. J’ai pris cette habitude très tôt car le livre Ces aliments qui nous soignent affirme qu’ils perdent leurs propriétés (selon la médecine traditionnelle chinoise) s’ils ne sont pas bio. J’ai vite constaté que leur goût était bien meilleur, alors l’effort n’a pas été difficile à faire.

Attention : les normes de l’agriculture biologique ne sont pas les mêmes partout ! Si vous achetez du bio espagnol, il sera moins cher que du bio français, mais il sera aussi moins bio… J’achète donc des produits français (et si possible locaux, et pour cela l’Amap m’est bien utile car c’est elle qui sélectionne les producteurs).

Le cas du sucre

Le sucre blanc n’a pas bonne réputation. Non seulement il excite beaucoup nos enfants, mais sa fabrication pose également des problèmes. J’avais entendu dans une émission que les produits utilisés pour fabriquer le sucre blanc étaient nocifs. Bien qu’on trouve seulement des résidus dans le produit fini, la surconsommation de sucre amène immanquablement à une surconsommation de ces résidus (qui au final deviennent des doses inacceptables). Dans la même émission, on expliquait que le sucre roux était plus mauvais encore car il s’agit d’un sucre blanchi auquel on a ensuite ajouter un arôme et une couleur.

En remplacement, la personne proposait des sucres naturels comme le miel ou le sirop d’agave, mais aussi le sucre intégral. À l’époque où j’ai vu cette émission, je n’avais pas trouvé ce sucre intégral, j’ai donc consommé beaucoup de sirop d’agave. Aujourd’hui, le sucre intégral (ou sucre complet) se trouve dans tous les hypermarchés et les magasins bio, et il est toujours proposé bio ou issu du commerce équitable. Il a donc remplacé le sucre blanc à la maison, même si j’ai encore parfois du mal à trouver le dosage exacte pour mes recettes. C’est un sucre qui a un petit goût de caramel, ou parfois de réglisse (oui, c’est un produit qui a été peu modifié, il est soumis aux saisons, au climat, et le goût peut changer), à la première ouverture du paquet une odeur très particulière se dégage, mais il ne faut surtout pas s’arrêter à ça.

Mes ustensiles de cuisine

Lorsque Colombe était bébé, on m’a plusieurs fois offert des assiettes et des bols en plastique pour son repas. Ils sont très jolis et colorés, mais un détail a éveillé mes soupçons : les emballages ne faisaient pas mention de “vaisselle pour bébé” mais de “dînette pour bébé”. Or, une dînette est un jouet ! Après renseignement, il s’est avéré qu’aucun de ces sets de couverts n’était adapté au repas et que les plastiques utilisés libérent de nombreux composants toxiques lorsqu’on les chauffent (ou qu’on les place au contact de la chaleur). Je me suis un peu renseignée sur les plastiques qu’on peut utiliser en cuisine, mais j’ai vite compris que même pour ceux qui sont de bonne qualité, l’usage alimentaire est à éviter. Comme à mon habitude, j’ai donc supprimer mes ustensiles en plastiques : les enfants mangent dans de petits bols en céramique ou dans les mêmes assiettes que nous. Il faut être très vigilant au départ car l’enfant risque de renverser et casser son bol, mais l’enfant prend vite l’habitude. Colombe a fait tombé un bol une fois, et cette aventure l’a tellement surprise qu’elle n’a plus jamais cherché à toucher à son bol ou son assiette sur la table ! (pour Petit O’ nous sommes en plein dans cette période d’apprentissage !)

J’utilise parfois du silicone, mais là encore il faut être vigilant ! Le silicone doit être de très bonne qualité pour être sain, il est donc hors de question d’acheter des moules pas chers dans une solderie ! Mais certaines marques très réputées sont tout à fait fiables.

En revanche, j’ai encore beaucoup d’effort à faire en ce qui concerne les poêles et casseroles. J’ai encore beaucoup de teflon, qui plus est, pas toujours dans un excellent état. Or, la moindre rayure est mauvaise pour la santé. Ma mission de l’été sera donc de remplacer mes ustensiles (probablement par de l’inox) !

Produits d’entretien

Voilà un domaine dans lequel il a été très facile de tout changer (ou presque) ! Je fabrique mes produits d’entretien moi-même et je les trouve très efficace (même s’il faut ajouter un peu d’huile de coude à chaque fois). Je pense que ce qui nous retient le plus de fabriquer nos produits d’entretien, c’est la peur qu’ils ne soient pas réellement efficace, et cette peur est entretenue par le fait qu’on ne peut pas savoir à l’œil nu, s’ils éliminent bien tous les germes. Par peur on en revient vite à des produits industriels pourtant bourrés de cochonneries (certains sont très allergisants) ou à notre bonne vieille eau de Javel pourtant mauvaise pour la santé…

Mes recettes :

  • Nettoyant multiusage : vinaigre blanc dans lequel j’ai fait macérer des écorces d’agrumes et auquel je rajoute une cuillère de bicarbonate de soude et quelques gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé.
  • Nettoyant sols : eau (2L), quelques copeaux de savons de Marseille, 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé, et 2 gouttes d’une autre huile essentielle pour le parfum (lavande l’hiver, citronnelle contre les moustiques l’été).
  • Nettoyant toilettes : je commence par détartrer ma bouilloire avec du vinaigre blanc, je verse 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude dans les toilettes et je verse le vinaigre qui a servi à nettoyer la bouilloire (il n’y a pas de petites économies !).

Je ne suis pas encore passé au liquide vaisselle maison car j’ai un gros bidon à terminer. Quant à la lessive, j’utilise une lessive écologique (l’Arbre Vert) et je ne pense pas à changer car chaque changement a engendré des poussées d’eczéma chez ma fille. En revanche je n’utilise pas d’assouplissant, à la place je mets 2 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie.

Mes cosmétiques et mes produits d’hygiène

Je termine par mon point faible, car si les étiquettes des aliments sont parfois difficile à décrypter, celles des cosmétiques le sont encore plus ! Fidèle à mon habitude, j’ai éliminé tout ce qui était superflu ! Je ne me maquille plus (ou alors juste pour les grandes occasions !), je ne porte plus de vernis (ou juste du vernis pour enfant à base d’eau, même s’il s’écaille facilement), je n’utilise plus d’après-shampooing depuis plus de 4 ans, et depuis un an je n’utilise plus de shampooing non plus !

  • Le no-poo : on peut tout à fait laver ses cheveux sans shampooing et cela fait un an que je procède ainsi. Je n’ai pas de conseil à vous donner car j’ai encore du mal à trouver un équilibre et que de toutes manières cet équilibre est très personnel. Mais pour celles qui se disent qu’avec des cheveux courts, peut-être, mais avec des cheveux longs ça doit être une vraie galère, sachez que j’ai les cheveux très très longs (en bas du dos), ça n’est donc pas un problème. J’ai encore du mal à trouver une recette qui me convient, mais il y a quelques semaines après avoir lavé mes cheveux avec un shampooing du commerce, j’ai eu l’impression d’avoir passé ma tête au détergeant et ça n’était franchement pas agréable. L’équilibre est donc difficile à trouver, mais je ne reviendrai pas au shampooing classique. Si vous voulez débuter le no-poo, je vous laisse consulter le dossier de Antigone XXI sur le sujet.
  • Le savon : pour le corps, j’utilise ce qu’il y a de plus simple, un savon naturel et sans parfum (savon de Marseille, savon d’Alep…) et bien sûr en pain, et non en gel ! Et non, ça ne dessèche pas la peau !
  • Pour l’hydratation de la peau : une noix de beurre de karité pur et bio dans le bain. En fondant, elle laissera une pellicule sur la peau.
  • Pour l’hydratation des cheveux : de l’huile de coco bio. Ici elle hydrate les cheveux de toute la famille et elle est très efficace pour démêler les boucles pleines de nœuds de ma fille. Elle nous permet d’éviter les produits démêlants efficaces mais pleins de cochonneries.
  • Les protections féminines réutilisables : Depuis plus de 4 ans je suis passée à la cup. J’ai la chance d’en avoir trouvé une qui me convenait dès le premier essais et j’ai jamais ressenti d’inconfort. Pour compléter, j’utilise des protèges slips lavables. Il faut s’habituer au fait qu’il ne sont pas collés au sous-vêtement et qu’ils peuvent tourner, mais globalement ils tiennent bien. Et ça n’est qu’un petit soucis quand on pense à la pollution générée par la production des protections jetables (et de leur traitement une fois jetées), mais aussi au danger qu’elles représentent pour la santé (risque de choc toxique, ce risque est minime, mais il existe, une adolescente est d’ailleurs décédée il y a quelques mois…). Dernier point en faveur des protections lavables : leur prix. Une coupe menstruelle coûte une quinzaine d’Euros et peut être utilisée pendant 10 ans.
  • Les couches : ici les enfants sont en couches lavables, du moins la majeur partie du temps. Il m’arrive de leur faire porter des couches jetables, mais alors je choisi des couches écologiques, plus respectueuses de l’environnement et contenant moins de produits nocifs (oui, même dans les couches il se peut qu’il y en ait, mais ça vous ne le saurez pas, puisque les fabricants n’ont pas l’obligation d’afficher la composition de leur produit !). Je vous dit tout sur nos couches pour la journée ici, et sur celles de la nuit ici.

Je me rends compte en écrivant ces lignes que j’ai déjà pas mal d’astuces, mais il y a des points faibles. Aucun produit naturel n’a su soulager l’eczéma de ma fille, j’utilise donc des produits achetés en parapharmacie (ici) qui me semblent de bonne qualité et qui sont de toute façon les seuls à soulager ma fille. Un autre point faible est le dentifrice : il paraît que certains sont pleins de mauvais ingrédients, mais je n’ai pas la capacité pour me rendre compte. Quant aux méthodes naturelles que j’ai testées, je les ai trouvées irritantes pour ma bouche…

Cet article est déjà bien assez long, même si je pourrais rajouter beaucoup de choses ou rentrer plus en détails pour d’autres. Je vous encourage à me donner vos astuces en commentaire ou à me solliciter si vous voulez que j’aborde un sujet plus en détail (à condition que vous soyez patients, car il me faudrait alors faire beaucoup de recherches, et de toutes façon, je n’écris jamais mes articles très rapidement).

Gardez à l’esprit que cet article n’est là que pour faire un état des lieux de ma manière de consommer. Je ne prétends donner de leçon à personne, chacun agit à sa manière, selon ses moyens, ses capacités (en temps, en argent, en énergie), et mon mode de consommation n’a rien d’immuable. Au gré de mes découvertes, il se peut que je devienne plus stricte sur certains points et plus souple sur d’autres. Comme je l’ai dit en introduction, les industriels changent souvent leurs procédés, il se peut donc qu’un produit qui était bon avant ne le soit plus, ou l’inverse. Le seul conseil que je peux éventuellement donner :

Si vous désirez changer pour un mode de vie plus sain, ne vous imposez aucun changement radical, mais procédez par étape. Commencez par ce qui vous semble le plus simple. Chaque étape est un effort et quand cet effort devient une habitude, on peut passer à l’étape suivante.

Les 10 trucs les plus n’importenawac qu’on fait pour faire manger Bébé !

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Il y a quelques semaines, je vous ai présenté un gentil article sur les 9 choses que j’aurais aimé connaître avant de commencer la diversification.

Faire manger bébé c’est bien, mais parfois c’est pas du gâteau ! Et si comme moi vous vous dites qu’un bébé qui termine sa purée c’est un bébé qui ne vous réveillera pas à 4h du mat’ pour manger, alors vous développez parfois des techniques hors du commun pour arriver à vos fins ! Alors voici un top 10 des techniques les plus absurdes (mais qui fonctionnent souvent, alors on les utilise quand même) dont on use dans la famille À Dada !

  1. Faire l’avion : c’est LA technique vieille comme le Monde. Ou plutôt vieille comme l’avion (bah oui, logique !), ce qui signifie qu’elle date de 1863 (date choisie un peu arbitrairement d’après ce que j’ai pu lire de l’article “avion” de Wikipédia, ce choix est discutable, mais ça n’est pas notre propos ici). Du coup elle a eu le temps de faire ses preuves ! Face à l’enfant, l’adulte agite la cuillère en imitant le vrombissement d’un avion, jusqu’à ce que l’enfant ébahi ouvre grand la bouche. Alors, lâchement, l’adulte enfourne la cuillère dans la bouche du petit, lui collant ainsi la purée dans le gosier. Vous pouvez utiliser une cuillère standard comme une cuillère joliment déguisée en avion (accessoire indispensable ici), mettre en scène un avion en péril ou faire revivre le Concorde (ou les deux). La variante la plus courante reste la voiture qui entre au garage. Je terminerai donc par cette question : comment faisaient nos ancêtres avant l’invention de la voiture et de l’avion ?
  2. Lui donner un jouet : il n’est pas rare que lorsqu’on donne à manger à Bébé, il tente d’attraper la cuillère, la nourriture, de mettre la main à la bouche et j’en passe. Dans mon article sur la diversification, j’avais bien expliqué que laisser Petit O’ toucher la nourriture avait été très efficace dans nos essais à le faire manger. On le laisse donc manipuler une cuillère, un morceau de pain, des petits morceaux de nourriture… Mais les bébés se lassent vite ! C’est ainsi que nous nous retrouvons avec un panier de jouets pour le repas comprenant cubes, couvercles de petit pot, hochets et notre très célèbre Sophie la Girafe ! Eh oui, notre pauvre Sophie a été mangée à toutes les sauces ! Pour une diversification complète, après avoir testé la girafe, introduisez une portion d’Al Thir le dromadaire !
  3. Chacun son tour : et si on mangeait avec Bébé ? Et si Bébé nous donnait à manger d’ailleurs ? Maman donne une cuillère à Bébé, puis Bébé donne une cuillère à Maman. Le côté absurde de la méthode ? Si Bébé n’est pas capable de manger seul, il ne sera pas davantage capable de vous donner à manger. Cette méthode vous garantit des murs repeints et des chemisiers reteints ! À moins que vous ne trouviez un bavoir à manches longues à votre taille, dites adieu aux vêtements que vous portez pendant le repas. Mais réjouissez-vous, les tâches de carottes sur votre petit haut seront du dernier chic, puisqu’il parait que le orange c’est tendance (ceux qui sont accros aux séries télé comprendront). Variante de la méthode : les plus grands font manger les plus petits, et c’est comme ça qu’il y a deux jours, Petit O’ s’est retrouvé avec du yaourt dans les yeux… Va falloir que j’apprenne à Colombe à viser.
  4. Varier les outils : parce que la cuillère c’est complètement has been ! C’est une amie qui m’en a soufflé l’idée. L’autre jour, alors qu’elle installait sa fille pour le goûter, je l’ai vue sortir le petit pot, le bavoir, la cuillère et la pipette de Doliprane. Hein ?! La pipette de Doliprane ?! Mais pourquoi ? Mon amie m’a alors expliqué que si sa fille mangeait volontiers le début de sa compote, elle boudait vite la cuillère. C’est alors que la pipette entrait en jeu. Il ne s’agit bien sûr pas de gavage et de toute manière si Bébé ne veut plus manger, il saura bien vous recracher la purée à la figure ! J’ai alors testé sur Petit O’ et c’est vrai qu”il est parfois content de changer de manière de manger. Lors de certains repas, nous alternons d’ailleurs plusieurs fois les outils : cuillère, pipette, fourchette, mains… tout est bon si ça lui plaît. Variante de la méthode : mettre la soupe dans le biberon, alterner cuillère en plastique/métal, donner à même les doigts (ses propres doigts, pas ceux du bébé).
  5. Féliciter Bébé : j’ai lu récemment qu’il ne fallait surtout pas féliciter Bébé lorsqu’il mangeait. Cela induirait qu’il mange pour faire plaisir à ses parents alors qu’il doit manger parce que c’est vital. Sur le papier, je suis d’accord (enfin… je comprends la logique de ce raisonnement). Mais en pratique, si je n’avais pas félicité ma Colombe pour chaque cuillère avalée quand elle avait une dizaine de mois, je pense qu’elle n’en aurait jamais mangé une seule ! Et aujourd’hui ? Elle mange avec plaisir ! Ni trop, ni trop peu. Alors oui, je fais partie de ces mamans qui crient de grands “Bravos” à son bébé après chaque bouchée. Inconvénient de la méthode : Bébé risque de se mettre à faire Bravo avec les mains et le parcours pour mener la cuillère jusqu’à sa bouche risque de devenir aussi périlleux qu’un parcours de Total Wipeout ! Et Paf ! Un coup de main dans la cuillère ! Et Splash ! Sur le beau mur blanc !
  6. Faire le spectacle de marionnette : à première vue, rien de bien absurde dans cette méthode pour faire manger bébé. Sauf que faire les marionnettes demande d’utiliser ses deux mains… Dur dur alors de manipuler la cuillère de bébé. Deux options s’offrent à vous. Dans la première, vous agitez une main alors que de l’autre vous essayez de viser la bouche de votre bambin. Attention à ne pas vous laisser emporter par la musique ou vous risqueriez de repeindre vos murs (quoiqu’une éclaboussure de purée de carotte irait super bien avec la tâche de soupe 7 légumes que Bébé a crachée hier !). Dans la deuxième option, vous faites les marionnettes à deux mains et attrapez et enfournez la cuillère le plus vite possible quand Bébé ouvre la bouche. La chorégraphie doit être bien maîtrisée et le tempo doit être parfait, au risque de renverser la purée, mettre la cuillère dans l’œil de Bébé ou prendre la cuillère comme une marionnette et finir, là encore, par repeindre les murs… Variante de la méthode : Tourne petit moulin, frappent petites mains…
  7. Faire une petite danse : la première condition pour faire manger Bébé c’est de réussir à lui faire ouvrir la bouche ! Que ce soit par étonnement, incrédulité ou amusement importe peu du moment qu’il ouvre la bouche. Là encore, il faut bien maîtriser le rythme de sa danse afin d’attraper la cuillère au bon moment et de parvenir à la mettre dans la bouche de Bébé sans le blesser. Les avantages de la méthode ? Avec cette séance de sport 3 à 4 fois pas jour, vous allez vite perdre les derniers kilos de grossesse, et à vous les bikinis pour la séance de bébé nageur ! Et en plus vous allez distraire les plus grands qui seront ravis de vous voir faire votre petit spectacle à chaque fois. Variante de la méthode : faire danser les grands pour distraire Bébé ; ça les occupera pendant ce temps et vous risquez moins d’en mettre plein les murs, par contre vous ne serez plus dispensées de salle de sport…
  8. Pousser la chansonnette : Devant un bébé que l’on veut faire manger, on se retrouve souvent à ouvrir soi-même la bouche et à faire “Aaaaaaah “.  Et bien que cette méthode ne soit pas très convaincante, elle nous conduit souvent Papa à Dada ! et moi à entamer une petite chanson commençant par “Aaaaaaah”. Par exemple ici nous traversons une période Disco, Petit O’ ne résiste pas à m’entendre entonner un “AAAAAAAh Freak Out ! Le freak c’est Chic !” (imaginez, allez-y régalez-vous ! Et je devance les éventuelles demandes, non, vous n’aurez pas de vidéo !). Petit O’ est tellement amusé de ma performance vocale qu’il oublie complètement qu’il avait refusé sa purée une minute avant et il accepte gentiment la cuillère. On peut aussi varier les chansons, et c’est ainsi qu’avec mon interprêtation de “Staying Alive” je réinvente le concept de dîner-spectacle ! (Non, vraiment vous n’aurez pas de vidéo !) Mise en garde : choisissez bien la chanson que vous allez entonner, si vos envolées lyriques vous portent vers un Hallelujah de Leonard Cohen, Bébé risque d’être bien moins motivé par cet air beaucoup plus solennel !
  9. Allumer la télé : oui, je sais, c’est mal. On ne mange pas devant la télé, on ne fait pas manger un enfant devant la télé… Mais vous savez quoi ? Parfois on ferait juste n’importe quoi pour que Bébé mange. Quand j’ai tout essayé, lorsque les marionnettes ou mes petites danses n’amusent plus du tout Petit O’, il m’arrive de baisser les bras et d’allumer la télévision. Petit O’ est alors comme hypnotisé et il ouvre la bouche sans réfléchir lorsque je présente la cuillère devant lui. J’avais parfois fait pareil pour Colombe mais elle n’a pas du tout pris de mauvaises habitudes pour autant. Bien entendu c’est resté une pratique exceptionnelle, réservée aux jours où elle ne mangeait vraiment rien et où je ne me sentais plus la force de lui donner le sein une vingtième fois. J’ai pu lui mettre quelques cuillères de purée bien consistantes dans le ventre, et parfois même lui donner l’envie de manger. Il nous arrivait même d’éteindre la télévision entre deux cuillères car Colombe manifestait un soudain intérêt pour son assiette (mais alors là c’est que le repas était vraiment super bon). Puis j’ai de moins en moins utilisé cette méthode, et vers 15 mois je ne l’ai plus utilisée du tout. Le risque de cette méthode : que les enfants plus grands qui mangent en même temps que Bébé soient hypnotisés par la télé et n’avalent plus rien…
  10. Dire des phrases rigolotes : mais attention, il faut y mettre le ton car c’est ce qui fera rire Bébé (Bébé qui rit… Bébé qui ouvre la bouche !). C’est ainsi que mes enfants sont devenus incollables en répliques de films. Ils ne résistent pas à m’entendre clamer “Fort en Pommes !” ou “Arthur ! Cuillère !” . J’essaye de les motiver avec des “Humm, c’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim” ou “ça serait pas des fois d’la betterave ?”. Les enfants ne saisissent pas la référence, mais les mimiques que je fais pour accompagner ces répliques les font bien rire. Et pour être honnête, si toutes les astuces dont je vous ai parlé visaient à rendre le repas plus attractif pour Bébé, celles-ci auraient plutôt tendance à rendre le moment du repas moins pénible et long pour les parents ! Eh oui, ça peut être un long moment pour nous aussi !

Voilà, comme vous le constatez, les repas sont plutôt joyeux et animés chez les À Dada ! Je ne vous recommande aucune de ces astuces en particulier : elles ne sont pas des solutions idéales, elles ont beaucoup d’inconvénients et risquent d’exciter les enfants. Elles ne font que détourner l’attention de l’enfant au lieu de lui apprendre que “c’est bien de manger, ça aide à bien grandir !”. Mais parfois on est fatigué, on n’en peut plus, on baisse les bras le temps d’un repas… Et ça n’est pas si grave ! On se rattrapera la prochaine fois ! (ou pas ^^)

Les indispensables A-Derma sont devenus NOS indispensables !

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Dans la famille À Dada ! s’il y a bien une bataille que l’on mène de front au quotidien, c’est celle contre la peau très sèche de Colombe. Dès son premier hiver la pauvre a eu les jambes et les bras recouverts de plaques et le calvaire a commencé. Le calvaire pour elle avant tout puisqu’elle avait mal et souffrait de démangeaisons, mais aussi le calvaire (tout relatif) de nous, parents qui nous trouvions assez impuissants face à cette situation. Bien évidemment, nous avons essayé beaucoup de choses, mais la solution a tardé à venir !

Nous avons tout d’abord adopté les précautions d’usage :

  • Ne pas prendre de bain trop souvent, veiller à ce qu’il ne soit pas trop chaud et limiter à 5 minutes le temps passé dans l’eau.
  • Préférer les douches aux bains et ne pas en prendre chaque jour.
  • Utiliser un gel douche sans savon.
  • Ne pas utiliser de gant de toilette ou d’éponge pour laver la peau.
  • Bien sécher la peau en tamponnant avec une serviette et ne surtout pas frotter.
  • Bien hydrater la peau matin et soir.

Et dans le même temps nous nous sommes posés beaucoup de questions sur notre environnement. L’adoucissant utilisé avec les lessives est souvent cause d’aggravation des problèmes de peau, de ce côté nous n’étions pas concernés puisque nous n’en utilisons plus depuis des années. Mais les premières plaques sont apparues sur la peau de Colombe alors que je venais de changer de lessive (succombant bêtement à une promotion…). Je suis donc vite revenue à ma lessive initiale (une lessive écologique et sans parfum). Côté habillement, je privilégie le coton, plus doux pour la peau et j’ai banni les vêtements en tissus synthétiques dans lesquels la peau ne respire pas, ainsi que tous les tissus qui grattent.

En parallèle, le médecin nous a aidé à trouver un traitement : nous avons cessé de donner du lait de vache à Colombe ce qui a beaucoup limité les plaques. Pour son petit déjeuner, nous lui donnons du lait de chèvre, et les produits laitiers qu’elle consomme sont à base de lait de chèvre ou de brebis. Cette étape a eu de bons résultats puisque les plaques sont devenues bien moins fréquentes et moins douloureuses, même si sa peau reste très sèche. Et le médecin nous a aussi orientés vers la crème qui a toujours soigné les plaques de Colombe : la crème réparatrice Dermalibour +. Nous l’utilisons depuis qu’elle a 11 mois et il n’a jamais été question de changer car elle fait disparaître les plaques rouges en quelques jours seulement.

Mais voilà, nous sommes restés longtemps dans une situation où nous parvenions à soulager les douleurs et soigner les rash, mais où nous ne parvenions pas à hydrater suffisamment la peau de Colombe afin de les éviter. J’ai testé beaucoup de gels douches et de crèmes de marques différentes, et ai fini par utiliser les produits Stélatopia de Mustella qui bien que n’hydratant pas suffisamment la peau, au moins étaient les seuls qui ne donnaient pas de plaques à Colombe…

Et en novembre dernier, lors de l’événement des E-Fluent M ums 4 organisé par le magazine Parole de Mamans j’ai eu la chance de rencontrer des représentants de la marque A-Derma et je les ai bombardés de questions ! J’ai décrit les problèmes de peau de ma Colombe et l’on m’a dirigée vers l’huile nettoyante émolliente EXOMEGA. Aussitôt rentrée à la maison, aussitôt testée ! Et dès les premières douches je constatais des résultats : non seulement ce gel n’aggravait pas les plaques rouges, mais il semblait les limiter ! J’ai donc utilisé cette huile pour laver ma fille pendant tout cet hiver, et pour la première année elle n’a eu que quelques petites plaques rouges de temps à autres.

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Enfin, notre dernière découverte a eu lieu il y a environ 3 semaines lorsque A-Derma m’a gentiment envoyé sa “Box douceur”, composée de leurs 3 produits indispensables pour l’hiver. Les deux premiers produits étaient ceux dont je viens de vous parler. Ça n’était pas une découverte pour nous, mais cela m’a fait très plaisir de recevoir ces produits dont nous ne nous passons plus ! Le troisième produit était la crème émolliente EXOMEGA que je me suis empressée de tester sur Colombe ! Là encore j’ai constaté une nette amélioration. Pour la première fois, j’ai vraiment l’impression que sa peau est bien hydratée une fois que je lui ai passé cette crème. Et elle n’a presque plus de plaque, si bien qu’on utilise de moins en moins le Dermalibour + !

Avec ces 3 produits, j’ai l’impression que nous avons atteint un équilibre satisfaisant pour affronter l’hiver sa douleur ni démangeaisons et avons maintenant fixé une routine :

  1. Une douche un jour sur deux avec l’huile nettoyante émolliente EXOMEGA.
  2. Tous les matins on hydrate et protège la peau avec la crème émolliente EXOMEGA.
  3. On répare les lésions avec Dermalibour + (mais ça on a de moins en moins besoin de le faire !)
  4. Tous les soirs, on hydrate de nouveau la peau, pour cela j’utilise une huile d’amande douce pure (car j’ai entendu dire qu’il était bon d’utiliser des produits différents le matin et le soir, chacun apportant ses bienfaits)

Toute la gamme A-Derma est développée autour de l’avoine rhealba, une plantule cultivée à proximité des laboratoires afin de préserver au mieux ses principes actifs, mais je vous laisse découvrir ça directement sur leur site où ils expliquent le processus de fabrication bien mieux que je ne le ferai : ici !

Vous l’aurez compris, je suis tombée sous le charme de ces produits qui ont fait des miracles sur la peaux de ma fille (oui, des miracles car pour une maman, après avoir vu la peau de sa fille très irritée et douloureuse chaque hiver, s’être débarrassé de ce fléau tient un peu du miracle !). Je les recommande vivement : ils n’auront peut-être pas la même efficacité sur la peau de votre enfant, car chaque peau est différente, mais cela vaut vraiment le coût d’essayer !

Et finalement ces produits sont tellement efficaces, qu’il m’arrive souvent de m’en servir moi aussi pour lutter contre les agressions de l’hiver !

Lettre à toi qui accoucheras pendant les fêtes

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Chère amie,

Ta DPA (Date Prévue d’Accouchement pour les non initiés) approche et tu as hâte de rencontrer enfin ton bébé. Mais en même temps que ton terme, les fêtes approchent à grand pas, et la menace de les passer à la maternité se fait de plus en plus pesante ! Ne t’en fais pas, pour toi j’ai testé le réveillon de nouvel an sous les néons de l’hôpital, et ma sœur y a fêté Noël ! Ensemble on va tout t’expliquer et te faire part de quelques astuces pour que tu passes un moment inoubliable !

Peut-être que, comme c’était mon cas, tu as une DPA située entre Noël et Nouvel An et vu qu’on est déjà le 21 décembre, et que Bébé n’a pas daigné pointer le bout de son nez, n’espère plus rien : tu es sûr de passer au moins un réveillon à l’hosto ! La prochaine fois tu prendras un calendrier avant la conception, tu te reporteras 9 mois plus tard et si tu tombes sur Noël, tu attendras un mois avant de te mettre au travail !

Mais peut-être que ta DPA est dans 15 ou 20 jours. Tu sais que ça n’est pas pour tout de suite, mais tu as quand même un peu la pression, tu as peur de rater la fête… En plus cette année toute la famille a trouvé plus simple de fêter Noël chez toi, comme ça tu n’as pas à bouger de la maison ! Alors un conseil, évite les supermarchés bondés le 23 décembre sous prétexte que tu dois acheter un chapon, parce que même en passant par la caisse prioritaire tu te réserves une fatigue qui pourrait bien déclencher le travail ! Remarque, ça tombe bien, vous vouliez un prénom original pour le bébé et vous n’êtes pas encore bien décidé : Jésus c’est pas courant !
Assure-toi aussi d’avoir parmi tes invités, une gentille personne qui se chargera de faire à manger et d’accueillir tout le monde chez toi (une charmante petite sœur par exemple… mais je dis ça au hasard !) pendant que toi tu seras tranquillement installée en salle d’accouchement !

Maintenant que tu sais que tu vas passer les fêtes à la maternité, il est temps de te préparer ! Ta valise est faite ? (Non ?!!! Mais à quoi tu penses ? Tiens, je t’aide ici en te disant ce que tu dois y mettre !) Si elle est dans le coffre de la voiture, va vite la chercher (enfin non, ne cours pas… Surtout si tu dois accoucher début janvier, ça pourrait déclencher le travail alors qu’il te reste une chance de réveillonner chez toi ! Voilà, rassieds-toi dans le canapé et dis au papa d’aller la chercher !) et ajoutes-y quelques petites choses :

  • Une boîte de chocolat. Non, pas pour toi ! Enfin si ça te fait plaisir mets-en aussi une pour toi ! Pour l’équipe médicale. Tu t’apprêtes à vivre un moment merveilleux (je parle de la rencontre avec ton bébé, pas de l’accouchement, hein, parce que je ne vais pas te mentir, tu vas morfler !), et quand tu tiendras ton petit dans les bras tu ne te souviendras même plus que dehors les gens font la fête. Par contre l’équipe médicale s’en souvient, elle. Et au lieu de passer les fêtes avec sa famille, elle les passe à t’aider à agrandir la tienne ! Alors une petite boîte de chocolat, crois-moi ça leur fera plaisir !
  • Un pyjama Père Noël. Pour Bébé bien sûr (réserve ta nuisette Mère Noël pour l’année prochaine avec Monsieur !). Si ton bébé naît le 24 ou le 25, veille à ce que ça soit sa toute première tenue ! Comme ça en plus d’avoir un anniversaire pourri, il se prendra aussi une bonne honte à la vue de ses photos de naissance ! Et chaque puéricultrice, pédiatre, sage-femme qui entrera dans ta chambre s’exclamera : “Oh ! Un petit Père Noël comme c’est original !” (c’est du vécu, mais je n’ai jamais réussi à savoir si c’était ironique).
  • Des flûtes à champagne ! Si tu n’allaites pas, tu peux même prendre une bouteille ! Et si tu allaites, prends une bouteille de jus de pomme, ça sera un peu plus festif parce que Noël ou pas à la maternité on te servira de l’eau dans un verre Arcoroc !
  • Si tu es une inconditionnelle de Noël, prends ton sapin et tes décorations de Noël car la réception de la maternité arborera une jolie guirlande, mais ta chambre sera encore plus pâle que toi après 25h de travail !

Mais je suis certaine que ce qui t’intéresse vraiment c’est le déroulement des fêtes à l’hôpital ! Ne t’en fais pas, tu vas voir, le personnel de la maternité sait s’amuser et il te fera vivre un Noël/Nouvel An inoubliable ! Tout d’abord, dans les maternités les plus décalées, ton obstétricien portera un joli calot avec des rennes dessus et les aides-soignantes auront un bonnet de Père Noël ! Bref, une ambiance de foufou !

Avec un peu de “chance” Bébé fera une petite jaunisse et participera à la fête ! Avec ses petits copains tout jaunes on l’emmènera en boîte où ils s’éclateront sous la lumière bleue ! Et pour l’ambiance, je suis sûre qu’une auxiliaire de puériculture qui viendra leur chanter tout son répertoire de Noël (pour une fois qu’elle peut sortir un peu de ses berceuses habituelles, elle profite !).

Pour le réveillon, le programme est bien établi. À 18h, alors que tu étais censée beurrer les toasts pour les petits fours, chanceuse tu ne te préoccuperas plus de rien ! On frappera doucement à ta porte et t’apportera ton repas sur un plateau ! Eh oui, à l’hôpital on te traite comme une princesse et ça, c’est toute l’année ! D’ailleurs j’en parlais ici. Sur ton beau plateau en plastique rose saumon tu trouveras plusieurs petites barquettes en plastique contenant entrée, fromage et dessert, ainsi qu’une charmante assiette blanche (Arcoroc ?) recouverte d’une cloche en argent en plastique ! Comment ça, ce plateau ne reflète pas du tout l’esprit des fêtes de fin d’année ? Mais si regarde ! Là dans le coin : deux clémentines et une papillote ! Alors déjà la clémentine ça fait Noël, faut l’avouer. Et en plus tu en as deux ! Quant à la papillote, non seulement tu vas te régaler avec mais la devinette qui est à l’intérieur va t’occuper toute la soirée !
En général le menu sera assez recherché et selon la qualité de la nourriture proposée habituellement dans ta maternité il se peut même que cela soit bon. Laisse-moi te donner l’eau à la bouche :

Fois gras sur tranche de pain d’épices

Dinde en sauce et Pommes Duchesses

Bûche trois chocolats

Et si tu as de la chance, on t’aura imprimé ce menu sur un joli papier cartonné que tu t’empresseras de mettre dans la boîte à souvenir de ton bébé avec la pince qui clampe le cordon et sa première couche !

À 18h45, repue, tu rendras ton plateau à une gentille aide-soignante portant un serre-tête bois de renne et tu te diras que tu as vraiment loupé des infos quant au dress code ! Ta soirée va maintenant commencer ! Si tu as payé pour avoir la télé, tu vas passer plusieurs heures à rire devant le plus grand bêtisier de tout les temps et de l’univers, ou pleurer devant une émission spéciale des plus beaux films de Noël de ces 50 dernières années. Si tu n’as pas prévu la télé, tu passeras une soirée calme en tête à tête avec ton bébé, et ça n’est pas plus mal.
Enfin, en tête à tête… C’est sans compter les allées et venues de la sage-femme au serre-tête sapins qui clignotent qui vient s’assurer que Bébé tète comme il faut, de l’infirmière au chapeau “Vive 2016” qui vient prendre ta tension, et de l’aide-soignante au bonnet de Père Noël qui t’apporte tes médicaments pour la nuit ! Tu t’endormiras alors paisiblement à 21h15, et Bébé et toi serez réveillés par des SMS te souhaitant “Joyeux Noël/ Bonne Année” auxquels tu ne pourras t’empêcher de répondre en envoyant la photo de ta petite merveille avec pour légende “T’inquiète, l’année finit/commence bien pour moi !”

Au petit matin (c’est à dire peu avant 6h) quelqu’un entrera doucement dans ta chambre… Chouette ! Tu t’imagines déjà que pour la première fois de ta vie tu vas choper le Père Noël en train de déposer des cadeaux dans tes souliers. D’ailleurs c’est bien son bonnet, non ? Ah… non, c’est une aide soignante qui vient prendre ta tension. Suivra ton petit déjeuner et une matinée tout à fait normale, exception faite des couvre-chefs du personnel !

À 12h00 tu découvriras un nouveau plateau repas de fête ! Je ne t’en fais pas le détail, il ressemblera à peu de choses près à celui que tu as dégusté la veille au soir.

Enfin, arrive 14h, l’heure des visites ! Et l’avantage des jours de fête c’est que tous les membres de ton entourage ont un jour de congé et ils vont tous venir s’agglutiner dans ta chambre de 13 m2. Comme des gosses qui découvrent leurs cadeaux de Noël, ils se bousculeront pour observer le tout-petit et savoir s’il ressemble plus à papa, à maman, à Tonton Gaston ou à Mamie Paulette ! Multiplie le nombre de personnes dans ta chambre par le nombre de chambres à ton étage et tu auras une idée de l’agitation qui règne dans une maternité un jour férié. Et par conséquent tu auras aussi une petite idée du niveau de stress des bébés le soir venu.
Mais ces visites peuvent avoir des avantages. Par exemple si une gentille personne (par exemple ta petite sœur !) t’apporte quelques douceurs qu’elle a mises de côté pour toi pendant le repas en famille. Une part de gâteau, quelques chocolats, tes proches sauront te faire plaisir et pas de doute en cette journée ils ne t’oublieront pas ! Et là, je vais te donner un conseil : si jamais une adorable personne t’apporte les crevettes grises dont tu raffoles et dont tu as dû te priver pendant 9 mois, mange-les rapidement et sans trop te faire remarquer par le personnel. Ces gens aux chapeaux bizarres ont peu d’humour quand il s’agit de rupture de la chaîne du froid !

Voilà, il est 17h et chacun rentre chez lui. Il te reste encore un jour ou deux à passer à la maternité, le temps que Bébé reprenne du poids, le temps que tu te reposes. Les couvre-chefs sont rangés et le personnel a repris une allure normale. Mais tu as passé les fêtes à l’hôpital et ça tout le monde t’en plaindra pour le restant de ta vie ! Et quand ça arrivera tu plaisanteras en disant que ce bébé n’avait pas envie que tu fasses la fête, mais au fond de toi tu garderas le souvenir d’un réveillon magique passé en tête à tête avec le plus grand des trésors ! (Oui, je parle de ton petit Jésus !)

Mais arrête de toucher aux fils électriques !

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“Mais arrête de toucher aux fils électriques !”

Combien de fois ai-je prononcé cette phrase ces dernières semaines ? Je crois que je ne suis pas suffisamment bonne en maths pour compter jusque-là !

Si vous lisez ce blog régulièrement, vous savez que Petit O’ a développé un tout nouvel intérêt pour les fils électriques ! Apprendre à ramper lui a ouvert de nouveaux horizons et l’a conduit tout droit vers quelques fils qui courent le long des murs. Apprendre à marcher à quatre pattes lui permet maintenant de découvrir le Monde, et il semble maintenant bien déterminé à cartographier le système électrique de la maison.

Loin de moi l’idée d’empêcher mon fils de s’épanouir dans sa nouvelle passion, mais je n’aimerais tout de même pas qu’il prenne un coup de jus !

Et c’est alors que l’idée m’est venue. Vous savez, cette idée si simple qu’on se demande pourquoi on n’y avait pas pensé avant. J’ai accroché des fils de scoubidous sur son parc !  Cela lui a tout de suite plu. Il a d’ailleurs tellement aimé qu’il s’est précipité vers les fils avant même que j’ai le temps de tous les accrocher !
Il a ces fils accrochés à son parc depuis 2 ou 3 semaines maintenant, et même si l’engouement n’est plus le même qu’au tout début, il les aime encore beaucoup.

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Et pour ceux qui s’inquièteraient d’une éventuelle confusion avec les vrais fils électriques avec lesquels Bébé n’a pas le droit de jouer : rassurer-vous il n’en est rien ! Les scoubidous ont des couleurs très vives, et Petit O’ reste très attiré par l’interdit et ses couleurs pourtant si ternes… Mais ces petits fils fluo ont le mérite de l’occuper régulièrement pendant quelques minutes (et ça dans la vie d’une maman ça n’a pas de prix) !

9 choses que j’aurais aimé connaître avant de commencer la diversification

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diversification

Il y a un peu plus de 2 ans, Colombe commençait la diversification alimentaire.

Il y a un peu plus de 2 mois, Olivier commençait la diversification alimentaire.

Il y a 2 ans, j’abordais cette nouvelle étape un peu à l’aveugle. En tant que primipare j’avais beaucoup lu, mais il me manquait l’expérience !

Il y a 2 mois, j’étais beaucoup plus sereine, forte de ma maigre expérience que je partage avec vous aujourd’hui !

  1. Il n’existe pas de méthode universelle. Voilà c’est dit, maintenant chacune se débrouille avec son bébé ? Non, car on peut toujours accepter les conseils et les avis de chacun. Si vous abordez le sujet de la diversification avec votre mère, votre belle-sœur ou la boulangère, elles vous révèleront LA méthode infaillible pour que bébé mange sa purée à heure fixe et qu’il aime tout autant la compote de pomme que le foie de veau ! Oui parce que leur bébé était merveilleux (enfin quand votre mère vous dit ça elle a sûrement raison 😉 ). Vous remarquerez très vite que chacune vous propose une méthode infaillible différente, ce qui devrait vous mettre la puce à l’oreille. Bref, les enfants sont livrés sans leur mode d’emploi et chacun a un fonctionnement différent.  Quand on vous explique comment faire avec le vôtre, pas la peine de vous imaginer que tout va enfin aller comme sur des roulettes et que bébé ne vous recrachera plus jamais la purée à la figure, mais ça n’est pas la peine non plus de vous braquer au moindre conseil.
  2. Pas la peine de tout dire à notre pédiatre ! J’aime beaucoup ma pédiatre, elle est très efficace et nous prend toujours en consultation même en urgence. Mais ma pédiatre a beaucoup de principes quant à l’éducation des enfants et l’alimentation ne fait pas exception. Alors que Colombe avait 6 mois et que je sautais de joie les jours où elle acceptait de manger 30g de purée, ma pédiatre criait au scandale car la petite aurait dû manger au moins 130g ! Qu’importe que Colombe soit allaitée (et donc nourrie suffisamment en dehors des cuillères qu’elle refusait), qu’importe que sa courbe de croissance soit correcte et qu’elle suive un développement normal, les quantités devaient être respectées ! Alors très vite j’ai arrêté de parler “quantité” avec la pédiatre. À ses questions je reste évasive. J’introduis les aliments quand la pédiatre me dit de le faire. Si mon bébé refuse, je ressaye parfois le lendemain, parfois une voire quelques semaines plus tard. Je ne me “prends plus la tête” à essayer de mettre mes bébés dans les normes et les laisse aller à leur rythme ! Et c’est comme ça que Colombe mange aujourd’hui absolument de tout, mais qu’elle a fait traîner sa diversification jusqu’à ses 18 mois ! (pas moyen de lui faire manger des fruits crus avant !)
  3. Le pédiatre de la voisine ne sait pas mieux que le notre. L’autre jour je discutais diversification avec deux autres mamans. Chacune récitait religieusement les consignes données par son pédiatre et elles se sont vite rendues compte que ces conseils ne coïncidaient pas du tout. Un des bébés mangeait beaucoup de solide et un seul biberon par jour, l’autre bébé avait droit à un peu de solide et un biberon après chaque repas…Les deux mamans se sont alors tournées vers moi pour avoir l’avis de ma pédiatre (parce que je suis son porte-parole vous savez !) et ma réponse les a plutôt surprises : “Ben… euh… j’ai plus les quantités en tête… et puis chaque bébé a des besoins différents, alors on adapte en fonction de ce que bébé accepte !”. Le médecin nous donne les recommandations qu’il pense juste pour notre enfant. Et si c’est un excellent médecin, il ne se contente pas d’imprimer une feuille type selon l’âge de l’enfant, mais il évalue ses besoins réels. Un enfant allaité n’aura pas les mêmes besoins qu’un enfant au biberon puisque le lait de sa maman s’adaptera naturellement. Une de mes amies médecin a l’honnêteté d’avouer à ses patients que ses recommandations ne sont fondées que sur des statistiques (on a constaté que les enfants qui ont commencé la diversification à tel âge avaient moins d’allergies…etc…). Elle leur explique que sa méthode n’est autre que celle qu’elle a appliquée pour ses enfants, mais que si ces parents ne s’accordent pas avec elle, elle accepte de discuter et de les aider à choisir ce qui leur conviendra le mieux tout en respectant les besoins de l’enfant. Alors avant de ruer dans les brancards, on parle avec son médecin !
  4. Les petits pots c’est très sain ! Lorsque Colombe a commencé à manger de la purée, je voulais lui donner tout ce qu’il y avait de meilleur et dans ma tête cela ne pouvait être QUE de la purée maison. Alors j’ai commencé à faire ma petite purée tous les matins, et tous les midis Colombe recrachait ce que je lui mettait dans la bouche. Cela a duré plusieurs semaines. Jusqu’à ce qu’un jour alors que nous partions en pique-nique, j’ai acheté un petit pot de purée toute faite me disant que de toute façon Colombe ne mangeait rien, je n’allais pas me fatiguer à trimbaler une purée maison qu’il allait falloir maintenir à bonne température… Et vous savez quoi ? C’est la première fois que Colombe a mangé du solide ! Et à partir de là, pendant plusieurs mois elle n’a accepté de manger que des petits pots (malgré toute la bonne volonté du monde, je ne pouvais pas faire de purée aussi lisse que celle du commerce). Je me suis donc renseignée sur leur qualité, et n’en déplaise à l’ego des mamans, ils sont bien souvent plus sains que ce que nous proposons à nos petits ! La quantité de pesticide autorisée est très faible (on est quasiment sur du bio), les ingrédients sont dosés au gramme près selon les besoins de chaque âge (alors que nous avons souvent la main lourde sur le sel et sur les protéines !), et la conservation se fait dans un environnement stérilisé (alors que nos cuisines sont des nids à bactéries qui risquent de se retrouver dans les purées de nos bambins…). Alors j’ai laissé mon ego de côté et j’ai donné à Colombe ses petits pots puisque c’est ce qu’elle aimait. Après quelques mois d’alimentation solide, j’ai recommencé à lui proposer des aliments faits maison. Cela m’a permis de lui faire découvrir de nouveaux goûts qu’on ne trouve pas en petits pots, et de soulager notre porte-feuille au passage !
  5. On délègue ! Car dans les rapports parents/enfant il y a un rapport de force et dans quel autre domaine un enfant peut-il exercer son pouvoir sur ses parents ? Comment ça dans le sommeil, les pleurs, la propreté..? Mais quand il mange pardi ! Ou plutôt quand il ne mange pas, car c’est ça la vraie angoisse des parents à l’heure du repas. Je le crie haut et fort, il ne faut pas faire toute une histoire d’un enfant qui n’avale rien, il ne faut pas s’énerver, il ne faut pas angoisser. Mais passé un certain stade, ces choses-là sont incontrôlables. Quand votre petit refuse d’avaler sa purée ce soir, mais qu’il l’a bien mangée hier et qu’il la mangera bien demain, c’est facile de garder son calme. Mais quand il n’a JAMAIS voulu de sa purée, que les médecins, la belle-mère et toutes les autres mamans de la Terre crient au scandale et à la maltraitance (comment peux-tu laisser ce petit mourir de faim ?) c’est impossible de ne pas faire ressentir son angoisse à son enfant. Et si l’enfant ressent cette angoisse, le repas devient un moment de peur, il se méfie encore plus de ce qu’il y a dans sa cuillère (bah quoi maman elle a peur, pourquoi pas moi ?) et il ouvre encore moins la bouche. Bref, on se trouve dans un cercle vicieux. Alors on n’hésite pas à déléguer : au papa s’il ressent moins d’angoisse à ce sujet, à la belle-mère qui arrive à faire manger du foie de veau à n’importe quel enfant, à la voisine qui s’en contrefiche que notre bébé ne mange pas et qui pour le coup n’a pas une once de stress. Chez nous, c’est la référente de Colombe à la crèche qui l’a aidée à aimer manger. Les premiers morceaux, les premiers fromages, les fruits crus, elle a toujours été la première à réussir l’introduction d’un aliment. Elle n’était pas stressée et ne s’est jamais découragée car son implication émotionnelle était bien moindre que la mienne. Ai-je eu l’impression de râter des premières fois ? À vrai dire j’étais tellement soulagée que ma fille mange que l’idée ne m’a même pas effleuré l’esprit.
  6. Le repas est un moment familiale. Les enfants apprennent beaucoup par l’exemple, alors s’ils nous voient manger, ils mangeront eux aussi, non ? Colombe a commencé à prendre ses repas avec nous aux alentours de 18 mois, soit au moment où elle a été capable de manger proprement sans notre aide. Avant cela, elle mangeait juste avant nous et restait dans sa chaise pendant que nous prenions notre repas. Je lui donnais alors des petits morceaux de pomme de terre, des grains de riz soufflés, n’importe quoi qu’elle pouvait manger seule. Nous avons gardé la même organisation avec Petit Olivier. Ainsi, bébé partage un moment en famille, et accessoirement, il développe sa motricité fine !
  7. C’est le moment de laisser bébé faire ses propres découvertes. Je ne vais pas vous le cacher, je suis plutôt une adepte de la propreté pendant les repas. Très jeune on m’a appris à bien me tenir à table et à manger avec mes couverts (je sais même décortiquer mes crevettes avec un couteau et une fourchette, donc y’a un vrai level !). Je ne supporte pas de me mettre de la nourriture sur les mains et j’ai bien du mal à voir les mains et la bouche de mes petits pleines de purée… Et pourtant il a fallu que je prenne un peu sur moi. Quand j’ai laissé mon Petit O’ jouer avec la goutte de soupe tombée sur la tablette, plutôt que de l’essuyer tout de suite, les choses ont été beaucoup plus simples. Aujourd’hui s’il n’a pas envie de manger, je renverse volontairement un peu de son repas sur la tablette afin qu’il découvre son repas tout seul. Et généralement après avoir touché, gratté, tripoté, mis à la bouche, c’est tout naturellement qu’il accepte la cuillère. D’ailleurs si on y pense, quand on présente un jouet à un enfant, on le laisse l’explorer et on ne lui fait pas une lecture du mode d’emploi, si ? Alors on fait de même pendant le repas !
  8. Ça suffit de grignoter ! Vous l’avez compris, ma Colombe a longtemps mangé des quantités ridiculement petites pendant les repas. Et pourtant elle grandissait normalement. C’est qu’en fait, je l’ai allaité longtemps, et longtemps à la demande. Du coup, ma petite n’avait pas tellement faim arrivée à l’heure du repas si elle avait pris le sein une demi heure avant. Sur le principe cela ne me dérange pas (puisque de toutes façon je fais exactement de même avec Petit Olivier). Mais il arrive un moment où on aimerait que l’allaitement devienne un complément à l’alimentation solide et non l’inverse. Je me suis alors fixé une règle : rien entre les repas et même si bébé a faim, le repas pourra être servi 30 minutes avant l’heure habituelle, mais pas plus. Il y a eu des pleurs, de la fatigue et de l’énervement, mais en quelques jours Colombe a pris un vrai rythme et elle a compris l’intérêt de finir son assiette (elle avait dans les 12 mois). Il en va de même pour les petits gâteaux et les morceaux de pain que certaines donnent aux petits pour tenir : ça n’est pas ça qui les aidera à manger (je parle bien sûr du cas d’un enfant qui ne mange pas à table, si l’enfant a bon appétit d’habitude, cela ne va pas poser problème de lui donner un petit quelque chose une fois de temps à autre).
  9. Si ça fonctionne, alors pourquoi se priver ? Eh oui parfois il y a des méthodes étonnantes qui permettent de faire manger bébé ! Pour exemple : Colombe a commencé à prendre des repas complets quand je lui ai présenté le dessert en premier. Explication : j’ai mis au monde le seul enfant qui n’aime pas le sucre, la sus-nommée Colombe. Une fois sa purée terminée, elle n’avait plus assez faim pour manger un laitage. Mon astuce a donc été de commencer par le yaourt qu’elle mangeait par faim. Elle mangeait ensuite sa purée de légume avec envie parce que oui son plaisir à elle c’est le chou-fleur et les brocolis ! Des astuces comme ça il en existe des tas, mais je vous les réserve pour un prochain article ^^ Eh oui, il va falloir un peu de patience !

Et vous, comment s’est passé la diversification chez vous ? Plutôt appétit de moineau ou gros mangeur ? Et si c’était à refaire, qu’est-ce que vous aimeriez savoir avant de commencer ?

Le moustique-tigre, ce drôle de zèbre !

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Aedes albopictus
Tiens, on parle latin sur le blog maintenant ?
Eh bien oui ! J’ai décidé d’être un peu sérieuse et de vous parler de mon ami mon ennemi juré Aedes albopictus qui commence à devenir assez célèbre sous le nom de moustique-tigre !
“Mon ennemi juré”, vous allez trouver que j’y vais un peu fort… Bon, je vous explique.
Il y a un peu plus de deux ans, alors que nous venions d’emménager sur la Côte d’Azur, une jeune maman me disait : “Tu vas voir quand la chaleur commence, les moustiques tigres arrivent et ça devient l’enfer !”
Effectivement j’ai vite compris puisqu’un jour, après avoir passé 5 minutes dans le parc près de la maison, Colombe (5 mois à l’époque) avait été piquée une trentaine de fois et que le lendemain elle faisait une poussée de fièvre…
Quand on vit cela en tant que maman, on ne peut pas oublier que ce moustique véhicule la dengue et chikungunya… (même si les cas autochtones restent rares en métropole).
Cette petite bête nous impose donc quelques changements dans notre mode de vie : par exemple on ne fréquente pas le parc en été, ni l’arrêt de bus près de chez nous parce qu’il y a trop de moustiques… et parfois quand on marche jusqu’à l’arrêt suivant (qui n’est pas infesté, lui), le bus nous passe devant et on peste contre ces nuisibles…
Mais revenons à nos moutons nos moustiques-tigres !
Tigré noir et blanc, il aurait pu s’appeler moustique zèbre, mais non ! Un zèbre c’est gentil et ça ne mort pas, alors que le moustique-tigre lui, vous mordra piquera dès qu’il en aura l’occasion ! Il est plus petit qu’un moustique “normal”, ne fait pas beaucoup de bruit en volant (ce qui le rend bien plus difficile à repérer le soir), mais il vole moins vite et est donc assez facile à tuer (Amis des animaux passez votre chemin, je ne serai pas tendre avec celui-ci !). Et contrairement à son cousin qui ne pique que le soir, le moustique-tigre n’a que faire de l’heure qu’il est, si vous êtes là, il viendra goûter un peu de votre sang ! Bon, il est quand même plus agressif au petit-déjeuner et à l’apéro, mais un petit en-cas entre deux n’est pas pour lui déplaire !
Ah oui ! Notre ami a une notion très large de ce qu’est l’été puisqu’il apparaît au mois de mai, est très envahissant de juin à fin septembre, et qu’il reste présent jusqu’à fin octobre, voire jusqu’en novembre (alors à force de se faire piquer au mois de novembre, on finit vraiment par être blasés !).Alors comment se protéger ?

Quand on vit dans une région infestée :

Les larves de moustique-tigre se développent sur des points d’eaux, il faut donc éviter de laisser des flaques se former près de chez soi, et vider les soucoupes sous les bacs de fleurs, ne pas laisser l’eau stagner dans ses gouttières ou dans des récipients qu’on aurait laissés dehors…

Certaines plantes repoussent les moustiques. De mon expérience, celle qui est la plus efficace est le Pelargonium graveolens (tiens, encore du latin !), que vous pourrez trouver facilement en jardinerie en demandant : “Un géranium anti-moustiques”. Nous en avons maintenant toute une rangée qui constitue une barrière assez efficace sur le bord de notre terrasse, et son odeur de citronnelle n’est pas désagréable.

 

“Mosquito Fighter” ! À l’attaque !

Enfin, parce qu’il n’y a pas mieux qu’une barrière physique, n’hésitez pas à installer des moustiquaires à toutes vos fenêtres. Dans la région on en trouve très facilement pour pas très cher (une dizaine d’euros la moustiquaire au maximum) et certaines sont très pratiques car elles s’ouvrent en deux sur le milieu et se referment seules grâce à un système d’aimants. Nous en avons posé une de ce type sur la porte de notre balcon et Colombe du haut de ses 18 mois pouvait l’ouvrir sans problème (et la moustiquaire se fermait après son passage ! Magique !).
On peut aussi investir dans une moustiquaire à placer sur le berceau de bébé, à suspendre au-dessus d’un lit ou même pour protéger la poussette (à certains endroit, l’arrêt de bus près de chez moi par exemple, ça n’est pas du luxe ! Ah bah si puisqu’on n’y va plus !)

Sur place, beaucoup de communes s’investissent dans la lutte contre les moustiques. Certaines vaporisent des répulsifs sur leurs espaces verts afin de limiter l’invasion. L’acte est tout à fait discutable d’un point de vue écologique (et sanitaire : ces produits sont-ils vraiment inoffensifs pour l’homme ?) mais une invasion de moustiques tigres pourrait être bien plus nocive.

Quand on vient en vacances dans une région infestée :

Porter des vêtements longs et de couleur claire reste le premier réflexe à avoir ! Bien sûr on a plus envie de se balader en débardeur et petit short quand il fait chaud qu’en chemise et pantalon, mais c’est pourtant efficace contre les moustiques. Avec des vêtements en lin ou en voile de coton, on peut tout à fait passer les grosses chaleurs sans trop souffrir. Ok, moi-même je ne respecte pas beaucoup cette recommandation ! Mais si on peut se promener en bikini sur la plage sans risquer de se faire piquer, il vaut mieux être plus couvert quand on fait une randonnée en forêt !

Soucieuse de ma santé, persuadée que les produits cosmétiques, les produits d’entretiens sont pleins de cochonneries, je préfère généralement des solutions naturelles que je trouve souvent tout aussi efficaces. Mais dans ma lutte contre les moustiques-tigres, il a fallu que je me rende à l’évidence, les moyens naturels sont assez peu convaincants… Et les risques encourus par les piqûres de moustiques me paraissent plus important que ceux encouru par l’utilisation ponctuelle de produits potentiellement nocifs. Je range donc mes principes et j’adopte des produits qui marchent, sans trop me soucier de leur composition malheureusement.

Les huiles essentielles ne m’ont jamais convaincue. Elles comportent plusieurs inconvénients : elles ne conviennent pas toujours aux jeunes enfants, ni aux femmes enceintes, ni aux femmes allaitantes (or, depuis que je suis dans la région, j’ai toujours eu un jeune enfant, été enceinte ou allaitante !), et leur efficacité est très limitée dans le temps (environ 20 minutes…).

Les spirales d’encens sont très efficaces. Idéales pour les soirées passées “à la fraîche” sur le balcon, on en allume une et elle brûle toute la soirée, repoussant moustiques et autres petites bêtes. Mais bon on respire du carbone et aussi certainement plein d’autres choses super !

Les prises électriques répulsives sont assez efficaces. Nous ne nous en servons pas tout le temps car là encore, je ne sais pas trop ce que cela peut avoir comme effet sur nous et nos enfants. Mais lorsque le nombre de moustiques devient vraiment très important, nous branchons ces prises chaque nuit afin d’être un peu tranquilles.

Chaque année je fais mon petit tour à la pharmacie où je me procure des produits répulsifs. Il en existe de très efficaces ! Le seul hic c’est que les produits convenant aux bébés ne conviennent pas aux femmes allaitantes (et inversement), dans la famille nous devons donc avoir deux produits différents…
J’utilise donc le Bouclier Insect de Pediakid pour les enfants car sa composition ne m’a pas l’air trop mauvaise (mais je ne suis absolument pas chimiste alors je ne peux être sûre de rien ! D’ailleurs si quelqu’un s’y connaît…)
Pour moi qui allaite, j’utilise le répulsif d’Apaisyl (ok, pour les femmes allaitantes mais pas pour les enfants de moins de 24 mois), en prenant soin de ne pas en mettre sur la poitrine. La sale bête est bien capable de venir me piquer jusque là !
On ne s’en met pas systématiquement, mais lorsqu’on sait qu’on va dans un endroit où il y aura des moustiques on n’hésite pas. Et surtout j’emporte toujours les flacons de produits dans le sac à langer car on ne sait jamais…

J’ai eu l’occasion de tester des bracelets répulsifs une fois, mais leur odeur était trop forte et insupportable ! Peut-être sont-ils efficaces… personne dans mon entourage n’a pu garder le bracelet au poignet suffisamment longtemps pour le dire !

Il existe également toutes sortes de gadgets censés tuer les moustiques, comme ces ventilateurs qui attirent les moustiques pour ensuite les griller sur une grille électrifiée…

Rien de bien convaincant, sauf peut-être…

L’arme du crime ! Disponible sur internet ou dans les magasins de “bazar” pour environ 5€

Cette raquette électrifiée !

Qui ne s’est jamais relevé la nuit pour essayer de repérer un moustique qui est venu lui chatouiller l’oreille ? Et une fois le moustique repéré s’ensuit un ballet charmant d’humain tapant des mains dans le vide et s’écriant : “Je l’ai loupé de peu !”. Avec cette raquette, impossible de manquer son coup, on gagne un temps précieux et accessoirement on ne réveille pas bébé en tapant des mains !

Et lorsqu’on s’est fait piquer ?

La bonne vieille méthode pour apaiser toutes les piqûres de moustiques est d’appliquer du vinaigre sur le bouton avec un morceau de coton. Et quand on sort, j’ai toujours un tube d’Apaisyl dans le sac ! (En plus Apaisil Baby c’est à partir de 3 mois !)

Voici quelques liens pour aller plus loin :

http://www.signalement-moustique.fr/sinformer
http://www.sante.gouv.fr/recommandations-d-utilisation-des-repulsifs-et-biocides-contre-les-moustiques.html

Je reconnais que pour ceux qui ne vivent pas dans une région “infestée”, cet article paraît alarmiste… Mais quand on vit ici, la prévention devient un geste du quotidien, alors j’avais envie de partager mon “expérience” avec ceux qui justement n’habitent pas la région mais voudrait y faire un séjour cette été ! Alors pour résumer, si j’étais vous, dans ma valise je mettrais :

  • Des vêtements longs et clairs
  • Des produits répulsifs adaptés à chacun
  • Des spirales d’encens
  • Une raquette électrifiée
  • Des prises électriques répulsives
  • et… un maillot de bain !!! Le moustique tigre ne va quand même pas vous empêcher de passer de bonnes vacances !!!

Petit Coin Salle de Bain : un pas vers l’autonomie !

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Cela faisait un moment que je cherchais une solution pour aménager un petit coin dans la salle de bain pour que Colombe apprenne à faire sa toilette toute seule.
Et avec l’arrivée du Petit Olivier, le problème est devenu plus urgent. Avec le bébé dans les bras, je ne peux pas toujours porter Colombe pour qu’elle se lave les mains (sans parler de la petite voix de ma sage-femme que j’entends à chaque fois que je prends Colombe dans les bras…). J’aurais pu me contenter de mettre une chaise devant le lavabo, mais là encore, la manipulation me paraissait un peu longue et compliquée avec un bébé dans les bras. J’en entends déjà me dire : “Mais pose le ton bébé !”…
Dans notre salle de bain, il y a déjà un meuble bien rempli, une table à langer, et une baignoire… Donc ça ne serait pas possible d’y ajouter une petite table à la hauteur de Colombe… et il me fallait une solution qui prenne très peu de place.
J’avais déjà remarqué ces petits lavabos à fixer sur le rebord de la baignoire, mais je les trouvais un peu chers pour un produit qu’on n’allait pas utiliser très longtemps.
Et l’idée m’est venue d’utiliser une jardinière comme petit coin salle de bain.
Le principe est très simple : une jardinière (à 4€) et quelques morceaux de scotch.
J’ai simplement bouché les trous au fond de la jardinière avec du scotch, en veillant à ne pas laisser de partie collante apparaitre (j’ai recouvert cet endroit par un petit bout de scotch), afin que les saletés ne s’y collent pas.
Une fois installée sur le rebord de la baignoire et remplie d’eau, la jardinière devient un petit lavabo pour Colombe. Après utilisation, j’en suis très contente. J’avais peur que la jardinière fuit, mais ça n’est pas le cas à condition qu’on ne la remplisse pas trop.
Le soir et le matin, il n’y a qu’à lui mettre son verre, sa brosse à
dent, un gant de toilette et une petite serviette et Colombe se lave
comme une grande ! Il ne lui reste plus qu’à apprendre à se coiffer toute seule !
C’est un soulagement pour moi de ne plus avoir à porter Colombe à chaque fois qu’elle se lave les mains ! Ah oui, parce qu’un enfant qui devient propre va sur le pot un certain nombre de fois chaque jour, et se lave donc les mains tout aussi souvent !
Et la principale intéressée est tellement ravie de se débrouiller toute seule que ça en devient presque un jeu ! Et hop, maman a trouvé une occupation pour la “grande” pendant qu’elle s’occupe du “petit” !
Et dans votre salle de bain, ça s’organise comment ?